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Projets de l'Europe dans l'espace


nourdi
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Je suis quand même étonné, on ne pourrait pas construire un véhicule plus moderner que le Soyouz ? Depuis le temps qu'il existe. L'aérospatial n'a pas fais de progrès depuis les 40 dernières années ou quoi ? :rolleyes:

Bon, je sais, manque de volonté de l'UE et tout ça.

C'est très fiable et pas chère, pourquoi changer ? Si nous avons fait des progrès mais cela coûte chère, quelle est le prix d'un tir d'Arianne 5 ? Et celui d'un tir de Soyouz ?
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LEs russes travaillent actuelement a la conception du remplacant de la capsule habité soyouz ( denommé PPTS) et vont concevoir un tout nouveau lanceur pour le mettre sur orbite. nom de code "rus-M"

http://www.russianspaceweb.com/ppts_lv.html

Peut etre destiné a remplacer la fusée soyouz ? (meme si sa premiere mission sera d'envoyer en orbite la capsule PPTS)

N'oublions pas que l'armée russe travaille elle sur le remplacant de la fusée proton, la fusée angara. mais se sera un lanceur militaire ...

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  • 3 weeks later...

L'Agence spatiale européenne (ESA) veut être capable de réagir en cas de scénario à la Armageddon (Michael Bay, 1998), relate The Telegraph. Dans le film, des scientifiques doivent parvenir à dévier un astéroïde lancé en direction de la Terre. L'Agence spatiale veut pouvoir, si ce cas de figure se présente, être capable de lancer un satellite et de dévier l'astéroïde.

Elle va lancer en 2015 une mission appelée «Don Quichotte», dont le but sera de lancer deux satellites. L'un entrera en collision avec un astéroïde «test», l'autre récoltera des données concernant la mission.

«Une cible potentielle pour la mission sera l'astéroïde 99942 Apophis, qui n'a qu'une chance très faible —une sur 250.000— de toucher la Terre en 2036.»

Cet astéroïde avait déjà alimenté le débat sur Internet concernant la possibilité qu'il s'écrase sur Terre, comme l'expliquait Pierre Barthélémy sur le blog sciences de Slate, Globule et Télescope. Le International Business Times explique pourquoi on ne chercherait pas, comme dans le film, à détruire l'astéroïde:

«Malgré les discussions sur Internet concernant l'astéroïde Apophis, d'un demi-kilomètre de diamètre, qui devrait croiser la Terre en 2036, aucun danger n'a été détecté. […] L'idée est simple: si nous voyons un astéroïde dont la trajectoire croise la Terre, notre meilleure option est de modifier son orbite, pour ne pas qu'il nous touche. Même si l'on pourrait tenter de le faire exploser, cela laisserait une tonne de débris qui pourraient toujours tomber sur Terre.»

Le journal précise que la NASA avait déjà tenté l'expérience, avec sa mission «Deep Impact», mais celle-ci était plus destinée à collecter des informations sur la composition de l'astéroïde qu'à tenter de le dévier.

D'autre part, la NASA a réfuté les déclarations selon lesquelle la comète Elenin, qui passera près de la Terre en octobre 2011, présenterait un danger pour la Terre.

Un journaliste de Discovery News précise:

«Je doute sérieusement du fait que [cette déclaration de la NASA] calmera l'imagination débordante de certains théoriciens de la conspiration, mais la NASA a senti le besoin de répondre aux théories farfelues lancées ici et là, et de répondre aux questions les plus rationnelles.»

En effet, la comète de 3,5 kilomètres de diamètre doit passer à une distance de la Terre correspondant à 90 fois la distance Terre-Lune, soit 35 millions de kilomètres.

http://www.slate.fr/lien/42563/asteroide-terre-armageddon-comete

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  • 3 weeks later...

L'Agence spatiale européenne (ESA) veut être capable de réagir en cas de scénario à la Armageddon (Michael Bay, 1998), relate The Telegraph. Dans le film, des scientifiques doivent parvenir à dévier un astéroïde lancé en direction de la Terre. L'Agence spatiale veut pouvoir, si ce cas de figure se présente, être capable de lancer un satellite et de dévier l'astéroïde.

Elle va lancer en 2015 une mission appelée «Don Quichotte», dont le but sera de lancer deux satellites. L'un entrera en collision avec un astéroïde «test», l'autre récoltera des données concernant la mission.

«Une cible potentielle pour la mission sera l'astéroïde 99942 Apophis, qui n'a qu'une chance très faible —une sur 250.000— de toucher la Terre en 2036.»

Cet astéroïde avait déjà alimenté le débat sur Internet concernant la possibilité qu'il s'écrase sur Terre, comme l'expliquait Pierre Barthélémy sur le blog sciences de Slate, Globule et Télescope. Le International Business Times explique pourquoi on ne chercherait pas, comme dans le film, à détruire l'astéroïde:

«Malgré les discussions sur Internet concernant l'astéroïde Apophis, d'un demi-kilomètre de diamètre, qui devrait croiser la Terre en 2036, aucun danger n'a été détecté. […] L'idée est simple: si nous voyons un astéroïde dont la trajectoire croise la Terre, notre meilleure option est de modifier son orbite, pour ne pas qu'il nous touche. Même si l'on pourrait tenter de le faire exploser, cela laisserait une tonne de débris qui pourraient toujours tomber sur Terre.»

Le journal précise que la NASA avait déjà tenté l'expérience, avec sa mission «Deep Impact», mais celle-ci était plus destinée à collecter des informations sur la composition de l'astéroïde qu'à tenter de le dévier.

D'autre part, la NASA a réfuté les déclarations selon lesquelle la comète Elenin, qui passera près de la Terre en octobre 2011, présenterait un danger pour la Terre.

Un journaliste de Discovery News précise:

«Je doute sérieusement du fait que [cette déclaration de la NASA] calmera l'imagination débordante de certains théoriciens de la conspiration, mais la NASA a senti le besoin de répondre aux théories farfelues lancées ici et là, et de répondre aux questions les plus rationnelles.»

En effet, la comète de 3,5 kilomètres de diamètre doit passer à une distance de la Terre correspondant à 90 fois la distance Terre-Lune, soit 35 millions de kilomètres.

http://www.slate.fr/lien/42563/asteroide-terre-armageddon-comete

Ouuuh j'avais pas vu la news  :rolleyes:

Ben a l'ESA zon pas peur des théoristes complotistes : envoyer une mission d'impacteur sur apophis ...  :lol:

Ils ont envie de faire jaser ma parole : parce que les millénaristes & catastrophistes en tout genre doublés des complotistes a gogo vont s'y donner a coeur :

Messieurs, voici la preuve qu'on nous ment ! On nous cache tout ! Apophis va s'écraser sur terre ! Et sous couvert d'une mission test d'acquisition de savoir faire : on cherche a dévier Apophis  :lol:

Je vois bien le truc ... Mama, pouvait pas en choisir un autre ?  :-X

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  • 2 weeks later...

... Si tout va bien, ce que précise l'article mit par ZX qui rappelle les déboires de ce type de combinaisons entre 2 étages de fusées conçus séparément. Ici, il s'agit du premier étage dérivé du booster de la navette spatiale et un deuxième étage dérivé de l’EPC d’Ariane 5.  ;)

L'article suivant, en anglais, à plus de détails techniques :

http://www.nasaspaceflight.com/2011/09/atk-liberty-via-unfunded-nasa-space-act-agreement/

http://ts2.mm.bing.net/videos/thumbnail.aspx?q=1076481754453&id=560751b825073ea1edfcd34f66e60ea6&bid=renKaXl8Oz8v1g&bn=Thumb&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DRZgFsqf62jY

A priori, les maquettes ne sont pas à la même échelle, il est indiqué ''300 pieds'' sur l'image du bas.

Image IPB

Image IPB

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Et pourquoi pas, avec les budgets réduits, il faut faire des économies d'échelles, et un lanceur '''fiable''' est un lanceur faible  :oops:

On à bien des Russes à Kourou qui vont lancer (quand ?) des Soyouz, des moteurs russes sont déjà sur des fusées US, alors pourquoi un programme spatial transatlantique majeur qui serait, pour les nostalgiques, une suite au Spacelab ?

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  • 3 weeks later...

L’Agence spatiale européenne (ESA) vient de signer un contrat de partenariat public-privé avec Astrium pour un projet de système satellitaire européen indépendant. Ce système aura pour but de permettre la transmission de gros volumes de données grâce à un très haut débit à partir de 2014.

C'est un contrat prometteur que vient de passer l'Agence spatiale européenne (ESA) avec l'entreprise Astrium pour un montant de 275 millions d’euros. Ce partenariat public-privé (PPP) vise à mettre en place un système européen de données baptisé EDRS et destiné à faire bénéficier l’Europe de technologies satellitaires à la pointe du progrès. En contrepartie de quoi, les partenaires, essentiellement industriels, cofinancent l’EDRS.

Le but de ce système satellitaire est en fait d’assurer des liaisons de télécommunications rapides, fiables et ininterrompues. Les utilisateurs pourront disposer, à la demande, de données satellitaires en temps réel à l'endroit voulu et au moment voulu, indique TV5monde. Dès la mise en service, les satellites d’observations correctement équipés pourront participer à des transferts de données plus rapides et de plus longue durée.

L’EDRS permettra par exemple d’intervenir plus rapidement et surtout plus efficacement en cas de catastrophe naturelle. En effet, l'accès à des images satellitaires permet d'établir rapidement une carte de la zone sinistrée et donc de mieux coordonner les actions au sol. Embarqué à bord de satellites géostationnaires Sentinel 1 et 2 de GMES (surveillance mondiale pour l'environnement et la sécurité) le système EDRS comprendra deux charges utiles.

"EDRS marque un grand progrès dans les modes d'utilisation des satellites en orbite basse et des futurs systèmes aéronautiques sans pilotes, au profit des citoyens européens et de l'économie européenne", estime Magali Vaissière, Directeur Télécommunications et Applications intégrées à l'ESA. De son côté, Astrium assure la conception et le développement de l'infrastructure à la fois spatiale et au sol. Elle deviendra ensuite propriétaire d'EDRS, qu'elle s'engage à exploiter pendant 15 ans à partir de 2014.

http://www.maxisciences.com/satellite/l-039-europe-aura-bientot-son-systeme-satellitaire-de-relais-de-donnees-independant_art17530.html

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Si le système EDRS tient ses promesses, il promet de révolutionner la façon dont sont collectées les informations venues du ciel. L'objectif est de mettre en place un système de transmission de données en temps réel et à la demande à ses clients. Une autoroute spatiale en quelque sorte où rouleront les informations! Le dispositif actuel ne le permet pas. Aujourd'hui, on utilise des petits satellites placés en orbite basse (à 800 km d'altitude) qui tournent autour de la terre en 1h30. «À chaque orbite, ils se décalent et ne passent pas au même endroit afin de photographier toute la surface de la Terre», explique Éric Béranger. Ces petits satellites stockent les images en attendant de les transmettre à leur station terrestre. Chaque satellite doit donc attendre d'être précisément au-dessus de sa station relais pour transmettre ses données. Même délai si l'on souhaite reprogrammer le satellite pour aller photographier un endroit précis. D'où une perte de temps et de réactivité qui sont cruciales dans le cas de tsunami, tremblements de terre ou inondation pour mobiliser les secours et les projeter rapidement au bon endroit.

Avec le système EDRS, les petits satellites seront en quasi permanence sous «l'œil» des deux satellites géostationnaires qui voient un tiers de la surface du globe. En clair, à chaque orbite, ces deux catégories d'objet volant à des vitesses différentes pourront se parler en utilisant une liaison optique c'est-à-dire un faisceau laser. Les informations seront ainsi collectées et transmises à la terre instantanément. D'où des gains de temps considérables et une souplesse d'utilisation notamment en matière de reprogrammation.

Astrium se montre discret sur le volume d'affaires que pourrait générer l'autoroute spatiale de l'information. Selon Euroconsult, les agences spatiales nationales prévoient de mettre en orbite une cinquantaine de satellites d'observation de la terre dans les dix ans à venir. Et plusieurs marchés pourraient être intéressés par le service: les compagnies pétrolières afin d'avoir des cartes précises des terrains pour installer des pipelines ; les assureurs pour cartographier les zones inondables ou encore les agriculteurs. Sans oublier les militaires.

http://www.lefigaro.fr/societes/2011/10/04/04015-20111004ARTFIG00495-coup-d-envoi-de-l-autoroute-spatiale-europeenne.php

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  • 1 month later...

La sonde Mars Express envoyée par l’Agence Spatiale Européenne a découvert «  d’importants volumes d’eau glacée » a seulement 20 mètres sous la surface de la planète rouge, dans les environs des monts Phelgra. Et cette eau pourrait être utilisée par les futurs explorateurs humains.

L’ESA affirme que les images montrent des petites stries concentriques qui témoignent selon les géologues de la présence de glace en sous-sol. Selon l’ESA, ces données sont également confirmées par les données radar de Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA.

Les Monts Phelgra sont une chaîne de montagnes aux reliefs doux. Ils se trouvent dans l’hémisphère Nord de Mars et selon les géologues, ils ne sont pas d’origine volcanique, mais auraient été formés par des forces tectoniques. Certaines formes de ces stries ont été créées par la compression de neige déposée dans d’anciens cratères. L’ESA pense que « avec le temps, la neige s’est compactée pour former des glaciers qui ont ensuite sculpté les sols des cratères. »

Selon l’ESA, tout concorde pour affirmer qu’il y a d’immenses glaciers souterrains dans cette zone montagneuse. Ils pensent que, si c’est confirmé, l’eau peut être utilisée dans de futures missions humaines.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’exploration et la colonisation de notre système, puisque l’eau est un des éléments essentiels pour maintenir une base ou une colonie.

http://www.gizmodo.fr/2011/12/04/un-enorme-reservoir-d%e2%80%99eau-decouvert-sur-mars.html

:happy:

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  • 6 months later...

EXPERT un pré-démonstrateur d'acquisition de donnée aérothermodynamique et de mécanique des fluides de rentrée atmo de l'ESA ne VOLERA PAS ... (Expert devait précéder IVX pour récolter des données avant le lancement de démonstrateur de micro-navette guidée qu'est l'IXV qui sera lancé lui en 2014

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/expert-dacmonstrateur-dune-petite-navette-pourrait-ne-pas-voler_39308/

Le démonstrateur de technologies de rentrée atmosphérique européen Expert (EXPErimental Re-entry Testbed), qui devait préparer le vol du véhicule expérimental intermédiaire IXV, ne volera probablement pas. Une situation qui ne remet pas en cause la mission de l’IXV. Avec ce deux programmes, l'Esa veut apprendre à maîtriser la rentrée atmosphérique.

Dans le domaine du retour d’orbite et de la rentrée atmosphérique, l’Europe accuse un certain retard qu’elle peut combler avec les programmes Expert et IXV, tous les deux pilotés par Thales Alenia Space. Expert est un petit démonstrateur de 1,6 m en forme d’ogive qui devait préparer l’IXV, sorte de drone à aile delta conçu pour étudier les phénomènes liés à la rentrée atmosphérique. Son lancement est prévu en 2014 par Véga.

Malheureusement, le lancement d’Expert a été annulé en raison d'un changement de politique du ministère russe de la Défense qui ne souhaite plus utiliser les missiles Volna (tirés d'un sous-marin) comme système de lancement spatial pour des charges utiles civiles. C'est ce missile, en effet, reconverti en lanceur, qui devait lancer Expert depuis un sous-marin dans l’océan Pacifique. Malgré la volonté de l’Agence spatiale européenne de trouver un lanceur de substitution, les chances de lancer ce démonstrateur sont faibles en raison de l'exigence de la mission qui nécessite une vitesse de rentrée de 5 km/s et la récupération en bon état du démonstrateur.

Un vol annulé pour Expert, la mission continue pour IXV

En préparation du IXV, Expert devait servir à améliorer les connaissances et modèles aérothermodynamiques typiques de la rentrée atmosphérique des véhicules, grâce à la validation des outils de calcul et les prévisions en soufflerie par comparaison avec des données du vol. Il devait également utiliser quelques-unes des technologies et des matériaux qui seront employés pour le véhicule expérimental intermédiaire IXV.

Ainsi, il devait fournir des informations sur les limites d'oxydation des matériaux céramiques du nez et des volets. Plusieurs expériences aérothermodynamiques embarquées sur Expert pourraient voler aussi sur IXV pour acquérir une deuxième série de mesures en vol à des vitesses de rentrée plus élevées (7 km/s).

Après une phase de vol propulsé, il devait décrire une trajectoire suborbitale parabolique, l’amenant à une rentrée atmosphérique à quelque 120 km d’altitude à la vitesse de 5 km/s avant d’amerrir dans la péninsule du Kamtchatka en Extrême-Orient russe, freiné par des parachutes.

Cela dit, une grande partie du travail effectué sur Expert n’est pas pour autant perdu. Les activités d’intégration, qui ont été validées pour les véhicules de rentrée, sont susceptibles d'être réutilisées sur IXV avec des effets bénéfiques d'expérience acquise. Quant aux matériaux et technologies, plusieurs éléments d’Expert sont dérivés de l’IXV. Le travail ne s’est pas fait à sens unique, il sera également bénéfique au IXV. Les volets en composite à matrice céramique sont dans ce cas.

Des besoins futurs

Ce programme IXV revêt une importance particulière et pourrait bien préfigurer une série de véhicules qui serviront à l’avenir à l’exploration du Système solaire ou à des applications de transport spatial. Avec l’abandon des navettes spatiales, en effet, il devient urgent de concevoir des véhicules de retour de charges depuis l’orbite. Aujourd’hui, on ne sait plus rien ramener de l'orbite terrestre, à part des êtres humains et quelques babioles... Les capsules Soyouz redescendent seulement des astronautes. Les vaisseaux automatiques Progress (russes), ATV (européens) et HTV (japonais) apportent du fret à la Station spatiale internationale mais se consument dans l'atmosphère à l'issue de leur mission.

Quant à l’Europe, si après le succès du démonstrateur de rentrée atmosphérique ARD (octobre 1998), elle est capable de ramener sur Terre une capsule de type Apollo, elle ne sait toujours pas la piloter. Le programme IXV revient donc à développer une seconde filière qui permettra aux politiques de choisir entre une capsule et un véhicule de corps portant (lifting body). Ce dernier, un peu plus sophistiqué car manœuvrable, pourrait un jour donner naissance à un engin capable de ramener du fret depuis l'espace.

Voila, dommage ... Je me demande tout si cela ne met pas en danger le programme de l'IVX qui doit être lancé dans 2 ans sur lanceur Vega, si on manque de connaissances "brutes" et affinées d'une rentrée atmo a cause de cela : l'IXV pourrait bien y être en danger face a un risque d'échec du prochain démonstrateur + élevé

N'y a t'il pas de micro-lanceur de substitution envisageable pour un tel micro-programme, mais qui a son importance tout de même vu que l'europe a peu d'expérience en terme de connaissances des mécaniques des fluides lors d'une rentrée (et ne travaille très certainement qu'avec les données et modèles diffusées par les autres puissances qui pourraient être tronqués)

Apparemment l'expérience devait être tirée depuis un MSBS "civilisé" : n'a t'on justement pas, nous en europe des MSBS qui vont justement bientot passer a la réforme ? (ben si le M45 ...)

C'est vraiment dommage

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Pas + compliqué : mais + couteux ...

En fait apparemment le vrai problème dans cette histoire, c'est qu'on voulait utiliser le territoire russe "vide" du Kamchatka pour récupérer un engin arrivé au sol après une rentrée atmo ... Et qu'il est bien probable apparemment qu'une telle chose serait pas envisageable pour des questions de grandes gueules de faire une rentrée atmo programmée au dessus du territoire français "parce que risques" ect ...

(En gros, on aime bien la Russie "bien pratique" pour des expériences qu'on "ferait pas chez nous")

Il se peut que tout le fond du problème soit ici ... Envisager cela en territoire européen et c'est tout un mélodrame d'opposant beuglant, d'administratif catégorique, de politique qui se mouilleront pas se doutant qu'il y aura des grands gueules ect ect ect

Pour le M51, je doute que ce soit possible, le rythme de livraison industrielle du missile est a flux bien trop tendu pour qu'une telle chose soit envisagée (La FOST/MN/DGA prend livraison que de 10 missiles par an ! Et il faut donc 1 an et demi pour disposer d'un jeu complet de missile pour 1 soum ...)

Bon après y a le rythme des travaux sur les SNLE qui passent au M45 ect ... On va pas s'épancher la dessus pour rien

En gros seul éventuellement le M45 est disponible pour une telle chose, mais le flux tendu des patrouilles ou 2 batiments minimum doivent pouvoir soit patrouiller, soit partir dans l'urgence, fait que ça peut se faire a la limite sur un seul soum : soit le 3 ème en entretien, a la fin de son entretien juste avant d'etre a nouveau dispo en patrouille en gros ...

Et c'est même pas une obligation : il peut très partir sur un pas de tir adapté

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dans mon histoire c'est t'as un snle qui tire depuis brest un M-51 qui va balancer ton bazar que je sais pas comment ce s'appelle dans le Kamchatka

pour ce qui est  du M-51, on pourrait en utiliser un et demander pendant 2 ans de passer a une cadence de 10.5, ca devrait pas trop faire pression sur la chaine

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Pour comprendre l’origine, l’avenir et le fonctionnement de l’univers, l’Agence spatiale européenne élargit son champ d’investigation et donne son feu vert à Euclid, un télescope spatial consacré à l’étude de l’énigmatique énergie noire. Cette mission à forte participation française pourrait se faire avec une participation de la Nasa. Elle sera lancée à l’horizon 2020.

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronautique/d/energie-noire-lesa-donne-son-feu-vert-pour-la-mission-euclid_39544/

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Un excellent projet puisqu'il y a très peu voir pas du tout d'infrastructures propre a l'étude de ce qu'on appelle "l'énergie noire" ou énergie du vide, phénomène mal connu et quasi incompris pour l'instant si ce n'est par contre son symptome lui parfaitement "constaté" de l'éloignement des galaxies qui témoigne d'un "enflement" de l'univers en accélération par cette dites "énergie"

La ou a l'inverse beaucoup de projets tant actuels qu'avenirs sont voués a l'étude de la matière noire, ou le sont en tant que champ optionnel de capacité d'infrastructure

On apréciera le caractère fortement "français" de la mission (qui sera le principal contributeur scientifique et budgétaire sur les instruments de la mission en + du budget de base a 450 millions d'euros alloué par l'ESA pour la mission dans sa globalité : études, téléscope, lanceur ect) et une participation éventuelle mais encore non confirmée de la NASA dans les instruments infra rouge et le système gyroscopique de changement de moment angulaire comme sur Hubble et autres téléscopes spatiaux en bénéficiant qui permet de changer de position d'observation sans avoir a utiliser de carburant via volants d'inerties (la NASA étant fort expérimentées sur ces systèmes)

(le système fait que le téléscope entre en rotation sur lui même depuis son centre de gravité et peut donc pointer ou il le désire en ne consommant que de l'énergie électrique d'origine solaire, au lieu de carburant chimique ou plasmique comme les petits réacteurs de corrections d'orbite/d'orientation des satellites classiques)

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L'Agence spatiale européenne (ESA), vient de confier à Astrium, la filiale d'EADS consacrée aux services spatiaux civils et militaires, deux ambitieuses missions. La firme a été chargée de mener des études sur l'évolution du cargo spatial ATV mais aussi du laboratoire de recherches Columbus, en vue de la conception de nouveaux vaisseaux.

La firme Astrium, filiale d'EADS se targuant d'être le "numéro un européen de l'industrie spatiale", a été choisi par l'Agence spatiale européenne, l'ESA, pour mener différentes études visant à faire évoluer les technologies utilisées sur le cargo spatial ATV ainsi que sur le laboratoire spatial Columbus. Dans un communiqué, la société qui emploie 18.000 personnes en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Espagne, précise que le coût de ces deux missions a été évalué à quelque 13 millions d'euros, équitablement répartis.

Selon les informations dévoilées, la première mission consistera à développer différents concepts de module de service destinés à la future capsule spatiale américaine Orion. Un module décrit à l'AFP par Gilles Debas, chef adjoint du programme ATV chez Astrium, comme "la chambre des machines" permettant de propulser et d'alimenter électriquement les vaisseaux spatiaux. Dans son communiqué, Astrium rappelle que l'ATV, le véhicule automatique de transfert européen, est depuis la mise au rebut des navettes américaines, Atlantis, Endeavour et Discovery, "le plus grand véhicule de ravitaillement de la Station spatiale internationale (ISS)", mais aussi "le plus sophistiqué".

Capable transporter plus de sept tonnes de fret, l'engin peut s'amarrer automatiquement à l'ISS ainsi qu'aux vaisseaux russes Progress-M, les seuls à assurer depuis le retrait des navettes américaines le ravitaillement de la station spatiale internationale. Les diverses solutions étudiées pour l'évolution du module de service de l'ATV viseront ainsi à "faire évoluer les technologies existantes vers une utilisation pour différentes missions futures" explique Astrium, précisant que ces travaux devraient s'achever d'ici à la fin de l'année 2012.

Quant à la seconde étude, censée être terminée au même moment, elle aura pour but d'"identifier et définir le concept de véhicule spatial autonome doté d’une polyvalence intrinsèque, également basé sur le savoir-faire et les technologies de l’ATV", indique la filiale d'EADS. Les nouvelles technologies ainsi développées au sein du laboratoire Columbus viseront à permettre au vaisseau d'accomplir de nombreuses et différentes missions. Parmi elles, le "transport vers une infrastructure en orbite terrestre basse", des "missions de service en orbite ciblant un véhicule spatial ou des débris" ou encore l’approvisionnement de plates-formes et d'habitats spatiaux autonomes.

En attendant, l'ATV actuel a encore plusieurs missions devant lui, la dernière étant fixée en 2014. Les travaux visant à faire évoluer les vaisseaux, basés sur ces études menées par Astrium, seront ensuite mis en route. Ce développement, souligne la firme européenne, "sera nécessaire pour permettre à l’Europe de s’"acquitter" envers ses partenaires de l’ISS jusqu’à l’horizon 2020".

http://www.maxisciences.com/agence-spatial-europ%e9enne/l-039-esa-confie-deux-vastes-etudes-a-astrium_art25361.html

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C'est bien et une bonne nouvelle, mais encore une fois hélas on a une différence quand on entend le "LA" européen au sein de la direction de l'ESA qui est assez "pro" concerné l'espace habité ... Et l'autre "LA" en tant que puissances au sein de l'ESA que sont les états européens ... Dont la France, qui a mes yeux a été le principal frein européen au vol habité : après ce n'est que mon humble avis et il se peu que ça puisse paraitre inexact ou caricatural pour certains :

Pourtant je pense que le fait est que la politique spatial "française" est très fortement (trop, beaucoup trop) "militarisé" via un CNES sous tutelle du ministère de la défense : qui fait que les états majors, directement en contact et influence avec la présidence française on un "certain pouvoir" sur la politique et ambition spatiale française affichée ... Bien que pourtant il faut aussi reconnaitre de l'autre coté que cette tutelle n'a pas forcément été infructueuse, si la France a eu une position aussi dominante sur le spatial européen via le CNES :

La politique de défense française depuis les années 60 et la vision "gaulliste" de la chose, n'y a pas été étranger via les besoins français en capacité balistique et de satellites lourds en matière de défense qui a été le moteur principal européen pour que l'ESA dispose aujourd'hui d'un lanceur lourd des + performants au monde (notamment commercialement)

Est ce qu'on peu considérer cela comme un virage historique européen vers le spatial habité impulsé par la nouvelle donne budgétaire des états européens dans l'ESA ? C'est en fait bien possible ...

On sait depuis recemment, que la France vient de perdre son rôle de leader financier au sein de l'ESA, doublée par l'Allemagne (a la base globalement ils finançaient autant l'un que l'autre sur le budget de base de l'ESA, mais la France historiquement a toujours mis + la main a la poche sur les rallonges et programmes annexes + contribution françaises des partenariats avec la NASA ect ... Budgets d'instruments pour les universitaires, CNRS et CEA et tous les labos affiliés) mais apparemment la crise financière a mis fin a cette domination française du programme spatial européen : l'Allemagne est devenu le numéro 1 du fait de ses meilleures capacités a financer actuelles

Du coup, est ce que cette annonce vient principalement d'un changement de politique spatiale qui va beaucoup + s'interesser aux vols habités du fait que c'est maintenant l'Allemagne qui domine et va certainement encore + dominer jusqu'en 2020-25 si aucune reprise éco ne vient donner de l'air aux capacités budgétaires françaises ? Pour moi ça y ressemble beaucoup

Ceci dit, la France restant toujours leader sur la politique de lanceur via le CNES (grand manitou européen de la question des lanceurs lourds) vu qu'apparemment ariane 6 sera comme ariane 5 : sous contrôle du CNES

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Moi J'ai surtout l'imrpession qu'il y a un certains manque d'orientation. Le seul point ou on est suffisament régulier, c'est sur le maintient à l'accès à l'espace via les lanceurs. Dans ce domaine tout le monde et d'accord et même si y'a des discussions sur le "comment", on peut dire que l'Europe à établis une politique et se donne les moyens de cette politiques.

Pour le reste des domaines spatial par contre on est trop souvent dans le flou. Fin du programme ATV sans suite, puis ils nous sortent deux études pour fin 2012 pour savoir ce qu'on va faire. J'ai un peu l'impression qu'on avance à taton.

Par contre je pense alpacks que tu n'as pas forcément raison. Ces deux programmes sont justement le symbole de la division Allemagen Vs France si tu regardes bien : Un programme orienté "vols habités" (Allemagne) et un programme orienté "vols automatisés" (France). Tu as un lien au sujet des budgets France Vs Allemagne dans l'ESA ? J'étais pas au courant de ce changement de poids.

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Moi J'ai surtout l'imrpession qu'il y a un certains manque d'orientation. Le seul point ou on est suffisament régulier, c'est sur le maintient à l'accès à l'espace via les lanceurs. Dans ce domaine tout le monde et d'accord et même si y'a des discussions sur le "comment", on peut dire que l'Europe à établis une politique et se donne les moyens de cette politiques.

Pour le reste des domaines spatial par contre on est trop souvent dans le flou. Fin du programme ATV sans suite, puis ils nous sortent deux études pour fin 2012 pour savoir ce qu'on va faire. J'ai un peu l'impression qu'on avance à taton.

Par contre je pense alpacks que tu n'as pas forcément raison. Ces deux programmes sont justement le symbole de la division Allemagen Vs France si tu regardes bien : Un programme orienté "vols habités" (Allemagne) et un programme orienté "vols automatisés" (France). Tu as un lien au sujet des budgets France Vs Allemagne dans l'ESA ? J'étais pas au courant de ce changement de poids.

Niveau liens j'ai rien a mettre sous la dent je saurais pas retrouver ou j'ai eu l'info (me semble sur plusieurs sites de sciences faudra que je regarde au niveau archives s'ils en ont) mais je suis quasi sur d'avoir vu la news ces derniers mois comme quoi l'Allemagne était passé contributeur financier numéro 1 a l'Esa après la domination française sur la question depuis le début de l'aventure ... Après c'est pas spécialement un changement de poids, mais plutot un dépassement qui doit plutot etre de l'ordre "psychologique" si la différence n'est que de quelques millions d'euros ...

Sinon c'est bien ce que je dis aussi : la France pour moi est le frein a la politique du vol habité depuis le début a moins qu'on se comprend mal ?  :lol:

Je ferais une recherche concernant cette donne budgétaire "changée" vérifier que je l'ai pas rêvé mais j'en suis quasi certains, via les news plusieurs en moisn en arrière sur Futurasciences et d'autres (déja c'est pas avec wikipédia qu'on aura la confirmation, la dernière fois j'ai vu le sujet budget la bas c'était sur la base d'un budget datant d'adan et êve)

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