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Séisme au Japon, Fukushima et conséquences


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ce qui me surprend, c'est dire que les employés ont des vêtements de protection.

Contre un rayonnement alpha on en peut rien faire, si ce n'est mesurer la dose reçue (d'où les dosimètres). Les travailleurs sont exposés d'où une courte durée sur zone .

Donc je ne sais pas si avec ce délai est compatible avec l'efficacité.

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Le Monde daté d'aujourd'hui souligne le poids du complexe nucléaire au Japon et des manquements de TEPCO

Souligné aussi le sacrifice actuel des pompiers et des employés des sous traîtants

Le corium risque fort d'atteindre le béton de l'enceinte assez rapidement au réacteur n°3

C'EST LE ZON car pour l'instant à part l'arrosage il n'y a aucune étape de prévue

Plus le temps passe et plus transparait un sentiment très dérengeant

L'INCURIE (sans jeu de mots ...)

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Les tenues des employés de la centrale sont prévues quelque soit le niveau de radiation ?

Il n'y a pas de protection contre les rayonnements ionisants a proprement parlant au niveau des vêtements. La seule chose a quoi servent les vêtements c'est a la protection contre la contamination, en gros que de matiere radioactive se fixe sur le corps, ou pire dans le corps. Le plus souvent les vêtements de protection sont simplement du tyvek avec divers enduction le rendant étanche au divers matiere qui pose probleme. Le tissu avec l'enduction ca protège contre les alpha et les beta grosso modo, par contre ce n'est absolument pas protecteur contre les rayonnement un tant soit peu énergétique neutron et gamma.

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Et là concrètement, qu'est-ce qu'il reste à faire ? Parce que si les enceintes lâchent (à moins qu'elles n'aient déjà lâché), on ne pourra plus faire grand chose sur le site. :-[

Si, couler du béton frais ...  :-[

Faire des sarcophages (sans jeux de mot ...).

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Et là concrètement, qu'est-ce qu'il reste à faire ? Parce que si les enceintes lâchent (à moins qu'elles n'aient déjà lâché), on ne pourra plus faire grand chose sur le site. :-[

Empêcher le corium de continuer a chauffer ou d'atteindre une masse critique ... donc continuer a le refroidir, l’empêcher de s'enfoncer dans le sol, et continuer a capturer les neutron pour modérer la réaction en chaine ... tout ça peut durer encore treeeeeeeees longtemps. Il faut aussi penser a moyen terme a évacuer les matières radioactive et élément contaminé du site pour les stocker quelques part ... reconstituer un abri pour les bâtiments, pour éviter au moins que le ruissellement et le vent ne continuer a propager des saloperie.

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Quelques mots sur le “corium” voulez-vous pour essayer de remettre quelques idées en place (je suis de formation ingénieur de l’INSTN de Saclay et j’ai encore des restes de cette folle jeunesse consacrée a l’atome…).

Le corium c’est le terme par lequel en cas de fusion d’un cœur, on désigne le mélange issu du combustible fondu et de tout ce qui a fondu avec lui. Chimiquement c’est un mélange d’oxydes métalliques (typiquement pour un BWR/PWR principalement oxyde d’uranium, oxyde de zirconium et éventuellement de plutonium). Insérés a l’intérieur du corium, se trouvent les produits issus de la réaction de fission, produits souvent instables, radioactifs, qui par leurs désintégrations (la « chaleur résiduelle » du combustible) vont « chauffer » le mélange.

Notre corium n’est ultra chaud (l’histoire de la terrifiante pate liquide a 3.000 dC qui serait capable de percer la cuve en acier et des mètres et des mètres de béton…) que s’il n’est pas refroidi et si le dégagement interne de chaleur résiduelle est fort. Sinon, le corium se présente comme un solide gris, chaud et très radioactif. Point. Voir les photos faites a Tchernobyl.

Nous sommes aujourd’hui 17 jours après l’arrêt d’urgence des réacteurs lors du séisme. La chaleur résiduelle est désormais l’ordre de 2/1000 seulement de la puissance initiale contre 6% dans les premières secondes. De plus le corium - si du corium s’est formé - s’est écoulé et donc s’est dispersé en gouttes, multipliant ainsi la surface d’échange avec l’eau (douce ou de mer - liquide ou vapeur) injectée par centaines de tonnes dans les circuits primaires et les enceintes de confinement. Plus grande est la surface d’échange, meilleur devient le refroidissement du corium alors que sa puissance de chauffage ne fait que baisser inexorablement. En résumé, l’accident « corium en folie », cela a lieu dans les premières dizaines minutes ou dans la première heure mais pas pendant la troisième semaine après l’arrêt.

Mais… (Il ya toujours un mais…). Quid si le corium en s’écoulant parvient par hasard à reconstituer localement une configurant nucléairement « critique » ? C'est-à-dire un redémarrage local de la réaction nucléaire de fission qui induirait alors un chauffage nucléaire et vigoureux de ce même corium. En théorie c’est peut-être possible. J’en doute parce que l’oxyde d’uranium a 3% en U235 du BWR/PWR nécessite de l’eau liquide comme modérateur des neutrons pour devenir critique. Il faudrait imaginer un « corium en grains » avec le sinistre miracle de la juste proportion d’eau liquide entre les grains. J’ai même lu sur le web des rumeurs comme quoi des flux de neutrons avaient été périodiquement détectés a Fukushima, signe (assez terrifiant si cette rumeur est vraie, mais il y a eu tellement de rumeurs bidons…) de phénomènes de criticité (dans les cœurs ? dans les piscines ? Est-ce vrai ?). Même si en théorie c’est possible, un tel phénomène ne peut pas être stable dans le temps : la moindre dilatation, le plus petit changement de forme, le moindre changement de composition du mélange (même une simple bulle de vapeur apparaissant dans l’eau) fera disparaitre aussitôt (on parle ici de durées en 10-9 seconde) des conditions de la criticité nucléaire. Juste un flash de neutrons mais pas le temps d’un chauffage de la matière.

C’est un long texte pour simplement évacuer la question du corium. Les problèmes de Fukushima sont déjà tellement énormes (mais passionnants pour un spécialiste, un aveu que je ne fais pas sans une certaine honte assumée) pour qu’il n’y ait pas besoin d'en rajouter avec ce phantasme du « Syndrome chinois ».

G4lly a raison : il faut maintenir le refroidissement, revenir progressivement a une situation stable et contrôlée (TEPCO ne donne pas l’impression de contrôler grand chose, ils réagissent plus qu’ils ne semblent agir). Chaque pompe, chaque vanne que l’on redémarre est une bataille qui coute cher en temps et en homme/sievert. Cela va prendre des mois plutôt que des semaines. Puis il faudra décontaminer les locaux, décharger les réacteurs et les piscines, évacuer les « produits » et condamner le site pour toujours. Des années, des dizaines d’années d'efforts.

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@chaba

Je suis un partisan avéré et ancien de l'énergie nucléaire.

Mais une chose m'écoeure profondément: c'est de constater qu'au Japon comme en France le complexe nucléaro-industriel s'est constitué en un tout puissant état dans l'état. Les politiques "couvrent" les grands opérateurs qui bien souvent ont bénéficié des politiques publiques et se targuent de ventes à l'export ou d'une participation incontournable à l'indépendance énergétique nationale... "que feriez-vous sans le nucléaire"

Les opérateurs vérouillent l'information et les contrôles, les gens (pas tous des écolos attardés) qui mettent en doute tel ou tel aspect du programme ou la probité de la gestion des dits opérateurs sont sont critiqués soit ridiculisés soit traîtés avec comisération.

Quand on voit comment les infrastructures ont résisté au séisme mais ont été mises à mal par le tsunami on ne peut que méditer sur les inconséquences de TEPCO.

Aujourd'hui il n'y a pas de débat sur le nucléaire civil car dès que celui-ci s'amorce on tombe automatiquement dans la caricature.

Peut-on raisonnablement reprocher aux adversaires du nucléaire leurs positions "jusqu'au boutistes" quand on réalise les conneries faites et les mensonges assénés depuis des années par une entreprise comme TEPCO.

TEPCO ou une autre car qui dit que demain pour une autre raison çà ne se passera pas ailleurs loin du Japon.

Plus qu'un autre domaine le nucléaire a besoin de transparence et d'honnêteté or force est de constater que dans ce domaine on en est loin.

Et que dire de la sous-traîtance de tâches plus ou moins annexes qui aujourd'hui débouche sur une situation pour le moins inique sur le chantier de la centrale japonaise.

Non vraiment ce dossier mérite beaucoup mieux que celà, en tout cas certainement pas une vision essentiellement mercantile du dossier. Car que voit-on en fait et bien encore une fois que les objectifs de rentabilité à court terme ont prévalu sur le long terme.

Les politiques sont directement impliqués et le scandale qui se fait jour avec la démission en Allemagne du président du patronnat suite à des propos rapportés lors d'une réunion avec le ministre de l'économie ne calme pas le débat.

En clair il apparaît que la décision de Merkel de stopper l'exploitation des 7 plus vieux réacteurs allemands est avant tout un effet d'annonce et que le ministre à dit clairement dit au patronat allemand "on ne vous laisera pas tomber".

Aujourd'hui on parle "d'erreurs" de TEPCO avec le même vocabulaire que l'on emploierait pour parler d'une erreur de stratégie commerciale ou de marketing.

La sécurité nucléaire aujourd'hui dans l'opinion publique c'est avant tout synonyme de mensonge et d'opacité ...

On se demande bien quelle catastrophe pourra faire évoluer les choses, en France je ne vois qu'une pollution durable de l'Ile de France et de Paris.

C'est quand même problématique tout çà.

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Quand on voit comment les infrastructures ont résisté au séisme mais ont été mises à mal par le tsunami on ne peut que méditer sur les inconséquences de TEPCO.

Aujourd'hui il n'y a pas de débat sur le nucléaire civil car dès que celui-ci s'amorce on tombe automatiquement dans la caricature.

+1 sur l'ensemble de ton commentaire.

Une grosse problématique est l'age et la technologie de cette centrale. Elle aurait déjà du être remplacée d'ailleurs.

Le côté mercantile a apparemment joué plein pot et le fait que Tepco n'avait pas de contre-partie politique/indépendante suffisamment forte pour lui forcer la main.

Encore une fois, en France et en Allemagne, on prolonge de vielles centrales. Pour attendre l'EPR chez nous, pour attendre une solution de remplacement outre-rhin. Ce n'est pas une posture raisonnable.

On prend des risques. Le dernier incident notable en France venait d'une inéquation technologique d'une partie remplacée pour obsolescence. Nous sommes de plus limite niveau production. On est importateur en hivers dans les pics de consommation.

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Fukushima: eau fortement radioactive à l'extérieur du réacteur 2

OSAKA (Japon) - De l'eau fortement radioactive a été découverte à l'extérieur du bâtiment abritant le réacteur 2 et sa turbine dans la centrale nucléaire de Fukushima, et pourrait avoir ruisselé jusqu'à la mer toute proche, a annoncé lundi un porte-parole de l'opérateur, Tokyo Electric Company (Tepco).

"Nous avons retrouvé de l'eau accumulée dans des puits de regard d'une tranchée souterraine débouchant à l'extérieur du bâtiment, avec un niveau de radioactivité supérieur à 1.000 millisieverts par heure", a-t-il indiqué.

Ces puits sont situés à une soixantaine de mètres de l'océan Pacifique et l'eau contaminée pourrait avoir ruisselé jusqu'au rivage, a-t-il précisé.

"Nous sommes en train de vérifier si l'eau peut avoir été directement en contact avec la mer", a-t-il poursuivi.

Les tranchées "servent à accueillir des canalisations et des câbles électriques. Elles ressemblent à des tunnels", a expliqué le porte-parole de Tepco.

Des ouvriers ont découvert vendredi une nappe d'eau d'un niveau de radioactivité identique dans le sous-sol de la salle des machines du réacteur 2, mais c'est la première fois que les ingénieurs de Tepco annoncent la présence de cette eau polluée à l'extérieur.

Le porte-parole de l'opérateur a ajouté que de l'eau contaminée avait également été localisée derrière les bâtiments des réacteurs 1 et 3.

"Au niveau du réacteur 1, le taux a été mesuré à 0,4 millisieverts par heure à la surface de l'eau, mais les ouvriers n'ont pas pu faire des relevés derrière le réacteur 3, en raison des décombres (causés par les explosions)", a-t-il précisé.

TOKYO ELECTRIC POWER

(©AFP / 28 mars 2011 11h20)

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On Monday, the nuclear safety agency reported that seawater tested at an offshore monitoring post near the plant's Nos. 5 and 6 nuclear reactors had radiation levels 1,150 times the control level. This is north of the discharge canal for the Nos. 1, 2, 3 and 4 reactors, around which Sunday's higher reading was recorded.

Donc 1000 millisiverts dans les flaques de flotte des canalisations d'évacuation et tunnels de gaines électriques sous la centrale et 1150 fois le taux normal de radioactivité dans l'eau de mer prélevée en face de la centrale.

Au jour d'aujourd'hui, encore d'importants dégagements de fumée et vapeur au dessus de deux des six réacteurs.  

NHK French (extrait) :

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle annonce avoir détecté un taux d'iode 131 radioactif 1 150 fois supérieur à la norme de sécurité dans l'eau de mer à proximité de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi.

L'opérateur de la centrale, Tepco, a analysé des échantillons d'eau de mer prélevés dimanche à 14h05, à 30 mètres au nord des sorties d'eau des réacteurs 5 et 6. Les résultats indiquent 46 becquerels d'iode 131 par centimètre cube.

Vendredi et samedi, plus de mille fois la norme admissible d'iode 131 avait été détectée dans de l'eau de mer prélevée à 33 mètres au sud des sorties d'eau des réacteurs 1 et 4. Mais dimanche, ce chiffre était tombé à 250 fois la norme.

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TEPCO demande officiellement l'aide d'AREVA et EDF ...


Fukushima: la contamination s'étend "bien au-delà" de la zone des 30 km

PARIS - Des "taches de contamination" radioactive sont présentes "bien au-delà" de la zone de sécurité de 30 km autour de la centrale japonaise de Fukushima, a estimé lundi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) française.

L'accident en cours à Fukushima entraîne "une contamination qui va s'étendre sur des zones considérables", a déclaré au cours d'un point de presse André-Claude Lacoste, président de l'ASN. "Il n'est pas du tout étonnant qu'on trouve ici ou là des contaminations bien au delà d'un rayon de 100km".

"Nous n'avons pas de chiffres globaux mais il est clair que la gestion des territoires contaminés va prendre des années sinon des décennies", a-t-il rappelé.

"Il est évident qu'il y a des taches de contamination, qu'il y a pollution d'un certain nombre de produits" au-delà de la zone de sécurité de 30 km autour de la centrale, a estimé M. Lacoste, expliquant que des "mesures fines" de radioactivité étaient nécessaires pour préciser ce diagnostic.

L'ASN, qui mène depuis 2005 une réflexion sur la gestion des contaminations après un accident nucléaire, est prête à apporter son aide sur ce sujet "si le Japon le souhaite", a précisé son président.

Interrogé sur l'erreur de l'exploitant de la centrale, Tepco, qui avait annoncé à tort dimanche un niveau de radioactivité "10 millions de fois plus élevé que la normale" dans une nappe d'eau échappée d'un réacteur, M. Lacoste a appelé à la prudence.

"Il faut faire extrêmement attention à un chiffre qui circule de manière isolée sans qu'on sache où il a été mesuré ni à quoi il correspond", a-t-il jugé.

"Je me suis posé pendant tout le week-end la question de savoir à quoi diable s'appliquait ce chiffre (...) un chiffre dont nous avons le sentiment depuis le début qu'il n'a aucun sens", a conclu M. Lacoste.

(©AFP / 28 mars 2011 13h14)

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J'ai une une question qui me taraude l'esprit depuis plusieurs jours,

Qui commande les opérations a la centrale de fukushima???? TEPCO? L'ASN JAPONAISE? L'AIEA?

Pour de simple amateurs tout est un peu confus, chacun y va de son commentaire, l'asn francaise, l'aiea, le gouvernement japonais, ne pourrait il pas y avoir une communication claire et nette sur ce qui se passe la bas? plutôt que 36 agences différentes qui donnent leur avis????

En gros une équipe mondiale de réaction rapide qui prendrait la direction des opérations quand une centrale est endommagé!!!! Plutôt que cette sinistre course a la déclaration ou tous le monde participe! un peu de clarté que diable!!!!!!!!!!!!!

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J'ai une une question qui me taraude l'esprit depuis plusieurs jours,

Qui commande les opérations a la centrale de fukushima???? TEPCO? L'ASN JAPONAISE? L'AIEA?

Pour de simple amateurs tout est un peu confus, chacun y va de son commentaire, l'asn francaise, l'aiea, le gouvernement japonais, ne pourrait il pas y avoir une communication claire et nette sur ce qui se passe la bas? plutôt que 36 agences différentes qui donnent leur avis????

En gros une équipe mondiale de réaction rapide qui prendrait la direction des opérations quand une centrale est endommagé!!!! Plutôt que cette sinistre course a la déclaration ou tous le monde participe! un peu de clarté que diable!!!!!!!!!!!!!

C'est TEPCO qui commande sur place meme si elle a fait appele a l'armée pour plusieurs service. Il y a aussi des technicien de Toshiba et Westinghouse, concepteur et constructeur de la centrale qui bosse sur le probleme mais je ne sais pas s'ils bossent dedans.

Quant a laisser des étrangers aller voir l'étendu du bordel! t'es pas un peu malade! Le principe industrile de base c'est ... essayons de réglé ca sans que ca se sache, et si ca doit ce savoir qu'on en sache le moins possible ... A titre d'exemple l'Inde n'a toujours pas réussi a entendre le patron de l'usine Union Carbide / Dow chemical a propos de Bhopal. Tout nier en bloc aussi longtemps que possible est la meilleure solution pour les industriels.

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C'est certainement naïf de ma part mais un accident nucléaire est une chose très grave que l'on doit traiter de manière exceptionnelle, tout le monde est concerné, pas seulement les japonais. L'aiea doit absolument prendre le contrôle des opérations, il ne feront pas de miracles certes mais cela permettrait de savoir exactement ce qui se passe la bas, en excluant tout opinions partisane.

Ce n'est pas a un opérateur de centrale qui est plus occupé par son compte de résultat mais a un organisme qui ne s'occupe des retombés financières ou médiatiques qui doit s'occuper d'un accident de ce genre!

Ce n'est pas une question technique, tous autres opérateurs aurait procédé de la même façon mais une gestion commune de l'affaire pourrait être bénéfiques je pense qu'une gestion opaque d'une entreprise privée.

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Le problème est aussi la mentalité et la manière de gérer culturellement le nucléaire au Japon qui sont très particulières. Le Japon ayant été le seul pays à subir le feu atomique, leur manière d'appréhender l''énergie nucléaire se fait dans un constant paradoxe empreint d'un tabou philosophique et social. Il faut essayer de se mettre à leur place pour comprendre.

S'ajoute à l'humiliation profonde et le sentiment de défaite toujours omniprésent dans le sens commun Japonais, l'idée horrible d'avoir été vaincus par leur incapacité à assurer le contrôle de ce golem énergétique dans le contexte contemporain. Les Japonais se sentent vaincus non plus par l'Amérique toute puissante mais par leur incapacité et la faillite de leur propre gestion, ce qui pour les Japonais est une humiliation suprême.

On comprendra alors peut-être un peu mieux leur réticence à demander l'aide de l'étranger. 

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TEPCO demande officiellement l'aide d'AREVA et EDF ...


et le Japon demande l'aide de la France. je sais de source sure que des pastilles d'iodes ont été envoyés de France vers le Japon

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Sarkozy au Japon vendredi

http://www.lefigaro.fr/politique/2011/03/28/01002-20110328ARTFIG00602-sarkozy-au-japon-vendredi.php

Le président français resterait seulement quelques heures à Tokyo, pour y rencontrer le premier ministre japonais Naoto Kan et la communauté française au Japon, quatre semaines après le tsunami.

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Les japonais ont trop hesite avant d'agir, engonces dans leur parano de ne pas laisser paraitre d'emotions ni de laisser paraitre qq signe de faiblesse que ce soit, ils ont megote depuis le debut de la catastrophe, s'il faut comparer a Tchernobyl, en comparaison des russes, on peut dire qu'ils sont restes les bras ballants, incredules devant leur manque de capacite a gerer les consequences de ce qui s'avere etre un veritable accident nucleaire majeur en devenir...

Maintenant ils appellent a l'aide alors que toutes les erreurs ont ete commises, qu'il y a peut-etre 2 cuves de reacteurs presentant des fuites avec le risque que les dalles de soutainement soient egalement endommagees, laissant le combustible hautement radio-actif se distiller dans l'ocean tout proche (ils veulent vraiment voir un Godzilla qui s'enerve ou quoi?)... il est bien temps alors qu'on ne sait pas s'il y a quoique ce soit de rattrapable pour securiser le site avant qu'il ne devienne inhabitable pour les prochains millenaires.

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Le problème est aussi la mentalité et la manière de gérer culturellement le nucléaire au Japon qui sont très particulières. Le Japon ayant été le seul pays à subir le feu atomique, leur manière d'appréhender l''énergie nucléaire se fait dans un constant paradoxe empreint d'un tabou philosophique et social. Il faut essayer de se mettre à leur place pour comprendre.

S'ajoute à l'humiliation profonde et le sentiment de défaite toujours omniprésent dans le sens commun Japonais, l'idée horrible d'avoir été vaincus par leur incapacité à assurer le contrôle de ce golem énergétique dans le contexte contemporain. Les Japonais se sentent vaincus non plus par l'Amérique toute puissante mais par leur incapacité et la faillite de leur propre gestion, ce qui pour les Japonais est une humiliation suprême.

On comprendra alors peut-être un peu mieux leur réticence à demander l'aide de l'étranger. 

s'est une très bonne explication de la mentalité japonaise .
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