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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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il y a 40 minutes, wagdoox a dit :

 

Les prix de l'énergie ont grimpé en moyenne de 10,4% en 2021, après un recul de 4,8% l'année d'avant, alors que l'offre ne suffit pas à satisfaire la demande pendant la reprise économique. En décembre 2021, l'énergie coûtait «en moyenne 69% de plus» qu'en décembre 2020, explique Destatis, avec une hausse particulièrement marquée pour le gaz naturel et l'électricité. Hors hausse de l'énergie, les prix chez les producteurs ont augmenté de 10,4% sur un an le mois dernier.

Quel excellent moment pour fermer des centrales nucléaires...

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

 

Les prix de l'énergie ont grimpé en moyenne de 10,4% en 2021, après un recul de 4,8% l'année d'avant, alors que l'offre ne suffit pas à satisfaire la demande pendant la reprise économique. En décembre 2021, l'énergie coûtait «en moyenne 69% de plus» qu'en décembre 2020, explique Destatis, avec une hausse particulièrement marquée pour le gaz naturel et l'électricité. Hors hausse de l'énergie, les prix chez les producteurs ont augmenté de 10,4% sur un an le mois dernier.

Quel excellent moment pour fermer des centrales nucléaires...

D'ailleurs, ca commence vraiment à se sentir en Allemagne :

Pourquoi l’inflation paraît deux fois moindre en France qu’en Allemagne

"CHRONIQUE - Pourquoi diantre ces disparités entre les deux principales économies de la zone euro? Bercy manipule l’indice des prix en bloquant l’augmentation de l’énergie, comme cela se faisait sous la IVe République."

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/pourquoi-l-inflation-parait-deux-fois-moindre-en-france-qu-en-allemagne-20220116

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Le 20/01/2022 à 20:04, Patrick a dit :

Ce qui m'inquiète c'est que notre format à 58 54 réacteurs d'environs 1200MW en moyenne passe à 50 réacteurs... d'environs 300MW en moyenne.

Et oui pour passer le nucléaire à 50% il suffit qu'il produise moins! Malin hein? Il suffisait d'y penser. Je suis certain que cette idée a sûrement déjà germé dans la tête de certains politiciens "verts". On aura qu'à acheter l'électricité manquante à l'Allemagne à 1000€du kw/h (prenons les 155€ du parc de Saint Brieuc multiplié par 6 fois le parc nécessaire pour faire face aux moments où y'a pas de vent, on devrait s'en sortir en plantant 200.000 éoliennes Siemens) et si on est gentils Berlin nous laissera le droit d'avoir un réacteur de recherche à Saclay et d'enfouir les déchets nucléaires allemands de la mine de sel de Asse (alias le Tchernobyl souterrain de la RFA) à la Hague ou à Bure :laugh::bloblaugh:.

 

Donc pour faire simple, on a pas les capacites industrielles de produire un reacteur aussi complexe. Il faut recuperer les savoirs faire, tu fais quoi le reacteur le plus complexr au monde ou tu recommences avec un reacteur simple ? 
 

l’aspect politique est secondaire, si on se lance dans un projet industriel infasable les ecolos deviendront le dernier de tes soucis. 

 

Modifié par wagdoox
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Crise de l'énergie: les 27 étudient des solutions, pas d'unanimité en vue

La crise de l'énergie figure en bonne place des discussions des ministres européens réunis samedi à Amiens, mais les Vingt-Sept restent partagés entre la volonté française de réformer le marché de l'électricité et celle d'autres pays de sécuriser des stocks de gaz.

Au deuxième jour de leur réunion informelle, les ministres de l'Énergie de l'Union européenne abordent la flambée des prix du gaz et de l'électricité, qui a obligé les gouvernements à de coûteuses interventions cet hiver pour en limiter l'impact sur les ménages et les entreprises.

La France, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, pousse depuis octobre pour une réforme structurelle du marché européen de l'électricité, où les prix de gros s'alignent mécaniquement sur ceux du gaz, en forte hausse depuis quelques mois.

Un mécanisme jugé "obsolète" par Paris, qui voudrait que ses citoyens bénéficient plus directement des coûts bas de la production nucléaire, mais qui a jusqu'ici peiné à convaincre, suscitant la farouche opposition d'une dizaine de pays européens.

"Nous avons un marché de l'énergie qui aujourd'hui est très protecteur, et dont on a besoin, qui nous permet d'avoir les interconnexions nécessaires pour pouvoir avoir de l'électricité partout, mais nous voyons qu'il y a certainement une adaptation à faire, notamment sur les marchés de détail", a plaidé la ministre de la Transition écologique française, Barbara Pompili.

Elle souhaite que les "efforts pour décarboner les modes de production électrique", donc le nucléaire et les énergies renouvelables, soient mieux reflétés dans les prix payés par les consommateurs dans chaque pays. "On avance, pour l'instant on est encore en train d'en discuter", a indiqué la ministre.

Le prix de gros sur le marché européen obéit actuellement à une tarification dite au "coût marginal": il ne reflète pas le coût moyen de toutes les centrales de production mais celui de la dernière centrale dont on a besoin pour équilibrer le réseau. Or, c'est souvent une centrale à gaz.

Le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, s'était montré plus direct cette semaine: "Nous voulons en avoir pour notre argent, pour nos investissements dans le nucléaire."

"Nous voulons décorréler une bonne fois pour toute le coût de l'électricité produite en France du coût marginal d'ouverture des centrales à gaz dans le reste de l'Europe", a-t-il rappelé.

"C'est un sujet que la France porte, mais qui n'a pas un écho très positif chez beaucoup", a expliqué à l'AFP Adam Guibourgé-Czetwertynski, secrétaire d'État polonais au Climat.

- "Amortir les chocs" -

"Ce marché de l'électricité, on a mis 25 ou 30 ans à le construire, il a des raisons de fonctionner comme il le fait", a abondé à Amiens le ministre luxembourgeois Claude Turmes, renvoyant au passage la France aux difficultés de ses centrales nucléaires cet hiver.

Pour lui, le problème est ailleurs: "les prix de l'électricité sont très élevés parce que les prix du gaz sont complètement fous. La première chose à faire est de rassurer le marché du gaz, apaiser la nervosité" des acteurs du marché.

Il avance ainsi la nécessité d'un meilleur remplissage des stocks de gaz pour l'hiver, notamment dans des pays comme l'Allemagne où ils sont actuellement bas, accentuant leur fragilité face aux défaillances de l'offre russe et aux soubresauts des cours causés par exemple par les craintes d'une invasion de l'Ukraine.

La Pologne voit aussi d'un bon oeil "des solutions à plus long terme qui permettent d'assurer une plus grande stabilité de marché, de plus grandes réserves de gaz qui permettraient d'amortir les chocs et cette instrumentalisation qui est faite par la Russie", renchérit Adam Guibourgé-Czetwertynski.

Plutôt qu'une solution à Vingt-Sept, le Luxembourg s'apprête à piloter des discussions à quelques États (Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Autriche), en vue de généraliser chez eux une réglementation imposant un niveau minimal de stockage de gaz, à l'image de ce qui existe actuellement en France.

Autre initiative encouragée par Claude Turmes: établir des contrats d'approvisionnement à long terme avec des pays producteurs jugés plus fiables que la Russie, comme la Norvège ou le Canada.

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/crise-de-lenergie-les-27-etudient-des-solutions-pas-dunanimite-en-vue-220122

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Taxonomie verte : le Luxembourg et l'Autriche contre l'inclusion du nucléaire

Le Luxembourg et l'Autriche, à la suite de l'Allemagne, ont réaffirmé vendredi leur farouche opposition à l'inclusion du nucléaire dans la labellisation des énergies "vertes" de l'UE, espérant être rejoints par Berlin pour poursuivre en justice, le cas échéant, le projet de la Commission.

"L'inclusion du nucléaire enverrait le mauvais signal. Ce n'est pas économique et ce n'est pas une énergie de transition non plus, cela prend trop de temps", a déclaré à l'AFP Carole Dieschbourg, ministre luxembourgeoise de l'Environnement en marge d'une rencontre à Amiens avec ses homologues européens.

Réunis depuis jeudi, les ministres des Vingt-Sept discutent du projet dévoilé fin décembre par la Commission européenne ("taxonomie verte"), qui classe comme "durables" les investissements dans les centrales nucléaires et à gaz, afin de faciliter le financement des activités contribuant à réduire les gaz à effet de serre.

Les États membres ont jusqu'à ce vendredi pour réclamer des modifications, avant publication du texte final. Des risques sécuritaires en passant par l'incertaine gestion des déchets, "il y a des raisons juridiques (de s'opposer à l'inclusion du nucléaire). Ca serait du greenwashing. Nous saluerions une participation de l'Allemagne à l'action en justice" qu'envisagent le Luxembourg et l'Autriche, a déclaré Mme Dieschbourg.

Inclure l'atome "n'est pas acceptable pour nous, cela affecterait la crédibilité de la taxonomie. Il serait trompeur d'appeler +durables+ des énergies qui ne le sont pas, qui ne sont pas sûres, qui n'ont pas résolu les problèmes du passé, trop chères et trop lentes pour contrer le changement climatique", a renchéri la ministre autrichienne de l'Environnement Leonore Gewessler.

Interrogée par l'AFP, elle a réaffirmé la volonté de l'Autriche d'"engager une action en justice" aux côtés du Luxembourg "si la Commission continuait dans cette voie", rappelant que "la discussion est intense dans de nombreux pays".

Réaction prudente du secrétaire d'Etat allemand Stefan Tidow: "Pour l'heure, nous travaillons sur notre réponse (au projet), puis la Commission présentera un nouveau texte, que nous analyserons juridiquement", a-t-il souligné. Berlin juge cependant le nucléaire "ni durable, ni économique" et s'oppose à son inclusion.

Après analyse des observations des États, la Commission doit publier "rapidement" son texte final sur la taxonomie, qui sera considéré définitivement adopté quatre mois plus tard, sauf rejet par une majorité simple au Parlement européen ou par une majorité qualifiée de 20 États.

Ce seuil paraît actuellement hors de portée: une douzaine d'États soutiennent l'inclusion de l'atome, dont la France, confrontée à un mur d'investissements pour relancer sa filière nucléaire, source d'énergie stable et décarbonée, parallèlement aux énergies renouvelables intermittentes.

Des pays d'Europe centrale, comme la Pologne, qui doivent remplacer leurs polluantes centrales à charbon par des centrales à gaz, défendent aussi le texte.

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/taxonomie-verte-le-luxembourg-et-lautriche-contre-linclusion-du-nucleaire-220121

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Magnifique cette Europe de chiens galeux et dire que certains de nos dirigeants ont accepté ce dictat au point de voir notre producteur national affaibli comme jamais !
Quelques petites coupures aux bonnes heures vers le Luxembourg pour leurs faire comprendre, eux qui consomment à outrance !
 

Modifié par MIC_A
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Label vert au nucléaire: les Européens campent sur leurs divergences

Les Vingt-Sept, qui avaient jusqu'à vendredi pour réagir au projet de labellisation d'énergies "vertes" dans l'UE, campent sur leurs divergences: Autriche et Luxembourg prévoient une action en justice contre l'inclusion du nucléaire, décriée aussi par Berlin mais défendue par Paris, quand d'autres dénoncent l'inclusion du gaz.

Le sujet, non prévu au programme officiel, a fait l'objet de passes d'armes lors d'une rencontre des ministres européens de l'Environnement et de l'Énergie à Amiens (nord de la France) entre jeudi et samedi.

Dévoilé fin décembre, le projet de "taxonomie" de la Commission européenne classe comme "durables" les investissements dans les centrales nucléaires et à gaz, afin de faciliter le financement d'activités contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les États membres avaient jusqu'à vendredi minuit pour réclamer des modifications à la Commission, avant qu'elle ne publie le texte définitif. Celui-ci sera considéré adopté après quatre mois, sauf rejet par une majorité simple au Parlement européen ou par une majorité qualifiée de 20 États.

La France a confirmé samedi avoir transmis sa contribution, réaffirmant sa volonté que le "nucléaire soit considéré énergie bas carbone" tout en demandant des aménagements sur des contraintes "techniques" ou de calendrier qui pourraient compliquer le recours à l'atome.

"Il y a eu des propositions d'évolution pour que ce soit une réglementation exigeante mais efficace", indique une source gouvernementale.

Autre défenseur de l'inclusion du nucléaire, Varsovie réclame également des "clarifications", regrettant que la proposition n'inclue pas la gestion du cycle du combustible (enrichissement de l'uranium, traitement du combustible usé...), au risque de rendre les contraintes de la taxonomie "inatteignables" en Pologne, qui ne dispose encore d'aucune centrale, et donc d'aucune infrastructure.

- "Abus de pouvoir" -

Du côté des Etats, un rejet semble hors de portée: une douzaine de pays soutiennent l'atome, autour de la France, confrontée à un mur d'investissements pour relancer sa filière nucléaire.

"Le nucléaire est décarboné. On ne peut pas s'en priver au moment où nous devons baisser très rapidement nos émissions", avait justifié jeudi la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili.

A l'inverse, les opposants à l'atome persistent: "Ce n'est pas une énergie verte ni durable", en raison du coût et des risques d'accidents, tandis que "la question de la gestion des déchets n'est pas résolue", avait tranché jeudi le secrétaire d'État allemand à l'Environnement Stefan Tidow.

"Ça serait du +greenwashing+. Cela enverrait le mauvais signal: ce n'est même pas une énergie de transition" car elle s'inscrit sur le long terme, a déclaré à l'AFP la ministre luxembourgeoise de l'Environnement Carole Dieschbourg.

Le Luxembourg et l'Autriche se disent prêts à engager une action devant la justice européenne en cas de labellisation verte du nucléaire.

Outre les risques sécuritaires et l'incertain destin des déchets, le Luxembourg avance un argument juridique: la Commission outrepasserait ses droits en traitant une question aussi cruciale dans un simple texte technique, un "acte délégué" supposé porter sur des points "non essentiels".

"C'est un abus de pouvoir", dénonce le ministre luxembourgeois de l'Energie, Claude Turmes.

- "Trompeur" -

"Cela minerait la crédibilité de la taxonomie: il serait trompeur d'appeler +durables+ des énergies qui ne le sont pas, pas sûres, trop chères et trop lentes contre le changement climatique", renchérit son homologue autrichienne Leonore Gewessler, pour qui l'atome ne répond pas au critère légal de "ne pas causer de dommages importants à l'environnement".

La Commission a néanmoins proposé un critère de transparence: les projets et produits financiers devront préciser la part des activités financées dans l'atome, permettant de choisir des investissements "verts" garantis sans nucléaire.

Si Vienne et Luxembourg appellent Berlin à rejoindre l'éventuelle procédure judiciaire, l'Allemagne réserve sa réponse, promettant d'"analyser juridiquement" le texte final.

Le gaz, énergie fossile, suscite également les réticences: les Pays-Bas, favorables à l'inclusion du nucléaire, ne voient "aucune raison scientifique d'intégrer le gaz".

A contrario, dans une communication samedi, l'Allemagne a jugé que le gaz, certes, "non durable à long terme", peut s'avérer nécessaire pour assurer la transition, en permettant "une sortie rapide du charbon", notamment en Europe centrale, et en accompagnant "la montée en puissance des renouvelables".

Ce que confirme Varsovie, contraint de remplacer rapidement ses polluantes centrales au charbon: "Les remplacer par du gaz, cela a du sens climatiquement", estime auprès de l'AFP le secrétaire d'État polonais Adam Guibourgé-Czetwertynski.

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/label-vert-au-nucleaire-les-europeens-campent-sur-leurs-divergences-220122-0

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On 1/20/2022 at 8:04 PM, Patrick said:

@bubzy Il y a quelque temps @g4lly avait parlé du transport d'eau chaude sur des distances longues. On perd quelques degrés sur plusieurs dizaines de km il semblerait. Bien sûr ça n'aurait pas que des avantages: si les réacteurs sont à l'arrêt ce serait la fin des haricots par exemple, donc en ce moment on serait dans la mouise. Mais un réseau suffisamment interconnecté devrait quand même s'en sortir correctement. Par contre ce serait de l'infrastructure et beaucoup de terrassement.

Tous les réseaux de chaleur ont des backup gaz en général, ça sert de backup mais aussi de relevage de température ... Après c'est pas courant que toutes les tranches d'une même centrale soient coupé en même temps.

En gros ont à une source chaude plus ou moins ... et on complémente avec du gaz au besoin pour ajuster la température demandé selon l'usage. On peut aussi relevé avec des grosse PAC géo... Du biogaz ou du bois énergie etc. Ou même de la cogénération thermique électrique.

Pour l'infrastructure ... on savait faire il y a 100 ans ... tout un tas de réseau de chaleurs urbains existent encore d'ailleurs ... pas non plus obligé de connecter tout le monde d'un coup. Tu commences par les plus gros cconsommateurs.

Dans les villes moyennes en général ça s'installe facilement ... D'ailleurs tout un tas de ville le font rien que pour les installations municipales et autres gros consommateurs public ou parapublic.

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En passant de 10.73€ à environ 8€ ... la valorisation d'EDF à perdu 8 milliards d'euro ... en plus des autres 8 milliards d'euro de recette de la vente à perte d'électricité à ses concurrent ...

... 16 milliards d'euros évaporés de la collectivité France, tout ça sans aucune garantie de "baisse" des prix au consommateur final.

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Et les investissements à venir vont être renchéri par la baisse de la note emprunteur.

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EDF: notes placées sous revue négative chez Moody's

(CercleFinance.com) - Moody's Investor Services annonce avoir placé sous revue, en vue d'une possible dégradation, la notation senior non garantie 'A3' d'EDF, ainsi que la notation 'Baa3' de ses obligations subordonnées junior perpétuelles, tout en confirmant sa notation court terme 'Prime-2'.

L'agence de notation justifie cette décision par 'l'annonce par le gouvernement français, le 13 janvier, de mesures pour limiter la hausse des tarifs de l'électricité en 2022, ainsi que la réduction de l'estimation de production nucléaire d'EDF pour l'année, le même jour'.

https://www.boursorama.com/bourse/actualites/edf-notes-placees-sous-revue-negative-chez-moody-s-777e535c643c85525f3b06aef8ae563f?symbol=1rPEDF

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2 minutes ago, clem200 said:

Bof, si il faut prendre en compte les valeurs boursières dans "la collectivité" on a pas fini de commenter

C'est plus ou moins un yoyo permanent

Pourtant c'est entre au la dessus que se joue les notes emprunteur des états ... la valeur du "patrimoine" de la collectivité. C'est une forme de garantie qui assure le remboursement puisqu'il y a des actifs qui équilibrent les passifs.

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Et si on faisait le "contraire".

Un plan massif pour être de GROS exportateur électricité.

Vu que notre balance commercial est pourrie, ça pourrait être l'occasion d'inverser un peu la donne.

Et un grand plan permet de lancer des études importantes que tu amorties sur une grande série de réacteur. Les EPR paraissent un peu hors sujet...

Les réacteurs à sel fondus sont très à la mode. Pourrait on imaginer que ça soit la nouvelle épine dorsale ?

 

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il y a 30 minutes, Eau tarie a dit :

Et si on faisait le "contraire".

Un plan massif pour être de GROS exportateur électricité.

Vu que notre balance commercial est pourrie, ça pourrait être l'occasion d'inverser un peu la donne.

Et un grand plan permet de lancer des études importantes que tu amorties sur une grande série de réacteur. Les EPR paraissent un peu hors sujet...

Les réacteurs à sel fondus sont très à la mode. Pourrait on imaginer que ça soit la nouvelle épine dorsale ?

 

Ça irait aussi dans le sens d'une indépendance énergétique de l'Europe, vis à vis des énergies fossiles, avec une énergie bas carbone. Mais dans ce cas, autant implanter les réacteurs dans les autres pays, plus proche de la conso donc moins de pertes en ligne, et  partager avantages et inconvénients. 

Même si l'EPR continue à être développé, ça s'agite de plus en plus dans la filière nucléaire pour les Nuward. Au point que différentes boîtes franco-françaises se tirent la bourre sur celui qui aura le plus grand scope (Technicatome, Framatome, Naval Group, Aubert & Duval, EDF, CEA, etc)

Modifié par penaratahiti
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Le souci c'est la structure du marché qui sponsorise les énergies pointes et défavorise énergies base.

En pratique le prix se fixe au coût marginal du dernier kW produit ...

En gros la France ne profite même pas de son énergie bon marché ... Qui sert de base pour les non vertueux... Alors que ceux ci se goinfre en pointe en vendant de l'énergie très carbonée charbon ou gaz.

Résultats on ne peut meme pas vraiment proposer une politique française d'énergie bon marché pour attirer les entreprises energy intensive.

 

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