Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Séisme au Japon, Fukushima et conséquences


collectionneur
 Share

Messages recommandés

j'espère que contrairement à Tchernobyl , l'ONU va demander un suivi santé des habitants du Japon , car de ce bilan dépendra tout le peu de crédibilité de la société qui gère les centrales et derrière le gouvernement Japonais qui suis le "manège" avec toujours beaucoup de décalage.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

j'espère que contrairement à Tchernobyl , l'ONU va demander un suivi santé des habitants du Japon , car de ce bilan dépendra tout le peu de crédibilité de la société qui gère les centrales et derrière le gouvernement Japonais qui suis le "manège" avec toujours beaucoup de décalage.

ouarf, c'est déjà pire que Tchernobyl du côté de la réaction officielle: les soviétiques avaient un seuil de dose admissible de radiations inférieur pour les enfants que celui décrété suite à Fukuishima et, dans la foulée de l'accident, les soviétiques avaient évacués 240 000 enfants en 4 jours. Au Japon ils en sont à demander aux gens à 20 km de rester sur place...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ouarf, c'est déjà pire que Tchernobyl du côté de la réaction officielle: les soviétiques avaient un seuil de dose admissible de radiations inférieur pour les enfants que celui décrété suite à Fukuishima et, dans la foulée de l'accident, les soviétiques avaient évacués 240 000 enfants en 4 jours. Au Japon ils en sont à demander aux gens à 20 km de rester sur place...

Faut croire qu'en 25 ans, l'homme a doublé de mauvaise foi ... Ma foi

Ceci dit y a aussi je pense le contexte assez psychorigide japonnais sur le principe de la honte et l'honneur :

La bas se plaindre c'est un potentiel deshonneur : bien pratique pour ce type de cata, mais bon en même temps l'approche nucléaire au japon est complexe, y a la sensibilité historique liée a hiroshima/nagasaki qui fait qu'en même temps c'est sensé être un type de désastre qui déchire les codes sociétaux : la victime a de quoi se plaindre (je simplifie vraiment mais en gros le japon c'est comme ça depuis le dépot des sabres a la fin du 19 ème siècle tout en continuant a perpettrer les valeurs du bushido d'une autre manière dans la société)

Mais y a encore d'autres choses, le comportement de la société envers les résidents des zones proche des centrales nucléaires (et ça en fait un paquet puisque le japon a presque autant de réacteur que la france) ces gens sont dans la société japonnaise un peu des pestiférés :

Dans le japon moderne, les avals familiaux au niveau des mariages sont encore légion, une fille qui grandit a coté d'une centrale : a d'énorme chance d'être la dernière des pestiférées dans la façon dont la verra, la potentielle belle famille du garçon qu'elle aura trouvé pour espérer se marier ...

Même si ça tient que sur des idées reçues du grand public sur les rejets environnementaux des centrales (qui sont quand même très faible, faut pas déconner non plus) hélas :

La belle famille potentielle considérera que non, cette fille n'est pas souhaitable pour leur fils, elle aurait selon eux, trop de chance d'avoir des pathologies de grossesses qui feront de l'éventuel rejeton un handicapé ect

Et ça je le tiens directement de témoignage sur les idées reçues qui ont la vie dure au japon : tu vis a coté d'une centrale, et en + tu est une fille : t'en sera honteuse toute ta vie ... C'est nul, mais la société japonaise est comme ça

(témoignages d'un contremaitre de chaudronnerie nucléaire au japon, qui avait écrit sa perception du nucléaire dans la société japonaise durant sa phase ou il ne pouvait plus travailler du fait d'un cancer, un type qui était connu dans le nucléaire japonnais comme un ouvrier "devenu" contremaitre avec une immense expérience, et qui connaissait la plupart des centrales par coeur pour y avoir fait les chantiers puis intervenu durant les maintenances d'arret de tranche ect)

Mais bon d'un autre coté, le japon est aussi très occidentalisé maintenant, et des choses changes, des façons d'approcher les choses ect

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@etrepensant:

L'auteur se mélange un peu les pinceaux dans son article: il confond irradiation externe avec contamination (si tout le monde est en tenue, pas de contamination - doses externes uniquement). J'aimerais aussi savoir d'où il tire ses mesures - comme partout sur internet, il faudrait des sources.

Je suis plutôt pessimiste sur la situation là bas, mais pas au point d'avaler ce genre d'article sans support crédible.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@etrepensant:

L'auteur se mélange un peu les pinceaux dans son article: il confond irradiation externe avec contamination (si tout le monde est en tenue, pas de contamination - doses externes uniquement). J'aimerais aussi savoir d'où il tire ses mesures - comme partout sur internet, il faudrait des sources.

Je suis plutôt pessimiste sur la situation là bas, mais pas au point d'avaler ce genre d'article sans support crédible.

ça me semblait en effet plutot light comme article... m'enfin, sur le fond... :(

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci d'employer la sémantique habituelle pour les incompétents de concours: "experts" :)

Le fond on le connaît tous: ça fuit toujours, le bruit de fond radioactif et les zones contaminées augmentent (fortement sur place, pas de retours sur la situation mondiale, mangez vos salades, buvez votre lait et fermez-la). Mais là ce monsieur se comporte en petit dealer de quartier de l'AFP et tombe dans un sensationnalisme non étayé, bourré d'approximations qui sent bon la presse à scandales.

La Criirad, dont chacun est libre de penser ce qu'il veut, mais qui a au moins le mérite de se bouger et d'avoir été faire des relevés sur place est en train d'aider à la mise en place un réseau citoyen de surveillance de l'environnement autour de Fukushima.

Le témoignage de Bruno Chareyron, responsable du labo de la Criirad, et de Wataru Iwata, habitant de la région de Fukushima qui monte ce réseau:

muG5RbVWvvg

QXQ33ffA930

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Faut dire qu'ils ont vraiment été léger aussi  :rolleyes:

Ils prends ses responsabilités, d'autres devraient en prendre de la graine  :happy: ne suivez pas mon regard villipendeur politisé  >:(  :lol:

Mais bon, avec la droite japonaise, des chances que ça aurait été encore pire  :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

niveau record de radiations à Fukushima (10 sv/h) :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/08/01/97001-20110801FILWWW00330-fukushimaradiations-niveau-record.php

les autorités ont-elles un plan ou bien les bras sont baissés depuis plusieurs mois ? ou bien c'est "après moi le déluge" par l'équipe gouvernementale qui démissionne ?

j'avais entendu que le réacteur n°3 avait été redémarré (!?), peu avant qu'un nouveau séisme ne frappe la semaine dernière. quelqu'un a des infos sur le sujet ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Konichiwa (bonjour),

Juste une petite new, une de celles que le Figaro ou la Criirad ne mettent pas en hune, peut être parce que pour le premier les bonnes nouvelles font moins vendre que les mauvaises et pour la seconde parce qu'elles n'encouragent pas l'opinion à regarder ailleurs que vers le nucléaire pour les besoins futurs en énergie.

http://www3.nhk.or.jp/daily/english/29_04.html

A Fukushima, six mois après le désastre, les taux de radioactivité en divers Cesium dans l'eau de mer a proximité du site sont redevenus proches de la limite administrative (au lieu de un million de fois au dessus de celle-ci comme en avril). Notons quand même que la limite administrative c’est encore bien plus que le taux « naturel »….

Le taux Cesium est un bon marqueur de l’évolution de la situation parce que, Cesium et Iode étant ceux qui sont gazeux parmi les produits de la fission, ce sont ceux qui se sont échappés en masse, les autres, corps liquides ou solides, sont pour la plus part restes a l'intérieur des bâtiments. Cesium et Iode ont donc composé l’immense majorité de la radioactivité rejetée par l’accident, même si tous les autres éléments ont pu être détectés dans l’environnement, mais à des niveaux très faibles ou à l’état de trace seulement. Le taux en Iode est lui redevenu normal par disparition naturelle (période radioactive courte). Reste donc le Cesium dont la période longue (30 ans je crois) fait qu’il est la pour longtemps (de l'ordre de 10 periodes soit 300 ans).

Qu’est ce que nous apprend cette new ? Le taux en Cesium baisse dans l’eau de mer par la combinaison de deux raisons : parce que le rejet initial s’est dilué dans l’immensité de l’océan (et ce n’est pas forcement une bonne nouvelle…) et surtout parce que il n’y a pas (ou plus, ou peu…) de rejet supplémentaire. Ce que nous apprend donc cette nouvelle c’est que les efforts pour reprendre le contrôle du site, contenir, nettoyer portent leurs fruits.

Quelques autres news au passage :

1) Le premier système de traitement de l’eau polluée (recyclage des 100.000m3 ou plus d’eau radioactive utilisée pour le refroidissement) largement de conception Areva fonctionne depuis la mi-juin (mais avec des problèmes). Un second système de conception japonaise est en service depuis le de 18 aout. A eux deux, ils seront capables de traiter la totalité de l’eau en environ 6 mois et permettront de « vider » les souterrains des bâtiments, qui deviendront alors plus accessibles au personnel. Le recyclage de l’eau permet surtout de fonctionner en circuit fermé pour le refroidissement, sans plus puiser et rejeter en mer.

2) Le premier système externe de refroidissement/élimination du sel de mer a été installe sur la piscine combustible de la tranche 4 et il fonctionne bien. Des systèmes identiques sont en cours de fabrication pour les tranches 2 et 3.

3) Tepeco a commencé les travaux de couverture de la tranche 1 avec une structure faite d’un « voile de plastique ». Une fois en place, avec sas et filtres, il permettra de rétablir un confinement aerien a 100% (même si ce n’est certes pas une solution pour l’éternité…). Objectif : la fin d’année. Si ca marche, les autres tranches devraient suivre pour la mi-2012.

Bien sur moins de Cesium (par arrêt des fuites et dilution) ne fera pas revenir les personnes évacuées, pas plus qu'il ne signale la fin de la catastrophe.

Mais je trouvais que les récents posts sur le forum ne présentaient tous que des mauvaises nouvelles : records de radioactivité (mais en des points choisis…), les « gugusses » de chez Tepeco capables de rien de bon, et même (the cherry on the cake !) l’annonce de redémarrage de la tranche 3 (cf post du 23 aout) juste à temps pour un nouveau séisme. Alors j’ai voulu prendre un peu de temps pour mettre en valeur quelques éléments un peu moins négatifs, et aussi aider a prendre conscience que des gens travaillent (et parfois même travaillent dur) pour améliorer les choses a Fukushima. Et que parfois, ils y parviennent…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme je l'avais annoncé ici il y a plusieurs pages le refroidissement en circuit fermé des 4 tranches devrait pouvoir être possible théoriquement d'ici la fin de l'année ...

Après c'est une autre paire de manche, en tout cas chez Areva ils sont TRÈS contents les unités de décontamination de l'eau se vendent bien.

Le dernier enjeu majeur c'est le confinement définitif car le site est bien entendu condamné sans parler bien évidemment du sort des habitants des alentours et de leur retour chez eux, qui prendra la décision et quand ?

Pour Chaba existe-t-il encore des restrictions sur l'utilisation de l'électricité à Tokyo ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@ pascal

Oui, oui, il en existe encore, comme par exemple:

- Eclairage public réduit en zone électrique nord-est (Tokyo). Pas de restriction en zone sud-ouest (Osaka & Nagoya) ou je suis.

- Bureaux climatises a 28 C (mesure etendue a tout le Japon par solidarité) et campagnes publicitaires TV pour que tout le monde fasse de meme a la maison.

- Fin de la période « cool biz » (la periode ou les salary-man viennent au bureau sans cravate et en chemise a manches courtes) reportée au 31 octobre.

- Le niveau de la « courbe de charge » électrique de Tepeco est affichée « live » sur des TV dans le métro ou sur les chaines d’information locales de la zone de Tepeco pour sensibiliser le public a la limite max d’environ 32 GW de demande électrique, seuil au delà duquel Tepeco serait obligé de « délester » de la demande car ils ne peuvent pas actuellement ni produire plus ni importer plus depuis les autres zones électriques.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci de ses précisions sur la ''vie quotidienne'' au Japon, nos magazines n'en parlent plus depuis un mois ou deux... :P

Et le futur premier ministre sera Yoshikiko Noda :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110829.OBS9333/japon-deuxieme-tour-pour-l-election-du-premier-ministre.html

Il tiendra combien de temps ? Ils défilent plus vite que dans l'Italie des années 80  :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

Les jours passent et se ressemblent,

M. Christopher Busby, responsable scientifique au Comité européen des risques sur les radiations, a déclaré qu’à cent kilomètres de la centrale de Fukushima et même jusqu’à l’agglomération de Tokyo, les niveaux de radioactivité sont bien plus élevés que ne le disent les autorités japonaises en charge du dossier Fukushima. On aurait détecté dans la capitale même, en quelques endroits précis, des niveaux de radioactivité supérieurs à ceux de la zone d’exclusion de Tchernobyl ! Tokyo Electric Power Company (Tepco) a reconnu le 15 août que 200 millions de becquerels s’échappaient chaque heure des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Entre mars et fin juillet, les rejets totalisaient 1 milliard de becquerels par heure, toujours d’après Tepco.

L'article complet avec le ressenti d'expat de l'auteur: http://blog.mondediplo.net/2011-09-23-Manifestation-inedite-a-Tokyo

A noter que l'auteur, Christian Kessler a écrit un livre "Le Japon, des Samourai à Fukushima" qu'il peut chercher à vendre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 weeks later...

Tokyo : Fortes contaminations radioactives détectées.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0201693362457-a-tokyo-des-poches-de-forte-radioactivite-233370.php

/...les autorités de Tokyo ont reconnu, hier, qu'elles venaient de découvrir dans un quartier de la capitale des doses de radioactivité comparables à celles mesurées près de la centrale, pourtant située à 235 kilomètres de la mégapole.

Au bord d'une rue du quartier de Setagaya, les dosimètres affichaient, hier, un taux de radioactivité de 3,3 microsieverts par heure qui correspondrait, à une dose annuelle de 17 millisieverts, proche de la limite annuelle «  acceptable » de 20 milliseverts définie par le gouvernement. A 15 kilomètres à l'est de la capitale, dans la ville de Funabashi, des habitants faisant leurs propres contrôles ont, eux, signalé un niveau de radioactivité de 5,8 microsieverts/heure dans le recoin d'un parc public où les eaux de pluie ont tendance à se concentrer.

Un message d'apaisement

Pour apaiser la population, le gouvernement a rappelé que ces zones contaminées étaient extrêmement limitées et ne présentaient aucun risque pour la santé des habitants. Mais ces discours ne parviennent plus à dissiper au sein de l'opinion. Dépités, les habitants n'accordent plus aucune crédibilité aux explications rassurantes des scientifiques locaux qu'ils les suspectent d'être liés au puissant lobby nucléaire.

La semaine dernière, un physicien britannique, de passage à Tokyo, a pourtant, lui aussi, tenté de faire passer un message d'apaisement en assurant que les doses de radioactivité repérées dans les villes et dans les aliments ne présentaient pas de risque majeur pour la santé. «  Il faudrait manger 2 tonnes de viande contaminée à 500 becquerels par kilo pour recevoir une dose de 10 millisieverts équivalente à celle de scanners médicaux », pointe Allison Wade, qui estime que l'évacuation massive des personnes vivant près de la centrale de Fukushima Daiichi aura des conséquences sanitaires et sociales beaucoup plus graves que les radiations elles-mêmes. «  On pourrait accepter des doses d'au moins 100 millisieverts par mois », ose-t-il.

S'il reconnaît que l'impact humain des évacuations doit être pris en compte, le chercheur français David Boilley, qui dirige l'Acro, estime que les propositions de fort relèvement des seuils limites de radioactivité tolérables sont déraisonnables. «  Il n'y a pas de limite d'innocuité », martèle-t-il avant de rappeler que des études épidémiologiques ont démontré que l'exposition à une dose de 100 millisieverts sur une vie pouvait déjà avoir des effets sanitaires.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...