Popular Post wagdoox Posted November 22, 2021 Popular Post Share Posted November 22, 2021 Il y a 6 heures, Kiriyama a dit : Mais ce seront quand même des organisations affiliées au moins idéologiquement à l'un ou l'autre "camp". Donc une "milice noire" pourrait-elle ou voudrait-elle protéger des blancs contre des noirs ? Et est-ce qu'une milice blanche acceperait-elle de venir en aide à des noirs qui seraient pris à partie par des supremacistes blancs ? Même si légalement elles étaient obligées, quelle serait leur niveau de motivation à bien faire les choses et de façon objective ? Non ce sera des organisations affiliees au plus corruptibe des deux partis voir aux deux. Regarde ce qui se passe deja dans d’autres secteurs. Les petroliers sont plutot rep mais ils etaient tres heureux sous obama. si ca les arrange diviser la pop en fonction de la race et non des questions sociales… ah pardon, c’est deja fait ! s’ils ont interet a creer des extremistes en creant des nazi immaginaires … ah là aussi… s’ils ont besoin de creer des nazi en inventant des nationalistes noirs … pardon ca existe aussi. voila le resultat d’un societe ou les corporations ont pris le dessus sur l’etat et la democratie. C’est une oligarchie qui pourrie et va se transformer en autre chose. Dictature, totalitarisme, separatisme, arnachie … et qu’on soit tres clair, la droite us a une responsabilite enorme dans cette affaire. Notamment les neo conservateurs meme s’ils viennent de la gauche, c’est la droite qui les a mis au pouvoir. 2 5 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post Wallaby Posted November 23, 2021 Popular Post Share Posted November 23, 2021 13 novembre 2021 16:03 Considérez-vous Donald Trump comme un autoritaire ? Ai Weiwei : Eh bien, si vous êtes un autoritaire, il vous faut un système à votre service. Vous ne pouvez pas être un autoritaire tout seul. Mais certainement aux États-Unis, dans les conditions d'aujourd'hui, vous pouvez facilement avoir un autoritaire. De différentes façons, vous êtes déjà dans un État autoritaire. Simplement, vous ne vous en rendez pas compte. De quelle manière ? Ai Weiwei : Beaucoup de choses se passent aujourd'hui aux États-Unis qui peuvent être comparées à la Révolution Culturelle chinoise. Comme quoi ? Ai Weiwei : Comme les gens qui essaient d'être unifiés dans un certain politiquement correct. C'est très dangereux. 17:29 : Vous vous croyez purifié par certaines idées avec lesquelles vous êtes d'accord. Cela pose un danger à la société, à une société extrêmement divisée. 2 4 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted November 23, 2021 Share Posted November 23, 2021 il y a 28 minutes, Wallaby a dit : Vous vous croyez purifié par certaines idées C’est exactement ca. ils mettent de la morale la dedans ca peut etre positif mais là c’est uniquement fait pour denigrer l’adversaire. L’inversion des valeurs pour la moitié d’une societe bien aidé par les exces du systeme qui se dit traditonnelle et cette nouvelle societe qui refait les memes erreurs que l’ancien en accelerées. le tout bien sur dans une societe au surmoi puritain … voila le resultat. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted November 23, 2021 Share Posted November 23, 2021 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pascal Posted November 23, 2021 Share Posted November 23, 2021 QUOI !!! c'est ce morveux puceau qui s'est retrouvé en pleine rue avec un fusil d'assaut entre les mains ... on se croirait revenu dans l'est du Congo aux pires moments des exactions des années 90/2000 EH BEN ... sont pas sortis des ronces les ricains. 3 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted November 23, 2021 Share Posted November 23, 2021 il y a 4 minutes, pascal a dit : QUOI !!! c'est ce morveux puceau qui s'est retrouvé en pleine rue avec un fusil d'assaut entre les mains ... on se croirait revenu dans l'est du Congo aux pires moments des exactions des années 90/2000 EH BEN ... sont pas sortis des ronces les ricains. Tu savais meme pas a quoi il ressemblait ?! 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post Kelkin Posted November 23, 2021 Popular Post Share Posted November 23, 2021 Le 22/11/2021 à 14:20, wagdoox a dit : Il y a bien eu la volonté de creer une milice populaire armee dans la ville de portland (par l’extreme gauche ironique) mais ca n’a jamais depassé l’intention verbale. La seule reponse des wokes (parce que c’est pas tout le parti democrate non plus), ca a ete de depenser des sommes importantes dans des entreprises de securites privees. on a assite donc a une corporatisation de la securite (tres drole venant de la gauche meme si ca devient une habitude) pour ceux qui ont les moyens et le retour des groupes types mafia pour les autres. On est quand meme temps tres tres loin du model de securite voulu traditionnellement par les democrates. Comme il me semble l'avoir déjà dit, je pense que le mouvement woke est un dévoiement complet des idées progressistes par le capitalisme. On supprime la lutte des classes pour la remplacer par la lutte des races, comme ça les pauvres se tapent dessus selon les lignes de fractures ethniques au lieu de s'unir pour plus d'égalité. On encourage une idéologie simple qui se résume à une série de slogans faciles à coopter, #inclusive. On met un overlay de drapeau arc-en-ciel sur le logo de la compagnie sur le profil du compte twitter officiel, et voilà, on est tout conforme à la bien-pensance nouvelle et il n'y a pas besoin de parler de comment on traite les sous-traitants en Asie du Sud-Est ou en Amérique latine. On encourage tout un tas de procédures médicales coûteuses (réassignation de sexe, gestation pour autrui, fertilisation d'un ovule avec un autre ovule pour qu'une lesbienne puisse accéder à la paternité, que sais-je encore). Et au final, donc, on délégitimise l'état pour transférer le monopole de la violence à des corporations privées. Comme ça elle serviront les intérêts de ceux qui les payent le plus. 3 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pascal Posted November 23, 2021 Share Posted November 23, 2021 il y a 49 minutes, wagdoox a dit : Tu savais meme pas a quoi il ressemblait ?! J'avoue que l'actualité de ce blaireau m'est largement passée au-dessus de la tête ... J'aurais préféré un "gunner" au look un peu plus sérieux genre Spetsnaz gonflé aux anabolisants, là on se croirait tout droit sorti d'un feuilleton pour ados prépubères ... et on me dit que ce loustic a tué deux personnes ... Mais dans quel monde vit-on je vous le demande ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted November 23, 2021 Share Posted November 23, 2021 (edited) il y a 7 minutes, pascal a dit : J'avoue que l'actualité de ce blaireau m'est largement passée au-dessus de la tête ... J'aurais préféré un "gunner" au look un peu plus sérieux genre Spetsnaz gonflé aux anabolisants, là on se croirait tout droit sorti d'un feuilleton pour ados prépubères ... et on me dit que ce loustic a tué deux personnes ... Mais dans quel monde vit-on je vous le demande ? Celui ou les faits n’ont apparemment aucune importance … Une idee de qui etait les deux personnes en question ? https://www.bbc.com/news/world-us-canada-59369492.amp il faut rapidement interdire les voitures ;) Edited November 23, 2021 by wagdoox 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Gallium Posted November 24, 2021 Share Posted November 24, 2021 (edited) https://www.bbc.com/news/newsbeat-56331483 Je viens d'y penser, mais la justice américaine a décidé que le conjoint de Breonna Taylor (noire) tué par la police était en état de légitime défense quand il a tiré sur des POLICIERS Ceux ci n'avait pas décliné leur identité et avait enfoncé la porte Il a alors tiré sur les intrus dans la direction, les policiers ont alors eux aussi tiré et tué mortellement Mme Taylor. Ceux ci ont été inculpés. La Justice a estimé que le conjoint (noir) était en état de légitime de défense puisqu'il faisait face à une intrusion d'hommes armées non identifiées, fussent ils policiers. Juste pour rappeler encore une fois que la légitime défense US est très large. Je suis quasiment certain qu'en France jamais on ne reconnaîtrait la légitime défense dans ce cas. Edited November 24, 2021 by Gallium 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
gustave Posted November 24, 2021 Share Posted November 24, 2021 Je n’en suis pas certain, l’effraction de nuit dans une habitation créant a priori une situation de légitime défense même si les juges se montrent très restrictifs dans l’application 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Snapcoke Posted November 24, 2021 Share Posted November 24, 2021 il y a 29 minutes, gustave a dit : Je n’en suis pas certain, l’effraction de nuit dans une habitation créant a priori une situation de légitime défense même si les juges se montrent très restrictifs dans l’application Oui dans les textes c'est cela, dans la réalité... 2 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted November 24, 2021 Share Posted November 24, 2021 Au dela de la legitime defense le probleme vient aussi nb de fake news impressionant des MM et les leurs « fact checker ». Johnan blake abattu par la police oops il est toujours vivant. le gamin a traverser l’etat avec une arme. C’est faux le gamin n’avait pas le droit d’avoir cette arme. C’est faux. il est un supremastiste, a tue des noirs, fait parti d’une mili. Faux, faux, faux sa mere l’aurair conduit, faux il vit chez sa mere ca demontre qu’il est un terroriste …. Il avait 16-17 ans … il est allé sur place pour jouer les hero et dans le meme temps pour tuer un max de personne. Faux il n’est echappé, faux, il s’est rendu a la police qui lui a repondu rentre chez toi et l’a gaze. Puis tente de se rendre dans le commissaria le plus proche ferme avec barrieres … pour cause d’emeutes. retente sa chance un peu plus loin… les 2 personnes mortes sont des heros, le premier a ete condamne en 2002 pour pedocriminalite a 10 de prision et en fera finalement 14. Il sortait avec des meres celibataires avec des garcons entre 9 et 11 ans. L’autre a un passé de violence conjugale et a fait de la prison pour avoir etranglé son frere. et maintenant sur l’affaire de la voiture, les MM ne savent absolument rien… meme pas si c’est un homme ou une femme (sa photo est sur l’ecran… il est peut etre non genré) 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Snapcoke Posted November 24, 2021 Share Posted November 24, 2021 il y a 18 minutes, wagdoox a dit : maintenant sur l’affaire de la voiture, les MM ne savent absolument rien… meme pas si c’est un homme ou une femme (sa photo est sur l’ecran… il est peut etre non genré) C'est vrai que la ils ne sont pas très causant. https://www.google.com/amp/s/www.rtl.fr/actu/international/voiture-belier-dans-le-wisconsin-qui-est-le-conducteur-suspecte-7900098648/amp Les vidéo montre clairement qu'il le fait exprès... sinon il aurait tourné dans une autre rue. Fuir une bagarre au couteau ? Mais qu'elle connerie.... C'est tout de bizarre... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
wagdoox Posted November 24, 2021 Share Posted November 24, 2021 il y a 17 minutes, Snapcoke a dit : Fuir une bagarre au couteau ? Oui d’accord… la bagarre au couteau, c’etait dans sa voiture ? (Si ferme la voiture et termine) il y a apparemment un gros passif lui aussi, prostituer une gamine de 15 ans… decidement … 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Kelkin Posted November 24, 2021 Share Posted November 24, 2021 Le 22/11/2021 à 15:11, Alexis a dit : Quelques exemples, avec à chaque fois le pourcentage total de ceux qui se déclarent D'accord ou Plutôt d'accord : - "Les élus du parti adverse sont clairement un danger pour la démocratie américaine" ==> 80% des électeurs de Biden, 84% des électeurs de Trump - "Certains médias qui soutiennent le parti adverse mentent tellement qu'il faudrait les censurer, tant pis pour la liberté d'expression" ==> 78% des électeurs de Biden, 73% des électeurs de Trump - "Ceux qui soutiennent le parti d'en face veulent éliminer toute influence dans la vie du pays des valeurs qui me sont chères" (progressistes ou traditionnelles suivant le cas) ==> 78% des électeurs de Biden, 87% des électeurs de Trump - "Les Américains qui soutiennent pleinement le parti adverse sont clairement un danger pour le mode de vie américain" ==> 75% des électeurs de Biden, 78% des électeurs de Trump Le truc, c'est que sur ces points-là, les deux camps ont largement raison. Oui, la démocratie américaine est en danger -- des deux côtés. Oui, les médias mentent sans vergogne -- des deux côté. Oui, les extrêmistes veulent imposer leurs points de vue -- des deux côtés. Et oui, ceux qui encouragent cet état des choses sont une menace -- des deux côtés. 2 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Popular Post Wallaby Posted November 24, 2021 Popular Post Share Posted November 24, 2021 https://www.nytimes.com/2021/10/26/books/review/john-mcwhorter-woke-racism.html (26 octobre 2021) En grandissant dans les années 1990, j'ai été élevé dans l'optimisme quant à la société américaine. Cette société a accueilli mes parents pakistanais à bras ouverts ; elle a produit l'homme de Géorgie qui, dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, a abordé ma famille et nous a dit que si quelqu'un nous harcelait de quelque manière que ce soit en raison de notre foi musulmane, il viendrait à notre aide. Je savais que le pays avait encore des problèmes. J'ai décidé de devenir journaliste pour pouvoir mettre en lumière les imperfections de la société. Mais je l'ai fait dans un esprit d'espoir. Ces dernières années, cependant, une vision beaucoup plus sombre a émergé de la gauche politique. L'Amérique n'est pas une terre d'opportunités. Elle a à peine changé depuis l'époque de Jim Crow. Les Blancs, universellement privilégiés, maintiennent une main de fer sur la société américaine, tandis que les non-Blancs ne sont guère plus que des victimes vertueuses jetées à la dérive sur une planche dans un océan de suprématie blanche. Cette vision du monde s'est rapidement implantée dans les grandes institutions, de nos universités à nos entreprises. Pourquoi a-t-elle captivé tant de gens ? Le linguiste John McWhorter, de l'université Columbia, tente de répondre à cette question dans son livre "Woke Racism", qui cherche à la fois à expliquer et à réfuter cette idéologie. (McWhorter et moi siégeons tous deux au conseil d'administration de la Fondation contre l'intolérance et le racisme). McWhorter, qui écrit également un bulletin d'information pour la section Opinion du Times, est un noir libéral qui se démarque de la plupart des points de vue de la gauche sur les questions raciales. En 2000, il a publié "Losing the Race : Self-Sabotage in Black America", dans lequel il affirme que les croyances et pratiques culturelles contre-productives, et non les préjugés raciaux, sont les principales forces qui empêchent davantage d'Afro-Américains de réussir. Certaines de ses cibles dans ce livre étaient des universitaires de gauche, qui, selon lui, contribuaient à transformer la victimisation "d'un problème à résoudre en une identité en soi". Pourtant, au cours des deux décennies qui ont suivi, ces universitaires semblent être devenus plus influents que jamais. Dans son dernier livre, McWhorter suggère que c'est parce que leur idéologie a été élevée au rang de religion. "Je ne veux pas dire que l'idéologie de ces gens est 'comme' une religion. Je ne cherche aucun claquement rhétorique dans cette comparaison. Je veux dire qu'il s'agit en fait d'une religion", écrit-il. "Un anthropologue ne verrait aucune différence de type entre le pentecôtisme et cette nouvelle forme d'antiracisme." Tout en faisant l'éloge des générations précédentes de défense des droits civiques, il s'oppose à ce qu'il appelle "l'antiracisme de la troisième vague", qui prêche que "le racisme est intégré dans la structure de la société, que la "complicité" des Blancs à y vivre constitue le racisme lui-même, tandis que pour les Noirs, la lutte contre le racisme qui les entoure est la totalité de l'expérience et doit conditionner une sensibilité exquise à leur égard, y compris une suspension des normes de réussite et de conduite". Empruntant un terme à l'auteur Joseph Bottum, McWhorter appelle les prophètes de la troisième vague "les Élus". Ils se considèrent comme "les porteurs d'une Bonne Nouvelle qui, si tous les gens simplement l'accueillaient et la voyaient, créerait un monde parfait". McWhorter affirme que les convictions inébranlables des "Élus" les ont amenés à persécuter des personnes en les accusant injustement de racisme. Il cite des cas comme celui de David Shor, un jeune analyste progressiste blanc qui a été licencié de sa société de conseil pour avoir tweeté une étude montrant comment les protestations violentes peuvent être contreproductives. Nombre de ces inquisitions ont été menées non pas par des personnes issues de groupes minoritaires, mais par les "Élus" blancs eux-mêmes, qui sont décrits comme porteurs d'une sorte d'"auto-flagellation coupable pour des choses que vous n'avez pas faites". Il est facile, cependant, de se moquer des extrémités jusqu'où les libéraux blancs sont prêts à aller pour être perçus comme antiracistes. McWhorter est plus intéressant lorsqu'il évoque les raisons pour lesquelles certains Afro-Américains ont choisi de rejoindre les rangs des "Élus". "Les humains recherchent la fierté là où ils peuvent l'obtenir", écrit-il, notant que « être un "Élu" noir, c'est avoir un sentiment d'appartenance ». Cela permet aux Afro-Américains d'"adopter une identité de Noirs assiégés, où vous êtes unis à tous les Noirs, quelle que soit leur classe sociale ou leur niveau d'éducation, par l'expérience commune de la souffrance de la discrimination." Comme dans ses précédents ouvrages, McWhorter considère que c'est une erreur de forger son identité autour de la victimisation. Il qualifie la vision woke raciale du monde de néfaste, non pas parce qu'elle normalise les préjugés anti-blancs ou traite les catégories sociales de la race comme quelque chose de concret, mais parce qu'elle prive les Noirs de leur humanité en les infantilisant. Il s'oppose à l'abaissement des normes pour les minorités, comme lorsque certains membres de "l'Elect" prétendent que "l'objectivité, le respect des délais et les mots écrits sont des choses "blanches"". (La Smithsonian Institution a notamment publié un graphique promouvant ces idées). Là où McWhorter est moins efficace, c'est dans sa critique de certains des grands prêtres de la troisième vague. Bien qu'il s'en prenne à des auteurs comme Ta-Nehisi Coates, Robin DiAngelo, Ibram X. Kendi et Nikole Hannah-Jones du New York Times, il ne cite que brièvement leurs écrits. Une réaction plus convaincante aurait nécessité une analyse approfondie de leurs arguments (il a examiné Kendi et DiAngelo ailleurs). Pourtant, si vous doutez de la nécessité de l'intervention de McWhorter dans les débats sur la race, considérez l'épisode suivant : Au cours de l'été 2020, un de mes amis journalistes, Lee Fang, a assisté à un rassemblement Black Lives Matter et, dans un clip vidéo qu'il a posté sur Twitter, il a interviewé un jeune Noir nommé Max pour lui demander ce qu'il pensait des questions de maintien de l'ordre. Max a parlé depuis un lieu de douleur personnelle. Deux de ses cousins ont été assassinés dans le quartier d'East Oakland où il a grandi. Il était sensible au tollé suscité par la mort de George Floyd, mais il était également troublé par les taux élevés de violence dans certaines communautés minoritaires. "Je me demande toujours pourquoi la vie d'un Noir n'a d'importance que lorsqu'elle est prise par un Blanc", a-t-il demandé à Fang. "Par exemple, si un homme blanc me prend la vie ce soir, ce sera une nouvelle nationale, mais si un homme noir me prend la vie, on n'en parlera peut-être même pas." Un collègue de travail de Fang a réagi au tweet en le décriant publiquement comme raciste. Rapidement, des milliers d'autres personnes se sont jointes à lui pour le condamner, y compris un certain nombre de journalistes de grands médias. Finalement, il a présenté des excuses publiques. Bienvenue dans le monde que les "Élus" essaient de créer. La seule histoire qu'ils veulent que nous racontions est celle où les blancs sont les méchants et les minorités les victimes. Une discussion honnête sur les raisons pour lesquelles l'homicide est la principale cause de décès des jeunes hommes noirs est interdite. Contrairement à McWhorter, qui est un athée convaincu, je crois que la religion est une force du bien dans le monde. Après tout, c'est le pèlerinage de Malcolm X à la Mecque qui lui a finalement ouvert les yeux sur le fait que tous les Blancs ne sont pas méchants. La ferme conviction que tous les humains sont porteurs d'une âme accordée par Dieu empêche de les préjuger à travers des catégories corporelles telles que la race. Mais je suis d'accord avec McWhorter pour dire qu'une religion qui cherche à vaincre la suprématie blanche en insistant sur le fait qu'on ne peut attendre des non-Blancs qu'ils respectent les mêmes normes de conduite et d'éthique que les Blancs ne vaut pas la peine qu'on y croie. 7 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 27, 2021 Share Posted November 27, 2021 https://charliehebdo.fr/2021/02/societe/thomas-chatterton-williams-il-faut-defendre-le-droit-doffenser-de-dire-des-choses-qui-ne-sont-pas-a-lunisson-du-nouveau-consensus/ (17 février 2021) L'essayiste américain Thomas Chatterton Williams publie Autoportrait en noir et blanc. Désapprendre l'idée de race (éd. Grasset, sortie le 17 février) Je pense à ce que Frantz Fanon a dit : que nous devons concevoir un homme nouveau. Je ne pense pas qu’on puisse vaincre le racisme tant que l’on croit en des races différentes. Je pense qu’il y a une part de vérité dans le fait de dire qu’être une femme noire n’est pas exactement la même chose qu’être un homme noir. Et ce n’est pas exactement la même chose qu’être une femme blanche. Bien sûr, vous avez des expériences spécifiques en tant que femme noire qu’un homme noir ne partage pas. Mais le problème avec l’intersectionnalité, c’est l’idée, qui se popularise, selon laquelle, en tant que femme noire, si vous n’êtes pas vous-même une femme noire, vous ne pouvez pas me comprendre. Vous devez juste vous taire lorsque je vous raconte mon expérience, vous pouvez être soit une alliée, soit une adversaire. Si vous êtes trans, latino, noire, lesbienne, hétéro, ce sont autant d’îlots isolés qui ne peuvent pas partager des valeurs universelles. Vous avez d’ailleurs publié en juillet dernier, dans Harper’s Magazine, une tribune pour dénoncer la « cancel culture », traduite dans Le Monde, signée par de nombreux intellectuels. Quel a été son impact ? Il a été considérable. Cette tribune a été discutée à travers le monde pendant quatre mois. On ne s’y attendait pas et on ne s’attendait pas non plus à la colère qu’elle a suscitée. C’est pourtant un document assez inoffensif ! Mais ça n’a pas empêché des gens de nous accuser d’être racistes et transphobes, d’utiliser les idées de valeurs universelles, de vérité objective et de liberté d’expression comme des masques du pouvoir blanc. Et ce alors même que nous avions un groupe de signataires très divers, beaucoup de personnes non blanches, des socialistes, Noam Chomsky… C’est incroyable qu’un tel document ait pu provoquer des attaques pareilles. On nous a qualifiés de fascistes transphobes. C’est dingue ! C’est la preuve qu’il était important d’écrire cette lettre. Et quand vous regardez où nous en sommes, sept mois plus tard, la situation est encore pire : il y a moins de liberté d’expression, davantage de peur, et certaines personnes ont perdu leur emploi. 1 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 28, 2021 Share Posted November 28, 2021 https://www.washingtonpost.com/outlook/2021/11/19/1619-project-book-history/ (19 novembre 2021) Compte-rendu détaillé, long, de la version livresque du "projet 1619" parue récemment en librairie. Il y a quelques corrections à la marge, quelques reformulations qui masquent les problèmes plutôt que les résolvent, quelques développements nouveaux et intéressants de nature à parfaire les connaissances historiques, et une conclusion en forme d'agenda politique assez clair. Le caractère insaisissable commence là où le projet débute - en 1619, avec le premier navire transportant des Africains réduits en esclavage à atteindre les colonies anglaises d'Amérique, et le statut propre de ce moment dans l'histoire des États-Unis. Dans sa note de présentation du numéro spécial, le rédacteur en chef du New York Times Magazine, Jake Silverstein, décrit d'abord le projet comme une sorte d'expérience de pensée, contrefactuelle par rapport à la notion courante de 1776 comme année de naissance de la nation. "Et si, cependant, nous vous disions que ce fait, qui est enseigné dans nos écoles et unanimement célébré chaque 4 juillet, est faux, et que la véritable date de naissance du pays, le moment où ses contradictions déterminantes sont apparues au monde, se situe à la fin du mois d'août 1619 ?" Trois phrases plus loin, le point d'interrogation a disparu, le ton est plus déclaratif. Le système barbare de l'esclavage introduit ce mois-là n'est pas seulement le "péché originel" des États-Unis, affirme Silverstein, c'est "l'origine même du pays". Le supplément du projet élargit cette perspective, déclarant que "le but du projet 1619 est de recadrer l'histoire américaine, en rendant explicite que l'esclavage est le fondement sur lequel ce pays est construit". De "et si" à " quoi qu'il en soit", le tout en un seul jour. Cela ne règle pas vraiment les choses. Plus d'un an plus tard, dans un article intitulé "On Recent Criticism of The 1619 Project", Silverstein indique que la notion de 1619 comme année de naissance du pays doit être considérée comme une "métaphore" et non lue littéralement. C'est pourquoi, a-t-il expliqué, le Times a supprimé la description de 1619 comme notre "véritable fondation" qui figurait précédemment dans la présentation en ligne du projet. Mais ensuite, dans un essai publié ce mois-ci et intitulé "The 1619 Project and the Long Battle Over U.S. History", Silverstein a écrit que cette date "pourrait être considérée" comme le moment de la "création" des États-Unis. Dans la nouvelle version du livre, Nikole Hannah-Jones, la journaliste du Times qui a conçu l'effort global et écrit l'essai principal du magazine, propose quelques interprétations. Dans la préface, elle prévient que le projet n'est "pas la seule histoire de l'origine de ce pays - il doit y en avoir plusieurs". Puis, dans le chapitre d'ouverture, Hannah-Jones reprend le texte de son essai original dans le magazine et désigne les Noirs américains comme les "véritables "pères fondateurs" du pays, méritant autant cette désignation que les hommes moulés dans l'albâtre de la capitale nationale". Quelque 400 pages plus loin, dans un chapitre de conclusion, elle écrit que l'histoire des origines du projet 1619 est "plus vraie" que celle que nous connaissons. Que pourrait conclure un lecteur assidu de tout cela ? Que 1619 est une expérience de pensée, ou une métaphore, ou l'origine véritable de la nation, mais certainement pas sa fondation, mais peut-être sa création, ou juste une histoire d'origine parmi d'autres - mais toujours la plus vraie ? Malgré toute la controverse que le projet a suscitée, cette confusion sur le point de départ est une dispute que le projet 1619 a également avec lui-même. Dans "Héritage", peut-être le plus mémorable des chapitres, la journaliste Trymaine Lee raconte plus longuement la tragédie exaspérante d'Elmore Bolling, un homme d'affaires noir de l'Alabama qui a été tué (six coups de pistolet et un coup de fusil dans le dos) par deux hommes blancs en décembre 1947. Son délit : Réussir en étant noir. Bolling louait des terrains sur lesquels il possédait une grande maison, un magasin général et une station-service, et il dirigeait également un service de livraison et une société de restauration. Le Chicago Defender a rapporté à l'époque que ses tueurs étaient "jaloux de la réussite commerciale d'un Noir". Bolling avait insisté sur l'importance de l'éducation et du sens des affaires pour ses enfants, mais ses deux aînés - 14 et 15 ans au moment de son assassinat - se débrouilleront avec des emplois subalternes pendant une grande partie de leur vie, tandis que le fils de 12 ans qui a vu le corps de son père gisant dans un fossé passera plus tard une partie de son âge adulte dans un établissement psychiatrique. Les enfants n'ont reçu aucun héritage, explique à Lee Josephine Bolling McCall, l'une des filles d'Elmore ; "tout leur a été retiré", dit-elle. Lee place l'histoire de cette famille dans le contexte du démantèlement, après la déconstruction, des protections fédérales et du soutien aux Noirs américains nouvellement émancipés. Dans le premier chapitre du livre, intitulé "Démocratie", Hannah-Jones ajoute deux explications à l'appui de son interprétation des motifs coloniaux. La première concerne la proclamation de Dunmore de novembre 1775, dans laquelle le gouverneur royal de Virginie offrait la liberté aux esclaves s'ils rejoignaient le camp britannique. (La déclaration n'était pas mentionnée dans l'essai original d'Hannah-Jones et ne figurait pas dans la chronologie des événements importants de la vie afro-américaine du magazine ; elle figure désormais dans la chronologie élargie du livre). Elle écrit que la proclamation "allait modifier le cours de la révolution", une formulation appropriée étant donné que la révolution était déjà bien engagée au moment de la proclamation. Quelle a été l'influence de cet épisode dans la lutte pour l'indépendance ? C'est ici que Hannah-Jones restreint l'histoire. Elle insiste sur le fait que la proclamation "a rendu furieux les Virginiens blancs" et que, quand on y pense, la révolution a surtout été le fait de la Virginie. "Les écoliers apprennent que la Boston Tea Party a déclenché la Révolution et que Philadelphie a accueilli le Congrès continental, l'endroit où des hommes intrépides ont rédigé la Déclaration et la Constitution", écrit-elle. "Mais si les documents fondateurs de notre nation ont été rédigés à Philadelphie, ils ont surtout été écrits par des Virginiens. . . . Aucun endroit n'a autant façonné la Révolution et le pays qu'elle a engendré que la Virginie". C'est un changement subtil mais efficace : Plutôt que d'élargir l'histoire pour englober l'éventail des raisonnements des colons, Hannah-Jones limite l'univers des colons qui comptent. Maintenant, la Virginie est la véritable Amérique coloniale. Kendi introduit ensuite un autre élément qui, selon lui, est laissé de côté dans l'histoire : l'Amérique a besoin d'une "troisième reconstruction" pour répondre aux promesses non tenues de la deuxième. C'est ici que le projet du 1619 Project devient explicitement politique. Hannah-Jones entre dans les détails dans le dernier chapitre du livre, "Justice". [Y] figurent une série de priorités telles que "un salaire décent, des soins de santé universels, des services de garde d'enfants et d'enseignement supérieur, et l'allègement de la dette des prêts étudiants", indique Hannah-Jones. Elles comprennent également des réparations en espèces pour les Noirs américains - plus précisément, pour ceux qui peuvent prouver qu'ils se sont identifiés comme Noirs pendant au moins 10 ans avant tout processus de réparation et qui peuvent "retracer au moins un ancêtre à l'esclavage américain". https://www.aei.org/carpe-diem/thomas-sowell-on-the-legacy-of-slavery-vs-the-legacy-of-liberalism/ (7 août 2016) Quelques jours plus tard [18 novembre 2014] Thomas Sowell a répondu à Kristof dans sa colonne hebdomadaire diffusée par souscription : "A Legacy of Liberalism" et voici une partie de cette réponse [1] [1] https://www.creators.com/read/thomas-sowell/11/14/a-legacy-of-liberalism (18 novembre 2014) L'autre preuve "accablante" de Kristof des effets actuels de l'esclavage passé est que les Noirs n'ont pas autant de revenus que les Blancs. Mais les Portoricains n'ont pas autant de revenus que les Américains d'origine japonaise. Les Américains d'origine mexicaine n'ont pas autant de revenus que les Américains d'origine cubaine. Toutes sortes de personnes n'ont pas autant de revenus que toutes sortes d'autres personnes, non seulement aux États-Unis, mais dans tous les pays du monde. Et la plupart de ces personnes n'ont jamais été réduites en esclavage. Si nous voulions être sérieux quant aux preuves, nous pourrions comparer la situation des Noirs cent ans après la fin de l'esclavage à celle qu'ils ont connue après 30 ans d'État-providence libéral. En d'autres termes, nous pourrions comparer les preuves tangibles de "l'héritage de l'esclavage" avec les preuves tangibles de l'héritage des libéraux. Malgré le grand mythe selon lequel le progrès économique des Noirs a commencé ou s'est accéléré avec l'adoption des lois sur les droits civiques et les programmes de "guerre contre la pauvreté" des années 1960, la réalité est que le taux de pauvreté des Noirs est passé de 87 % en 1940 à 47 % en 1960. Et ce, avant même le début de ces programmes. Au cours des 20 années suivantes, le taux de pauvreté des Noirs a encore diminué de 18 points de pourcentage, alors qu'il avait baissé de 40 points au cours des 20 années précédentes. Il s'agissait de la poursuite d'une tendance économique antérieure, à un rythme plus lent, et non de la grande délivrance économique proclamée par les libéraux et les "leaders" noirs satisfaits d'eux-mêmes. Après près de cent ans d'un prétendu "héritage de l'esclavage", la plupart des enfants noirs [78 %] étaient élevés dans des familles biparentales en 1960. Mais trente ans après l'instauration de l'État-providence libéral, la grande majorité des enfants noirs étaient élevés par un seul parent [66 %]. Les projets de logements sociaux de la première moitié du 20e siècle étaient des endroits propres et sûrs, où les gens dormaient dehors pendant les chaudes nuits d'été, lorsqu'ils étaient trop pauvres pour s'offrir la climatisation. C'était avant que les normes d'admission dans les projets de logement public ne soient abaissées ou abandonnées, dans l'euphorie des notions libérales de non-jugement. Et c'était avant que le message toxique de victimisation ne soit diffusé par les libéraux. Nous savons tous quels trous d'enfer les logements publics sont devenus à notre époque. Le même message toxique a produit des résultats sociaux similaires chez les personnes à faibles revenus en Angleterre, malgré l'absence d'un "héritage de l'esclavage" là-bas. 2 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 29, 2021 Share Posted November 29, 2021 Et sinon, pour les nostalgiques de la rubrique des "criailleries" : https://legrandcontinent.eu/fr/2021/11/18/le-mythe-du-roi-cache-en-amerique-du-nord/ Le 2 novembre 2021, des centaines d'Américains attendent le retour prophétique de JFK Junior, mort en 1999. Ces témoins du retour de JFK Jr appartiennent à la nébuleuse complotiste du mouvement QAnon. Dans un ouvrage classique intitulé Le roi caché (Fayard, 1990), l’historien Yves-Marie Bercé avait recensé les mythes qui ont mobilisé au cours des âges, dans divers pays européens, les partisans d’un souverain déchu ou disparu. Le schéma est toujours le même. Lors de la mort brutale et inattendue d’un souverain, certains de ses partisans, pour surmonter leur déception ou leur crainte pour l’avenir, interprètent cette disparition comme un sacrifice volontaire, destiné à calmer le courroux divin et à expier les péchés du peuple. Son successeur ne serait par conséquent qu’un usurpateur, voué à l’exercice d’un pouvoir illégitime et tyrannique. Lorsque le temps de la rédemption collective arrive, le souverain caché réapparaît et restaure la dynastie légitime, dans l’attente de la fin des temps, désormais imminente. Plusieurs souverains européens ont ainsi fait l’objet de rumeurs de survie. Ce fut notamment le cas de Frédéric Ier Barberousse (1122-1190), mort noyé lors de la IIIe Croisade, de Sébastien du Portugal (1554-1578), tué lors d’une bataille au Maroc, de Louis XVII (1785-1795), le fils de Louis XVI mort en captivité dans le donjon du Temple, ou même de Napoléon dont les rumeurs de retour ont persisté bien après l’annonce officielle de sa mort à Sainte-Hélène4. La Russie a été le pays de prédilection de ce genre de rumeurs : le tsarévitch Dimitri (1582-1606), fils d’Ivan le Terrible, Alexandre Ier (1777-1825), Nicolas II (1868-1918) et ses enfants, exécutés par les bolcheviques en 1918, ont fait l’objet de croyances survivantistes. Les faux Louis XVII dépassent quant à eux la centaine. Lorsqu’en 1932 les États-Unis se passionnent pour « le crime du siècle », l’enlèvement et l’assassinat du fils de l’aviateur Charles Lindbergh, des rumeurs de substitution et de survie du Lindbergh Baby circulent dans la presse. Vient ensuite, dans les années 1970, le temps des rock stars : Jim Morrison (1943-1971) tout d’abord, dont les rumeurs de survie laissent bientôt la place à celles concernant Elvis Presley (1935-1977), qui aurait organisé ses propres funérailles et laissé un message codé – un prénom mal orthographié – sur sa pierre tombale pour informer discrètement ses fans. Ces rumeurs sont les plus célèbres et les plus organisées, avec de véritables communautés d’enquêteurs qui collectent les récits d’apparition éphémère du King dans divers lieux publics. Rappelons qu’en novembre-décembre 1963, après l’attentat de Dallas, les sermons prononcés dans les églises protestantes américaines dressent systématiquement un parallèle entre la mort du JFK et celle du Christ, survenues toutes deux un vendredi, tout en insistant sur le caractère providentiel de cet événement destiné à ramener les pécheurs sur le droit chemin. Pour beaucoup d’Américains, la famille Kennedy a longtemps été perçue comme leur « famille royale », une dynastie qui fascine le public et dont le « destin brisé » est sans cesse évoqué depuis 60 ans à travers livres, magazines, films, documentaires. À Dallas, la patrimonialisation de Dealey Plaza, devenu National Historic Landmark en 1993, véritable espace sacré, où tout est censé rester figé dans l’état de 1963, participe à cette mystique de l’événement traumatique. 2 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Rob1 Posted November 29, 2021 Share Posted November 29, 2021 Il y a 8 heures, Wallaby a dit : Le 2 novembre 2021, des centaines d'Américains attendent le retour prophétique de JFK Junior, mort en 1999. Ces témoins du retour de JFK Jr appartiennent à la nébuleuse complotiste du mouvement QAnon. Limite, là, j'ai envie d'y croire à son retour... juste pour voir la gueule que tireront les QAnon quand ils découvriront les opinions de JFK junior 1 2 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Wallaby Posted November 30, 2021 Share Posted November 30, 2021 (edited) Je recopie ici parce que le divertissement a valeur de documentaire : il y a 21 minutes, Wallaby a dit : The Chair Minisérie qui montre les coulisses d'une faculté de littérature dans une université de Nouvelle Angleterre, à travers sa présidente ("the Chair"). On voit en particularité la rivalité entre les vieux profs - mâles blancs pour la plupart - qui essaient encore d'enseigner Chaucer et Melville et les jeunes enseignantes femmes issues des minorités, dont fait partie cette nouvelle présidente Ji-Yoon Kim, qui est d'origine coréenne et que le doyen a chargé de sauver la faculté menacée de faillite, faute d'attirer suffisamment d'étudiants, plus attirés par le wokisme et le déboulonnage de statues que par les lettres proprement dites. On peut voir cela comme une satire de la guerre culturelle et idéologique qui sévit sur ces campus, ou encore comme une version comique du roman "La Tache" de Philip Roth, dénonçant la folie en cours. Edited November 30, 2021 by Wallaby 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Nec temere Posted December 1, 2021 Share Posted December 1, 2021 Nouvelle fusillade dans un lycée du Michigan. Un gamin de 15 ans à abattue au mois trois camarades... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
pascal Posted December 1, 2021 Share Posted December 1, 2021 il y a 6 minutes, Nec temere a dit : Nouvelle fusillade dans un lycée du Michigan. Un gamin de 15 ans à abattue au mois trois camarades... Au lance-pierre je présume ... ? Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Nec temere Posted December 1, 2021 Share Posted December 1, 2021 (edited) il y a une heure, pascal a dit : Au lance-pierre je présume ... ? Non pas vraiment... C'est peut être triste mais c'est l'âge qui me fait tiquer. Edited December 1, 2021 by Nec temere Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.