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Projets de l'Europe dans l'espace


nourdi
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J'avoue que je ne suis pas surpris, depuis la création d'OHB

 

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20130919trib000785968/europe-spatiale-la-trahison-allemande.html

 

 
L'Allemagne a choisi le lanceur américain Falcon 9 pour lancer trois satellites gouvernementaux alors que des lanceurs européens étaient disponibles. Elle met ainsi sérieusement à mal la préférence européenne.
 

« C'est un scandale », résume un acteur de la politique spatiale française. La communauté spatiale française est très, très colère contre la décision du ministère de la Défense allemand de confier, avec la complicité des constructeurs de satellites Astrium (groupe EADS) et OHB, le lancement de trois satellites identiques d'observation gouvernementaux au nouveau lanceur américain Falcon 9, développé par à la société SpaceX avec l'aide de la NASA. C'est aussi le concurrent le plus féroce de la gamme de lanceurs européens opérés depuis la Guyane (Ariane 5, Soyuz et le petit lanceur italien Vega). Et comble du comble, selon nos informations, Arianespace n'aurait même pas été consulté pour ce contrat.

 

La semaine dernière, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall, qui était il y a peu le PDG d'Arianespace, s'était publiquement interrogé sur la décision allemande. « Il s'est déroulé cet été un événement, à mes yeux, très important c'est que l'Allemagne a acheté à SpaceX trois lancements pour ses satellites d'observation ; c'est lourd de sens, non ?, a estimé Jean-Yves Le Gall, dans une interview accordée à la lettre AeroDefenseNews. Or, ces satellites auraient pu être lancés par Vega ou Soyouz en Guyane, deux systèmes de lancement dans lesquels l'Europe a lourdement investi. Et je suis convaincu que si nous avions pu proposer une solution de lancement dans laquelle l'industrie allemande était partie prenante, ces satellites ne seraient pas partis chez SpaceX ».

 

La préférence européenne jetée à la corbeille

Mais mercredi, Astrium et OHB System AG ont signé un contrat d'environ 344 millions d'euros pour le développement, la fabrication et le lancement d'un satellite radar ultra-performant pour le système de surveillance par satellite SARah. Et donc de confier à SpaceX le lancement des trois satellites. Ce qui est un véritable coup de hache dans les principes de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui préconise que les États membres fassent jouer la préférence européenne pour le lancement des satellites gouvernementaux et institutionnels. Et le patron de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, avait estimé "avec la gamme Ariane, Soyuz et Vega d'Arianespace, il n'y a plus aucun satellite européen qui ne puisse être lancé par un lanceur européen depuis le CSG". Raté...

 

"Jamais la France n'aurait donné son autorisation à une telle décision"

Un principe aujourd'hui bafoué par l'Allemagne, qui a donné l'autorisation à Astrium, pourtant actionnaire d'Arianespace à hauteur de 28,5 %, et d'OHB de choisir le lanceur Falcon 9, rival de la gamme de lanceurs (Ariane 5, Soyuz et Vega), opérés depuis le Centre spatial guyanais (CSG) à Kourou. « Jamais la France n'aurait donné son autorisation à une telle décision, explique-t-on à La Tribune. C'est en complète contradiction avec ce que dit l'Allemagne ».

 

Astrium a oublié d'évoquer Soyuz, voire le lanceur italien Vega, opérés depuis Kourou

Astrium, maître d'œuvre d'Ariane, a expliqué mercredi que son satellite SARah d'environ 3 tonnes était trop petit pour être lancé seul sur Ariane 5, conçue pour mettre sur orbite deux satellites à la fois, et trop gros pour un lancement double. Pourtant, selon nos informations, deux satellites pèseront chacun 720 kg tandis que le troisième pèsera 1.230 kg à la balance.

 

De plus, selon Astrium, il doit être placé sur orbite basse et non sur l'orbite géostationnaire où Ariane place le plus souvent ses charges. "Nous avons donc choisi le lanceur le plus adapté à la demande du client", a déclaré un porte-parole d'Astrium. Ce qui est vrai ( pour Ariane 5)... et faux. Car Astrium a oublié d'évoquer Soyuz, voire le lanceur italien Vega, opérés depuis Kourou qui étaient adaptés à cette mission, selon le président du CNES.

Pourquoi avoir donc choisi Falcon 9 ? Tout simplement, comme le rappelle de nombreux acteurs de la filière, pour une questions de prix de lancement . « Aujourd'hui Soyuz, c'est 100 millions de dollars par lancement, Falcon 9 c'est 50 millions de dollars », explique l'un d'eux. « Les Russes ont augmenté leur prix », constate un fin connaisseur de la filière spatiale. En outre, selon nos informations, Astrium en aurait profité pour recycler des réservations qu'il avait faite à SpaceX. Et le tour (la farce ?) est joué.

 

"La décision allemande est la démonstration qu'il faut faire Ariane 6"

 

La morale de cette triste histoire européenne, c'est que le futur lanceur de l'Europe, Ariane 6, est encore plus indispensable aujourd'hui compte tenu de la décision allemande, qui envoie un signal à tous qui n'osaient pas encore franchir le pas vers SpaceX.  Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, on ne souhaite pas commenter pas la décision de l'Allemagne de lancer sur SpaceX même si on sent beaucoup d'amertume. "La décision allemande est la démonstration qu'il faut faire Ariane 6, explique-t-on à La Tribune. Et le plus vite possible. Nous en sommes aujourd'hui encore plus convaincu".

 

 

Modifié par zx
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  • 1 month later...

Astrium a reçu trois nouveaux contrats de la part de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Les deux premiers contrats prévoient, jusqu'à fin 2014, la poursuite du développement du lanceur Ariane 5 Midlife Evolution (A5ME) et des sous-ensembles communs avec le lanceur Ariane 6, dont l'étude a été validée en mai 2013 par l'ESA.

Un troisième contrat permet de débuter les études de développement du lanceur Ariane 6 sur la base du concept sélectionné en juillet 2013.

Un contrat s'élève à 106 millions d'euros, le deuxième à 278 millions d'euros et le troisième à 30 millions d'euros.

 

http://www.bfmtv.com/economie/eads-nouveaux-contrats-lesa-astrium-626012.html

 

Le groupe de technologies spatiales Astrium, filiale du géant européen de l'aéronautique EADS, a déclaré vendredi dans un communiqué avoir signé un contrat de 230 millions d'euros auprès du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES). Astrium fournira au CNES des instruments de prévision météorologique qui apporteront des informations sur la température et l'humidité de l'atmosphère avec une précision doublée par rapport à la génération précédente.

Astrium fournira des instruments de nouvelle génération IASI (Infrared Atmospheric Sounding Interferometer) et des futurs satellites MetOp-SG de deuxième génération de l'agence européenne de météorologie Eumetsat.

Il s'agit du quatrième contrat signé par Astrium en quatre mois pour fournir un équipement spatial de pointe.

 

http://www.bfmtv.com/economie/eads-astrium-signe-un-contrat-230-mlns-deuros-aupres-cnes-626582.html

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  • 2 weeks later...

EuroVénus : un nouveau projet européen pour percer les secrets de la planète Vénus

http://www.maxisciences.com/v%e9nus/eurovenus-un-nouveau-projet-europeen-pour-percer-les-secrets-de-la-planete-venus_art31125.html

 

 

   Ouf au début j'ai cru qu'ils allaient nous parler d'un projet de nouvelle sonde pour Vénus (une énième mission inutile ?) mais apparemment c'est juste un recadrage de fin de mission pour Venus Express     http://fr.wikipedia.org/wiki/Venus_Express

 

   Soulagé donc ... J'ai vraiment eu peur sur le coup que l'ESA nous fasse le coup : Et zou une nouvelle mission bateau pour Vénus qui va nous ponctionner inutilement des fonds largement allouables ailleurs ... Mais si ce n'est qu'une extension de fin de mission et ré-organisation pour finir un programme en beauté pas de souci avec ça, bien au contraire ça permettra de rentabiliser encore + une mission déja construire et partie depuis 2005 et qui vient de subir sa 3 ème extension de fin de programme

 

   En fait j''estime que Vénus qui avec Mars sont les 2 planètes les + faciles a explorer avec sondes spatiales en termes d'objectifs technologiques lanceurs/sondes spatiales si on met de coté tout programme au sol (car la  on change de dimensions de défi : L'ESA n'étant toujours pas compétente par exemple pour atterrir un rover ou atterrisseur fixe sur Mars, Vénus au sol ça ne sert quasi a rien les engins ne peuvent y être durable a cause de l'environnement corrosif ...)

 

   Et j'estime surtout que NASA comme ESA dans l'avenir passé 2015 et la fin de Venus Express remembré en "Euro Vénus" doivent laisser Vénus comme objectif pour les nation émergentes du spatial (Chine comprise même si émergente est peut être pas le bon mot pour eux)  car techniquement aujourd'hui envoyer une sonde en orbite autour de Vénus on parle du + accessible et moins onéreux design mission qui existe maintenant dans l'exploration du système solaire :

 

   NASA & ESA doivent donc plutot se concentrer dans l'avenir sur les projets beaucoup + ambitieux et laisser les autres nations emergentes se faire la main sur Vénus qui fut l'une des planètes explorée par sonde spatiale les + précoces dans l'histoire spatiale car un des objectifs les + aisés a réaliser, bien que Mars est encore + simple en objectif orbital uniquement

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Ça serait pas intéressant d'envoyer un rover comme opportunité sur Mercure et la lune pour faire un peu de géologie ?

 

   Sincèrement sur Mercure même si le cas est assez différent de Vénus, y envoyer un rover a peu d'intérêt ... Contrainte thermique trop élevée avec une t° au sol de 500°c environ, soit + chaude que la fonte du plomb tu imagines bien qu'il va pas être aisé du tout de développer des composants qui vont y résister sur ne serait ce que du court termes de quelques semaines/mois ...

 

   Envoyer des sondes spatiales a spectrométrie de très haute résolution, mais aussi du dernier cri en radiométrie et gravitométrie est je pense le meilleur moyen d'étudier la géologie de la planète sur du long terme ... D'autant qu'il est beaucoup + simple pour une sonde spatiale de la protéger de la chaleur solaire intense a cette distance du soleil qu'un engin posé sur le sol de Mercure : La sonde spatiale il suffit tout simplement de construire avec un seuil de qualité sur le thermique un peu + haut et tout le reste est assuré par une configuration de la sonde en orbite qui permet de la protéger derrière un bouclier faisant office de panneau solaire a la fois (même technique que pour les téléscopes spatiaux infra-rouge qui demandent les mêmes genre de bouclier-panneau solaire) choisir un type d'orbite autour de la planète qui réclamera le moins de manoeuvre courante qui assure que les parties sensibles sont toujours derrière le bouclier par rapport au soleil (manoeuvre toutes les heures me semble) ou de simple roue-balanciers gyroscopiques consommant de l'électricité suffisent ... : Le reste après ne dépend que du dimensionnement en capteur solaire/batteries pour ne jamais être a court de jus pour les manoeuvres qui seront vitales

 

 

   Un rover lui aura beau se cacher derrière un bouclier du genre : La chaleur du sol lui est renvoyé et revenant au même ... Et généralement un processeur ça claque a moins de 200°c en quelques secondes ... Même pour les robustes pentium pro "durci" qui sont ceux utilisés pour l'exploration spatial et le spatial civil ... Seul a la limite l'emport d'un gaz liquide pour refroidir intensément a sa détente pourrait peut être aider mais je pense ça serait surtout contourner le problème de quelques heures

 

  Non franchement un rover sur Mercure c'est comme pour Vénus a oublier, ce seront des couts et du temps de perdu pour rien

 

  Se concentrer sur des sondes spatiales et notamment de la spectrométrie très haute résolution c'est la solution a tout les problèmes, après évidemment avec des instruments d'aujourd'hui cela pourrait ne pas être très satisfaisant mais dans 20-30 ans avec des instruments allant bien + loin ? Ce n'est qu'une question de patiences

 

   Pour la Lune par contre oui les rovers y sont envisageables, y a des contraintes mais elles ne sont pas insurmontables reste après les amplitudes de t° qui peuvent être assez haute sur un terrain de cratère profond avec des lieux fréquemment dans l'ombre des montagnes ou il faut tabler sur 300° d'amplitudes thermiques (-150 ombre/+150 soleil)

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Sincèrement sur Mercure même si le cas est assez différent de Vénus, y envoyer un rover a peu d'intérêt ... Contrainte thermique trop élevée avec une t° au sol de 500°c environ, soit + chaude que la fonte du plomb tu imagines bien qu'il va pas être aisé du tout de développer des composants qui vont y résister sur ne serait ce que du court termes de quelques semaines/mois ...

 

Justement, je me demande jusqu'a quel point ce serait difficile considérant que Mercure n'a pratiquement pas d'atmosphère la transmission de la chaleur se fera surtout par rayonnement et par les roues ,mais pour les roues ce doit être très difficile d'utiliser un matériau peut conducteur. Il reste donc le problème du  rayonnement thermique du soleil et de la surface de mercure, ce ne doit pas être si difficile ça non plus. S’il y a une difficulté, ce serait plus au niveau des vents solaires peut-être ?

 

 

on connait déjà la composition des deux.

 

On sait de quoi est composée la surface de mercure(du sable de la poussière de silicate) et on sait que la masse volumique de la planète est importante( beaucoup de fer)  ,mais sait-on vraiment ce qu'on va trouver 5 cm sous la surface ?  Mercure est peut-être riche en or, en platine, etc. Il aura bien fallu envoyer des dizaines de rovers juste pour savoir que le sol de mars et plein d'eau...

 

 

Finalement, les rovers comme opportunity sont bien moins dispendieux que beaucoup d'autres, ils ont déjà été conçus, il suffit juste d'adapter un peu. Ils ont faire leur preuve après  7-8 ans d'activités sur Mars  alors on pourrait s'en servir pour des missions plus économiques et les envoyés partout explorer le système solaire.

Modifié par Divos
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 Non franchement, même dans le faux vide de mercure qui a une atmosphère du même genre que la Lune, le sol renvoit vraiment d'importantes quantités de chaleur en rayonnement direct ... Tu as déja mis ta main a 50 cm d'une résistance rougie d'un four : Tu tiens quelques secondes a peine et encore je pense tu te sera brulé ... Par le rayonnement thermique direct

 

  D'autant + que Mercure a une rotation lente sur elle même d'environ 58 jours tu imagines vite fait que c'est loin d'être une chaleur superficielle : Elle est transmise sur une bonne couche de matériaux de surface de quelques mètres (pas mal de métaux donc conduction facilité sans convection) même avec des roues et un système de cardans permettant au rover d'être assez surélevé par rapport au sol : Elle sera soumise a l'importante chaleur de la même façon ...

 

  Et quoi qu'il arrive au meilleur des cas 55/58j + tard ton rover va tomber dans la nuit a -200°c bien que cette t° demandra quelques jours pour être atteinte avec la latence et inertie thermique de surface lié au cumul ... Ton rover devra résister quoi qu'il arrive a une amplitude thermique de 700°c et fonctionner comme sur des roulettes ? Cherches pas y a rien a faire les conditions sont épouvantables, bien que ce ne sont pas les pires du système solaire (Vénus a les pires, les vraies ... 450°c en mode étuve + atmosphère ultra corrosif a probablement PH de 0,1, le dernier petit atterrisseur testé sur Vénus a tenu moins de 4h me semble avant que la corrosion le boulote jusqu'au shut down électrique, en sachant qu'il avait été au mieux protégé de matériaux les moins réactifs possibles)

 

  Pour revenir a Mercure au sol ou a 1-2m du sol surélevé pensant échapper un peu a la fournaise ré-émise par le sol, tu ne peux pas non plus ignorer que tu es exposé au Soleil pendant 50j environ selon le site choisi ... On parle d'un rayonnement solaire globlal beaucoup + dense que celui qu'on reçoit sur Terre (logique + tu te rapproches d'une étoile + les rayons de lumière sont concentrés dans le volume, plus tu t'éloignes + ils se diffusent)

 

   L'aggression thermique est autant par le sol que par le haut avec le soleil qui cogne de façon sévère ... Il n'y a vraiment rien a espérer

 

 

 

L’Agence spatiale européenne a reconstitué dans une vidéo de quatre minutes la topographie de la planète rouge à partir des données du satellite Mars Express.

 

http://www.liberation.fr/terre/2013/10/30/la-planete-mars-en-trois-dimensions_943185

 

http://www.youtube.com/watch?v=XOPUdZtnt24

 

 

   Une bonne nouvelle ! On aura des cartes IGN détaillées avant même que le premier humain foule la planète rouge du pied ... !

 

 J'espère qu'ils la vendrons sur les stations services d'autoroutes ^^ on sait jamais ou des fois on arrive a se paumer quand on est distrait au volant

Modifié par alpacks
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u as déja mis ta main a 50 cm d'une résistance rougie d'un four : Tu tiens quelques secondes a peine et encore je pense tu te sera brulé ... Par le rayonnement thermique direct

 

Un poêle à bois quand tu ouvres la porte, l'air est aspiré à l'intérieur, il y a rien qui sort du poêle et pourtant quand on met la mains devant la porte ouvert, l'air est brulant =)

 

 

L'aggression thermique est autant par le sol que par le haut avec le soleil qui cogne de façon sévère ... Il n'y a vraiment rien a espérer

 

500 degrés ce n’est pas si chaud si on arrive à isoler les éléments fragiles de la lumière et du rayonnement infrarouge la seule chaleur qu'ils auront a supporter c'est le rayonnement infrarouge de la paroi réfléchissante qui sera elle meme bien inférieur à 500 degrés. D'ailleurs au poles la lumières est rasantes et donc le problème de la température du sol est bien moins problématique.

 

Mercure est quand meme mystérieuse, on devrait s'y intéresser bien plus.

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  Tu n'as pas l'air d'avoir envie de comprendre et je vais pas me fatiguer la dessus, je t'invite juste a relire en détail ce que je t'ai dis a ce niveau si c'est pas le soleil ça sera le sol ton problème ...  Et même a l'ombre d'un bouclier tu seras face a une énorme inertie thermique du sol de Mercure lié a des dizaines de jours de cumul a 500°c (la chaleur est probablement la même a 2m de fond dans le sol car le sol de Mercure est assez métallique donc conduction par contact sans convection ...) ton rover sera pris en sandwich de 2 grosses sources de rayonnement thermique direct donc ...

 

 

  Autre chose, c'est l'opportunité pure en terme de train spatial pour y envoyer un Rover qui est compromis ... Une sonde c'est possible, on vient de le faire il y a quelques années avec Messenger, par le passé on se contentait de "croiser" Mercure simplement ... La planète va très vite sur sa course orbital solaire et il faut grosso modo s'adapter a sa vitesse pour l'approcher ...

 

  Il a fallu 6 assistances gravitationnelles et 5 corrections majeures de trajectoires (en sortie des assistances ...)  consommant a chaque fois un bon 10% de la réserve de carburant allouée :

 

    http://commons.wikimedia.org/wiki/File:MESSENGER_trajectoire_fr.svg

 

 

   Le schéma ici des assistances grav' et des corrections pour arriver a une vitesse correcte vers Mercure et pouvoir injecter Messenger en orbite de la petite planète, on est très loin des trajets simples des sondes-orbiteurs ou sondes-rovers pour Mars ... Qui elle a l'énorme avantage d'être une planète + éloignée du soleil et qui a donc une course sur son orbite solaire a une vitesse moins élevée que celle de la Terre

 

   (plus tu as une orbite solaire proche de celui ci, plus il te fait aller vite sur cette course en somme)

 

  Pour Mars on se contente d'un trajet simple "direct" donc (enfin une courbe pour être + exact) de quelques corrections mineures ne coutant peu, et selon si orbiteur ou rover soit on va freiner la sonde avec une poussée inversée jusqu'a arriver a une vitesse exact de mise en orbite dans un axe correct ... Soit pour un Rover on va pas se compliquer la vie vu que cette planète a une atmosphère suffisamment épaisse pour ça : On va consumer un bouclier thermique pour passer d'une vitesse en dizaines de km/s a quelques machs qui est limite un frein gratuit ou presque car il faut le poids du bouclier quand même dans l'histoire ... Puis des jeux de parachutes, un parachute supersonique, un jeu de 3 parachutes subsoniques puis après c'est au choix :

 

    _ Grue ascensionnelle (cas de Curiosity) pour poser l'ensemble restant abritant le rover

 

    _ Ou un grand airbag d'une trentaine de ballons gonflables pour rebondir sans dommages, puis se poser définitivement et rouler un peu jusqu'a la bonne position pour le plateau du rover quand les ballons vont se dégonfler (cas des 3 petits rovers marsiens ainés de Curiosity : Pathfinder, Spirit & Opportunity ...)

 

 

   Sur Mercure ça sera pas la même blague (bien que déja sur Mars c'était déja technologiquement suffisamment compliqué car tout est calculé au poil de cul près sinon ça serait hyper aléatoire et le rover dans un état lamentable après être posé a l'arrache) tu ne peux pas espérer un tir direct comme sur Mars ... Bien qu'on pourrait se dire "au moins le vaisseau sonde n'irait pas trop vite comme ça" oui certes, mais c'est Mercure qui va trop vite : Cela ne change rien ...

 

   Obligé de repasser par la même histoire que Messenger d'assitances gravitationnelles, a la différence près que tu peux probablement sauter la 6 ème du shéma (2 assistances Mercure > Mercure en somme et non 3x) car ton projet n'est pas la mise en orbite mais de te poser ... Mais le problème restera que tu ne peux pas espérer arrivé a la pénétration dans la très ténue atmosphére (très similaire a celle de la Lune en densité & composition) un bouclier thermique ne fonctionnera pas ...

 

   Ta seule solution envisageable c'est du Apollo like en poussée inversée mais a une vitesse d'origine bien supérieure a celle du vaisseau lunaire historique ... Il va falloir donc bruler en poussée inversée de très grande quantité de carburant ... Meme avec un train spatial de départ de 3-4 tonnes j'ai bien peur que le rover au vu de ce qu'il va falloir cramer en carburant ne pèse dans cette histoire a peine 50-100 kg ... Bref ce n'est pas la peine

 

   Pour poser des rovers a partir d'une sonde lancée par fusée il n'y a pas beaucoup de planètes cibles crédibles en réalité pour y réaliser une mission satisfaisante au vu des couts qui vont devoir y être alloués ... En réalité il n'y a que Mars ...

 

    Si on descend en satisfactions/couts/longueurs de mission au sol ect il reste :

 

  _ Titan (vu qu'elle a une atmosphère épaisse qui va bien, très facilité donc) mais gros problème une fois au sol, construire un rover qui aime patauger dans des flaques de méthane liquide a -160°c et qui pourra tenir au moins quelques jours : Faiblement crédible ... A moins peut être de construire un assez gros rover (+ gros que Curiosity je pense) qui pourra porter au moins 2 GTR ou un 1 gros GTR du double de masse de celui d'opportunity ... Et que tu réalises un circuit de chauffage basé sur la chaleur perdue "inutilisée" du ou des GTR qui va réchauffer en permanence toutes les parties sensibles du rover jusqu'aux roues pour pas que ça coince par contraction lié au froid ... Et bon ce circuit de liquide chauffé par le GTR sera probablement très contaminé comme un circuit primaire de réacteur nuke ... Cela posera le problème d'exposer tous les systèmes a du rayonnement alpha et de neutrons divers : Même "durci" ça va pas tenir longtemps cette affaire ... Mais ça pourrait marcher quelques semaines avant de rendre l'ame

 

 

   _ La Lune, pas d'atmosphère rien mais le fait que ce n'est pas loin et qu'on a pas besoin d'aller bien vite permet d'arriver a un bon équilibre de masse du train spatial/carburant embarqué et consommation carburant pour poser le porteur du rover comme Apollo : Le compromis y est bien meilleur que pour viser Mercure avec la même méthode, on arrive pas trop vite, donc on va pas consommer des poussées inversées exagérées pour se poser, tu peux donc espérer poser un rover d'une masse probable de 500kg/1 tonne pour un train spatial de 3t environ ... La chaleur au soleil et du sol n'est pas exagérée non plus reste juste après a faire attention ou d'adapter pour les amplitudes thermiques de 300 kelvin (ou ° C si tu veux)

 

 

   _ L'ensemble des autres Lunes du système solaire ou manifestement elles se valent tous en complexité pour y faire poser un rover dessus ... Peu crédible mais pas infaisable non plus ... Le mieux étant plutot de laisser de coté ce genre d'exploration au sol pour un futur de vols habités lourds vers les géantes de gaz ou il sera plus aisé d'y piloter une sonde lachée depuis le vaisseau n'allant pas trop vite (vaisseau en orbite sécuritaire autour de la géante) et qui se poserait sur les Lunes en question comme Apollo, en partant d'un vaisseau habité lourd cela revient a peu près a la même chose que d'envoyer un rover sur la Lune depuis la Terre comme le point + haut décris, même compromis, même crédibilité a ceci près qu'il faut pouvoir partir depuis une mission habité ou d'un orbiteur extra-lourd ... La mission habitée est mieux, car on est a une distance de la Terre ou les temps de réponses sont longs, pour la manoeuvre pour se poser ça peut se faire en automatisé pas de souci particulier mais une fois arrivé au sol mieux vaut pouvoir le piloter en quasi direct depuis la mission habité car + de 30 min dans le cas des lunes joviennes de temps de réponses peut poser pas mal de problèmes et pièges qu'un système automatisé avec IA ira probablement sauter a pieds joints dedans ... Déja que sur Mars dans le sable marsien avec un temps de réponses variables de 5 a 30 min (selon la position de Mars par rapport a la Terre) on a failli X fois perdre les rovers et Curiosity n'y fera pas exception même avec son GTR qui évite déja le problème du cumul de poussière sur les panneaux solaires comme les 3 premiers rovers dépendaient eux (risque de perte définitive du Rover a chaque début d'hiver marsien : Il faut lui trouver un lieu d'hibernage avant ou il évitera le cumul de poussière en s'abritant derrière un rocher et avec les panneaux qui seront déja correctement orientés dès le retour du printemps pour faire revivre le système avec une charge correcte) mais les ensablements avec risque définitif de rester coincés sont légions et avec de longs temps de réponses ben c'est pas comme avec un 4x4 dans le désert ou parfois une vingtaine de coup de volant et coup de couples dans les roues permet de s'en sortir : Avec le temps de réponses tu peux pas vraiment faire ça ... Alors sur une Lune jovienne bourrée de régolite par exemple mieux vaut une mission habitée qui pilote en quasi temps réel ou tout du moins quelques secondes d'écart et puis les jeux orbitaux des lunes autour des géantes font en sorte que depuis la Terre tu auras en + des temps de réponses longs de très fréquentes et longues coupures totales des possibilités de communiquer au rover c'est vraiment trop complexe : La mission habitée en orbite de Jupiter ou de Saturne pour explorer ces lunes avec des rovers rêgle la plupart des problèmes, reste après de piloter et anticiper correctement bien entendu

 

 

   _ Mercure .et Vénus probablement les pires planètes pour de l'exploration au sol avec rover ... On va pas tout répéter pour moi tout a été dit ou presque y aura surement d'autres détails encore allant dans le sens que c'est "même pas t'y penses" ^-^

Modifié par alpacks
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autant arretez ici , mais pour terminer il va y avoir une nouvelle missions vers Mercure, départ en 2015.

 

 

L'Agence spatiale européenne est en train de planifier en collaboration avec l'Agence spatiale japonaise une mission baptisée BepiColombo61, qui prévoit de placer deux sondes en orbite autour de Mercure : l'une pour cartographier la planète (Mercury Planetary Orbiter), l'autre pour étudier sa magnétosphère (Mercury Magnetospheric Orbiter). Le projet de l'envoi d'un atterrisseur embarqué avec la mission a dû cependant être abandonné pour des raisons budgétaires. Ces deux sondes vont être envoyées par un lanceur Soyouz en août 2014. Elles vont rejoindre Mercure environ six ans plus tard pour l'étudier durant une année.

Le programme BepiColombo a pour objectif de répondre à une douzaine de questions que se posent les astronomes, notamment au sujet de la magnétosphère et de la nature du noyau de Mercure (liquide ou solide), de la possible présence de glace au fond des cratères constamment à l'ombre, de la formation du système solaire et de l'évolution en général d'une planète au voisinage de son étoile. Des mesures très précises du mouvement de Mercure vont également être effectuées afin de vérifier la théorie de la Relativité générale, censée expliquer les anomalies observées dans son orbite.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_%28plan%C3%A8te%29#BepiColombo

 

 

Les principaux objectifs scientifiques de BepiColumbo sont :

  • analyse de la composition de Mercure afin de recueillir des données sur la nébuleuse solaire primitive ayant conduit à la formation du système solaire ;
  • expliquer la densité anormalement élevée de Mercure comparée aux autres corps du système solaire ;
  • déterminer si le noyau de Mercure se trouve à l'état solide ou liquide ;
  • recherche et étude d'une activité tectonique éventuelle ;
  • expliquer la présence d'un fort champ magnétique intrinsèque autour de Mercure alors que Vénus ou Mars en sont dépourvues ;
  • expliquer l'absence de traces de fer lors de toutes les analyses spectroscopiques alors qu'il est supposé être le constituant principal de la planète ;
  • détecter la présence éventuelle de glace d'eau ou de sulfure à l'ombre des cratères des régions polaires ;
  • réaliser une cartographie complète de la planète, en particulier de l'hémisphère non encore exploré par Mariner 10 ;
  • étude des mécanismes à l'origine de l'exosphère ;
  • étude de l'interaction du champ magnétique avec le vent solaire en l'absence d'ionosphère ;
  • décrire la structure de la magnétosphère et des phénomènes associés (ceintures de radiations, orages magnétiques...) ;
  • utiliser l'avance du périhélie de Mercure, due à la courbure de l'espace-temps près du Soleil, pour tester la théorie de la relativité générale.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/BepiColombo#La_phase_d.27exploration_.282022-2023.29

 

Le voyage va durée 6 ans :'(

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Je me souviens d’un projet Français vers Vénus qui mérite attention.

Quand monsieur Allègre était ministre (1997-2000), il avait une très mauvaise opinion sur la recherche spatiale et sur son financement. Toutes les études spatiales avaient beaucoup souffert. Mais il avait ordonné que le CNES lance une étude sur une mission pour un retour d’échantillons  de Vénus. A l’origine, Allègre est un géologue confirmé et il sait toutes les informations que l’on peut récupérer d’un échantillon si on l’examine avec un vrai laboratoire. Et aucun autre pays n’envisageait ce genre de mission ce qui voulait dire que la France aurait été la première sur le sujet.

La direction du CNES n’était pas contente du cadeau mais impossible de dire non à ce ministre. Donc elle a obéit à cet l’ordre.

L’architecture envisagée était classique : orbiteur + atterrisseur. L’atterrisseur aurait contenu une fusée pour mettre les échantillons en orbite vénusienne. L’orbiteur aurait récupéré les échantillons et serait revenu vers la Terre. Cette architecture était similaire à des d’autres envisagées pour le retour d’échantillon de Mars.

Les premières études sur l’atterrisseur prévoyaient une pile nucléaire pour l’alimentation électrique. Cela permettait d’alimenter une foreuse pour les échantillons tout en gardant une bonne autonomie qui aurait facilité le déroulement des opérations. Mais faire fonctionner la pile nucléaire s’est révélé techniquement impossible. Comment évacuer la chaleur alors que Vénus est si chaude ? L’étude a du se rabattre sur des batteries classique. Cela donnait une foreuse moins puissante et qui n’aurait marché qu’une fois.

Mais le plus difficile est apparu quand le CNES a étudié la fusée pour la mise en orbite des échantillons. Cela demande une vitesse presque aussi grande que sur terre 7300 m/s contre 7900 m/s. L’atmosphère vénusienne est une purée de poids. Et une fusée  capable de la traverser pèse lourd. Le CNES a étudié de lancer la fusée par ballon tout en ayant aucune illusion sur la survie dudit ballon dans l’atmosphère vénusienne.

Quand Allègre n’a plus été ministre, l’étude à été discrètement rangée dans une oubliette.

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Perso je trouve que c'est venus qui a le moins d'intéret, car toute recherche ne sera jamais que fondamantale, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité a la surface de venus. Je me dis que temps qu'a faire de l'exploration spatial alors aussi bien chercher ce qui pourrait nous être utile exemple de l'eau sur mars, de Hélium 3 sur la lune. Mercure est une grosse boule de fer qui contient peut-etre de fortes concentration en or, platine, titane, pareil pour    Cérès.

 

D'ailleurs, la lune, Mercure, Mars et même Cérès sont tous potentiellement de bonnes place pour établir une colonie, des mondes qui ont quelques chose à offrir  =)   

Modifié par Divos
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Perso je trouve que c'est venus qui a le moins d'intéret, car toute recherche ne sera jamais que fondamantale, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité a la surface de venus. Je me dis que temps qu'a faire de l'exploration spatial alors aussi bien chercher ce qui pourrait nous être utile exemple de l'eau sur mars, de Hélium 3 sur la lune. Mercure est une grosse boule de fer qui contient peut-etre de fortes concentration en or, platine, titane, pareil pour    Cérès.

 

D'ailleurs, la lune, Mercure, Mars et même Cérès sont tous potentiellement de bonnes place pour établir une colonie, des mondes qui ont quelques chose à offrir  =)   

 

  

   Fantasmes a mon sens ... Avec une magnétosphère de 60x + faible que la terre (peu importe son origine l'important c'est son état actuel)  une explosion coronale et adios tout le monde ... D'autant que l'exophère de Mercure (atmosphère majoritairement composée d'apports venant d'ailleurs soit du vent solaire) c'est de la matière coronale et du vent solaire permanent merci les conditions radiatives donc

 

    Si tu t'en tiens a l'article du wikipédia de la "possible colonisation humaine" les arguments sont d'une faiblesse au point dont on se demande bien quelle est la motivation de laisser le texte ...

 

   Et le pire étant que la déja on parle de ce qu'on sait au niveau des explosions coronales connues sur le cycle solaire de 11 ans qui les génèrent ... La science moderne n'a absoluement pas assez de recul pour être catégorique qu'il n'existerait pas de risques liés a des cycles longs dont on ignore l'existence encore (avoir pu étudier 5 ou 6 cycles avec du matos et méthodes de science contemporaines n'est pas suffisant pour déterminer avec certitudes que c'est le seul comportement solaire, et pire encore l'étude de comportement cyclique des autres étoiles de même type naine jaune/naine orange est toute récente ! Il n'y a que les naines rouges qu'on a pu étudier et mettre en évidence leur éruptions colossales liés a des cycles eux trop longs .. Ce qui veut en gros qu'on ne sait rien sur de potentiels cycles + longs qui pourraient vomir lors d'éruptions coronales des vents solaire a densité radiative bien pire encore tout en laissant aucune trace visible sur Terre de ce genre d'activité ...)

 

   La colonisation de Mercure n'a pas de sens et son exploitation non plus du fait de la difficulté a faire voyager les matériaux, peut être que ça changera après avec l'arrivée des grosses propulsions a fusion permettant des vitesses, autonomie et freinage rendant caduque les assistances gravitationnelles nécessaire pour approcher et en repartir si on avait des vaisseaux actuels qui exploreraient ...

 

  Eux Cérès je vois pas le lien avec Mercure, elle a un noyau estimé mi roche/mi glace comme pluton mais certainement pas un noyau de fer (d'autant que la ou elle est les astéroides de fer sont peu nombreux) Cérès est réputée pour une future exploitation minière pour son régolite mélangé a de la glace pouvant rendre l'exploitation encore + facile qu'un astéroïde, en fait c'est comme exploiter un astéroïde mais avec bien moins de défaut sur le scénario de mise en exploitation : Problème après c'est que c'est + loin que ceux qu'on aimerait exploiter au + tot et géo-croiseurs eux ...

 

 

 

 

Je me souviens d’un projet Français vers Vénus qui mérite attention.

Quand monsieur Allègre était ministre (1997-2000), il avait une très mauvaise opinion sur la recherche spatiale et sur son financement. Toutes les études spatiales avaient beaucoup souffert. Mais il avait ordonné que le CNES lance une étude sur une mission pour un retour d’échantillons  de Vénus. A l’origine, Allègre est un géologue confirmé et il sait toutes les informations que l’on peut récupérer d’un échantillon si on l’examine avec un vrai laboratoire. Et aucun autre pays n’envisageait ce genre de mission ce qui voulait dire que la France aurait été la première sur le sujet.

La direction du CNES n’était pas contente du cadeau mais impossible de dire non à ce ministre. Donc elle a obéit à cet l’ordre.

L’architecture envisagée était classique : orbiteur + atterrisseur. L’atterrisseur aurait contenu une fusée pour mettre les échantillons en orbite vénusienne. L’orbiteur aurait récupéré les échantillons et serait revenu vers la Terre. Cette architecture était similaire à des d’autres envisagées pour le retour d’échantillon de Mars.

Les premières études sur l’atterrisseur prévoyaient une pile nucléaire pour l’alimentation électrique. Cela permettait d’alimenter une foreuse pour les échantillons tout en gardant une bonne autonomie qui aurait facilité le déroulement des opérations. Mais faire fonctionner la pile nucléaire s’est révélé techniquement impossible. Comment évacuer la chaleur alors que Vénus est si chaude ? L’étude a du se rabattre sur des batteries classique. Cela donnait une foreuse moins puissante et qui n’aurait marché qu’une fois.

Mais le plus difficile est apparu quand le CNES a étudié la fusée pour la mise en orbite des échantillons. Cela demande une vitesse presque aussi grande que sur terre 7300 m/s contre 7900 m/s. L’atmosphère vénusienne est une purée de poids. Et une fusée  capable de la traverser pèse lourd. Le CNES a étudié de lancer la fusée par ballon tout en ayant aucune illusion sur la survie dudit ballon dans l’atmosphère vénusienne.

Quand Allègre n’a plus été ministre, l’étude à été discrètement rangée dans une oubliette.

     

     Ah quand même ... Belle boulette pour un géo-physicien de vouloir absolument insister sur un retour d'échantillons de Vénus, quand on sait ce qui est arrivé au seul atterrisseur qui a tenté l'expérience de s'y poser : 4h de vie opérationnelle au sol avant de s'éteindre définitivement le + probable étant qu'il n'a pas résisté a l'intense corrosion acide de l'atmosphère vénusienne ... Pour un géo-physicien c'est gros mais si c'est Allègre c'est déja moins étonnant

 

    Le fait que ça ait fini au panier après son départ est + qu'une évidence ... Ce n'est pas faisable c'est vite vu, même la NASA ne court pas après ce défi la qui nécessiterait de travailler sur des matériaux inédits jamais utilisés pour faire un atterisseur enfin après qui sait l'avenir apporte des réponses, mais la chimie a des rêgles qui font que ça sera dans très longtemps alors ^^

 

    Toute façon Allègre bien que bardé de diplome et doctorant vu qu'il a été un temps chercheur ... N'as pas l'ame d'un scientifique, le fait qu'il a quitté la science pour la politique alors qu'il a très peu publié selon les pairs a qui on a demandé de le juger sur sa carrière scientifique ont été très étonné sur son absence dans les publications françaises dans son domaine a l'époque ou il y était ... Allègre est surtout un polémiste né ... Il a du le remarquer durant sa carrière au CNRS car après tout savoir polémiquer = l'un des meilleurs moyens d'exister en politique

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Fantasmes a mon sens ... Avec une magnétosphère de 60x + faible que la terre (peu importe son origine l'important c'est son état actuel)  une explosion coronale et adios tout le monde ... D'autant que l'exophère de Mercure (atmosphère majoritairement composée d'apports venant d'ailleurs soit du vent solaire) c'est de la matière coronale et du vent solaire permanent merci les conditions radiatives donc

 

 

 

Alors comment expliques-tu la présence de glace permanente dans les cratères polaires ? Les radiations et les vents solaire auraient au moins du sublimer cette glace, non ?

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Alors comment expliques-tu la présence de glace permanente dans les cratères polaires ? Les radiations et les vents solaire auraient au moins du sublimer cette glace, non ?

 

 

   Cela n'a pas grand chose a voir, Mercure a des cratères qui même quand ils sont éclairé par la face solaire son globalement a une t° de -180° ... J'ai pas de problèmes particuliers avec ça, mais depuis quand des conditions de radioactivités fortes feraient sublimer de la glace ? Quand je parle d'éruption de matière coronale je me fiche de leur t° (qui est de 1 000 000°c a leur point d'origine d'ailleurs mais comme c'est du plasma de faible densité ça ne va pas réchauffer par contact : Les galaxies sont elles aussi bourrées de gaz ionisés qui ont souvent ces t° mais idem a faible densité ce qui fait que ce gaz ne réchauffe pas ce qui est en contact avec ... Comme les poussières des nuages de bok qui restent a -250°c tout en étant souvent en contact avec ces plasmas ... Un gaz très chaud de faible densité a peu de chanc de transmettre par conduction thermique de la matière solide dans le vide spatial ...)

 

  Par contre ses conditions de rayonnement non pas thermique mais radioactive on va dire (électrons, protons, émissions alpha) ce sont de véritables nuage de mort ... Et plus tu rencontre les masses d'éjections coronales en te rapprochant du soleil plus leur radiations sont denses (ces plasmas s'éparpillent mais sur des centaines de millions de km) a 50 millions de km du soleil tu te prends des volutes les + denses au niveau rayonnement ... En général ces volutes se déplacent a 1 millions de km/h soit sur mercure ils auront été éjecté du soleil il y a environ de 2 jours terrestres (50 h) ils seront vraiment mortel et même caché sous je ne sais quelle épaisseur de régolite vu qu'il y a pas d'atmosphère ou presque ils viennent te caresser tes batiments a quelques mètres : Tu reçois forcément une dose de quelque chose (alpha ? Proton ? Electron a moyenne énergie ?) tu as le choix

 

  On est pas sur Mars ou il y a quand même une atmosphère qui protège un minimum (pas beaucoup mais c'est toujours ça pour que les volutes pénètrent peu jusqu'au sol) et ou ils ont voyagé depuis presque 1 semaines ou ils se seront déja pas mal éparpillé donc moins dense en rayonnement divers

 

   Ni sur la Lune ou les conditions sont variables, la Lune entrant et sortant de la magnétosphère terrestre au fil de sa révolution autour

 

   Sur Mercure tu es sur les spots ou ces volutes sont les + mortels en tant que point a visiter du système solaire, tu ne peux pas mettre ça de coté ... Tu es aux premières loges en somme

 

  Même depuis la Terre les volutes de masse coronale éjectées, les + grosses et énergétiques parviennent a induire un effet jusqu'au sol malgré la très forte magnétosphère : Les électrons solaire en gros vont s'en prendre aux réseaux électriques en induisant une tension électrique dedans

 

   Je te laisse imaginer a quoi il faut s'attendre :

 

  _ 100 millions de km + près en moyenne du soleil ...

 

  _ Pas d'atmosphère, pas de magnétosphère

 

  _ Volutes qui ont moins de 2 a 3 jours depuis leur point de départ (explosion coronale du mauvais coté) donc beaucoup + denses

 

  Pire encore quand le soleil est en phase éruptive dans son cycle de 11 ans, (et ça dure un bon moment ... 2-3 ans me semble) mercure qui tourne assez vite autour du soleil va se payer le maximum d'éjections par rapport aux autres planètes + loin ... A peine tu as des volutes qui viennent de passer que Mercure fonce sur d'autres éjectée depuis un autre angle de la surface solaire ... Autre chose en général la Terre on voit surtout les effets des grands éruption mais pas des petites car elles sont déja dilluées dans le vide spatiales depuis quelques jours quand elles nous passent a notre hauteur

    

   Sur Mercure, même les ptites éruptions tu as de bonnes chances de te les prendre a leur état ou elles peuvent encore nuire pour les + petites

 

  Tu ne peux pas choisir pire endroit, tu es au meilleur spot pour t'en prendre plein la gueule ... Sauf évidemment un vaisseau qui aurait l'idée stupide de s'approcher encore + près que l'orbite de Mercure mais je doute que le spatial future soit aussi téméraire, vu combien il est déja aisé d'étudier le soleil depuis la Terre et les satellites en orbite solaire entre la Terre et Vénus y a pas vraiment besoin

Modifié par alpacks
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 Toute façon Allègre bien que bardé de diplome et doctorant vu qu'il a été un temps chercheur ... N'as pas l'ame d'un scientifique, le fait qu'il a quitté la science pour la politique alors qu'il a très peu publié selon les pairs a qui on a demandé de le juger sur sa carrière scientifique ont été très étonné sur son absence dans les publications françaises dans son domaine a l'époque ou il y était ... Allègre est surtout un polémiste né ... Il a du le remarquer durant sa carrière au CNRS car après tout savoir polémiquer = l'un des meilleurs moyens d'exister en politique

 

Je ne savais pas qu’Allègre avait une mauvaise réputation en tant que chercheur.

Le vulcanologue Aroun Tazieff avait une mauvaise opinion de lui. Il avait critiqué les « scientifiques donnent leur avis alors qu’il s ne sont jamais sortis de leur labos » lors de l’affaire de la Soufrière.

Si un chercheur passe son temps dans les labos, on pourrait s’attendre mathématiquement à ce qu’il publie plus. Sinon, ce n’est pas bon signe pour son niveau.

Effectivement, je comprends mieux maintenant  pourquoi il s’est orienté vers la politique...

 

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Je ne savais pas qu’Allègre avait une mauvaise réputation en tant que chercheur.

Le vulcanologue Aroun Tazieff avait une mauvaise opinion de lui. Il avait critiqué les « scientifiques donnent leur avis alors qu’il s ne sont jamais sortis de leur labos » lors de l’affaire de la Soufrière.

Si un chercheur passe son temps dans les labos, on pourrait s’attendre mathématiquement à ce qu’il publie plus. Sinon, ce n’est pas bon signe pour son niveau.

Effectivement, je comprends mieux maintenant  pourquoi il s’est orienté vers la politique...

 

 

  C'est pas tant qu'il avait mauvaise réputation a cette époque, mais disons que quand il s'est mis a troller grassement en caisse de résonance avec Courtillot et cie (qui est de la même spécialité me semble, pas d'bol pour la géo-chimie française qui n'a pas beaucoup de spécialiste mis en avant que 2 des rares noms connus font la gloriole climatosceptique entre bouquins et médias ...) cela a intéressé certains médias sur sa carrière scientifique vu qu'il l'a été ... Et pour le faire en toute honnêteté ce n'est pas a des médias de juger un scientifique mais des pairs notamment des pairs spécialisés dans la lecture de travaux publiés ect ...

 

  Et il est rapidement apparu que pour une carrière relativement courte en labo, il a très peu publié et le peu publié volait pas très haut ...

 

  De la le + probable étant que oui, probablement quelqu'un qui a préférer changer de métier, vers un secteur + adapté a son savoir faire : Polémiste politique ... Chose qui s'est d'ailleurs rapidement confirmé dans les années 80 avec Tazieff effectivement qui a l'époque était dieu sur terre de la volcanologie de terrain réaliste (jusqu'aux USA ou il était aussi considéré comme le meilleur la bas) ainsi que le couple Kraft

 

   D'autant qu'il a été assez mesquin pour essayer d'empêcher de faire publier des résultats lui donnant tort sur le dossier de la soufrière profitant de sa position politique au PS, au pouvoir a l'époque ... Cela en dit long sur le bonhomme et son amour de la bonne foi scientifique

 

    Aujourd'hui n'étant plus vraiment au PS (très attiré par notre ex président et sa méthode coué) il se dit "politiquement incorrect" en utilisant les méthodes médiatiques de certains point de vu sulfureux ou nauséabond de la société française, c'est toujours vendeur bien que maintenant il est grillé politiquement je sais pas a quoi ça lui sert probablement a maugréer dans son coin

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  • 3 weeks later...

Arianespace Vol VS06 Soyuz ST-B - Gaia
Lancement le jeudi 19 décembre 2013

Compte tenu du bon déroulement des opérations de vérification sur le satellite Gaia, Arianespace en accord avec l’ESA, est en mesure d’annoncer la date de son prochain lancement.

Le décollage du lanceur Soyuz ST-B est prévu le jeudi 19 décembre 2013, à exactement :

09:12:18 (UTC) 
06:12:18 (Heure de Guyane)
10:12:18 (Heure de Paris)

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  • 4 weeks later...

LANCEMENT ARIANESPACE VS06 / Gaia

 

La Revue d’Aptitude au Lancement (RAL) s’est déroulée le mercredi 18 décembre 2013 au Centre Spatial Guyanais et a autorisé les opérations de chronologie pour le Vol Soyuz ST-B –Gaia.

 

Pour son sixième lancement Soyuz depuis le Centre Spatial Guyanais, Arianespace mettra en orbite le télescope spatial européen Gaia. Le satellite Gaia a été réalisé sous la maitrise d’œuvre d’Astrium.

 

Avec Soyuz, Ariane 5 et Vega au Centre Spatial Guyanais, Arianespace est le seul opérateur au monde à lancer toutes les charges vers toutes les orbites, des plus petits aux plus grands satellites géostationnaires, des grappes de satellites pour les constellations à la désserte de la Station spatiale internationale (ISS).

 

Le lancement sera effectué depuis l'Ensemble de Lancement Soyuz (ELS) en Guyane française, à un instant précis:

06:12:19 (Heure de Guyane) le jeudi 19 décembre 2013

04:12:19  (Heure de Washington, DC)

09:12:19  (UTC)

10:12:19 (Heure de Paris)


 

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  • collectionneur changed the title to Projets de l'Europe dans l'espace

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