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Frappes sur la Libye, le sujet officiel!


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il y a 25 minutes, NUBEALTIUS a dit :

... «Il est très difficile d'agir à la frontière de deux États souverains», a expliqué Josep Borrell.

Laquelle, et lesquels ? (Josep a bien pris soin de ne pas les nommer)

Admirez,

Une nouvelle mission maritime, à l'est de la Libye, pour stopper les trafics d'armes? Mais, à l'est c'est l'Egypte: frontière heu pédestre. Le matos passera. De ce côté, la mission navale est sans objet.

ahem... Sinon, au nord-est-nord, oui, il y a la Turquie. Et il paraît même qu'il y a une nouvelle frontière, maritime celle-là (et au mépris du droit international) entre une Libye-GNA et la Turquie. Est-ce de cette frontière là, dont nous cause le bon Josep?

La diplomatie... (on ne sort de l'ambiguïté qu'à son propre détriment).

Mais surtout pas de bateaux à l'ouest (Tripolitaine), oh nenni: trop de réfugiés! (sous-entendu: les GNA/Turquie nous les pétent avec leurs clandos, y'a marre)

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Il y a 20 heures, fraisedesbois a dit :

Laquelle, et lesquels ? (Josep a bien pris soin de ne pas les nommer)

Admirez,

Une nouvelle mission maritime, à l'est de la Libye, pour stopper les trafics d'armes? Mais, à l'est c'est l'Egypte: frontière heu pédestre. Le matos passera. De ce côté, la mission navale est sans objet.

ahem... Sinon, au nord-est-nord, oui, il y a la Turquie. Et il paraît même qu'il y a une nouvelle frontière, maritime celle-là (et au mépris du droit international) entre une Libye-GNA et la Turquie. Est-ce de cette frontière là, dont nous cause le bon Josep?

La diplomatie... (on ne sort de l'ambiguïté qu'à son propre détriment).

Mais surtout pas de bateaux à l'ouest (Tripolitaine), oh nenni: trop de réfugiés! (sous-entendu: les GNA/Turquie nous les pétent avec leurs clandos, y'a marre)

autant on peu comprendre que l'Egypte s'inquiete de ce qu'il se passe chez son voisin immédiat ... autant la Turquie n'y est que pour foutre son bordel. 

Qu'elle arrête donc de s'agiter ... car elle est quand même largement responsable de la guerre interminable en Syrie. PAs besoin qu'elle en attise d'autres ailleurs pour proteger ses freres musulmans.

Modifié par Lezard-vert
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Le 29/01/2020 à 21:23, NUBEALTIUS a dit :

A côté de ça il n'est pas dupe.... Erdogan sait très bien, que ça sent le sapin en Syrie. Et, que la Russie, fera tout pour que la Syrie recouvre la totalité de son intégrité territoriale.

Dans le fond, la Russie s'en tape d'Assad et de l'intégrité territoriale de la Syrie. Ce qu'ils veulent, c'est conserver leurs bases à Tartous et Hmeimim.

Or, il se trouve que leur stratégie passe par :

  • Avoir un état qui héberge leurs bases assez fort pour avoir une certaine stabilité dans le temps (donc par défaut, soutien à Assad en tant qu'individu, mais les russes ont probablement étudié d'autres alternatives),
  • Mais surtout, repousser la ligne de front le plus loin possible pour arrêter de se prendre quotidiennement des attaques de drones

 

L'avenir nous le dira, mais ça ne m'étonnerait pas que le soutien russe à la SAA s'essouffle significativement une fois que la poche d'Idlib aura été vidée de sa menace. Je parle pour les reconquêtes (hypothétiques) d'Afrin, Al-Bab nord, et toute la partie kurde (avec des gros morceaux comme Raqqa et les puis de pétroles de l'Est).

Typiquement, je me demande bien comment la SAA va faire pour déloger la Turquie de la bande de terre "de sécurité" occupée au Nord. Car à mon avis, ils ne seront aidés par personne à part les kurdes (et on a vu les difficultés de ces derniers sans appuis aérien ou diplomatique).

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  • 1 year later...

https://www.iris-france.org/156645-a-propos-de-decider-et-perdre-la-guerre-de-francois-cailleteau/ (22 avril 2021)

À propos de « Décider et perdre la guerre » de François Cailleteau

Quels sont les enseignements que François Cailleteau tire des multiples exemples qu’il cite ? La dissuasion nucléaire a modifié la donne, la France se voit garantir la sauvegarde de la patrie face à une agression potentielle. Faut-il intervenir en dehors de ce sanctuaire ? L’auteur n’élimine pas a priori toutes possibles interventions, encore faut-il éviter les décisions prises dans l’urgence sous l’effet de leaders d’opinion, plus habiles à susciter l’émotion qu’à pousser la réflexion et avec une connaissance trop sommaire du milieu dans lequel on intervient. Quel est le but ? Avons-nous les moyens de l’atteindre ? Enfin, comment finirons-nous ? Il est préférable de répondre à ces trois questions avant de lancer une intervention.

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  • 1 month later...

3 juin 2021. Général Bentégeat.

01:10:06 Très franchement - je n'étais pas au courant de tout, parce que j'étais à la retraite déjà - mais dès le début de cette opération, moi j'y étais très opposé. Je ne la sentais absolument pas. Pas du tout.

Thinkerview : Pourquoi ?

Bentégeat : Je ne la sentais pas parce que fondamentalement, le but - le but de guerre comme disait Clausewitz, n'était pas clairement défini. Et ça, si vous voulez, ça a été mon obsession quand j'ai été chef d'État major, quand le président Chirac décidait à la fin d'un conseil de défense on va s'engager là, on va s'engager en Côte d'Ivoire, on va s'engager au Liban, on va s'engager au Congo, et caetera - des missions, j'en ai connu beaucoup - mon obsession, c'était de lui faire dire de la manière la plus claire possible, quel est le but. Qu'est-ce que vous voulez ? Dans quel état vous voulez qu'on se retrouve une fois que nous aurons fait notre opération. On appelle ça en jargon militaire l'état final recherché. Ma deuxième obsession, c'était de fixer les conditions pour que l'opération puisse réussir. Les participants autres que les Français, le cadre espace-temps dans lequel on allait conduire l'opération, et caetera, un certain nombre de données dont j'avais absolument besoin pour qu'on n'aille pas à la catastrophe.

Donc si vous voulez, dans le cas de la Libye, moi ce qui me paraissait flagrant dès le début, c'est qu'on appelait ça une opération humanitaire, mais on ne savait pas jusqu'où on irait, et ce qu'on ferait une fois qu'on avait - entre guillemets « réglé le problème humanitaire ». On n'avait même pas défini comment le problème humanitaire serait réglé. Donc on est parti dans un flou absolu, qui nous a valu pour le coup l'hostilité renouvelée des Russes. On est parti sur une opération ponctuelle humanitaire pour arrêter le massacre potentiel de la population de Benghazi par les troupes de Khadafi, et puis on a terminé par un changement de régime, l'élimination de Khadafi, et le chaos généralisé en Libye.

Donc si vous voulez, dès le départ, il m'a semblé à moi, que les conditions de lancement de l'opération n'étaient pas satisfaisantes.

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26 mai 2021 Jean-Christophe Ruffin

11:00 Je ne voudrais pas accabler Macron d'abord parce que ce n'est pas facile, et d'autre part il y a eu un certain nombre de décisions un peu erratiques qui ont été prises avant lui, la plus dramatique, celle qu'on continue de payer, étant l'intervention en Libye. L'intervention en Libye a été - on peut dire les choses comme elles sont - une catastrophe. Et dont je trouve que le président Sarkozy est a posteriori lourdement responsable.

On a créé un effet domino - il n'y a pas que le Mali, il y a même l'Égypte, la Tunisie, les migrants à travers la Méditerranée, enfin, tout ça procède de l'explosion de la Libye. Moi je n'ai pas de sympathie pour Khadafi, la question n'est pas là. Et quand il a commencé à massacrer sa population, au moment des printemps arabes, il fallait évidemment empêcher de le faire, mais en refaisant un peu l'histoire de cette période, on voit bien qu'il y a eu d'abord une période limitée qui consistait à l'empêcher de massacrer sa population et puis tout d'un coup c'est allé au-delà. Il y a eu une autre volonté qui a été de détruire complètement ce régime. Personne ne le regrette en tant que personnage, Khadafi, mais il n'y a pas du tout eu avant l'idée de savoir par quoi on le remplacerait.

Pascal Boniface : On pourrait d'ailleurs rajouter à la liste des dommages collatéraux la Syrie puisque le blocage russe en Syrie est largement dû au fait que les Russes ont estimé avoir été dupés en s'abstenant sur la résolution 1973.

Ruffin : Mais cette affaire de Libye, elle a été prise, ces décisions là ont été prises de façon, comme ça, erratique, sans considération de ce qui suivrait, et cette décision a des conséquences absolument gigantesques sur l'ensemble de cette région, du sud Maroc jusqu'au Soudan. C'est vraiment toute cette zone qui a été complètement, j'allais dire, mise à sac en quelque sorte par cette intervention étourdie. Avec cette idée que maintenant heureusement on n'a plus, mais qui valait à l'époque, c'est à dire il y a un dictateur, on l'enlève, et très bien ça suffit. On s'en va, c'est terminé, c'est la démocratie.

Boniface : Finalement, c'est un peu le même schéma que la guerre d'Irak de 2003.

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il y a 25 minutes, Wallaby a dit :

3 juin 2021. Général Bentégeat.

01:10:06 Très franchement - je n'étais pas au courant de tout, parce que j'étais à la retraite déjà - mais dès le début de cette opération, moi j'y étais très opposé. Je ne la sentais absolument pas. Pas du tout.

Thinkerview : Pourquoi ?

Bentégeat : Je ne la sentais pas parce que fondamentalement, le but - le but de guerre comme disait Clausewitz, n'était pas clairement défini. Et ça, si vous voulez, ça a été mon obsession quand j'ai été chef d'État major, quand le président Chirac décidait à la fin d'un conseil de défense on va s'engager là, on va s'engager en Côte d'Ivoire, on va s'engager au Liban, on va s'engager au Congo, et caetera - des missions, j'en ai connu beaucoup - mon obsession, c'était de lui faire dire de la manière la plus claire possible, quel est le but. Qu'est-ce que vous voulez ? Dans quel état vous voulez qu'on se retrouve une fois que nous aurons fait notre opération. On appelle ça en jargon militaire l'état final recherché. Ma deuxième obsession, c'était de fixer les conditions pour que l'opération puisse réussir. Les participants autres que les Français, le cadre espace-temps dans lequel on allait conduire l'opération, et caetera, un certain nombre de données dont j'avais absolument besoin pour qu'on n'aille pas à la catastrophe.

Donc si vous voulez, dans le cas de la Libye, moi ce qui me paraissait flagrant dès le début, c'est qu'on appelait ça une opération humanitaire, mais on ne savait pas jusqu'où on irait, et ce qu'on ferait une fois qu'on avait - entre guillemets « réglé le problème humanitaire ». On n'avait même pas défini comment le problème humanitaire serait réglé. Donc on est parti dans un flou absolu, qui nous a valu pour le coup l'hostilité renouvelée des Russes. On est parti sur une opération ponctuelle humanitaire pour arrêter le massacre potentiel de la population de Benghazi par les troupes de Khadafi, et puis on a terminé par un changement de régime, l'élimination de Khadafi, et le chaos généralisé en Libye.

Donc si vous voulez, dès le départ, il m'a semblé à moi, que les conditions de lancement de l'opération n'étaient pas satisfaisantes.

C'est pas si simple : parfois on ne maitrisa une entrée en Guerre et il faut portant bien aller au charbon malgré nous. Les cas sont n ombreux dans l'histoire où on ne décide pas du quand et comment.

La France n'est pas à l'origine du printemps  arabe et de ses soulèvements qui ont petit à petit été récupérés par d'autres, moins enclins à vouloir des démocraties. La France a chassé  Khadafi, un dictateur - d'autres sont venus mettre leur "merde".

il y a 14 minutes, Wallaby a dit :

26 mai 2021 Jean-Christophe Ruffin

11:00 Je ne voudrais pas accabler Macron d'abord parce que ce n'est pas facile, et d'autre part il y a eu un certain nombre de décisions un peu erratiques qui ont été prises avant lui, la plus dramatique, celle qu'on continue de payer, étant l'intervention en Libye. L'intervention en Libye a été - on peut dire les choses comme elles sont - une catastrophe. Et dont je trouve que le président Sarkozy est a posteriori lourdement responsable.

On a créé un effet domino - il n'y a pas que le Mali, il y a même l'Égypte, la Tunisie, les migrants à travers la Méditerranée, enfin, tout ça procède de l'explosion de la Libye. Moi je n'ai pas de sympathie pour Khadafi, la question n'est pas là. Et quand il a commencé à massacrer sa population, au moment des printemps arabes, il fallait évidemment empêcher de le faire, mais en refaisant un peu l'histoire de cette période, on voit bien qu'il y a eu d'abord une période limitée qui consistait à l'empêcher de massacrer sa population et puis tout d'un coup c'est allé au-delà. Il y a eu une autre volonté qui a été de détruire complètement ce régime. Personne ne le regrette en tant que personnage, Khadafi, mais il n'y a pas du tout eu avant l'idée de savoir par quoi on le remplacerait.

Pascal Boniface : On pourrait d'ailleurs rajouter à la liste des dommages collatéraux la Syrie puisque le blocage russe en Syrie est largement dû au fait que les Russes ont estimé avoir été dupés en s'abstenant sur la résolution 1973.

Ruffin : Mais cette affaire de Libye, elle a été prise, ces décisions là ont été prises de façon, comme ça, erratique, sans considération de ce qui suivrait, et cette décision a des conséquences absolument gigantesques sur l'ensemble de cette région, du sud Maroc jusqu'au Soudan. C'est vraiment toute cette zone qui a été complètement, j'allais dire, mise à sac en quelque sorte par cette intervention étourdie. Avec cette idée que maintenant heureusement on n'a plus, mais qui valait à l'époque, c'est à dire il y a un dictateur, on l'enlève, et très bien ça suffit. On s'en va, c'est terminé, c'est la démocratie.

Boniface : Finalement, c'est un peu le même schéma que la guerre d'Irak de 2003.

Des bisounours qui se croisent, des tendrons ... peut etre ont ils un boule de cristal pour connaitre ce qu'il fallait faire. N'aurions nous rien fait qu'ils auraient critiqués. Selon eux il fallait faire quoi dans l'urgence ? rien ?  ha non  : rechercher le  consensus ......:rolleyes:

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il y a une heure, Lezard-vert a dit :

C'est pas si simple : parfois on ne maitrisa une entrée en Guerre et il faut portant bien aller au charbon malgré nous. Les cas sont n ombreux dans l'histoire où on ne décide pas du quand et comment.

La France n'est pas à l'origine du printemps  arabe et de ses soulèvements qui ont petit à petit été récupérés par d'autres, moins enclins à vouloir des démocraties. La France a chassé  Khadafi, un dictateur - d'autres sont venus mettre leur "merde".

Des bisounours qui se croisent, des tendrons ... peut etre ont ils un boule de cristal pour connaitre ce qu'il fallait faire. N'aurions nous rien fait qu'ils auraient critiqués. Selon eux il fallait faire quoi dans l'urgence ? rien ?  ha non  : rechercher le  consensus ......:rolleyes:

Qu'aurait-il fallu faire ?

Et bien, s'en tenir strictement mandat accordé par l'ONU sans chercher à le détourner.

ça aurait été un bon commencement.

Modifié par Shorr kan
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il y a 59 minutes, Shorr kan a dit :

Qu'aurait-il fallu faire ?

Et bien, s'en tenir strictement mandat accordé par l'ONU sans chercher à le détourner.

ça aurait été un bon commencement.

heu non ... l'exclusion aérienne ne changeait rien au problème de Benghazi attaqué par voie de terre.

Benghazi aurait été reprise dans un bain de sang par les miliciens de Khadafi.  Il fallait laissé faire donc ... comme au Rwanda ?

C'est un peu facile la critique après coup  sur ce que l'on aurait du faire ou ne pas faire. Il s'avère qu'il y avait urgence à agir et que la place n'était pas au palabres. Après, on a pas demandé à DAESH de venir foutre sa merde en Libye aidée en cela par les Frères musulmans et la Turquie avec des fonds qatari.  Et si les Libyens ne s'entendent pas entre eux  qu'ils se massacrent entre eux et point barre. Il faut remettre les choses à leur place et  pointer du doigt les vrais coupables et arrêter d'accuser l'action française quoique elle fasse.

Modifié par Lezard-vert
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il y a 29 minutes, Lezard-vert a dit :

.Benghazi aurait été reprise
dans un bain de sang par les miliciens de Khadafi.  Il fallait laissé faire donc ... comme au Rwanda ?

 Et si les Libyens ne s'entendent pas entre eux  qu'ils se massacrent entre eux et point barre. 

Tu ne crois pas que ces deux phrases sont contradictoires? En gros le problème c'est pas le massacre mais celui qui le commet?

Modifié par nemo
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Il y a 2 heures, Lezard-vert a dit :

heu non ... l'exclusion aérienne ne changeait rien au problème de Benghazi attaqué par voie de terre.

Benghazi aurait été reprise dans un bain de sang par les miliciens de Khadafi.  Il fallait laissé faire donc ... comme au Rwanda ?

C'est un peu facile la critique après coup  sur ce que l'on aurait du faire ou ne pas faire. Il s'avère qu'il y avait urgence à agir et que la place n'était pas au palabres. Après, on a pas demandé à DAESH de venir foutre sa merde en Libye aidée en cela par les Frères musulmans et la Turquie avec des fonds qatari.  Et si les Libyens ne s'entendent pas entre eux  qu'ils se massacrent entre eux et point barre. Il faut remettre les choses à leur place et  pointer du doigt les vrais coupables et arrêter d'accuser l'action française quoique elle fasse.

Rwanda, massacres, miliciens, Turquie,  Daesh .........les mots clefs sont lâchés !

Le niveau de déni est juste incroyable :laugh:

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Il y a 2 heures, Lezard-vert a dit :

Benghazi aurait été reprise dans un bain de sang par les miliciens de Khadafi. Il fallait laissé faire donc ... comme au Rwanda ?

Il y aurait eu moins de morts sans l'intervention de l'OTAN qu'avec l'intervention de l'OTAN. C'est la thèse d'Alan Kuperman que j'avais relayée ici : 

Le 25/09/2013 à 14:58, Wallaby a dit :

https://direct.mit.edu/isec/article/38/1/105/12085/A-Model-Humanitarian-Intervention-Reassessing-NATO (juillet 2013)

Le récit habituel [de l'opération en Libye] est entaché d'erreurs dans sa façon de décrire d'une part la nature de la violence en Libye avant l'intervention et d'autre part l'objectif final pour l'OTAN de changement de régime. L'examen de l'évolution de la violence en Libye avant et après l'action de l'OTAN montre que l'intervention s'est révélée contraire à l'effet recherché. L'intervention a multiplié la durée de la guerre par six et le nombre de morts par sept à dix ; elle a exacerbé les violations des droits de l'homme, la souffrance humanitaire, l'extrémisme islamique, ainsi que la prolifération des armes en Libye et dans les pays voisins. Si c'est une « intervention modèle », comme le dit un haut gradé de l'OTAN, alors c'est un modèle de fiasco.

-

Le 26/09/2013 à 00:14, Wallaby a dit :

On trouve un plus long résumé de l'article sur https://www.belfercenter.org/publication/lessons-libya-how-not-intervene

Ainsi, le conflit était sur le point de se terminer, à peine six semaines après avoir commencé, avec un bilan d'environ 1000 morts, ce qui comprend des soldats, des rebelles et des civils pris entre les tirs. En intervenant, l'OTAN a permis aux rebelles de reprendre leur attaque, ce qui a prolongé la guerre pour sept autres mois et a causé au moins 7000 morts de plus.

On peut aussi trouver quelques extraits dans https://foreignpolicy.com/2013/07/18/did-nato-intervention-make-libyas-war-bloodier/ (18 juillet 2013)

Bien que le gouvernement ait effectivement répondu par la force aux rebelles, il n'a jamais visé de civils ou eu recours à une force "indiscriminée", comme ont pu le dire les médias occidentaux. En effet, les premiers compte-rendus de presse ont exagéré le nombre de morts par un facteur dix... Du 5 mars au 15 mars, les forces du gouvernement libyen ont repris toutes les grandes villes prises par les rebelles, sauf une, ce qui inclut Ajdabiya, Bani Walid, Brega, Ras Lanuf, Zawiya, et la majeure partie de Misrata. Le régime n'a visé des civils en représailles dans aucune de ces villes, et a fortiori il n'y a pas commis de bain de sang.

-

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Il y a 6 heures, Shorr kan a dit :

Rwanda, massacres, miliciens, Turquie,  Daesh .........les mots clefs sont lâchés !

Le niveau de déni est juste incroyable :laugh:

les mots clefs ? ce ne sont pas des mots mais des faits  et si déni il y a c'est bien toi qui est en plein dedans. Tu résumes mes propos en un amalgame qui ne veut plus rien dire.

Il fait le lecteur outragé le Shorr Khan ! non sans blague !

 

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il y a 1 minute, Lezard-vert a dit :

les mots clefs ? ce ne sont pas des mots mais des faits  et si déni il y a c'est bien toi qui est en plein dedans. Tu résumes mes propos en un amalgame qui ne veut plus rien dire.

Il fait le lecteur outragé le Shorr Khan ! non sans blague !

 

Outragé, moi ? ..................Non, amusé tant la ficelle est grosse !

Il n'y avait aucune nécessité d'aller au-delà l'empêchement de l'entrée en force des loyalistes à Benghazi et de protéger les civiles.

Faire la voiture balai au profit de l'insurrection pour renverser Kadhafi était une violation flagrante de l'esprit de la lettre du mandat onusien !

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  • 3 weeks later...

https://www.nzz.ch/international/libyen-konferenz-in-berlin-in-trippelschritten-zu-neuer-ordnung-ld.1631901

Lors de la deuxième conférence de Berlin sur la Libye, les participants demandent le retrait des troupes étrangères et la tenue ordonnée d'élections. Ils ne prennent pas de décisions concrètes.

On y apprend, entre autre, qu'il y aurait environ 20'000 combattants étrangers et en Libye. Il est demandé que ceux-ci quittent le pays mais rien de concret. La Turquie s'oppose à un retrait immédiat dédits combattans.

Révélation

La deuxième conférence internationale sur la Libye s'est tenue mercredi à Berlin, accueillie par l'Allemagne et les Nations unies comme lors de la première conférence en janvier 2020. À l'issue de la première conférence, le ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas, et le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, se sont congratulés : M. Maas s'est enthousiasmé à l'époque pour l'"esprit de coopération", tandis que M. Guterres a même parlé d'un "grand jour".

En fait, les résolutions étaient plutôt vagues, et peu de choses ont été mises en œuvre : des troupes étrangères sont toujours présentes dans le pays, qui, après la chute du dirigeant de longue date Muammar al-Ghadhafi en 2011, a été plongé dans une guerre civile qui n'a pris fin qu'en octobre de l'année dernière par un cessez-le-feu, bien que fragile. En outre, des armes sont toujours importées en Libye, bien qu'un embargo des Nations unies l'interdise.

La situation dans le pays reste fragile

Néanmoins, certaines choses ont changé pour le mieux depuis la dernière conférence de Berlin sur la Libye : Outre le cessez-le-feu, un gouvernement d'unité et de transition a été formé en février sous la direction du Premier ministre Abdulhamid al-Dbaiba. Ce gouvernement doit veiller à ce que les élections puissent avoir lieu le 24 décembre.

Contrairement à la première conférence de Libye, cette fois-ci, ce sont les ministres des affaires étrangères des pays concernés qui se sont réunis, et non les chefs d'État ou de gouvernement. Les participants venaient de Russie, de Turquie, d'Égypte, de Suisse et des Émirats arabes unis (EAU), entre autres. Avec le ministre des Affaires étrangères Antony Blinken, un représentant des États-Unis fait désormais partie des participants à la conférence.

Alors qu'au moment de la première conférence, le Premier ministre libyen Sarraj, alors reconnu par la communauté internationale, et son opposant Khalifa Haftar, soutenu par la Russie, l'Égypte et les Émirats arabes unis, étaient présents à Berlin mais passaient la plupart du temps dans leurs hôtels pour ne pas se rencontrer, une représentante de la Libye, la ministre des Affaires étrangères Najla al-Mangoush, est désormais activement impliquée.

20 000 soldats et mercenaires étrangers en Libye

M. Maas a déclaré après la réunion que les discussions n'avaient pas seulement porté sur la Libye, mais aussi sur la Libye. Lors de la conférence de presse, le ministre a une nouvelle fois énuméré les objectifs les plus importants de la conférence, mais il n'a rien su des décisions concrètes sur la manière de les atteindre.

Selon M. Maas, il est important d'unir les forces de sécurité libyennes, de retirer tous les combattants étrangers et d'organiser les élections prévues afin que la Libye puisse à nouveau avoir un dirigeant démocratiquement légitime. Le Premier ministre Dbaiba avait promis de tout faire pour que le scrutin puisse avoir lieu en décembre, a déclaré M. Maas. Il est certes incertain que Dbaiba soit suffisamment fort pour l'emporter, d'autant que Haftar et ses alliés contrôlent toujours de vastes zones dans le sud et l'est de la Libye.

En ce qui concerne le retrait des troupes étrangères, des progrès ont été réalisés, a indiqué M. Mangoush, sans toutefois préciser en quoi ils consistaient. Actuellement, des soldats turcs sont toujours stationnés en Libye, mais aussi des mercenaires étrangers, notamment des combattants du groupe mercenaire russe Wagner. Moscou nie avoir quoi que ce soit à voir avec cette affaire, tandis qu'Ankara affirme avoir envoyé ses troupes en Libye début 2020 à la demande de M. Sarraj, alors Premier ministre. Au total, 20 000 combattants étrangers se trouveraient en Libye.

Pas de calendrier pour le retrait des troupes

Il y a certainement une compréhension commune entre les gouvernements turc et russe sur le moment où le retrait devrait commencer, a déclaré M. Mangoush mercredi. Son homologue Maas a déclaré qu'il ne voulait pas se reposer avant que toutes les troupes étrangères aient quitté la Libye. Mais le retrait doit être échelonné, a-t-il dit, de manière à ce qu'il n'y ait pas de prépondérance militaire temporaire d'un côté. Toutefois, les deux ministres n'ont pas précisé de calendrier concret. En outre, la Turquie s'est explicitement prononcée contre un retrait immédiat.

À l'instar de la première conférence de Berlin sur la Libye, M. Maas a considéré la deuxième édition comme un succès. Pour l'Allemagne, qui est souvent accusée de ne pas assumer suffisamment sa responsabilité politique mondiale, la réunion était au moins l'occasion de se présenter comme un médiateur. À tout le moins, il est peu probable que l'apparition de M. Maas en tant qu'hôte ait nui à la campagne électorale allemande en cours.

Cependant, les résultats de la réunion ne sont guère plus que des demandes et des déclarations d'intention, laissant l'impression que les participants se sont réunis principalement pour réitérer leurs positions bien connues.

Traduit avec deepl, version gratuite

 

Modifié par Paschi
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  • 1 month later...

L’influence de la Turquie en Libye préoccupe le chef de la diplomatie de l’Union européenne

« La Turquie est actuellement très présente en Libye, où elle y est devenue un acteur incontournable » et grâce aux « bases navales » dont elle pourra y disposer « face aux côtes italiennes », elle « va avoir une influence sur la route migratoire en Méditerranée centrale, comme c’est déjà le cas en Méditerranée orientale », a expliqué M. Borrell, dans les colonnes du quotidien El Pais, ce 29 juillet. Et d’ajouter : De leur côté, les Européens ont « été très divisés et cela a un prix ».

Le risque est donc que l’immigration devienne une « arme diplomatique ». Et « qui peut l’utiliser l’utilise », a lancé M. Borrell. C’est d’ailleurs ce qu’a fait la Biélorussie avec la Lituanie… avec le concours de l’Irak. D’ailleurs, la veille, il s’était entretenu avec Fouad Hussein, le ministre irakien des Affaires étrangères, sur « la manière de faire face au nombre croissant de citoyens irakiens traversant irrégulièrement la Lituanie depuis la Biélorussie ».

L'article complet est ici http://www.opex360.com/2021/07/29/linfluence-de-la-turquie-en-libye-preoccupe-le-chef-de-la-diplomatie-de-lunion-europeenne/

J'avais entendu parler de ces réfugiés arabes passant de la Biélorussie en Lituanie et je me posais la question d'où ils venaient, voici la réponse :

« Un itinéraire a été mis en place. Les migrants irakiens sont transportés par avion de Bagdad à Minsk, puis en bus jusqu’à la frontière lituanienne, qu’ils traversent de manière irrégulière. C’est la réponse de la Biélorussie aux sanctions »  Si l'Europe n'était pas à ce point un nain politique, un gros coup de gueule en direction de l'Irak aurait suffit pour tout faire cesser

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