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Scénario V : Prise d'Otage au Sommet


Chris.
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Tout d'abord un Disclaimer vu que la date retenue est récente (pour des questions de matériel disponible): Il s'agit d'un scénario fictif qui n'a JAMAIS eu lieu.

De plus, je suis tout à fait d'accord, le scénario en soit est un peu pourri voir irréaliste, par contre la partie militaro-policière me parait plutôt intéressante, l'objectif a reprendre étant tout sauf facilement accessible...

Voilà donc le scénario.

Nous sommes début Janvier 2011, en pleine saison touristique. Entre 15 et 30 terroristes (nombre exact pas connu, il ne s’agit que d’une fourchette), qui s’étaient fait passer pour des skieurs (les sacs à ski sont un moyen très pratique pour dissimuler des armes automatiques…), ont réussi à prendre le contrôle du complexe touristico-scientifique de la Jungfraujoch, situé à plus de 3400m d’altitude et accessible uniquement par un chemin de fer souterrain (éventuellement en hélico).

Au moment de l’assaut se trouvait dans le complexe un groupe d’environ 150 touristes indiens en visite en suisse, sans compter 300 à 400 autres touristes (il n’y a pas d’estimation précise car les chemins de fer de la Jungfrau n’imposent pas l’utilisation d’un train donné aux personnes ayant réservé un billet), et une cinquantaine d’employés et scientifiques.

D’après un touriste, qui a eu le temps d’appeler la police avant d’être découvert et froidement exécuté, les preneurs d’otage parleraient une langue arabe et seraient armés d’armes automatiques de type AK-47 et SIG-550 (probablement issues pour ces dernières d’un important vol d’il y a quelques années, où des équipements de vision nocture avaient aussi été volés (mais ça ne veut pas forcément dire que les terroristes les ont obtenus)). Il n’est cependant pas à exclure que des armes plus puissantes soient en leur possession.

D’après des reconnaissances effectuées rapidement après l’assaut par les forces aériennes suisses avec des drones ADS-95, il semblerait que des armes plus lourdes aient été déployées à certaines entrées, mais le  drone ne s’est pas assez approché pour les distinguer clairement.  Ils ont de plus pris le contrôle de 2 Eccureuil qui étaient venu déposer des touristes.

Finalement, il a été remarqué qu’un groupe d’une cinquantaine de touristes et employés, qui se trouvait à l’extérieur du complexe, sur un glacier avoisinant, étaient entrain de rejoindre un refuge situé à quelques kilomètres de là.

Peu après le passage des drones, vers 15h de l’après-midi, la police cantonale bernoise (le complexe se trouve dans ce canton) a reçu les revendications suivantes :

1) abrogation de la loi sur les minarets.

2) arrêt de tout commerce entre la Suisse et Israël.

3) libérations de différents prisonniers par le gouvernement indien.

Le tout dans un délais de 36 heures. Passé ce délais, un otage sera exécuté par minute de retard.

De plus, les règles suivantes devront être respectées :

1) L’électricité ne devra pas être coupée sous peine de la mort de 50 otages imédiatement puis de 5 otages toutes les 20 minutes.

2) Toute activité suspecte à la Kleine Scheidegg sera sanctionnée par la mort de 15 otages. Si dans la demi-heure qui suit les activités ont toujours cours, ça sera 15 otages de plus, et ainsi de suite.

3) Chaque fois qu’un hélicoptère civil s’approche à moins de 5 km du complexe, 5 otages seront tués.

4) Chaque fois qu’un appareil militaire s’approche à moins de 5 km, 10 otages seront tués.

5) En cas d’assaut, l’ensemble des otages seront exécutés.

Et pour prouver qu’ils ne rigolaient pas, 5 personnes ont été balancés dans le vide depuis le complexe. Il n’a cependant pas été possible de dire si elle était déjà morte avant de chuter.

Bien sûr, le gouvernement suisse, tout comme le gouvernement indien, ne cédera pas à cet odieux chantage et en tant que commandant de l’état-major de crise, vous avez les missions suivantes :

1) Trouver un moyen d’extraire la cinquantaine de personnes réfugiées au refuge sans mettre en danger la vie des otages (le refuge est situé dans la bulle des 5 km ordonnée par les terroristes, cependant il n’est pas directement visible depuis le complexe).

2) Reprendre le contrôle du complexe, par tous les moyens et minimisant les pertes.

Pour cela, vous avez à disposition :

- le DRA 10, l’unité d’élite de l’armée suisse, composée d’environ 90 hommes et divisé en 4 groupes spécialisés : parachutiste, montagne, motorisé et amphibie.

- le détachement spécial de la police militaire, l’unité d’élite de la police militaire. Au moins une trentaine d’hommes, voir plus.

- l’unité TIGRIS de la police fédérale, composée de 14 hommes, spécialisés dans le contre-terrorisme.

- l’ensemble des moyens de transports aériens des forces aériennes suisses, soit une quinzaine de Super Puma/Cougar (dont un Super Puma équipé d’un FLIR avec liaison descendante vers le PC),  autant d’EC-635 et une petite dizaine de PC-6, ainsi que les drones ADS-95 de reconnaissance. Les pilotes sont entrainé au vol de nuit avec Jumelle de vision nocture mais il n’y a qu’une machine équipée d’un FLIR.

- plusieurs hélicoptères civils  de type Eccureuil réquistionnés et pilotés par des pilotes de milice (de réserve) habitués à les piloter.

- Les Jungfraubahnen, qui exploitent le WengerAlpBahn qui mène à Kleine Scheidegg, d’òu part le train de la Jungfrau qui mène au complexe, au cas où il faudrait monter du matériel et des hommes à plus de 2000m, près de l’entrée du tunnel (il n’y a aucune route d’accès qui dépasse les 1000m d’altitude environ).

D’autres éléments plus spécifiques (centre de compétence alpin, NBC, etc.), voir d’autres unités d’intervention (celles des polices cantonales notamment) ou même des FA-18 (sans armement air-sol hormis le canon…) et des CV90 peuvent être rapidement engagés si vous jugez que cela est nécessaire (pour remonter dans le tunnel par exemple).

Au niveau armement, les différentes unités ont principalement en stock :

- Fusil FASS 90 (SIG-550) éventuellement équipé d’un lance-grenades GL 5040 (aussi utilisable sans le fusil) et d’une lunette de visée Kern 4x24 (+ si ça vous amuse d’une bayonette…)

- Fusil FASS 04 (SIG-552LB) avec une rimanbelle d’accessoires (différents types de lunettes, garde corps RIS, poignée, pointeur laser, etc.)

- Pistolet SIG P220 ou PRO 2009.

- Pistolet Mitrailleur MP5.

- Fusil de précision TRG-42 (chambré en Lapua Magnum).

- Fusil de précision Hecate II.

- Fusil à pompe Remington 870.

- Panzerfaust 3.

- des grenades, des fumis, etc.

Passons maintenant au descriptif plus détaillé du complexe.

Le complexe de la Jungfraujoch est accessible depuis Grindelwald ou Lauterbrunnen via le WengerAlp Bahn jusqu’à Kleine Scheidegg puis le Jungfrau Bahn (qui a un écartement différent) via un tunnel de 7.1 km où les pentes peuvent atteindre 25% (Figure 1).

Dans ce tunnel se trouve 2 fenêtres d’observation, très difficilement accessibles depuis l’extérieur (elles se trouvent dans des falaises), Eismeer et Eigerwand (de la plus basse à la plus haute), avec des points de croisement (le tunnel est à voie unique le reste du temps, donc peut facilement empêcher le passage de véhicules si une rame a été parquée dans le tunnel) et quelques couloirs.

Il est a noter que l’entrée du tunnel, tout comme Kleine Scheidegg, sont malheureusement visibles depuis le complexe et que ce chemin de fer ne dispose pas de locomotive à traction thermique (si par hasard les terroristes ont réussi à couper le courant de la ligne de contact)

Le complexe (Figure 2), dont nous nous limiterons aux parties accessibles au public (pas trouvé de plans des parties scientifiques, donc 15 et les parties intérieures de 24 n’existent pas) lui même dispose de plusieurs accès, donnant sur un glacier (18), sur une arrête (7), sur une pointe (17) et bien sûr sur le tunnel (4). En utilisant la manière forte il est peut-être possible de pénétrer dans le complexe via une des fenêtres du batiment touristique (numéros 3, 5 et 8 à 13), mais celui-ci se trouve au sommet d’une paroi rocheuse (Figure 3, rectangle de gauche (celui de droite correspond à 15)). Des vues plus détaillées de 7, 18 et 24 sont visibles aux figures 4, 5 et 6. Ces vues montrent de plus qu’aucune entrée n’est entièrement masquée par rapport aux autres entrées.

Le refuge où se sont réfugiés les touristes non prisonniers se trouve en 21.

Des terroristes ont été repérés lors du passage des drones aux entrées  7, 18 et 24, et il est fort probable que les terroristes aient pris le contrôle d’au moins une des fenêtres d’observation du tunnel ainsi que d’une partie du glacier. Ils n’ont malheureusement pas pu localiser où les otages étaient centralisés. Il faut cependant noter que 2 n’est pas très adapté à cela, car la température y est très basse (grotte de glace). M’enfin s’ils sont assez cinglés pour balancer des gens dans le vide, stocker des otages dans une chambre froide naturelle ne doit pas trop leur poser de problèmes.

Vous avez maintenant toutes les informations nécessaires, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance et espérer que vous nous rameniez des otages en vie.

Figure 1:

Image IPB

Figure 2:

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Figure 3:

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Figure 4:

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Figure 5:

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Figure 6:

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PS: Dans un premier temps on va supposer que la météo est très clémente (beau temps, très bonne visibilité, peu de vent) mais qu'il fait plutôt froid.

Dans un deuxième temps, on pourra imaginer le même scénario avec une tempête de neige si ça vous intéresse...

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Remarque ça pourrait aussi faire un scénario intéressant de regarder comment utiliser au mieux ces 15 à 30 hommes pour défendre le complexe (mais bon si ceux qui planchent sur ce point voient ce que les autres fonds ça va pas être l'idéal).

Et si vous pensez que c'est vraiment impossible, on peut faire quelques aménagements, type:

1) il est confirmé que les terroristes n'ont pas de système de vision nocturne (donc de nuit il y a moins besoin de prendre des précautions, même s'ils peuvent toujours installer des projecteurs sur le Sphinx (24)) au lieu de "il est possible qu'il en ait mais sans certitude".

2) les conditions météos se dégradent rapidement, rendant la visibilité depuis le complexe très faible (ça facilite l'approche discrète du complexe).

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impossible je sais pas mais en tout cas très très chaud

d'abord pour les suisses tout seuls : trop peu d'unités véritablement CT : si je te lis Chris on a uniquement le TIGRIS en unité CT

les autres unités d'elite peuvent servir d'appui mais c'est chaud de les lancer dans une opération de POM

surtout avec une POM de cette ampleur et des otages probablement de multiples nationalités moi je n'hesiterais pas à demander et obtenir l'aide de "conseillers" etrangers des pays voisins : GIGN  et/ou GSG9 et/ou SAS et/ou GIS et 1 Rgt Carabinier Para italien et/ou EKO Cobra autrichien

pas tous en même temps bien sur  ;)

ensuite je m'assurerais un appui drone MALE au dessus de l'altitude de detection auditive/visuelle

si les suisses n'en n'ont pas y'a qu'a demander à un camarade ou à l'OTAN

après y'a pas 10 000 solutions

je ne passerais pas par le tunnel : chemin d'arrivée trop étroit, trop évident et trop vulnérant

va falloir déposer les troupes à bonne distance en hélico avec le minimum de rotations assez loin du complexe quitte à prévoir de la marche en montagne pour arriver de nuit sur le complexe avec des systèmes d'observation nocturne (les IR c'est très bien dans cet environnement ca permet de voir les sentinelles à l'exterieur, eventuellement à l'interieur voir de reperer les passages de traces de quelques minutes avant)

arrivé là on se camoufle pour les observateurs avancés, on observe et on rend compte

après faut préparer l'assaut qu'il va falloir coordonner aux trois elements du complexe pour un assaut en force sous couverture de snipers

je ne me fait pas d'illusions ici, on peut balancer les meilleurs avec le meilleur equipement (flashbang, HKMP5SD, Hecate II .....) va y avoir de la casse chez les troupes d'assaut peut etre, chez les otages surement sauf si les commandos sont assez rapides dans leur progression

comme multiplicateurs de force pour le groupe attaquant je verrais : une attaque de nuit (si les terros ont des NGV on peut esperer qu'ils n'en ont pas pour tout le monde, que les piles sont faibles voir qu'ils savent mal s'en servir donc ont du mal avec le traitement des images)

une couverture TE pour eliminer les cibles aux fenetres à l'assaut

des flashbangs pour neutraliser les personnels dans les chambres du complexe (doit resonner ca dans un tunnel)

on ne va pas pouvoir jouer sur le gaz CS sous peine de tuer tout le monde si les extracteurs du tunnel ou complexe sont HS par coupure de courant donc exit

avant l'assaut coupure généralisée de courant pour entretenir la confusion

l'armée suisse doit bien avoir une unité de guerre electonique : ce sera le moment de balancer les jammers à fond pour les coms des terros (necessaires dans un complexe aussi grand)

en appui on peut prevoir des FA18 (juste comme couverture aérienne si des rigolos veulent se barrer en ecureuil)

m'enfin comme je disais sur ce coup la je doute qu'on evite la casse

pour les touristes en 21 ils sont à l'ecart de tout, on peut donc en faire abstraction dans un premier temps

faut juste deposer entre le complexe et ce refuge une unité pour couper la route à d'eventuels terros en fuite (c'est vrai d'ailleurs pour tout eventuel chemin de repli)

voilà

bon courage à l'officier responsable du groupe antiterroriste qui s'occupera de cette affaire

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Pour la nourriture vous oubliez, il y à mon avis largement de quoi tenir plusieurs jours, du fait de la présence de plusieurs restaurants dans le complexe. De même pour l'eau, elle est montée par le chemin de fer ou captée sur place il me semble.

Sinon pour les unités contre-terroristes, c'est vrai que la Suisse n'a pas forcément d'unité aussi entrainée que le GIGN ou équivalent. Donc des conseils extérieurs peuvent être intéressant.

Maintenant le det spec PM a, à mon avis, aussi des compétences dans ce domaine, et surtout existe depuis plus longtemps que TIGRIS (formation de l'unité il y a à peine 5 ans...), tout comme certaines unités d'intervention cantonale (type GENTIANE pour Berne, COUGAR pour Neuchatel, DART pour Vaud, etc.).

Mais mis à part le DRA 10 qui dispose d'un groupe spécialisé montagne et peut-être le det spec PM, je doute que les autres unités aient les compétences nécessaires pour réaliser une approche sur glaciers (bah oui autour du complexe il y a 2 choses: des falaises et des glaciers...). Ou alors il faut les déposer près des entrées ou sur des chemins balisés...

En tout cas voilà les pages de présentation des différentes unités militaires: si ça peut vous aider:

DRA 10: http://www.he.admin.ch/internet/heer/fr/home/themen/grenkdo1/aad/einsatz.html

det spec PM: http://www.vtg.admin.ch/internet/vtg/fr/home/schweizerarmee/organisation/fsta/milit/die_besonderen_dienste.parsysrelated1.59498.downloadList.72658.DownloadFile.tmp/spezdetflyerf.pdf

pour TIGRIS, mis à part qu'elle dispose de 14 hommes c'est le néant absolu...

Pour 21, voilà quelques photos supplémentaires.

Tout d'abord "l'autoroute" d'accès depuis le Complexe (chemin balisé et sécurisé sur glacier):

Image IPB

Ensuite à quoi ressemble le batiment:

Image IPB

Inutile de dire donc que les touristes qui s'y sont réfugiées ne sont de loin pas tous équipés pour tenir plus d'une heure en haute montagne... :lol:

Par contre, la bonne nouvelle, c'est que cet endroit peut très bien servir de base arrière. On peut même imaginer que des motoneiges y soient héliportée si certains pensent en avoir l'utilité.

Pour les drones, on a ça:

http://www.lw.admin.ch/internet/luftwaffe/fr/home/dokumentation/assets/aircraft/ads95.html

Ce qui suffit à mon avis largement pour maintenir une surveillance constante pendant 36 heures. Surtout que des installations de lancement sont installés en permanence sur plusieurs aéroports militaires (Emmen près de Lucerne, notamment, à moins de 100 km).

Quant à la guerre électronique, à mon avis va falloir demander de l'assistance à l'étranger... :-[

Ah oui, sinon les fenêtres du complexe donnent en direction du sud, donc en direction des glaciers, il y a donc probablement possibilité d'y mettre des tireurs d'élite. Mais la gare, une bonne partie des tunnels et la grotte de glaces ne disposent d'aucune fenêtre (si j'étais un terroriste je me planquerais pas dans la zone avec des fenêtres, soit dit en passant).

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Plusieurs questions

- Les preneurs d'otages ont précisé leur mode de résolution au cas ou leur revendication serait accepté? Ils comptent s'en sortir comment? Comptent ils eux s'en sortir?

- Les revendications sont elle sensées et acceptable en partie? Y a t il une marge de négociation envisageable? Du moins y a t il moyen de leur faire croire qu'une négociation est possible?

Sinon est ce qu'on peut attendre une météo bien pourrie, ca m'arrangerait?

Pour avoir une chance il me semblerait utile d'engager des négociations, en leur demandant des gages sur l'état des otages histoire d'en savoir un peu plus sur ce qui se passe a l'intérieur, si ils ont dispersé ou pas par exemple. Parce que vu l'étendue des batiment les délai de ratissages risquent d'etre treeeeeeeeeeeeees long.

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Point 1: Ils n'ont pas précisé la manière dont il comptait s'en sortir. Certains spécialistes pensent cependant que vu l'endroit qu'ils ont choisi, il s'agit d'une action suicide, car il n'y a quasiment aucune chance qu'ils puissent le quitter sans se faire prendre.

Le meilleur moyen de le quitter, s'ils ont libéré tous les otages, étant très probablement l'option vol en parapente de nuit (mais avec des ailes à faible voilure de manière à regagner très les vallée ou base-jump puis ski hors piste (bon en ce début d'année 2011 il n'y a pas énormément de neige à basse altitude...), de nuit aussi. Car passer par le tunnel les conduirait droit dans un piège, passer par le glacier serait très lent et risqué s'ils ne s'y connaissent pas, et utiliser l'hélicoptère ne serait vraiment pas très discret.

Avec des otages, la voie des airs serait probablement la meilleure solution, mais il y a peu d'espoir qu'ils arrivent à semer les moyens des forces aériennes suisses pour pouvoir ensuite se poser quelque part et filer discrètement.

Point 2: Mettre en place un embargo sur le commerce avec Israel pourrait être envisageable en 36 heures, surtout que le peuple suisse a déjà souvent critiqué l'achat et la vente d'armes à Israel. Ou en tout cas le faire croire...

Abroger l'initiative sur les minarets sera probablement beaucoup plus compliqué, car d'une part c'est la volonté du peuple (donc je crois qu'il faudrait faire revoter le peuple) et d'autre part, après ces événements, l'islamophobie en suisse risque d'atteindre des sommets (donc ça pourrait en quelque sorte être un suicide politique pour le conseil fédéral et le parlement...).

L'Inde accepte de libérer quelques prisonniers, mais pas ceux liés à un attentat terroriste ou à des actions où il y a eu mort de civils.

Finalement, pour l'attente, les preneurs d'otage ont l'air déterminé. Et vu qu'ils ont déjà exécuté 5 à 6 otages, je ne les ferais pas trop attendre. On va cependant dire qu'avec des gages de très bonne volonté (genre plusieurs prisonniers libérés ayant pu regagner une zone "sûr", accord de la suisse pour geler tout achat de matériel militaire entre la Suisse et Israël, etc.), ils acceptent de prolonger le délais de 24h.

Et malheureusement, ils n'annoncent pas de chute de neige avant plusieurs jours. Au mieux d'ici un peu plus de 48h (après la réception du message de revendication), le ciel pourrait un peu se couvrir.

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Maintenant le det spec PM a, à mon avis, aussi des compétences dans ce domaine, et surtout existe depuis plus longtemps que TIGRIS (formation de l'unité il y a à peine 5 ans...), tout comme certaines unités d'intervention cantonale (type GENTIANE pour Berne, COUGAR pour Neuchatel, DART pour Vaud, etc.).

j'ai pas vu de compétences CT pour la det spec PM mais si tu dis qu'elle est apte ca reduit le besoin en conseillers etrangers

même si je pense (sans vouloir aucunement vexer nos amis suisses) que la c'est un trop gros morceau pour la Suisse toute seule

c'est d'ailleurs un trop gros morceau pour la majorité des pays européens et il me semble qu'il est prevu une assistance mutuelle en cas de POM (decision prise après Bombay)

a savoir que le GIGN  (de même que pour les KOBRA autrichien) est apte et entrainé pour les opérations en haute montagne (ils subissent un entrainement avec les commandos de nos unités de HM)

de toute façon il est evident que si des conseilles etrangers ou des unités nationales CT sans spec HM sont à engager elles seront guidées par des unités militaires qui elles ont une validation haute montagne

par contre vu la taille du morceau j'engagerais les unités de police uniquement en soutien (on ferait pareil avec notre Raid..... pour la bonne et simple raison qu'on est à la limite d'une opération militaire et que là ca depasse un peu leurs compétences)

Quant à la guerre électronique, à mon avis va falloir demander de l'assistance à l'étranger...

y'a pas d'unités (section ou peleton) spécialisées en EW dans l'armée suisse ?

ca m'etonnerais là

voila ce qu'en dit wiki : On distingue principalement quatre types de troupes de transmissions :

   * les transmissions classiques (radios et antennes)

   * les transmissions ondes-dirigées (transmissions numériques à l'aide de paraboles, gestion des nœuds et lignes optiques)

   * la conduite de la guerre électronique

   * les troupes spécialisées dans l'informatique (pionniers informatiques)

faudra evidemment aussi deployer un hopital et une structure sanitaire de campagne vu le nombre de paxs à traiter

Ah oui, sinon les fenêtres du complexe donnent en direction du sud, donc en direction des glaciers, il y a donc probablement possibilité d'y mettre des tireurs d'élite. Mais la gare, une bonne partie des tunnels et la grotte de glaces ne disposent d'aucune fenêtre (si j'étais un terroriste je me planquerais pas dans la zone avec des fenêtres, soit dit en passant).

hum des TE peuvent rester sous couvertures chauffantes assez longtemps à l'exterieur, ils doivent donc pouvoir couvrir tous les azimuts donc on peut avoir plus que des TE installés au chaud en 21

je sais bien que des terros ont tendance à pas passer prêt des fenetres

cela dit les equipes TE ont un double avantage : observation/rendre compte et surtout une capacité de tir d'opportunité/d'appui lors d'un assaut

dans un engagement, à moins que les terros soient des anciens militaires habitués au combat urbain y'en a bien quelques uns qui vont faire l'erreur de pointer leur tete de façon visible

y'a des caméras dans le complexe ??

parceque une deviation de la source de reception donnerait une bonne idée du dispositif adverse

de même qu'une triangulation sur les trans hertziennes ou par mobile

sinon, si besoin va falloir assurer une inflitration au plus pret pour deposer des mouchards d'ecoute (camera en sur fibre optique et micro d'ecoute) sur les murs/fenetres afin de se faire une idée de comment sont organisés nos gros méchants

voilà en gros le timing que je proposes : H0 alerte

H+1 : bouclage léger du perimètre par des unités de police

H+2/+3 deploiement au large des unités suisses de l'armée regulière et bouclage complet du perimètre

H+8 deploiement des unités spéciales CT à distance de l'objectif (disons 1h de marche) soit en vu de l'obecjtif à H+9

en 10 à 12 H on doit avoir de l'aide des pays frontaliers par deploiement aéroporté (GIGN/SAS par C130, KOBRA/GSG9 par helico arrivant en suisse, ensuite depot sur site en helico, quitte à se faire preter des helicos lourds si les CH47/53 peuvent monter à cette altitude, sinon faut prevoir 2 h de rotation supplémentaire si on depose tout ce petit monde en alouettes) soit disons H +12

faut prevoir au moins un groupe de 20-30 commandos par sites à traiter (soit au minimum 60 personnels histoire d'avoir un ratio de 2-1 minimal et là encore  je suis très loin des conditions habituelles CT ou on est d'habitude à 5-8 pour 1)

observation recueil de données et adaptation du dispositif pendant 4 à 6 h (on arrive à H+22/+24)

approche et mise en position de nuit (faut voir à quel moment à eu lieu la prise d'otage, si c'est mettons vers 12-14H AM au pic d'activité presomptif de la station faudra attendre la tombée de la nuit soit vers 17-18H et même au dela) donc on arrive à H+29/30

l'idéal pour un assaut de nuit c'est vers 3-4 h du matin mais là on dépasserait la deadline

on peut eventuellement lancer un assaut à H+33-34

c'est pas l'idéal, les terros devant s'attendre à quelques chose si pret de la dead line donc si on peut l'assaut serait à lancer quelques heures avant cette dernière

le timing est quand même tendu mais y'a peut etre moyen de grapiller des heures sur les deploiements des unités suisses (je ne connait pas leur niveau d'alerte et leur delai de mise en place)

par contre ce sera difficile de reduire le temps de deploiement des unités etrangères

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Pour la guerre électronique, je serais bien incapable de dire l'équipement à disposition. Je sais juste que les PC-9 peuvent éventuellement embarquer des brouilleurs d'entrainement, mais en dehors de ça...

Pour les différentes bases:

le DRA 10 est basé au Tessin, il faudra donc envoyer les hélicos les chercher car il faut 3 à 4 heures de route pour rejoindre Interlaken depuis le Tessin. Ou alors utiliser les PC-6 présent à Locarno mais leur capacité d'emport est pas phénoménale.

le det spec PM est basé à Berne, donc en a pour une heure de route.

L'unité TIGRIS est je crois basée à Frauenfeld, dans l'est de la suisse, à au moins 2 heures de route.

les principales unités sanitaires sont basées entre Lausanne et Fribourg (à Moudon), et mettront environ 2 heures pour rejoindre Interlaken. L'hopital de campagne, tout comme d'ailleurs le commandement central, pourra s'installer sur l'ancienne base aérienne d'Interlaken, qui dispose de grands espaces vide. Il est cependant probable que l'hôpital d'Interlaken dispose déjà d'un hopital de guerre souterrain, comme c'est le cas pour de nombreux hôpitaux suisses. En amenant du personnel en renfort depuis d'autres hôpitaux, les capacités de l'hôpital peuvent probablement être augmentée d'au moins 50%.

A Thoune, soit environ à mi-chemin entre Berne et Interlaken, se trouve une des plus importantes bases de suisse, avec de nombreuses unités mécanisées. Même si non professionnelles (et pour certaines encore en formation), elles sont à mon avis assez compétente pour bloquer l'accès à la vallée (notamment).

La base aérienne en activité la plus proche est Meiringen (juste à gauche du lac de Brienz sur la Figure 1). Mais les hélicos sont basés à Payerne et Alpnach.

Pour les caméras, je ne pense pas qu'il y en ait (hormis les webcam donnant sur l'extérieur). Le seul endroit où il y en a peut-être, c'est au niveau des installations ferroviaires, mais sans certitude.

Pour les hélicos, comme je l'ai dit, une quinzaine de Super Puma/Cougar doit pouvoir être mobilisable en quelques heures (le temps de les préparer et de rameuter les pilotes), surtout si par hasard l'école de recrue des troupes d'aviation est entrain de se former sur ces machines (car dans ce cas on double presque le nombre de préposés au sol à disposition, même si bien sûr ils sont moins efficaces que des pros). De même, une dizaine d'EC-625 doit pouvoir être mobilisable assez rapidement (par contre les AIII militaires sont hors services). De plus, près d'Interlaken il y a une base REGA (à Wilderswill (ancienne base aérienne d'Interlaken) avec un EC-145 et un AW109SP, tous deux médicalisés), une base Air Glaciers (à Lauterbrunnen avec un AIII "médicalisée", un Ecureuil (retenu en otage), un Lama et un EC-130), une base BOHAG (à Gsteigwiler avec 3 Ecureuil (dont 1 retenu en otage) et un Lama).

Une bonne dizaine d'Ecureuil supplémentaires doivent pouvoir être réquisitionnés auprès d'Air Glaciers, Air Zermatt, HeliSwiss, Eagle Helicopter et Héli-Alpes (qui sont les compagnies les plus proches), ainsi qu'au moins autant de Lama et jusqu'à 2 Super Puma et 2 Ka-32, si par hasard ils sont en Suisse (ils voyagent beaucoup...). Parmi lesquels certains sont médicalisés (ceux d'Air Glaciers et Air Zermatt notamment).

PS : le message des ravisseurs donnait 36h à partir de la réception du message, soit à 16h le jour 1. Vous avez donc jusqu’à 6 heures du matin le jour 3 pour prendre d’assaut le complexe.

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Soit dit en passant, si par hasard vous pensiez utiliser le train pour descendre les otages les moins blessés (pour autant que la ligne soit encore en état), sachez qu'il faut, depuis Kleine Scheidegg (on va supposer que les rames situées dans le complexe sont HS et donc qu'il faut en monter de nouvelles depuis le dépôt), environ 50 minutes pour monter et autant de temps pour en redescendre.

Ensuite, depuis Kleine Scheidegg, il faut encore 55 minutes pour atteindre Lauterbrunnen ou 30 minutes pour atteindre Grindelwald. Alors seulement les blessés pourront être embarqué dans des ambulances...

De même, si vous voulez installer un poste médical avancé à Kleine Scheidegg*, l'ensemble des équipements devra être monté par train. Le WengerAlpBahn dispose d'ailleurs à Lauterbrunnen de plusieurs locomotives et wagons plats capable d'accueillir des conteneurs ou des véhicules (normalement utilisés pour ravitailler le village sans voiture de Wengen).

*soit dit en passant, s'ils ont des roquettes ou des truc du genre, Kleine Scheidegg serait probablement vulnérable. Bon il est très peu probable que ce soit le cas, mais au point où on en est...

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Encore quelques questions ...

Je suppose que la vallée et les acces au massif ont été bouclé? mais les civils ont toujours le complexe en vu depuis la vallée ... donc toute approche a pieds du moins de jour pourrais etre vu par les journaliste, ou des complices?

Dans un premier temps j'utiliserais les troupe de montagne pour contacter les évadé dans le refuge sur la route de l'Eiger, une partie de la troupe assurerait le bouclage sur le chemin par le glacier, l'autre gravirait le Monch puis redescendrait de nuit sur l'arrete menant au Sphynx avec comme objectif de trouver une position d'observation du complexe et de s'y cacher en informant de ce qu'il constate. On peut supposer qu'il dispose d'une jumelle IR pour l'observation a environ 1000m?

Je ferait pareil du coté Jungfrau y a moyen de faire une dépose helico de nuit sur le glacier et de finir l'approche a pied par l'arrete débouchant a la gare du funiculaire.

Y a t il moyen de controler la ventilation du tunnel du funiculaire? pour la faire souffler vers la gare?

Voila une image de l'ouest du complexe

Image IPB

Y a pas mal de verriere et d'acces de services qui permettrait de faire rentrer simultanément pas mal de monde. Du coté de l'observatoire c'est encore pire, y un coté entierement vitré. Par contre pour une approche discrete par temps clair ... c'est forcément de nuit. Accessoirement y a pas mal de place suffisament clean pour poser des parachutistes de talents par le dessus, mais la aussi faut l'aérologie qui va bien.

Je cherche des idée de diversion, mais a par une avalanche je vois pas trop.

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Depuis le complexe, je ne crois pas qu'on puisse voir Lauterbrunnen ou Grindelwald, ils sont cachés par des falaises. Par contre Wengen est visible je crois.

Sinon, à Lauterbrunnen, Wengen et Grindelwald, il y a effectivement beaucoup de touristes que l'on ne peut pas forcément évacuer (car ça fait plusieurs milliers de personne à évacuer...). Surtout que début Janvier a aussi lieu la mythique descente du Lauberhorn (qui sera probablement annulée cette année au vu des événements mais qui attire déjà du monde, notamment pour préparer la piste et les installations audiovisuelles).

Par contre, les remontées mécaniques situées entre Grindelwald et Wengen ont été progressivement fermées dès l'annonce de la prise d'otage et ne rouvriront pas ces prochains jours, tout comme les hôtels situés sur les pistes (à Kleine Scheidegg notamment). Le WengerAlpBahn est cependant obligé d'assurer un service minimum entre Lauterbrunnen et Wengen, ce village n'étant pas accessible autrement. Mais toute personne sans raison de monter sur place (pas résident ou pas touriste ayant loué un appartement ou un une chambre d'hotel) est refoulé à Lauterbrunnen.

Pour l'observatoire (24), je crois qu'il n'y a que des ascenseurs creusés dans la roche qui rejoignent le reste du complexe, donc si vous voulez passer par là, c'est à vos risques et périls...

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Bon, voilà une idée de scénario de gestion de crise, que je vous laisse critiquer, améliorer, etc.

Surtout que je serais absent jusqu'à Jeudi voir vendredi. :lol:

Surveillance aérienne

Peu après la réception des revendications, l'OFAC décrète une zone d'exclusion aérienne de 10 km de rayon, centré sur la Jungfraujoch, ainsi que des couloirs aériens réversés à différentes altitudes depuis Payerne, Sion et Emmen.

A ce moment, les chasseurs des forces aériennes en exercice dans le ciel suisse sont immédiatement déroutés pour commencer la surveillance de le la zone d'exclusion, pendant que les bases aériennes de Payerne et Sion se mettent en état d'alerte maximale et se préparent à assurer une couverture aérienne permanente (les terroristes sont de plus avertis que des chasseurs et des PC-7 survoleront la région de manière à satisfaire leur exigence de ne voir aucun appareil s'approcher du complexe).

Une partie du personnel chasseur et les chasseurs basés à Meiringen sont conduits vers ces 2 bases aériennes. De même pour les PC-7 à Locarno (au Tessin).

De plus, à Emmen, les unités de drone sont mises en état d'alerte et se préparent elles aussi à assurer une couverture permanente du site.

Sécurisation de la zone et des installations stratégiques

Carte 1

Image IPB

Dans les 12 heures qui suivent, différents check-points et zone de défense sont installés autour de la Jungfraujoch, de manière à s'assurer qu'aucun terroriste ne puisse s'échapper et qu'aucun autre terroriste ne puisse venir perturber les opérations. Car une seule POM c'est déjà assez compliqué à gérer, alors si on pouvait éviter qu'ils nous en créent une 2ème ça serait pas mal.  :lol:

Avant l'entrée de la vallée (trait noir), la police cantonale bernoise installe un check-point permettant de réaliser un premier tri au niveau routier: seul les personnes qui ont une raison de monter dans la vallée peuvent y monter, les autres sont priés de faire demi-tour. De plus, les unités présentes sur place se préparent à bloquer complètement la circulation vers la vallée, de manière à ce que les unités de secours ou d'intervention puissent avoir la route pour eux si cela sera nécessaire.

Un peu plus haut (trait vert), un check-point ferroviaire et routier est installé. Les trains descendant et montants sont dès lors systématiquement fouillés par l'unité d'intervention Gentiane de la police cantonale bernoise, tandis que d'autres unités de cette police fouille tous les véhicules descendants et montants.

De plus, une compagnie de grenadiers de char (sur Piranha ou CV90) en provenance de Thoune (ou d'ailleurs suivant les disponibilités) est chargée de sécuriser un périmètre autour de la zone de contrôle, de manière à ce qu'au cas où un check-point soit forcé, l'assaillant ne puisse pas aller plus loin.

Encore plus haut, à Grindelwald (trait rose), une compagnie de reconnaissance (avec des Eagle I/II positionnés stratégiquement) accompagné d'une autre compagnie de grenadiers de char est chargée d'assurer la sécurité du village de Grindelwald, en coopération avec des unités de la police cantonale et de la police militaire. De plus des unités de la protection civile sont chargés de régler la circulation de manière à éviter tout bouchon.

Dans l'autre vallée (trait bleu), c'est une compagnie d'infanterie de montagne qui est chargée de sécuriser la station de Wengen, là aussi avec l'aide de la police cantonale et de la police militaire.

De plus, à Lauterbrunnen, en contre-bas, la protection civile est chargée de régler la circulation et d'empêcher les gens qui n'ont pas de raison de monter à Wengen de le faire.

A Mürren (croix rose) et à First, des détachement de reconnaissance des forces aériennes (fourni par les troupes de DCA de Payerne) est chargé de surveiller l'espace aérien au dessus de Kleine Scheidegg, de manière à détecter toute tentative de fuite grâce à des parapentes ou parachutes. Ils sont de plus chargés d'aider les forces aériennes à repérer tout appareil suspect.

De plus, en profitant de la première nuit, les groupes "amphibie" et "motorisés" du DRA 10 (parce que c'est ceux dont la spécialité est la moins utile...) sont amenés via des dammeuses et des motoneiges à l'entrée du tunnel (Jaune) et prennent position de manière à empêcher toute suite des terroristes par le tunnel.

Et, à l'extrémité sud du Glacier d'Aletch, la police cantonale valaisanne installe un dispositif de surveillance, dans le cas peu probable où les terroristes tenteraient de fuir par ce glacier (qui fait plus de 20 km de long).

En ce qui concerne la sécurisation des aérodromes et des chemins d'accès,

La compagnie de sureté d'aérodrome en cours de formation à Payerne est déployée autour de l'ancien aérodrome d'Interlaken, de manière à assurer sa sécurité (rôle clé dans l'assaut puis dans les opérations de secours), pendant que des unités de la police militaire viennent renforcer les détachements de sécurité des bases de Payerne, Sion et Meiringen, tandis que la police cantonale valaisanne sécurise elle l'ancien aérodrome militaire de Raron (il va jouer un rôle important dans les opérations de secours).

La police cantonale bernoise se tient près à fermer la route menant de Spiez à Interlaken, de manière à ce que les ambulances puissent rapidement évacuer les blessés vers les hôpitaux de Thoune et Berne (depuis Spiez c'est de l'autoroute donc c'est moins critique).

La police cantonale valaisanne se prépare elle à fermer la route cantonale menant de Raron à Sierre (après c'est de nouveau de l'autoroute), là aussi pour que les blessés puissent rapidement être évacués vers les hopitaux de Sierre, Sion et Martigny.

Opérations de secours

Carte 2

Image IPB

Le concept de secours est basé sur l'hélicoptère, qui doit descendre en plaine le plus rapidement possible les blessés. En effet, le chemin de fer pourrait être détruit, et est de toute façon trop lent (au minimum 2h30 avant que les premiers blessés n'arrivent à Grindelwald).

De ce fait, l'ancienne base aérienne d'Interlaken (jaune) sera utilisée par les hélicoptères en provenance de suisse allemande pour transférer les patients vers des ambulances qui y seront stationnées.

Coté valaisan (pour les hélicos valaisans), c'est l'ancienne base aérienne de Raron (qui est maintenant une base d'Air Zermatt, en bleu) qui sera utilisée pour transférer les blessés vers des ambulances.

D'autres blessés, un peu plus grave, seront directement transférés vers les hopitaux de Brig, Viège et Interlaken, notamment (rose, vert et jaune).

De plus, comme les hôpitaux de la région risquent d'être pleins rapidement, seront basés à Meiringen l'ensemble des avions ambulances de la REGA (3 CL600), ainsi éventuellement ceux d'organisations étrangères, de manière à pouvoir évacuer rapidement des patients vers les hôpitaux de Zurich, Lausanne, Genève ou Bâle.

Finalement, comme l'endroit le plus critique sera au niveau du complexe, des spécialistes en gestion de trafic aérien et en médecine d'urgence seront héliportés la nuit d'avant jusqu'à la Monshjochhütte, et seront transportés, dès que l'extérieur du complexe sera sécurisé, par motoneige jusqu'au glacier (où l'on voit les hélicos sur une figure précédente), afin de mettre en place l'héliport et un centre de tri avancé.

Au niveau personnel, l'ensemble du personnel "transport aérien" des bases aériennes d'Alpnach et Payerne seront réquisitionnés, le personnel des différentes compagnies d'hélicoptères civiles, le personnel secouriste des Jungfraubahnen (habitué à travailler avec les autres secouristes), l'ensemble des ambulances situées dans un rayon de 30 km d'Interlaken et de Brig, ainsi qu'éventuellement une compagnie de transport aérien en fin de formation basée à Payerne (si elle est disponible car il y a alternance entre transport aérien et chasse...) et une compagnie sanitaire elle aussi en fin de formation basée à Moudon.

Au niveau commandement, les forces aériennes sont chargées avec l'aide de Skyguide de la partie aérienne, tandis que les centres de coordination de Berne (avec l'aide de celui du Valais) se charge du dispatching des blessés et de la gestion des places disponibles dans les hopitaux.

Reprise du complexe

Carte 3

Image IPB

En début de soirée la première nuit, 2 petits détachement de reconnaissance sont discrètement héliportés en EC-635 jusqu'à des positions surélevées, de manière à surveiller ce qui se passe (et ensuite utiliser des armes, si nécessaire), en profitant des mouvements de terrain pour ne pas être vu et du bruit des FA-18 pour ne pas être entendus (croix jaune avec trajectoire d'approche en jaune aussi).

Toujours la première nuit, les Cougar et Super Puma amènent discrètement le détachement montagne du DRA 10, accompagné de l'unité Cobra autrichienne jusqu'à la Monchjochhutte (Unité Alpha), ainsi que le personnel de secours décrit auparavant, et 5 ou 6 motoneiges avec des cordes pour tracter des skieurs derrière (je rappelle qu'il y a un chemin damé entre la cabane et le complexe), et en profitent pour évacuer les civils qui y trainent (histoire de gagner de la place).

Toujours dans la nuit, un autre détachement, avec des tireurs d'élite cet fois, est déposé plus en aval sur le glacier et progresse le plus discrètement possible jusqu'à une distance suffisante pour pouvoir par la suite neutraliser des cibles au fusil de précision.

Pendant la 2ème journée, sur la base aérienne d'Interlaken, quelques membres du GIGN (il y a un détachement parachutistes, non ?) et le détachement parachutiste du DRA 10 se préparent eux à être largué par PC-6 à quelques centaines de mètres de l'entrée visible sur la photo de g4lly (unité Bravo)

Tandis qu'un autre groupe, composé cet foi du dét. spéc PM, accompagné d'autres membres du GIGN) se prépare lui à débarquer en renfort en Cougar (unité Charlie).

Un 4ème détachement, composé de policiers spécialisés dans la gestion des foules, se prépare aussi à être héliporté sur zone.

Au total, Alpha compte environ 30 personnes, Bravo 15 personnes, Charlie 30 personnes, Delta 30 à 40 personnes. Dans chaque groupe, c'est l'unité de contre-terrorisme étrangère qui commande, les unités suisses étant là de manière à avoir de la puissance de feu si nécessaire (et aussi parce que si l'armée suisse est incapable de participer à l'assaut, ça va faire un argument de poids pour le GSsA...  :lol: ).

La 2ème nuit vers 2-3 heures du matin, en profitant du bruit crée par les FA-18 (qui tournent toujours dans le ciel), le premier détachement Alpha s'approche à ski, tracté par 4 à 5 motoneiges, tandis que Bravo est parachuté.

Dès que les premiers éléments de Bravo sont parachutés, les tireurs d'élite éliminent du mieux qu'ils peuvent les terroristes situés vers les entrées, les autres sont rapidement traités par Bravo puis Alpha.

Dès que les terroristes aux entrées coté Bravo et aux Sphinx sont neutralisés, Charlie est débarqué au même endroit que Bravo par 3 Cougar.

Une fois les entrées contrôlées,

Alpha fonce vers la gare ferroviaire et neutralise toutes les menaces s'y trouvant.

Bravo fonce vers la grotte de glace.

Charlie fonce fouiller le bâtiment donnant sur l'extérieur (si les tireurs d'élite des détachements de reco voient des terroristes dans leur ligne de pire, ils tirent aussi).

Une fois le complexe fouillé, Alpha descend dans le tunnel débusquer les éventuels terroristes s'y étant réfugiés (ou en tout cas les forcer à se diriger vers la sortie extérieure, ou un comité d'accueil les attend..., tandis que les 2 autres, aidé de Delta, maintiennent l'ordre dans le complexe et aident les unités de secours à évacuer les blessés vers l'héliport.

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(il y a un détachement parachutistes, non ?) et le détachement parachutiste du DRA 10 se préparent eux à être largué par PC-6 à quelques centaines de mètres de l'entrée visible sur la photo de g4lly (unité Bravo)

largage para en montagne  :O :O :O

c'est un truc à complétement foirer la depose (bourrasque soudaine, ecart à l'atterrissage amenant sur un apic, depose dynamique sur une neige instable etc etc ....)

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largage para en montagne  :O :O :O

c'est un truc à complétement foirer la depose (bourrasque soudaine, ecart à l'atterrissage amenant sur un apic, depose dynamique sur une neige instable etc etc ....)

C'est quasiment du base jump là ... on prend un PC-6 filant moteur coupé et on largue a l'altitude mini au dessus du terre plein a coté de l'entrée est, de nuit ;)

Normalement on a des para capable de faire des atterissage de précision ... meme si la y a presque un terrain de foot. S'il rate la DZ il ont juste a continuer le vol jusque dans la vallée :)

Sans ce risque l'approche est super merdique meme de nuit. La plupart des approche praticable sont visible depuis le "Sphynx", les autre c'est de l'escalade sérieuse ...

J'ai pensé faire pire ... carrément poser le PC-6 sur le terre plein qui est en pente ... mais les patin sur la neige dur ca risque d'etre un chouilla bruyant :lol:

L'autre solution c'est l'helico ... m'enfin c'est pas discret et y a toujours le risque de se faire rafaler pendant le "dropping" ... imagine un coup de RPG sur l'hélo en stationnaire.

Apres ca dépend de l'aerologie comme j'ai précisé, mais si on est dans le scenario temps clair et froid ... la nuit on doit trouver une période avec une aérologie favorable.

JE vais essayé de vous faire mon plan pour l'approche et l'assaut des que j'ai un moment pour gribouiller :)

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L'autre solution pour être sûr que les hélicos se fassent pas descendre au RPG, c'est envoyer les FA-18 mitrailler le Sphinx et l'entrée 7 avant de déposer les commandos, m'enfin c'est quand même un peu risqué si par hasard les terroristes ont pris des otages avec eux vers les entrées... (et la discrétion on en parle même pas)

Sans compter que si l'entrée 7 est bouchée suite au tir (on parle quand même de tir avec des canons de 20 mm), ça va déjà être plus coton pour entrer...

Au niveau des entrées, la 18 est clairement la plus pratique, surtout qu'il est possible d'avoir une base arrière (la cabane située à 2 km), mais si les terroristes arrivent à opposer assez de résistance pour tenir ne serait-ce que dix minutes, si tous les commandos passent par là, il y a largement moyen qu'ils fassent un massacre dans les otages...

D'ailleurs, histoire de faire diversion, une fois les commandos entrain d'entrer, je ferais peut-être péter une charge bien bruyante à l'entrée aval du tunnel (avec les portes d'accès au tunnel fermée pour maximiser l'effet), comme ça les terroristes pourraient penser que les commandos vont aussi attaquer par le tunnel.

Image IPB

Mais pour en revenir au parachutage, si on regarde cette photo:

Image IPB

Ou cette vue à 360°: http://www.jungfrau.ch/en/quick-navigation/top-of-europe/360-degree-panorama/

On voit qu'il y a quand même un peu de marge pour se poser en parachute. Bien sûr ça serait pas forcément simple, mais avec des conditions météo favorables c'est à mon avis faisable.

PS: je rappelle au passage que les hélicos suisses ne sont pas équipés de mitrailleuse en sabord... (et que seul les Cougar (11 appareils au total) sont équipés d'un vrai système de contre-mesure).

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après ,quand on voit se qui est arrivé à l'école de Beslan ,même si les gars n'avait pas tous la compétence genre GIGN chez les Russes (maintenant aurait on eu la capacité d'aligné assez de forces spécialisé face à un cas comme Beslan ? ) on peu se rendre compte de la difficulté qu'ils ont eu fasse a des gars parti pour une opération kamikaze et équipé lourdement .

pour cette prise d'otage au sommet ,la libération des otages va être un enfer et sa occasionnera des pertes inévitable .le cas de Beslan s'est déroulé  dans une région plate ,avec ses inconvénients ,mais là en montagne sa va être encore plus l'horreur ...

perso ,je bloque le périmètre .ont estime entre 15 et 30 terros .se qui laisse supposé que sa ne leur permet pas d'avoir le contrôle de tout le site (faut aussi surveillé les otages ),donc il y a eu un regroupement des otages dans un les bâtiments en contre-bas du bâtiment 24 .

les terros ont juste besoin de surveiller les ascenseurs en installant des hommes au niveau 23 pour bloquer une arrivé par l'ascenseur 17 et celui du niveau 1 en étant dans la zone 4 .

afin d'éviter d'avoir un terros "sacrifié" servant d'observateur au niveau du 24 (sphinx ),on déposera du monde pour disons neutraliser cette possible menace ,et éviter que cette "observateur" puisse renseigner sur l'activité héliporté via les téléphones des bâtiments .

au même moment on montre de l'activité (pas d'action mais de manière à laissé présager une possible action dans se secteur ) au niveau 1 ,afin d'accentuer la pression .

l'assaut et lancer peu de temps après sur les deux complexes (action simultané dans l'action contre ses deux bâtiments ) en contre-bas du bâtiment 24 ,en déposant sur les toits et en plusieurs vague les groupes d'assaut (descente en corde lisse ),puis assaut par les fenêtres (voir si il y a moyen de démonté des éléments ou pratiqué des "brèches" dans la toiture afin d'accédé à l'intérieur .

une fois les premières équipes  déposaient sur le toit ,on lance une attaque par la zone 1 ,afin de redescendre sur la zone 2 et 7 (sa sera chaud mais on peu atteindre le complexe sans avoir besoin des ascenseurs ) .

après ,nettoyage de la zone ...

va y avoir de la casse ,mais je ne vois pas comment faire ,ton scénario ,s'est encore pire que pour Beslan ,même en ayant des gus super entraîné  :'(

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(maintenant aurait on eu la capacité d'aligné assez de forces spécialisé face à un cas comme Beslan ? )

La réponse est sans doute qu'il n'y a pas grand chose de changé depuis Beslan (2004)...

Malgré la réorganisation du GIGN et de ses homologues de la police dans la FIPN, finalement, les éléments vraiment "intervention" sont toujours les mêmes qu'avant. Leurs effectifs ont pu augmenter mais de manière limitée, en tout cas rien à voir avec les chiffres totaux des services, l'exemple extrême étant la réorganisation du GIGN de 2007 : effectif total passant de 120 à 380, mais l'effectif intervention restant autour de 100... (il était question que l'appui TE soit fait par la force sécurité/protection, ex-EPIGN, ce qui libère quelques personnes).

En plus, s'il y a eu quelques entraînements communs GIGN/RAID justement pour étudier les "POM", je n'en ai plus entendu parler depuis 2007... reste à voir si le GIGN s'entraîne de son côté avec les forces spéciales militaires qui pourraient toujours apporter du monde supplémentaire (la seule fois que j'en ai entendu parler, c'était dans le reportage TV "GIGN, au cœur de l'action" début 2007).

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La réponse est sans doute qu'il n'y a pas grand chose de changé depuis Beslan (2004)...

Malgré la réorganisation du GIGN et de ses homologues de la police dans la FIPN, finalement, les éléments vraiment "intervention" sont toujours les mêmes qu'avant. Leurs effectifs ont pu augmenter mais de manière limitée, en tout cas rien à voir avec les chiffres totaux des services, l'exemple extrême étant la réorganisation du GIGN de 2007 : effectif total passant de 120 à 380, mais l'effectif intervention restant autour de 100... (il était question que l'appui TE soit fait par la force sécurité/protection, ex-EPIGN, ce qui libère quelques personnes).

En plus, s'il y a eu quelques entraînements communs GIGN/RAID justement pour étudier les "POM", je n'en ai plus entendu parler depuis 2007... reste à voir si le GIGN s'entraîne de son côté avec les forces spéciales militaires qui pourraient toujours apporter du monde supplémentaire (la seule fois que j'en ai entendu parler, c'était dans le reportage TV "GIGN, au cœur de l'action" début 2007).

Il semble que les essais grandeur nature se soit pas révélé tres convaincant. A la décharge des unités anti terroriste je suis pas sur que leur expertise soit capitale dans une action terroriste tres étendue, mais on parle de cela sur un fil spécifique POM. J'avais envisagé qu'une armées de milice comme la Suisse par exemple était probablement plus facilement utilisable dans ce contexte, en installant par exemple un maillage strict de la ville, sous l'autorité d'un OPJ chaque axe carrefour etc. barré par les locaux de la milice forcant les terros a se fixer dans un bloc, et permettant a ce moment l'expertise des unité anti terro de s'exprimer.

Je suis toujours sur le scenario Jungenfraujoch, je fini mes croquis et mes reflexion je vous livre ca des que c'est présentable.

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