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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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Il y a 2 heures, Deres a dit :

Je suis assez sceptique sur l'utilisation des batteries de voitures comme stockage. En effet, en l'état actuel, elles peuvent certes stocker mais pas restituer. Et il y a 25% de perte à la charge. Et en fait, les voitures consomment leur batterie même sans rouler (1% par jour pour les Tesla je crois) sans même parler du chauffage de la batterie en hiver. Donc de base, cela va faire exploser la demande en électricité même sans les charger. Je doute aussi que les gens apprécieront quand ils découvriront le matin que la voiture personnelle dont ils avaient besoin n'a pas chargé de la nuit car il n'y avait pas de vent ... J'imagine déjà la catastrophe économique si la plupart des véhicules sont à l'arrêt après une semaine sans vent ...

Je ne crois pas qu'il soit envisagé d'utiliser les batteries des véhicules comme stockage. Dans les rapports de RTE, ils donnent 1.7 GW de flexibilité liés au VE, (contre environ 15 GW d'autres flexibilités dans tous les scénarios, sans compter le stockage qui varie énormément selon les scénarios), et en regardant dans le rapport complet, il me semble bien que pour les VE, l'idée est seulement de différer la charge du véhicule en fonction de la charge du réseau. Genre, on branche sa voiture à 18h en rentrant du boulot, et on demande "je veux une charge à au moins 50% pour demain matin à 7h30", le moment exact de la charge est gérée par le réseau de distribution.

 

Modifié par Albatas
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il y a 48 minutes, Albatas a dit :

Genre, on branche sa voiture à 18h en rentrant du boulot, et on demande "je veux une charge à au moins 50% pour demain matin à 7h30", le moment exact de la charge est gérée par le réseau de distribution.

Evidemment, on te présente les choses comme cela en version optimiste mais la réalité sera plus cruelle. En cas de manque de vent annoncé, tout le monde demandera 100% par précaution, ce qui entrainera une pénurie d'électricité en avance. Et pendant la pénurie de vent, les voitures ne chargeront plus donc ceux ayant besoin de se déplacer beaucoup seront vite à court de batterie. On verra vite venir les statuts d'autorisation de charge prioritaire avec les trafics et corruption allant avec ...

Mais ce problème sera vite résolu. Comme avoir un véhicule personnel deviendra inaccessible au français moyen et sera de toute façon d'un intérêt limité puisque les centre-ville seront inaccessibles et sans parking et les vitesses encore plus limités partout, le nombre de voiture sera bien plus faible qu'aujourd'hui. Ou les gens auront uniquement des véhicules "acceptable socialement" de type AMI.

Modifié par Deres
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il y a 24 minutes, Deres a dit :

Évidemment, on te présente les choses comme cela en version optimiste mais la réalité sera plus cruelle. En cas de manque de vent annoncé, tout le monde demandera 100% par précaution, ce qui entrainera une pénurie d'électricité en avance. Et pendant la pénurie de vent, les voitures ne chargeront plus donc ceux ayant besoin de se déplacer beaucoup seront vite à court de batterie. On verra vite venir les statuts d'autorisation de charge prioritaire avec les trafics et corruption allant avec ...

Concernant les VE, le "gisement" de flexibilité existe mais restera assez marginal de toute façon, et cela reste des flexibilités sur des périodes assez courtes. L'idée est d'éviter un appel trop fort vers 19h. Après, les modalités de mise en œuvre restent à voir, mais ça vaut le coup de creuser. On peut imaginer que si on programme une charge à au moins 50% pour 7h30, cette charge soit garantie. Et on peut tout aussi imaginer des variations de tarifs suffisamment ample pour que cela vaille le coup de pas demander "100% tout de suite" si ce n'est pas nécessaire.

Le truc est que de toute façon, d'ici 2050 (selon RTE) il n'y a aucun scénario décarboné qui se passe de flexibilité. Industriellement, le mieux que la France puisse faire est d'arriver à 50% de nucléaire en 2050, (soit 14 EPR2 + des SMR qui n'existent pas encore + le nucléaire historique prolongé au maximum), et même dans ce cas de figure (le meilleur de tous) on doit trouver 13 GW de flexibilité en plus des 1,7 GW prévus pour les VE.

Donc oui, ça va être contraignant, et oui, les politiques ont un sacré boulot pour organiser tout cela pour que ce soit acceptable pour la population et les entreprises.

 

 

 

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La SFEN fait un webinaire le 22/09 de 12h à 13h.

Réacteurs innovants : nouveaux acteurs, nouvelles technologies

https://www.sfen.org/evenement/reacteurs-innovants-nouveaux-acteurs-nouvelles-technologies-2/?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Webinaire 22/09

L'inscription est obligatoire pour recevoir le lien Teams.

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https://www.euractiv.fr/section/energie/news/leak-agnes-pannier-runacher-demande-a-la-commission-dintroduire-lhydrogene-issu-du-nucleaire-dans-la-strategie-hydrogene-de-lue/ (16 septembre 2022)

Agnès Pannier-Runacher demande à la Commission d’introduire l’hydrogène issu du nucléaire dans la stratégie hydrogène de l’UE

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L'hydrogène issu du nucléaire... C'est surprenant parce que personne n'en veut. Du moins pour le moment.

Ça induit pas mal de contrainte très spécifique sur les centrale nucléaire et c'est d'une rentabilité peut intéressante par rapport à la production d'électricité.

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Est-ce qu'on est obligé de passer par l'électricité ? Est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer une réaction qui produit directement l'hydrogène à partir de l'eau du réacteur (comme lors d'un accident du type Fukushima) ?

https://www.tepco.co.jp/en/hd/decommission/towards_decommissioning/Things_you_should_know_more_about_decommissioning/answer-33-e.html

L'hydrogène a été généré par la réaction chimique entre les barres de combustible et la vapeur d'eau. Cet hydrogène s'est accumulé à l'intérieur des bâtiments du réacteur et a provoqué des explosions d'hydrogène dans les unités 1 et 3 qui ont soufflé le plafond et les murs des bâtiments du réacteur.

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18 minutes ago, Wallaby said:

Est-ce qu'on est obligé de passer par l'électricité ? Est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer une réaction qui produit directement l'hydrogène à partir de l'eau du réacteur (comme lors d'un accident du type Fukushima) ?

On ne passe pas du tout par l'électricité ... on utilise la thermolyse de l'eau.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Craquage_de_l'eau

Le petit souci c'est que ça nécessite des réacteurs haute température, plus la température et élevé mieux c'est ... jusqu'à environ 2500°C.

En général on combine l'aspect thermolyse et électrolyse pour un bon rendement à des température plus raisonnable.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Électrolyse_à_haute_température

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

On ne passe pas du tout par l'électricité ... on utilise la thermolyse de l'eau.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Craquage_de_l'eau

Apparemment ce n'est pas comme ça que Pannier-Runacher voit les choses :

https://www.euractiv.fr/section/energie/news/leak-agnes-pannier-runacher-demande-a-la-commission-dintroduire-lhydrogene-issu-du-nucleaire-dans-la-strategie-hydrogene-de-lue/

Agnès Pannier-Runacher rappelle à Kadri Simson que le principe d’additionnalité « s’applique mal aux pays disposant d’un mix électrique déjà largement décarboné ».

Le principe d’additionnalité, dont la mise en œuvre est renvoyée aux négociations (trilogues) entre le Parlement européen, la Commission et les États membres en fin d’année, consiste à éviter la cannibalisation entre l’utilisation d’électricité verte destinée à la production d’hydrogène et les autres usages de l’électricité renouvelable.

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7 hours ago, Wallaby said:

Apparemment ce n'est pas comme ça que Pannier-Runacher voit les choses

 

#REDIII : à de courtes majorités, le Parlement européen a fait le choix d'alléger les critères de production de l'hydrogène renouvelable (AM13) en supprimant l'acte délégué de la Commission, et de n'imposer ces règles qu'à l'hydrogène produit en Europe et non aux imports (AM14)

En gros l'hydrogene produit en France doit être absolument vert - donc non issue du électrique mix français grosso modo sauf production très spécifique sur champ solaire - ... celui produit par les allemand au bout du monde sera étiqueté vert même s'il est dégueulasse. Les allemands ont encore gagnés ^_^ avec l'appui des lobby pensée magique qui promettent de l'énergie infinie et bon marché issu de la nature naturelle.

Explication ici

 

Et là https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/les-eurodeputes-autorisent-le-gaz-et-le-charbon-dans-la-production-de-l-hydrogene-vert-932876.html

Quote

Les eurodéputés autorisent le gaz et le charbon dans la production de l'hydrogène "vert"

Les eurodéputés ont adopté mercredi un amendement assouplissant les règles à respecter pour qu’une molécule d’hydrogène soit considérée comme durable. Celle-ci pourra ainsi provenir d’électricité issue du gaz ou du charbon, à condition qu’une quantité équivalente d’énergie renouvelable ait été produite quelque part en Europe dans les trois derniers mois. Mais un tel mécanisme risque finalement d’accentuer la demande d’hydrocarbures et d’aggraver un peu plus la crise énergétique.

Vaste opération de greenwashing ou coup de pouce nécessaire à la filière ? Mercredi, les députés européens ont considérablement allégé les règles de certification de l'hydrogène « vert », ce vecteur énergétique considéré comme crucial pour décarboner l'industrie et la mobilité. Dans le cadre d'une refonte de la directive sur les énergies renouvelables, ceux-ci ont en effet adopté, à trois voix près, un amendement controversé déposé par l'Allemand Markus Pieper (CDU).

Mais le nouveau texte pourrait tirer à la hausse la production d'électricité générée à partir de charbon ou de gaz fossile, plutôt que de permettre à l'Europe de se défaire des hydrocarbures. « Le Parlement est allé un peu trop loin dans l'ouverture des vannes et la suppression des garde-fous », glisse-t-on même chez France Hydrogène, qui fédère les acteurs de la filière française.

Cannibalisation de la production d'électricité

En effet, l'amendement en question permettra d'apposer la marque « renouvelable » (ou « vert ») à l'hydrogène produit à partir d'électricité prélevée sur le réseau, même si celle-ci est en réalité issue du charbon ou du gaz. Pour générer de l'hydrogène, l'éctrolyseur (qui divise l'eau en hydrogène via un courant électrique) ne dépendra donc pas uniquement de ses propres moyens de production bas carbone, par exemple une éolienne qui lui serait directement reliée, mais pourra se servir à volonté sur le réseau national sans se soucier de l'origine de l'électron. La condition : garantir qu'une quantité équivalente d'énergie d'origine renouvelable ait été achetée « dans le même pays ou dans un pays voisin » lors des trois derniers mois.

Autrement dit, jusqu'en 2030 au moins, les opérateurs d'électrolyse n'auront plus à se soucier ni de l'équilibre offre/demande à l'instant T, ni de l'intermittence physique de l'éolien ou du solaire, ni de l'état réel des interconnexions, et pourront prélever sans interruption les kilowattheures dont ils auront besoin.

« Imaginons que l'on soit fin novembre, en période de pointe de consommation électrique. Si je tire du courant produit à partir de gaz ou de charbon [puisque les sources renouvelables ne suffisent pas à satisfaire la demande cette période, Ndlr] afin de créer de l'hydrogène, je peux donc affirmer qu'il est « vert » puisque j'aurai acheté quelque part en Andalousie, par exemple, une production équivalente réalisée en septembre, un jour ensoleillé, lorsque la consommation est faible et que le renouvelable tourne à plein », explique une partie prenante à La Tribune.

Or, ce processus promet de gonfler un peu plus la demande, à laquelle l'offre doit sans arrêt s'ajuster : de nouveaux moyens de production devraient donc être appelés sur le réseau, c'est-à-dire, en période de pointe, des centrales à gaz ou au charbon qui n'auraient pas fonctionné sans cette sollicitation supplémentaire. De quoi, par ailleurs, tirer les prix à la hausse et aggraver les risques de coupure en temps de crise d'approvisionnement. D'autant que générer de l'hydrogène à partir d'électricité issue elle-même de gaz fossile s'avère bien plus énergivore que de produire directement l'hydrogène par vaporeformage du gaz, qui consiste à casser la molécule de méthane (CH4) présente dans le gaz.

En parallèle, l'hydrogène généré sera lui étiqueté « vert », et pourra satisfaire les quotas obligatoires votés eux aussi mercredi par les eurodéputés : d'ici à 2030, 50% de l'hydrogène consommé dans l'industrie devra être renouvelable, puis 70% en 2035.

Lyfhe, cette start-up française qui se voit en géant mondial de l'hydrogène renouvelable

Lobbying de l'industrie

Jusqu'alors pourtant, les conditions posées étaient strictes. Selon un acte délégué de la Commission européenne, l'hydrogène ne devait être classé comme « durable » que s'il pouvait être démontré qu'il avait été « compensé » par des sources renouvelables produites exactement dans la même heure, et dans la même zone d'appel d'offres que l'électrolyseur.

Par ailleurs, les opérateurs d'électrolyse devaient prouver qu'ils tiraient leur électricité d'installations renouvelables non subventionnés par l'Etat. Le but : que ceux-ci ne fassent appel au réseau que lorsque l'électricité est abondante et les prix bas, afin qu'aucun électron nécessaire à d'autres applications ne soit retiré du marché de l'électricité. Le reste du temps, ces opérateurs devaient donc s'appuyer sur leur propre outil de production, c'est-à-dire de nouvelles fermes solaires ou éoliennes reliées directement à l'électrolyseur - même lorsque celles-ci ne produisent rien du fait des conditions météorologiques.

Seulement voilà : puisque la production d'hydrogène s'avère moins chère lorsque l'alimentation électrique est continue, l'industrie s'est mise en ordre de bataille pour faire sauter ces verrous. « Depuis trois ans, l'acte délégué a été maintes fois repoussé sous pression de l'industrie. Face à ces obstacles, la Commission a d'ailleurs proposé de l'alléger, en admettant que la quantité d'énergie renouvelable équivalente pouvait avoir été produite dans le même mois, avant de passer à l'heure en 2030 », explique-t-on chez France Hydrogène.

Cela n'a cependant pas suffi. Il y a quelques jours, le directeur général d'Hydrogen Europe, Jorgo Chatzimarkakis, a adressé une lettre à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, afin de dénoncer des règles « disproportionnées ».

« [Celles-ci] rendront l'hydrogène renouvelable européen insuffisant pour les besoins de l'industrie et non compétitif vis-à-vis de [son homologue] non européen », écrit-il notamment.

Et d'alerter sur les risques de fuites vers le marché américain, alors que les Etats-Unis ont de leur côté décidé d'accorder un crédit d'impôt historique de 3 dollars par kg à l'hydrogène, qu'il soit d'origine renouvelable ou pas.

Début des trilogues

Hydrogen Europe aura donc obtenu gain de cause au Parlement. « C'est un jour historique [...] La création d'un cadre plus simple sont des signaux forts de la part des institutions de l'UE pour assurer la mise à l'échelle d'une économie de l'hydrogène », a d'ailleurs réagi dans la foulée Jorgo Chatzimarkakis.

Il n'empêche que le texte n'est pas encore finalisé : s'ouvre désormais la phase des trilogues, lors desquels la Commission, le Conseil et le Parlement devront se réunir pour négocier la version qui sera bel et bien entérinée d'ici à quelques mois. « Il faudra trouver un équilibre entre l'acte délégué et l'amendement adopté par les eurodéputés. Autrement dit, ne pas mettre trop de contraintes sur les porteurs de projets, mais ne pas non plus laisser la porte ouverte à n'importe quoi en ce qui concerne la provenance de l'électricité », fait valoir Philippe Boucly, président de France Hydrogène.

Reste à savoir si l'exécutif bruxellois et les Etats membres exigeront le retour de règles plus strictes, malgré les demandes pressantes de la filière.

Le stockage et le transport : les deux grands défis du déploiement de l'hydrogène

Le Parlement supprime les règles sur l'hydrogène importé, malgré le risque de concurrence déloyale

Le texte voté mercredi par le Parlement européen aboutit à une incohérence majeure : alors même qu'ils ont éclipsé les règles strictes définies par la Commission sur l'hydrogène renouvelable, les eurodéputés n'ont pas su s'entendre sur les exigences auxquelles devront être soumises les importations de la fameuse molécule.

En effet, le sujet a été traité à travers deux amendements différents : le n°13, déposé par Markus Pieper, qui définit un cadre assoupli pour l'hydrogène domestique, et le n°14, qui pose ce même cadre mais pour les imports d'hydrogène. « La gauche a voté contre les deux et la droite, pour les deux. Mais finalement, le n°13 a été adopté et le n°14 rejeté à quelques voix près », précise Maxime Sagot, responsable des relations institutionnelles chez France Hydrogène.

Par conséquent, tandis que les règles ont été amoindries pour la production d'hydrogène en Europe, elles ont tout bonnement disparu pour ce qui est des imports ! « Le résultat paradoxal et absurde est qu'une majorité conservatrice a allégé les règles de production dans l'UE, et une majorité progressiste a supprimé ces nouvelles règles pour les imports », explique Maxime Sagot. L'Allemagne, elle, a de quoi s'en réjouir, tant ses espoirs se portent sur l'importation future d'hydrogène à bas coût... Reste que la Commission et le Conseil devraient corriger le tir lors des trilogues. « On sera absolument intransigeants sur le fait d'avoir des conditions égales pour tous », prévient de son côté le président de France Hydrogène, Philippe Boucly.

 

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Il y a 3 heures, collectionneur a dit :

Premier réacteur de la centrale belge de Doel débranché. Mais 2 sur les 7 réacteurs belges resteront en service jusqu'en 2037 :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/23/nucleaire-la-belgique-ferme-un-reacteur-de-la-centrale-de-doel_6142804_3244.html

"Des pronucléaires devaient manifester à Doel dans la matinée pour réclamer le maintien du réacteur « dans un état opérationnel ». "

Ca c'est nouveau. Le rang des pronucléaires "agités" seraient donc en augmentation ce qui pourraient bien représenté un fait politique nouveau face aux verts qui occupaient le pavé jusqu'à maintenant.

 

"Mais il a estimé qu’un report ou une inversion du processus ne serait « ni sage, ni conseillé » pour des raisons techniques et opérationnelles, citant notamment le manque de combustible et de personnel."

Génial ton article. Il explique pourquoi une décision dans le nucléaire doit être prise des années à l'avance.

Des deux celui qui me fait le plus réagir c'est le manque de combustible dans un monde en train de se polariser.

Je cite encore :

Le débat belge fait écho à celui en Allemagne, où des responsables politiques conservateurs et libéraux réclament le prolongement des trois derniers réacteurs nucléaires du pays au-delà de la fin de 2022, date de leur arrêt programmé. Pour l’instant, Berlin a simplement accepté de maintenir en veille deux réacteurs jusqu’au printemps 2023 pour faire face à d’éventuelles urgences.

En Belgique, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité Elia a dit ne pas s’attendre à des risques en matière d’approvisionnement liés à cet « arrêt qui était prévu ». « On a suffisamment de capacité de production disponible pour répondre à la demande », a expliqué à l’AFP un porte-parole.

Greenpeace affirme, de son côté, que « la fermeture de Doel 3 ne pose aucun problème pour la sécurité d’approvisionnement et n’a pas d’impact significatif sur le prix de l’électricité ».

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Europe du Nord, les éoliennes affectent peu les milieux marins

L’essor des énergies renouvelables, solaire et éolien, y compris offshore, a permis au pays d’atteindre des exportations records en 2021. Les centrales à gaz ont représenté un quart du mix énergétique.

C'est dingue comment ces gens tente d'endormir la population en oubliant à dessein de dire que ces moyens de production énergie ne sont pas pilotable et que donc elles ne peuvent en aucun cas se substituer au nucléaire.

Le message envoyé est le suivant " comme on exporte de l'énergie vous n'aurez pas froid cet hiver." C'est mignon tout plein.

On va moins prendre les gens pour des ânes cet hiver je pense quand les anti-nucléaires vont être mis face à leur responsabilité.

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Accélération des projets nucléaires en France :

ZONEBOURSE

 

Après les renouvelables, le gouvernement présente son projet de loi d'accélération du nucléaire

27/09/2022 | 10:44

Paris (AFP) -- Le gouvernement a diffusé lundi soir son projet de loi visant à simplifier les procédures pour accélérer l'installation de nouveaux réacteurs nucléaires, avec la volonté d'en poser la première pierre avant la fin du quinquennat présidentiel.

Le président Emmanuel Macron s'est engagé à lancer la construction de six réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR), avec une option pour huit autres, tout en accélérant le déploiement des énergies renouvelables avec une priorité au solaire et aux éoliennes en mer.

Le projet de loi sur le nucléaire "permettra d'accélérer l'installation de nouveaux réacteurs, dans des sites déjà existants, accueillant déjà des réacteurs", a expliqué la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher sur Europe 1 mardi.

"C'est une mesure de bon sens pour gagner du temps", a-t-elle ajouté, confirmant une information du Figaro selon laquelle l'objectif serait de déposer la première pierre du futur réacteur de nouvelle génération EPR2 avant la fin du quinquennat en 2027, même si la mise en service ne pourra se faire avant 2035.

Dans l'exposé des motifs du projet de loi, que l'AFP a consulté, le gouvernement invoque l'urgence climatique et les besoins en électricité du pays qui vont aller croissant.

Comme pour accélérer le solaire et l'éolien, qui font l'objet d'un projet de loi séparé, le gouvernement veut d'abord simplifier les procédures administratives. La loi dispenserait par exemple les projets d'autorisation d'urbanisme car le contrôle de conformité sera assuré par les services de l'Etat lors du dépôt de la demande de création.

Le texte autorise des réacteurs dans les zones relevant de la loi Littoral, avec certaines dérogations pour les projets situés en continuité de sites nucléaires existants, en bord de mer.

Les projets répondront à "une raison impérative d'intérêt public majeur, leur permettant de bénéficier d'une des conditions d'octroi des dérogations relatives aux espèces protégées", stipule aussi le projet

Le texte a été envoyé lundi soir pour consultation au Conseil national de la transition écologique (CNTE), qui réunit syndicats, patronat, ONG, collectivités.

D'ores et déjà la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a exprimé sa colère devant la méthode et le calendrier, et l'absence d'étude d'impact annoncée.

"Reçu lundi soir à 20h18. Demain mercredi première réunion de travail. Mais nous ne pouvons pas nous libérer en 24h! Ce vendredi 1er avis, et mercredi 5 octobre vote. S'agissant d'un sujet important, à savoir accélérer la construction de nouvelles installations nucléaires et ce sans débat démocratique, la LPO refuse de servir de caution à cette parodie de consultation", a réagi son directeur général, Yves Vérilhac.

Agefi-Dow Jones The financial newswire

(END) Dow Jones Newswires

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Rien sur le stockage d'énergie qui devrait pourtant être le pendant logique de la production renouvelable intermittente que l'on veut développer en masse.

Rien sur la co-génération nucléaire qui devrait être encouragé ne serait-ce que pour la chaleur industrielle et agricole quand on voit que l'explosion des prix de l'énergie risque de détruire encore plus notre industrie.

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Le 19/09/2022 à 10:26, Delbareth a dit :

La SFEN fait un webinaire le 22/09 de 12h à 13h.

Réacteurs innovants : nouveaux acteurs, nouvelles technologies

https://www.sfen.org/evenement/reacteurs-innovants-nouveaux-acteurs-nouvelles-technologies-2/?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=Webinaire 22/09

L'inscription est obligatoire pour recevoir le lien Teams.

Suite : SESSION 3 - NEWCLEO

https://www.sfen.org/evenement/reacteurs-innovants-nouveaux-acteurs-nouvelles-technologies-3/?utm_source=Newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=[ Relance J+1 - Inactifs ] Webinaire 29/09

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Le 27/09/2022 à 13:25, Deres a dit :

Rien sur le stockage d'énergie qui devrait pourtant être le pendant logique de la production renouvelable intermittente que l'on veut développer en masse.

Rien sur la co-génération nucléaire qui devrait être encouragé ne serait-ce que pour la chaleur industrielle et agricole quand on voit que l'explosion des prix de l'énergie risque de détruire encore plus notre industrie.

Rien non plus de contraignant sur la localisation des champs d'éolienne à un endroit où il y a déjà des lignes électriques sachant que leur prix n'est sinon pas inclus dans celui des éoliennes.

D'ailleurs, et à l'opposé de la pratique actuelle (car on ne tient pas compte de ces coûts), il y aurait une logique forte à co-localiser des champs d'éolienne ou de panneaux photovoltaïque avec les centrales nucléaires. Et en prime, cela sécuriserait un peu les centrales avec la possibilité d'une alimentation de secours supplémentaire en cas de coupure de la liaison avec le réseau. C'est là que l'on voit que briser la loi du marché en rendant les couts artificielles finit par faire prendre de mauvaise décision et augmenter largement les coûts totaux.

Modifié par Deres
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Il y a 20 heures, Deres a dit :

Rien non plus de contraignant sur la localisation des champs d'éolienne à un endroit où il y a déjà des lignes électriques ...

On préfère les mettre là ou il y a du vent :bloblaugh:

Il y a 20 heures, Deres a dit :

D'ailleurs, et à l'opposé de la pratique actuelle (car on ne tient pas compte de ces coûts), il y aurait une logique forte à co-localiser des champs d'éolienne ou de panneaux photovoltaïque avec les centrales nucléaires. Et en prime, cela sécuriserait un peu les centrales avec la possibilité d'une alimentation de secours supplémentaire en cas de coupure de la liaison avec le réseau.

De l'intermittence pour alimenter une centrale nucléaire capable de faire de l'ilotage?! Quel intérêt?

En pratique les réacteurs sont rarement installé un part un d'ailleurs, sur une central à 4 tranches ... il est rare d'en avoir aucune en production nominale, qui suffise à alimenter les trois autres.

Sur les fleuves il y a du turbinage au fil de l'eau, local, en plus.

Pour donner une idée, une centrale au fil de l'eau sur le Rhin c'est 150MWe ... pour des chute d’environ 10m - les 10 centrales sur la partie française du Rhin produisent presque toute la consommation électrique de l'Alsace - . Ce genre d'équipement au fil de l'eau c'est 50% de la production hydro-électrique française, et il y en a partout - 2500 centrales au fil de l'eau de plus de 500kW -, et c'est un production "base" pas "pic", disponible tout le temps.

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https://www.publicsenat.fr/emission/senat-en-action/nucleaire-les-defis-de-la-relance-191943 (29 janvier 2022)

Le manque d'ouvriers qualifiés est criant. 7000 postes de soudeurs sont à pourvoir en France et les entreprises ont de plus en plus de difficultés à accepter des chantiers, faute de main d'oeuvre. Idem du côté des ingénieurs qui, depuis dix ans, délaissent la filière au profit de l'aéronautique ou des nouvelles technologies, perçues comme plus porteuses.

Au-delà des annonces et des discours, la France est-elle encore en capacité de construire un nouveau parc nucléaire ? Tout en assurant la maintenance et le démantèlement des réacteurs existants. C'est la question que pose ce documentaire.

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il y a 41 minutes, Wallaby a dit :

Idem du côté des ingénieurs qui, depuis dix ans, délaissent la filière au profit de l'aéronautique ou des nouvelles technologies, perçues comme plus porteuses.

Je peux confirmer qu'en sûreté (au même titre qu'en RP) tout le monde à du mal à recruter que ce soit les grands donneurs d'ordre ou les sous-traitants/presta.

Le turn-over est élevé et c'est la guerre pour recruter en sortie d'école. Déficit d'image combiné à des salaires qui même si ils restent plus attractifs que l'industrie générique n'ont pas tant augmenté que ça ces dernière années et ont été dépassé par d'autres secteurs comme la chimie, les matériaux, l’aéronautique ou d'autres secteurs de l'énergie.

Le problème c'est que la génération précédente est en train de finir de partir à la retraite et que même si il y a eu des efforts de recrutement, il reste des spécialités où on manque de monde (ce qui fait que le gens sont fatigués d'où le turn-over)

Modifié par Alzoc
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Le calendrier détaillé des remises en services des centrales française. Pour l'instant on ne voit pas très bien le résultat sur la production. Elle a la quasiment la même structure qu'en août c'est-à-dire qu'on continu à importer et qu'on exporte très peu au contraire de l'année dernière. Cependant quand on regarde les importations on voit qu'elles sont en décroissance lente depuis la semaine 39 avec un minimum la semaine dernière.

La décroissance de production du parc nucléaire s'est faite entre février et mars 2022. Auparavant la production tournait entre 40 et 50 MW max. Depuis fin février la production nucléaire tourne autour de 25MW avec des Max proche de 30 MW. 

Donc entre dire que le parc nucléaire est disponible et l'utiliser il y a de la marge. Je vais être cynique mais je pense que le parc est en veille pour être utilisé à l'échelle de l'Europe quand il y aura des besoins base et pointe plus importants qui arrivent d'après le graphe de l'année dernière vers début novembre. 

https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/nucleaire-edf-confirme-la-remise-en-service-de-28-reacteurs-avant-la-fin-2022-puis-5-debut-2023_AV-202209020582.html

https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere#

Redémarrage dès septembre pour 12 réacteurs

Au 25 décembre, 28 devraient avoir redémarré. Les 5 autres devraient suivre d'ici février 2023. EDF à l'intention de les faire fonctionner à plein régime afin de couvrir les besoins énergétiques cet hiver. Parmi ces 32 réacteurs, EDF remettra en service le deux qui sont à l'arrêt pour "économie/optimisation de combustible". Les 30 autres le sont pour des raisons de maintenance courante ou pour des contrôles de corrosion.

Ces remises en service démarreront selon le calendrier d'EDF dès le mois de septembre pour 12 réacteurs. En octobre, 4 réacteurs, puis 7 en novembre devraient suivre et enfin 4 en décembre. Voici la liste des réacteurs concernés avec le jour de leur remise en service et les causes des arrêts:

• Septembre 2022

Blayais 3 => Maintenance courante 03/09/2022

Cruas 4 => Maintenance courante 03/09/2022

Gravelines 2 => Maintenance courante 05/09/2022

Gravelines 4 => Maintenance courante 03/09/2022

Gravelines 5 => Maintenance courante 09/09/2022

Paluel 2 => Maintenance courante 07/09/2022

Dampierre 1 => Arrêts pour économie/optimisation de combustible 17/09/2022

Bugey 2 => Maintenance courante 21/09/2022

Saint-Laurent 1 => Maintenance courante 28/09/2022

Gravelines 3 => Maintenance courante 29/09/2022

Cruas 3 => Maintenance courante 30/09/2022

Bugey 4 => Maintenance + Contrôle corrosion 30/09/2022

• Octobre 2022

Flamanville 2 => Maintenance + Contrôle corrosion 09/10/2022

Dampierre 2 => Maintenance courante 15/10/2022

Saint-Alban 2 => Maintenance courante 19/10/2022

Tricastin 3 => Maintenance courante 24/10/2022

• Novembre 2022

Cattenom 1 => Maintenance + Contrôle corrosion 01/11/2022

Chooz 1 => Maintenance + Contrôle corrosion 13/11/2022

Cattenom 4 => Maintenance + Contrôle corrosion 14/11/2022

Belleville 2 => Maintenance courante 16/11/2022

Tricastin 4 => Maintenance courante 17/11/2022

Chinon B3 => Contrôle Corrosion 20/11/2022

Penly 2 => Maintenance courante 23/11/2022

• Décembre 2022

Saint-Laurent 2 => Arrêts pour économie/optimisation de combustible 1/12/2022

Chooz 2 => Maintenance + Contrôle corrosion 11/12/2022

Cattenom 3 => Contrôle Corrosion 11/12/2022

Flamanville 1 => Maintenance + Contrôle corrosion 25/12/2022

• Janvier 2023

Civaux 1 => Maintenance + Contrôle corrosion 08/01/2023

Civaux 2 => Maintenance + Contrôle corrosion 14/01/2023

Penly 1 => Maintenance + Contrôle corrosion 23/01/2023

• Février 2023

Blayais 1 => Maintenance courante 01/02/2023

Golfech 1 => Maintenance + Contrôle corrosion 18/02/2023

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