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Séisme au Japon, Fukushima et conséquences


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Nouvelle mise à jour de Fairewinds sur le cas Fukushima.

Vidéo + retranscription sur la même page.

http://fairewinds.com/content/fukushima-daiichi-truth-and-future

About this video

As part of a presentation in Kansai, Japan on May 12th 2012, Maggie and Arnie Gundersen of Fairewinds Energy Education answered specific questions asked by symposium organizers regarding the condition of the spent fuel pool at Fukushima Daiichi Unit 4. Fairewinds analyzes the explosion at Fukushima Daiichi Unit 3. Also, Arnie discusses what the future may hold for Japan if it chooses a path without nuclear power.

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Les fuites radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima juste après la catastrophe de mars 2011 ont été deux fois et demie supérieures aux estimations communiquées à l'époque par les autorités japonaises, dit l'opérateur de la centrale dans un rapport publié jeudi.

Selon les analyses réalisées par Tokyo Electric Power (Tepco), les radiations émises pendant les trois premières semaines ont représenté un sixième des radiations de la catastrophe de Tchernobyl, en 1986. «Si on avait eu cette information à ce moment-là, on aurait pu en tenir compte pour organiser les évacuations», a déclaré à la presse le porte-parole de Tepco, Junichi Matsumoto.

Les capteurs les plus proches de la centrale ayant été détruits par le tremblement de terre et le tsunami qui en a résulté, ces nouveaux calculs ont été effectués à partir des mesures de capteurs plus éloignés et de données collectées par les agences gouvernementales, précise le rapport. Selon Tepco, la fusion probable de trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi a rejeté dans l'air quelque 900.000 terabecquerels de substances radioactives. C'est deux fois et demie la somme annoncée en avril 2011 par l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle japonaise, et 17% de plus que l'estimation la plus élevée de l'agence de sûreté gouvernementale.

Ces mesures reposaient sur la mesure du taux d'iode-131, un élément radioactif qui se décante rapidement mais est particulièrement redouté car il se concentre dans la thyroïde. Selon le rapport, 99% des fuites radioactives ont eu lieu dans les trois premières semaines après l'accident

(20minutes.fr)

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  • 2 weeks later...

Smartphone : Le dernier né de la ligne Pantone de Sharp est équipé d'une puce capable de détecter des radiations dans l'air. Il sera commercialisé d'ici l'été prochain au Japon.

L'opérateur japonais Softbank a annoncé aujourd'hui le lancement  du  premier smartphone intégrant un détecteur de radiations. Faisant partie du dernier modèle de la célèbre ligne basique Pantone, fabriquée par Sharp, il possède une puce spéciale qui détecte des rayons gamma dans l'air à des doses comprises entre 0,05 et 9,99 microsieverts par heure. Il  utilise ensuite son circuit GPS pour afficher les relevés sur une carte  Prévu pour être commercialisé en juillet, ce terminal tourne sous Android 4.0 et offre les fonctionnalités standard des smartphones, comme la TV mobile, le paiement sans contact et la transmission Bluetooth.

Plus d'un an après le tremblement de terre et le tsunami qui ont gravement endommagé plusieurs centrales nucléaire situées sur la côte nord-est du Japon (Fukushima Daiichi, Fukushima Dain, Onagawa et Tokai), les radiations demeurent  une préoccupation majeure dans tout l'archipel.

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lmi/lire-softbank-lance-le-1er-smartphone-detecteur-de-radiations-49089.html

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Japon: redémarrage de deux réacteurs

16/06/2012 | Mise à jour : 08:28

Le premier ministre nippon, Yoshihiko Noda, a ordonné aujourd'hui le redémarrage de deux réacteurs nucléaires de l'ouest du Japon, une première depuis l'accident de Fukushima provoqué par le tsunami du 11 mars 2011, en dépit d'une opinion encore sous le choc et réticente.

"Nous avons décidé ce redémarrage et les préparatifs d'une relance effective sont en cours", a expliqué le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, lors d'une conférence de presse. Cette décision a été prise ce matin au terme d'un long processus et à l'issue d'une réunion ministérielle au cours de laquelle le chef du gouvernement a reçu l'accord définitif des autorités locales.

Les deux unités d'Ohi (ou Oi), exploitées par la compagnie Kansai Electric Power, ont été jugées sûres par l'Agence de sécurité nucléaire placée sous la tutelle du puissant ministère de l'Industrie (Meti), un comité ad hoc et les élus locaux. Après avoir reçu le feu vert de la municipalité d'Ohi, le gouverneur de la préfecture de Fukui, province où se trouvent ces deux tranches atomiques, a transmis samedi son consentement à M. Noda ainsi qu'aux ministres concernés, dont celui de l'Industrie et celui de l'Environnement, Goshi Hosono, également chargé du suivi de l'accident de Fukushima.

Cette conclusion sans surprise intervient après un plaidoyer du chef du gouvernement en fin de semaine dernière expliquant la nécessité de remettre en marche les unités 3 et 4 d'Ohi. "Mon jugement est que nous devrions réactiver ces réacteurs", avait expliqué M. Noda, justifiant sa pensée par la nécessité de prendre en compte les répercussions négatives sur l'économie et la vie des citoyens d'une insuffisance de courant, tout en promettant de tout faire pour qu'un accident tel que celui de Fukushima ne se reproduise pas. "L'arrêt des réacteurs prive le pays de 30% de sa production électrique", a insisté le premier ministre. "Ce n'est pas qu'un problème de pénurie cet été" au moment des pics de consommation, mais de répercussions sur l'économie du pays dont l'activité risque d'être freinée. En ce sens, "l'énergie nucléaire est une source d'électricité cruciale", a-t-il affirmé.

Dans le même temps, il a de nouveau promis de définir d'ici au mois d'août un nouveau plan énergétique à l'horizon 2030 prévoyant une "réduction autant que possible de la dépendance à l'énergie nucléaire". "Le parti au pouvoir prend des décisions horribles en autorisant les réacteurs d'Ohi à redémarrer, alors même que la nouvelle autorité de régulation nucléaire indépendante promise n'est pas encore en place", a protesté un responsable de l'opposition, Nobuteru Ishihara. Le gouvernement s'est engagé, conformément aux desiderata de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA), à détacher l'instance de régulation de surveillance du secteur du ministère de l'Industrie, ouvertement pro-nucléaire, mais le processus législatif piétine.

Une pétition appelant à l'abandon de l'énergie nucléaire et rassemblant quelque 7 millions de signatures a été remise au gouvernement vendredi par le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe accompagné d'autres éminentes personnalités, et des milliers de manifestants opposés à l'emploi de l'énergie atomique se sont rassemblés vendredi soir et samedi devant la résidence du premier ministre où se tenait la réunion décisive, mais M. Noda avait par avance prévenu que lui et son gouvernement assumeraient pleinement leurs responsabilités devant la population en cas de relance.

Actuellement, l'ensemble des 50 réacteurs nucléaires de l'archipel sont stoppés à cause des séismes ou pour des sessions de maintenance régulière. Une unité à Tomari (nord) avait certes gagné en août dernier le droit de repasser en mode d'exploitation commerciale, mais il ne s'agissait pas d'un redémarrage à proprement parler. Tomari 3 était alors en phase de fonctionnement de test, prolongé plusieurs mois à cause du désastre nucléaire de Fukushima provoqué par le séisme de magnitude 9 et le gigantesque tsunami du 11 mars 2011. Elle a de nouveau été arrêtée pour entretien régulier le 5 mai. La catastrophe de Fukushima Daiichi, qui a révélé la vulnérabilité des installations atomiques nippones, toutes situées en bord de mer, a poussé les autorités à renforcer leur niveau de sécurité. Plus de 20 réacteurs ont jusqu'à présent subi de nouveaux examens obligatoires dont les comptes-rendus ont été soumis aux instances de contrôle. Si elles sont jugées sûres, elles devront aussi être réactivées, a averti le gouvernement.

www.lefigaro.fr
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Concernant ce téléphone détectant les radiations, Est ce réellement fiable ???

  La puce du téléphone peut très bien avoir sa fiabilité, vu par exemple combien on fait aujourd'hui des compteurs geiger fiable pas + gros qu'un "gros stylo" aujourd'hui (ou petite lampe torche on va dire pour le format) ça n'est pas trop le problème, le vrai problème concernant la pertinence et fiabilité c'est l'utilité de mesurer le bruit de fond de l'air via une puce sur un téléphone ...

Quand ce genre de fonction la, ne correspont + au "besoin" réel

Pas forcément mais au vu que la population Japonaise n'est pas satisfaite de l'information gouvernementale...

Il y a un marché.

Un marché de gadget et consommateur de gadget a syphonner : peu de doute la dessus ... Et on se doute bien que le smartphone en question va "douiller" (au moins le prix d'un iphone dernier cri du fait de l'exclusivité, soit cher, très cher ! Dans les 500-600 euros de base quoi)

Mais est ce vraiment utile quand pour moins de 200 euros aujourd'hui, on trouve sur le marché des compteurs geiger, des produits compacts portatifs fiable et autant capable de mesurer le bruit de fond (fonction inutile) que de mesurer la radioactivité d'un objet/lieu contaminé (utile dans le cas du japon, au vu de la situation actuelle)

La mesure de bruit de fond de l'air ne sert strictement a rien, vu que ça a une réelle utilité que durant quelques semaines après un incident nucléaire comme ils ont connu ... Passé 1-2-3 mois et plusieurs pluies + incident maitrisé maintenant depuis plusieurs mois : le besoin de surveiller l'air "personnellement" est assez futile et attrape nigaud par le principe ...

A part si demain un autre accident se reproduit, et qui induit un nouvel épisode d'air régionalement contaminé pour quelques mois/semaines, a la limite Ok (j'ai un petit doute quand même)

Le véritable besoin aujourd'hui en tant que mesure de la radioactivité au vu de la situation japonaise 1 an et 3 mois environ après les faits, c'est un vrai compteur geiger pour mesurer les chocs/sec sur des lieux précis au sol ou la pluie aura accumulé des retombées (une puce qui mesure le bruit de fond de l'air comme sur le téléphone décrit : j'ai des doutes qu'on puisse y faire une lecture fiable en y posant son téléphone)

Et surtout : mesurer la radioactivité des aliments achetés ... Et ça, faut un vrai compteur geiger avec une fonction de sonde pour mesurer au sol ou objets ou sinon rien ... (le téléphone gadget en question, ne sera pas "mieux que rien" car va induire en erreur énormément de choses)

Ce qui tombe bien, on trouve des appareils parfaitement fiables et utiles a ce genre de fonction pour bien moins cher qu'un smartphone a la mode (200 euros par la) 

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Juste comme ça, à Fukushima, les rejets au niveau régional n'ont pas encore cessé et il peut toujours être intéressant de détecter les points chauds (je ne crois pas que l'ensemble des régions touchées soit "décontaminées").

Rien n'est décontaminé ... j'ai posté un reportage de LCP plus haut dans le fil c'est édifiant ... même les cours d'école primaire sont "hot". Le pire c'est qu'a priori rien ne sera décontaminé plus que ca ils attendront que la pluie lessive et envoie toute la merde au fond de la mer, mer déjà pleine des millions de metre cube de flotte qui on servi a refroidir les réacteurs en fusion.

http://www.lcp.fr/emissions/docs-ad-hoc/vod/95446-fukushima-une-population-sacrifiee

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Juste comme ça, à Fukushima, les rejets au niveau régional n'ont pas encore cessé et il peut toujours être intéressant de détecter les points chauds (je ne crois pas que l'ensemble des régions touchées soit "décontaminées").

Mais quels réjets "au niveau régional" qui seraient des volatiles ? Le problème est au sol aujourd'hui, pas dans l'air ...

Surtout en + du fait que la région touchée a une activité économique nettement réduite (même très clairement) ce qui limite les ré-émissions par volatiles d'activité humaine sensiblement ...

Les régions contaminées ne sont pas spécialement emmetrices de nouveaux volatiles : une fois retombés au sol, ils y restent pour la grande majorité d'entre eux, surtout une fois l'été 2011 "passés" car a la limite la question pouvait encore se poser durant l'été, sur des volatiles a nouveau soulevés par de l'activité 4 mois après le désastre

Cela n'a pas le moindre intérêt de santé publique et ou de prise d'attention au niveau "privé" : ce qui a un intérêt c'est de savoir a quel niveau sont contaminés les milieux de vies de tout les jours (domiciles/jardins et pourtour des quartiers, trottoirs, zones de cumulats des volatiles aériens au sol après pluies,  écoles, lieux de travail, lieu de vie économique, maison de retraite, jardin publique et lieu d'activité de plein air, activité agricole éventuelles

Et le niveau de contamination de la nourriture, voir de l'eau aussi selon comment est prélevée l'eau potable (rivière soumise a un bassin de ruissèlement rapide ? Ou rivière soumise a un karst en aval ou encore aquifère ? prélèvement en aquifère qui ne pose pas de risque pour l'instant ect)

D'ou pourquoi un détecteur d'activité aérienne ne restera que du gadget a la mode, mais le moindre intéret réel

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Rien n'est décontaminé ... j'ai posté un reportage de LCP plus haut dans le fil c'est édifiant ... même les cours d'école primaire sont "hot". Le pire c'est qu'a priori rien ne sera décontaminé plus que ca ils attendront que la pluie lessive et envoie toute la merde au fond de la mer, mer déjà pleine des millions de metre cube de flotte qui on servi a refroidir les réacteurs en fusion.

http://www.lcp.fr/emissions/docs-ad-hoc/vod/95446-fukushima-une-population-sacrifiee

J'essayais d'être modéré :) (sans effet)

Mais quels réjets "au niveau régional" qui seraient des volatiles ? Le problème est au sol aujourd'hui, pas dans l'air ...

Tu as de l'eau à des températures proches de 100°C (même si ça ne bout pas, il y a évaporation) dans les cuves et les piscines d'entreposage.  3 réacteurs avec des cuves éventrées, des corium introuvables et on ne connaît pas l'état des assemblages de carburant des piscines (si ce n'est que certains se sont retrouvés à l'air libre - en général ce n'est pas bénéfique).

Bref, des particules en suspension, il y en a.

Cela n'a pas le moindre intérêt de santé publique et ou de prise d'attention au niveau "privé" : ce qui a un intérêt c'est de savoir a quel niveau sont contaminés les milieux de vies de tout les jours (domiciles/jardins et pourtour des quartiers, trottoirs, zones de cumulats des volatiles aériens au sol après pluies,  écoles, lieux de travail, lieu de vie économique, maison de retraite, jardin publique et lieu d'activité de plein air, activité agricole éventuelles

Exactement le genre de choses sur lequel le gouvernement japonais adore communiquer. Pour exemple:

http://fukushima.over-blog.fr/article-cesium-de-fukushima-qui-dit-vrai-105758276.html

Qui plus est, même avec de la bonne volonté, difficile de relever les niveaux partout. Alors qu'avec une foule d'anonymes et des compteurs intégrant des puces GPS portés quotidiennement (comme des téléphones portables par exemple), on pourrait avoir une image assez précise rapidement.

Et le niveau de contamination de la nourriture, voir de l'eau aussi selon comment est prélevée l'eau potable (rivière soumise a un bassin de ruissèlement rapide ? Ou rivière soumise a un karst en aval ou encore aquifère ? prélèvement en aquifère qui ne pose pas de risque pour l'instant ect)

On est d'accord sur ce point, certaines personnes commencent à se doter de spectromètres pour répondre à cette question (il me semble que la criirad a fourni des équipements à des associations).

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  • 1 month later...

Point de situation sur le blog de fukushima (site d'antis - vous êtes prévenus :))

On y apprend entre autres que la centrale continue de rejeter 10 Millions de Bq/h rien qu'en aérosols de césium. Je me demande ce qui part dans la mer avec les fuites diverses.

http://fukushima.over-blog.fr/article-la-catastrophe-de-fukushima-des-nouvelles-en-aout-2012-108764819.html

Il a le mérite d'aborder un peu tous les aspects. S'il est sans doute un peu tôt pour faire un bilan sur la santé de la population vu que la question est polémique, l'effet sur la démographie est quantifiable dès maintenant et sera intéressant à suivre sur la durée. Tout ceci a et aura bien entendu des conséquences sur la société et l'économie japonaise.

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Tepco, la compagnie gérant la centrale accidentée de Fukushima, a diffusé lundi des images des réunions d'urgence qui se sont tenues dans les premiers jours de la catastrophe nucléaire de mars 2011. Ces images montrent les échanges tendus entre les responsables de la compagnie d'électricité au centre de crise de la centrale Fukushima Daiichi ou au siège de Tepco, au moment où son personnel luttait pour contenir l'accident qui a commencé le 11 mars après le passage d'un tsunami dans le nord-est du Japon.

Au total, la compagnie a publié sous la pression du gouvernement quelque 150 heures d'images enregistrées entre les 11 et 15 mars 2011

Vidéo : http://www.lepoint.fr/monde/video-la-panique-a-fukushima-08-08-2012-1494072_24.php

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  • 3 weeks later...
  • 2 months later...

Le coût du traitement de l'accident nucléaire de Fukushima, intégrant la décontamination et les dédommagements des victimes, pourrait atteindre 10.000 milliards de yens (100 milliards d'euros), selon la compagnie gérante de la centrale nucléaire ruinée par le tsunami du 11 mars 2011.

"Nous devons discuter avec le gouvernement des besoins selon plusieurs scénarios", a répondu mercredi 7 novembre le président de Tepco, Kazuhiko Shimokobe, à un journaliste l'interrogeant sur le risque d'un doublement du montant de 5.000 milliards de yens précédemment évoqué par le groupe.

Tepco incapable d'assumer seul le coût de la catastrophe

Tepco précise par ailleurs dans un document qu'une rallonge du même ordre de grandeur sera nécessaire en cas de décontamination d'une zone plus étendue que celle définie initialement et pour la construction de sites de stockage temporaires de détritus radioactifs.

La compagnie, nationalisée cet été, est incapable d'assumer seule le coût de la catastrophe survenue dans la région du nord-est et qui a forcé à évacuer une centaine de milliers de personnes vivant dans les environs du complexe atomique.

Elle insiste en outre sur la nécessité de repenser le schéma actuellement prévu pour financer la résolution du désastre. D'après Kazuhiko Shimokobe, la meilleure option serait que Tepco redevienne une entreprise privée à part entière, qu'elle dédommage les victimes de Fukushima et continue à fournir de l'électricité.

(AFP)

Doublement de la facture...  :O

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D'après Kazuhiko Shimokobe, la meilleure option serait que Tepco redevienne une entreprise privée à part entière, qu'elle dédommage les victimes de Fukushima et continue à fournir de l'électricité.

çà c'est pas con ainsi Tepco pourra facturer l'électricité comme bon lui semble ...

plus c'est gros plus çà marche

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Doublement de la facture...  :O

En encore, selon le monde ça n'intègre pas le démantèlement des réacteurs !

http://www.lemonde.fr/japon/article/2012/11/07/le-cout-de-l-accident-nucleaire-de-fukushima-pourrait-doubler_1786969_1492975.html#xtor=RSS-3208

La somme de 10 000 milliards de yens (100 milliards d'euros), qui relève pour l'heure de l'hypothèse, ne comprend toutefois pas les charges liées au démantèlement des quatre réacteurs ravagés sur les six que compte le site. Ces opérations dureront autour de quarante ans et nécessiteront le développement de nouvelles techniques ainsi que la formation de milliers de techniciens.

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  • 2 months later...

Le scandale de la décontamination.

L'administration centrale japonaise promet de renforcer le contrôle des tâches de décontamination radioactive dans la région de la centrale accidentée de Fukushima, suite à des témoignages révélant que des milliards de yens partent en fumée dans des travaux bâclés. Le nettoyage de villes et villages où se sont dispersées des substances radioactives émises par les réacteurs ravagés du complexe atomique a été confié à des entrepreneurs privés censés laver, déblayer et récupérer les résidus pour les purifier ou les stocker. Mais, soucieux de limiter les temps et coûts, les entreprises n'hésitent pas à rejeter une partie des eaux utilisées dans des rivières alentour, ont affirmé des ouvriers qui ont témoigné de façon anonyme dans le quotidien Asahi Shimbun. Certains ont raconté par exemple qu'on leur a même dit de balayer uniquement autour des sites de mesure des rayonnements.

Le chef du bureau spécial du ministère de l'Environnement a reconnu lundi devant les médias que ses services ont confirmé au moins deux cas dans lesquels l'eau sale utilisée pour laver les bâtiments a été répandue dans la nature, au lieu d'être recueillie afin d'être purifiée. Le vice-ministre de l'Environnement, Shinji Inoue, s'est rendu mercredi dans la province de Fukushima afin de présenter des excuses et tenter d'apaiser les craintes de résidents. Le gouvernement a certes créé un guide de nettoyage, mais la tâche est jugée tellement titanesque et minutieuse que les recommandations s'avèrent inapplicables si l'on veut réaliser la décontamination dans les budgets et temps impartis. Le ministère a «ordonné aux entrepreneurs concernés d'étudier la situation et de faire rapport d'ici à vendredi».

suite : http://www.20minutes.fr/article/1076215/ynews1076215?xtor=RSS-176

Il n'y aura pas la peine de mort pour les entrepreneurs responsables ?  >:(

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Quand on sait les mesures de précaution qui sont prises pour évacuer ne serait-ce que pour évacuer ne serait-ce que 10 kg de produits faiblement radio actif d'un site français on imagine l'ampleur du problème au Japon.

Pour vous donner un ordre d'idée le démantèlement de certaines installations civiles de Pierrelatte site "Georges Besse 1" çà représente 70 000 tonnes d'inox plus ou moins irradié

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Question d'ignare: est ce que la mise en fusion d'un acier irradie a une influence sur son degre d'irradiation? je pense a la chose en terme de decontamination/recyclage...

Non. La température n'a pas d'influence sur la vitesse de décomposition radioactive

Ou alors à des températures extrêmes (0 absolu et  température du soleil)

Mais dans chacun des cas, le ralentissement ou l'accélération de la vitesse de décomposition radioactive est marginale (enregistrable par des instruments hyper pointus mais trop faible pour avoir un intérêt dans la vie réelle)

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Par contre, il doit pouvoir être possible de diluer l'acier radioactif dans de l'acier "sain" pour diminuer les émissions à masse d'acier égale.

Mais bon ça ne fait que diluer la radioactivité, pas la diminuer...

Sauf qu'en mélangeant un acier non contaminé avec un acier contaminé on va faire une activation secondaire des composés initialement froids

Et on va donc se retrouver avec plus de matière contaminée qu'avant

C'est bien pour cela que les déchets très chauds sont mis en attente de décontamination dans des cubes de verre et pas "dilués" comme tu le proposes

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Ouais, la dilution pas bonne idée, non merci...

petit exemple, site d'antis: http://gen4.fr/2012/11/taiwan-gratte-ciels-fourres-cobalt-60.html

étude du CEA sur ce même exemple: http://www-dsv.cea.fr/en/institutes/unite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositon/presentation/actualites/breves/prolonged-time-to-pregnancy-in-residents-exposed-to-ionising-radiation-in-cobalt-60-contaminated-buildings

A noter que de la même manière, l'Ukraine (pays agricole s'il en est)/URSS est soupçonnée d'avoir exporté des aliments contaminés mélangés avec des sains pour rester sous les seuils "légaux" de contamination. Enfin apparemment ça c'est quand ils se cachent et/ou que personne ne fait attention: http://www.worldcrunch.com/testing-food-fukushima-radiation-swiss-find-chernobyl-contamination-instead/food-travel/testing-food-for-fukushima-radiation-swiss-find-chernobyl-contamination-instead/c6s5431/#.UPXATmezCgo

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