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Frappes sur la Libye, le sujet officiel!


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147 morts et 395 blessés. On est bien au-delà de la simple escarmouche ça a tourné à la bataille rangée.

Et ben c'est pas demain la veille qu'on va leur livrer des -9.

C'est à ce moment que  j'arrive avec mes gros sabots en vous disant "c'est pas faute d'avoir prevenu"  :P

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http://www.20minutes.fr/ledirect/910389/libye-troisieme-jour-combats-entre-milices-ouest-pays

c'est reparti,

Libye: Troisième jour de combats entre milices dans l'ouest du pays

Les affrontements entre milices rivales qui ont éclaté à Zouara, dans l'ouest de la Libye, se sont poursuivis ce mardi pour la troisième journée consécutive, malgré la médiation de Tripoli.

Plus de cinq mois après la mort de Mouammar Kadhafi, le Conseil national de transition (CNT) au pouvoir peine à asseoir son autorité sur les nombreux groupes tribaux et milices régionales qui ont essaimé pendant la guerre civile. La semaine dernière, des affrontements entre groupes armés ont fait près de 150 morts dans l'oasis de Sebha, dans le centre du pays. Le Premier ministre, Abdel Rahim al Kib, s'est rendu dimanche sur place.

Cessez-le-feu rompu

Les combats de Zouara opposent des membres de la communauté berbère, majoritaire dans cette localité, et des miliciens arabes des villes voisines d'Al Djoumaïl et de Regdaline.

Un membre du conseil municipal de Zouara a fait état d'un mort et de cinq blessés parmi les premiers. «Il y a d'intenses combats à l'entrée de Regdaline et des bombardements en provenance d'Al Djoumaïl à Zouara», a-t-il poursuivi. Des médiateurs de l'armée avaient, selon lui, négocié un cessez-le-feu lundi, mais il a été rompu mardi.

Zouara, qui se trouve à 120 km à l'ouest de Tripoli, sur la côte, est située sur la route principale entre la capitale et la frontière tunisienne.

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Tant qu'ils ne comprendront pas que de se taper dessus ne rapporte pas tripette... ca semble etre un probleme recurrent dans ces pays ou les gens n'ont pas acces a l'education, il faut toujours un dictateur a poil dur pour serrer les vis a tout le monde avant qu'il y ait un semblant d'ordre et de prosperite.

Un volontaire pour les vis?  :lol:

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on commence à voir les conséquences, vu la faiblesse du régime ca risque de se multiplier avec les seigneurs de guerre, sans compter que les légions khadafistes ont migrés au Mali avec armes lourdes et bagages,  si ils gagnent et qu'il récupère tout le territoire malien, ils seront en pression sur la Libye, Nigeria, Tchad. on est pas sorti de l'auberge.

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Libye: reprise des affrontements entre groupes armés à Zouara

Zouara (Libye) - Les affrontements ont repris mercredi entre des groupes armés près de Zouara, à l'ouest de Tripoli, théâtre depuis lundi de combats meurtriers ayant fait au moins 18 morts, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Des tirs sporadiques d'armes lourdes et légères étaient entendus dans cette région, située à une soixantaine de kilomètres des frontières tunisiennes, et des colonnes de fumée se dégageaient des localités de Jamil et Regdaline où s'affrontaient depuis lundi des ex-rebelles libyens et d'autres groupes armés, selon ce journaliste. Aucun bilan de ces hostilités n'a pu être obtenu dans l'immediat.

Jamil et Regdaline sont situées à une centaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli, à quelques kilomètres au sud de la ville côtière de Zouara.

Les affrontements se déroulent notamment sur deux fronts, au sud-ouest de Zouara où se concentrent la principale force de cette ville et au sud, sur les hauteurs d'une colline surplombant Jamil et Regdaline.

Des armes légères, mais aussi des canons anti-aériens installés sur des pick-up, des lance-roquettes et des chars sont utilisés dans les combats qui ont perdu d'intensité mercredi par rapport aux deux jours précédents.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre dernier, la tension est palpable entre Zouara, dont les habitants sont d'origine amazighe, et les villes proches de Jamil et Regdaline, accusées d'avoir soutenu le régime durant la révolution libyenne, de février à octobre 2011.

Selon un dernier bilan des autorités, les affrontements ont fait au moins 18 morts lundi et mardi.

Le Conseil national de transition (CNT) avait annoncé mardi avoir envoyé des délégations dans la région pour rétablir le calme et résoudre le problème, précisant que les hostilités avaient commencé quand des ex-rebelles de Zouara avaient été arrêtés lors de leur passage dans la ville de Jamil.

Après une intervention du CNT, ces ex-rebelles ont été libérés et un accord a été trouvé entre les deux parties pour mettre fin au différend. Mais peu après, des ex-rebelles de Zouara ont relancé les hostilités, selon le Conseil.

Ces affrontements interviennent après des combats meurtriers entre tribus à Sebha, dans le sud de la Libye, qui ont fait la semaine dernière plus de 147 morts et 395 blessés. Le gouvernement est parvenu vendredi à imposer un cessez-le-feu.

Depuis octobre, les nouvelles autorités peinent à contrôler les dizaines de brigades d'ex-rebelles ayant combattu les forces de Kadhafi, qui continuent de faire la loi dans le pays.

Des tribus et habitants de plusieurs régions se sont servis dans l'arsenal militaire hérité de Mouammar Kadhafi, et n'hésitent pas à recourir aux armes au moindre conflit d'intérêts.

(©AFP / 04 avril 2012 17h04)

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http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/04/09/97002-20120409FILWWW00241-total-visee-par-une-enquete-en-libye.php

Le parquet libyen a ouvert une enquête sur les opérations de plusieurs compagnies pétrolières locales et étrangères, soupçonnées d'irrégularités financières sous le règne de Mouammar Kadhafi et après, rapporte le Wall Street Journal.

La National Oil Corp, firme publique libyenne, a ainsi été invitée à fournir des documents concernant des transactions avec le français Total et l'italien Eni, ainsi qu'avec les négociants internationaux Vitol Group et Glenncore International, précise le quotidien financier, citant Abdelmadjid Saad, adjoint du procureur général.

Eni et Total avaient déjà fait savoir que leurs activités en Libye faisaient l'objet d'une enquête de la Securities and Exchange Commission, la commission américaine des opérations de Bourse.

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Arrestation du l'ex -Chef des service Libyen en Mauritanie

Le Maroc a-t-il facilité la fuite des kadhafistes?

Le bref séjour d’Abdallah al-Senoussi au Maroc comporte bien de zones d’ombres. L’ancien chef des renseignements libyens détient des secrets compromettants pour Paris, mais aussi peut-être pour Rabat, qui a offert l’asile temporaire à d’autres kadhafistes.

Image IPB

Rencontre entre le roi Mohammed VI et l'ex-guide libyen Mouammar Kadhafi à Tripoli le 16 janvier 2001. AFP/ALI LINH / HO

C'est l'un des personnages-clés du régime Khadafi qui vient d'être arrêté en Mauritanie, alors qu'il arrivait du Maroc. Abdallah al-Senoussi était un pilier de l'ancien régime libyen: il était le puissant patron des services secrets libyens mais aussi le beau-frère du colonel Khadafi. L'homme est accusé de crimes contre l'humanité. Il est recherché par la Cour pénale internationale (CPI). Mais la France s'y intéresse aussi, il est le principal accusé dans l'explosion au-dessus du Niger d'un avion de la compagnie UTA transportant 170 personnes dont 54 français. En 1999, la justice française l'avait condamnée par contumace à la réclusion à perpétuité pour cet acte terroriste.

Drôle de cavale de Tripoli à Nouackchott

Fin de cavale donc pour cet ex-homme fort de Tripoli qui a été arrêté le 18 mars, à l’aéroport de Nouakchott à bord d’un vol régulier en provenance de Casablanca? En novembre 2011, le Conseil national de transition (CNT) avait annoncé son arrestation dans le sud désertique libyen aux confins de la frontière avec le Niger avant de se rétracter. Aucune information n'était plus disponible sur cet énigmatique personnage. Les hommes du CNT avaient, dit-on, perdu sa trace. Et plus personne ne parlait de lui dans le chaos libyen.

Celui qui a soutenu le colonel Khadafi jusqu'à sa chute a longtemps présidé le service de renseignements militaires, qui, selon l'acte d'accusation de la Cour pénale internationale, était l'un des organes de répression les plus terribles du régime déchu. Selon la CPI, le service qu'il dirigeait s'est rendu coupable de meurtres, de persécutions de civils pendant la révolution.

La Cour estime qu'à Bengazhi, bastion des insurgés, la population a été victime d’atrocités commises par les forces de sécurité sous les ordres d'Abdallah al-Senoussi. Il est aussi accusé d'avoir en 1996 réprimé violemment une émeute dans la prison d’Abou Salim située au cœur de la capitale libyenne, où plus d'un millier de prisonniers avaient été sommairement exécutés.

Une importante délégation du CNT libyen s’est déplacée à Nouakchott pour obtenir son extradition demandée aussi bien par la justice française que par le nouveau pouvoir à Tripoli. D’intenses tractations seraient en cours avec la Mauritanie qui aurait déjà donné son accord de principe pour livrer celui qui détient le plus de secrets sur l’ancien guide de la Jamahiriyah. Ceci-dit, Nouackchott souffle toujours le chaud et le froid sur ses intentions. Elle n'a pas signé le traité instituant la CPI et rien ne l'oblige en droit à livrer le suspect à la Cour qui siège à La Haye.

Un mystérieux séjour au Maroc

Avant son interception à l’aéroport de Nouackchott, Al-Senoussi aurait en fait passé plusieurs semaines au Maroc, après avoir passé les frontières du royaume muni, selon la version officielle, d’un passeport malien falsifié. «Mais son périple en mode incognito sera de courte durée. Les services de renseignement marocains le mettent assez vite sous surveillance et informent leurs homologues mauritaniens des détails de son vol» rapporte TelQuel. Pourquoi ne pas l’avoir arrêté au Maroc dans ce cas?

    «Rabat ne voulait pas s’impliquer directement dans cette affaire. Plusieurs mandats d’arrêt internationaux ont été lancés contre al-Senoussi, ce qui rend son extradition assez problématique», explique une source citée par TelQuel.

Cette thèse est pourtant mise en doute par certains médias marocains comme Demain Online qui font allusion aux rapports ambigus qu’a pu avoir le proche collaborateur de Kadhafi avec les services de renseignement marocains. Alors que l’ex-dictateur avait normalisé ses relations avec l’Occident et notamment la France, le Maroc qui avait pu obtenir du régime de Kadhafi sa neutralité sur le conflit du Sahara Occidental avait aussi tissé les liens d’intérêt avec Tripoli.

Sur le plan économique, et malgré les dénégations officielles du Maroc sur la présence d’actifs liés à la famille du Guide déchu, la Libye avait entrepris d’investir dans le pays. Exemple parmi d’autres, la compagnie Libya Oil Holding (LOH) dirigée alors par Ali Shamekh «Monsieur pétrole» historique de Mouammar Kadhafi, a repris en 2008 les 182 stations-services d'Exxon-Mobil, rebaptisées Oilibya. C'est aussi depuis Casablanca que LOH gère toutes ses filiales africaines, via African Corporate Services.

En mars 2011, en pleine révolution libyenne, le palais avait cherché à ménager le pouvoir de Kadhafi. L'ambassade libyenne à Rabat, désertée par les diplomates du régime, avait été investie par des Libyens se réclamant du CNT. Mais les autorités marocaines qui n’avaient pas encore reconnu leur légitimité leur avaient interdit de lever le drapeau tricolore arboré par les insurgés. A l’époque, le Maroc était farouchement opposé à une intervention de l’OTAN en Libye.

Le réchauffement des relations entre Tripoli et Rabat n’a pu se faire qu’à l’aune de contacts entre leurs services secrets respectifs et probablement aussi sous les auspices de la France. Une relation triangulaire que l’on retrouve dans certains dossiers où al-Senoussi est omniprésent et dont Paris et Rabat préféreraient à l’évidence que l’on taise.

Opération «Popcorn»

Abdallah al-Senoussi, en sa qualité de chef du renseignement militaire, était le client d’Amesys (une filale de Bull), l’entreprise française ayant vendu à Tripoli son système EAGLE de surveillance d’Internet. Avec la chute de Kadhafi, le Wall Street Journal avait mis la main sur les dossiers de ce système qui permettait de contrôler les messageries mail et les conversations instantanées (chats), ainsi que les vidéoconférences effectuées avec Skype. Amesys est liée à l’homme d’affaires Ziad Takieddine, un marchand d’armes impliqué dans d’embarrassants trafics d’armement qui a introduit le système dès 2006 en Libye. Or, il se trouve que le même système de surveillance aurait été vendu au Maroc comme l’a révélé le Canard Enchaîné. La distribution du numéro du Canard Enchaîné qui révélait l’affaire et comprenait une caricature du roi avait été perturbée au Maroc.

Le contrat, dénommé «Projet Popcorn» d’un montant de 2 millions de dollars devait assurer aux services de renseignement marocains la livraison d’ordinateurs et de disques durs de stockage, mais surtout l’installation du fameux logiciel d’espionnage EAGLE.

Ziad Takieddine, l’ami commun

Le marchand d’armes Ziad Takieddine qui avait huilé la même transaction avec les Libyens est par ailleurs une vieille connaissance du royaume. En 1986, alors qu’il était un proche collaborateur de Cheikh Ali Ben Mussalem, un conseiller du roi Fahd d’Arabie Saoudite, il avait assisté un certain Abdul Rahman Salaheddine Al Assir, homme d’affaires libanais aujourd’hui décédé, marié un temps à la sœur du marchand d’armes Adnan Khashoggi, dans une tentative de vente d’une escadrille de mirage péruviens au Maroc. A l’époque, le Président du Pérou, Alan Garcia Perez étudiait la rétrocession au Maroc de 12 des 26 Mirage 2000 commandés à Dassault. Hassan II avait alors décliné l’offre.

Avec le Maroc, Al Assir  mènera à terme d’autres juteux contrats via Excell, une officine montée à Madrid. Il perçoit de jolies commissions pour la vente en 1987 de matériel français pour l’armée de terre marocaine, dont des blindés de type AMX 13. En 1994, c’est avec la société espagnole Pegaso qu’il réussira à remplir un contrat portant sur des véhicules de transport de troupes aux Forces armées royales. A l’époque, le bureau de la CIA à Rabat le surveillait de près.

C’est par ailleurs lors d’un déplacement en 1994 dans le sud marocain que François Léotard, alors ministre français de la défense, avait scellé avec les Saoudiens le fameux contrat Sawari II dans lequel Al Assir était intervenu.

En France, dès septembre 1995, le réseau Al Assir avait été banni par Jacques Chirac pour faire barrage aux Balladuriens. On connaitra la suite des implications de ce marchand d’armes dans les hautes sphères politiques françaises avec l’affaire Karachi et son lot de révélations sur son système présumé de rétributions occultes.

Ces liens entretenus dans le marigot de contrats occultes mettant en scène des intérêts sécuritaires croisés entre la France, le Maroc, la Libye et l’Arabie Saoudite ont-ils joué dans la cavale d’al-Senoussi? Rabat a-t-il laissé filé l’encombrant espion libyen vers la Mauritanie avec l’assentiment de Paris pour éviter qu’il livre ses secrets à la justice internationale? Autant de questions qui restent sans réponse.

La planque marocaine du clan Kadhafi

Toujours est-il que dès le déclenchement de la révolution libyenne, le Maroc n’a pas hésité à accueillir de nombreux partisans de l’ancien chef d’Etat libyen. 

    «Affublé d’une réputation de terre d’accueil hospitalière, une tradition chère au royaume chérifien, le Maroc est le pays qui arrive en tête des destinations préférées des pro-kadhafi» affirmait Maghreb Confidentiel.

Alors que plusieurs anciens partisans du régime du guide s’étaient réfugiés au Niger, ce pays n’a été qu’une étape avant la destination finale pour certains d’entre eux qui est le Maroc.

Ces informations ont été révélées par des kadhafistes en fuite après avoir été arrêtés par l’armée nigérienne dans le massif de l’Air, à deux pas de la frontière algérienne. 

    «Le Maroc est le pays maghrébin le plus éloigné de la Libye ce qui serait un avantage pour ces déserteurs» selon Jeune Afrique.

Dès le 7 septembre, le commandant Khouildi Hamidi, très proche de Kadhafi – il était son coordinateur du renseignement-, avait été arrêté à l’aéroport de Tunis-Carthage alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol à destination de Casablanca.

Khouildi Hamidi, son fils Khaled, et plusieurs de ses collaborateurs se sont vus octroyer un droit de séjour au Maroc, au grand dam du CNT (Conseil national de Transition). 

    «Si le commandant Khouildi Hamidi et sa famille semblent s'être effacés - ce dernier aurait trouvé refuge au Venezuela et son fils Khaled serait toujours au Maroc -, d'autres proches de Kadhafi s'agitent» rapportait Maghreb Confidentiel.

Kadhafistes réfugiés au royaume

Une véritable source d’inquiétude pour Tripoli, qui a recemment dépêché à Rabat le colonel Ahmed Bani, porte-parole militaire du CNT. Ce dernier a fait le voyage au Maroc, officiellement pour rendre visite aux blessés de guerre, officieusement pour aborder avec Rabat la question des kadhafistes réfugiés dans le royaume, à leur tête, le général Khaled Touhami, ex-chef de la sécurité intérieure du colonel qui a résidé un temps à Agadir. Il est épaulé par les enfants d'un ancien membre des services de sécurité de Kadhafi, Ezzedine Al Hanshiri, tué en octobre par les rebelles à Syrte.

D'autres hauts responsables du défunt Guide se trouvaient aussi au Maroc en janvier, toujours selon Maghreb Confidentiel: l'ancien ministre du tourisme Ammar El Tayef, l'ex-ministre des affaires maghrébines Omran Boukraa et Ali Abdelsamee, président de la Ligue des natifs du premier septembre, regroupant les Libyens nés le jour de la prise de pouvoir de Kadhafi, et longtemps très puissante.

D'autres ex-personnalités libyennes ont trouvé un refuge provisoire chez Mohammed VI. Parmi eux, on retrouve Ali Kilani, ex-directeur de la radio et de la télévision d’Etat, Abdelhafiz Messaoud, ancien commandant de la région Sud, et Abdelhamid Sayeh, ex-membre des Comités révolutionnaires.

Aux dernières nouvelles, certains d’entres eux se seraient envolés pour Le Caire, où le procureur général de la Libye, Abdelaziz Hassadi, les traqueraient en vain, en plus de ceux qui se sont réfugiés à Tunis ou Alger.

http://www.slateafrique.com/85171/le-maroc-t-il-facilite-la-fuite-des-kadhafistes-senoussi-%20Benghazi

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spectaculaire réchauffement des relations algero-lybienne

le président du CNT lors de ça visite en Algérie a affirmé que l’Algérie n'a jamais répondu aux sollicitations de khadafi pendant la révolte (alors qu'a l'époque certaines presse parlait d'un soutien militaire et de mercenaire en Lybie) et a reconnu que l'accueil d'une partie de la famille de khadafi en algerie n'était due qu'a des raisons humanitaire ...

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Mais à part ça, les gentils Algériens ne cherchent pas de poux aux Marocains et aux Français. Tin j'aurais mis mes couilles en jeu que ça serait toi qui posterait ce torchon.

<Coriace, ca fait 20 fois qu'on te dis de modérer ta façon de poster. On n'est pas au bar des supporters de l'OM. Tu feras 15 jours dehors pour la peine>

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a reconnu que l'accueil d'une partie de la famille de khadafi en algerie n'était due qu'a des raisons humanitaire ...

Je laisserai je vous rassure mes couilles où elles sont c'est à dire (pour le moment  =)) dans mon slip; mais je dois admettre que cette phrase est fort drôle un vrai monument de duplicité, du grand art ...

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Mais à part ça, les gentils Algériens ne cherchent pas de poux aux Marocains et aux Français. Tin j'aurais mis mes couilles en jeu que ça serait toi qui posterait ce torchon.

petite mise au point , c'est un article de la presse marocaine écrit par un journaliste marocain Ali Amar  :P

http://www.slateafrique.com/auteur/251

il n'y a aucun algérien dans cette histoire donc inutile d'en arrivé a parié tes Cou.... ou  tout autres partie de ton corps  =D

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Pour en revenir aux bonnes nouvelles

La Libye interdit les partis fondés sur la religion

Le Monde.fr avec AFP | 24.04.2012 à 23h04 • Mis à jour le 24.04.2012 à 23h22

Le Conseil national de transition, au pouvoir en Libye, a adopté mardi 24 avril une loi sur les partis, la première du genre depuis 1964, interdisant notamment les formations politiques fondées sur des considérations religieuses ou tribales, selon des membres du CNT.

"Une condition essentielle [pour la formation des partis] est qu'ils ne doivent pas être fondés sur des considérations régionales, tribales ou religieuses, qu'ils ne soient pas le prolongement de partis à l'étranger et qu'ils ne soient pas financés par l'étranger", a déclaré un membre du CNT, Moustapha Landi.

Selon un autre membre du CNT, Fathi Baaja, cette loi ne vise pas les islamistes modérés, mais exclut les islamistes radicaux qui "suivent une politique d'exclusion des autres". La loi adoptée exige un minimum de 250 membres fondateurs pour chaque parti créé et une centaine de membres pour toute autre "entité politique", a-t-il ajouté sans autre précision.

MULTIPLICATION DES NOUVEAUX PARTIS

Le 11 avril, la Commission électorale en Libye avait appelé à l'adoption au plus vite de la loi sur la formation des partis politiques afin que les élections de l'Assemblée constituante, prévues en juin, puissent avoir lieu dans les temps.

Pendant les décennies du règne de Mouammar Kadhafi, renversé et tué en octobre dernier, tout type d'organisation à but politique était banni en Libye. Aucune loi ne régissait jusqu'à présent la création des partis politiques, mais les nouvelles formations se multiplient depuis la chute de Kadhafi, dans le but de participer à l'élection de l'Assemblée constituante.

"ISLAM MODÉRÉ"

Depuis le début du printemps arabe, les islamistes ont été les grands vainqueurs des élections, en particulier en Tunisie et en Egypte, les deux pays méditerranéens qui encadrent la Libye. Un résultat similaire y est attendu en juin, lors de l'élection d'une assemblée constituante.

Les Frères musulmans libyens, qui représentent la principale force politique jusqu'ici, avaient annoncé leur intention de ne pas participer directement à la vie politique et d'axer leurs activités sur le social, appelant toutefois leurs membres à créer des partis.

Ainsi, un représentant de la confrérie avait été élu, début mars, à la tête du Parti de la justice et de la construction, prônant un "islam modéré".

http://www.lemonde.fr/libye/article/2012/04/24/la-libye-interdit-les-partis-fondes-sur-la-religion_1690707_1496980.html

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Et PIM dans les dents les salafistes.

C'est aussi un message adressé aux égyptiens et saoudiens, les 1er avec les frère musulmans ayant tendance à essaimer partout, tandis que les second pour assoir leur influence donne de l'argent à toutes les associations salafistes du monde  :P

C'est plutôt un bon point pour cette révolution.

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le CNT se tourne de plus en plus vers l’Algérie pour l'aidé a sécurisé le pays

Reconstruction de l'armée libyenne : Tripoli demande l'aide d'Alger

Le ministre libyen de la Défense, Oussama Jouili, a demandé l'aide de l'Algérie pour mettre sur pied une nouvelle armée libyenne. L'ancien chef militaire de Zenten, figure emblématique de la révolte contre le régime de Kadhafi, a avoué que la reconstruction d'une armée est «chose difficile qui demande du temps».

Et c'est le temps qui fait grandement défaut à la Libye post-révolution, en proie à des revendications séparatistes et aux soulèvements armés de quelques tribus. Les dernières violences ont ciblé, hier à l'aube, un tribunal de la ville de Benghazi, dans l'est de la Libye, victime d'une charge explosive. Jeudi, des affrontements ont éclaté dans une prison de Benghazi à la suite d'une mutinerie, faisant au moins un mort et quatre blessés, selon des sources de sécurité. Berceau de la révolte contre l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, la ville méditerranéenne de Benghazi a été le théâtre de violences sporadiques depuis le début de l'année, dont un attentat visant des bâtiments gouvernementaux, la profanation d'un cimetière historique et des affrontements lors de rassemblements politiques.

L'appel du ministre libyen de la Défense découle de la logique des réchauffements des relations entre Alger et Tripoli consacrées par de nombreuses visites de hauts responsables des deux pays et les promesses d'aide faites en marge de ces entrevues. La visite du chef du Conseil national de transition (CNT), Mustapha Abdeljalil, à Alger, où il a rencontré Bouteflika le 16 avril, avait pour objectifs des dossiers épineux tels que la sécurité aux frontières et la coopération bilatérale. L'appel d'Oussama Jouili peut être perçu également comme un signe d'apaisement entre Alger et les rebelles qui n'ont pas pardonné la position de l'Algérie par rapport à la révolution libyenne. Le ministre libyen a déclaré que Tripoli s'attend à une coopération dans le cadre de la réorganisation des frontières mais aussi dans la préparation des militaires libyens, imputant cette situation à l'ancien régime qui ne reposait pas sur une armée régulière mais sur des brigades armées commandées par les fils Kadhafi. Rappelons qu'avec sa nomination au poste de ministre de la Défense par le CNT, Oussama Jouili doit atteindre deux buts, celui de désarmer les brigades rebelles et jeter les bases de la future armée libyenne. Objectifs difficiles à atteindre puisqu'il doit convaincre les rebelles, présents dans les rues de Tripoli et dans toutes les grandes villes du pays, de déposer les armes alors que selon les desseins du CNT, ce sont ces derniers qui doivent constituer l'ossature de la future armée libyenne. La demande libyenne sera certainement acceptée du moment qu'Alger avait signifié pleinement son intention d'aider Tripoli à retrouver sa stabilité. Fin mars dernier, et lors d'un point de presse animé à Djenane El-Mithak par Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et son homologue libyen, Fawzi Abdelaal, les deux ministres ont souligné la volonté commune de développer la coopération dans divers domaines dont la formation, la sécurité des frontières, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

Ainsi, en matière de formation, il a été convenu de tracer une démarche pour la prise en charge de cette question au niveau des instituts algériens en vue d'aider la Libye dans ses efforts visant à structurer ses différents services de sécurité. Il a été décidé l'envoi en Libye d'une délégation d'experts algériens pour évaluer les besoins, de sorte à proposer des formules de formation adaptées à la situation. Dans le domaine de la sécurité des frontières, outre la coopération dans la surveillance des frontières, l'échange d'informations, l'Algérie a proposé à la Libye un protocole d'accord prévoyant la mise en place d'un comité bilatéral frontalier, à l'instar de celui mis en place avec le Niger et le Mali dont la mission est d'élargir les domaines de coopération entre les deux pays de sorte à inclure le transport de marchandises, la circulation des personnes, l'intervention d'équipes médicales, toutes mesures qui bénéficieront aux populations frontalières, avait souligné M. Ould Kablia.

En matière de lutte contre le terrorisme, les deux parties ont convenu de mettre en œuvre les recommandations de la commission mixte de sécurité réunie les 8 et 9 février 2012 à Alger concernant la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier, le trafic d'armes et de drogue, l'immigration clandestine. Par ailleurs, et à propos d'éventuels mouvements séparatistes, le ministre libyen de la Défense a affirmé qu'il est favorable à une décentralisation administrative et contre un fédéralisme recherché.

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167551

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http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/les-inrockuptibles-revelent-un-deal-secret-sarkozy-kadhafi-30-04-2012-1456778_324.php

L'hebdomadaire Les Inrockuptibles affirme qu'en 2007 Nicolas Sarkozy et Muammar Kadhafi ont conclu un arrangement "secret", le dirigeant libyen libérant des infirmières bulgares en échange d'un accord sur le nucléaire avec Paris.

L'hebdomadaire, à paraître mercredi, affirme avoir pu consulter certains "dossiers confidentiels" qui "s'entassent dans les archives de l'Élysée et du Quai d'Orsay". Interrogé lundi sur l'authenticité de ces documents, le Quai d'Orsay n'a pas fait de commentaire immédiat. L'Élysée de son côté n'a pas souhaité y réagir.

L'ambassadeur comme émissaire

Le magazine affirme que "l'essentiel de l'affaire s'est soldé en sept jours, en une succession de bluffs, loin du temps long de la raison diplomatique" et assure que "le sort des infirmières bulgares s'est joué sur des missiles français et une centrale nucléaire". En décembre 2007, au premier jour d'une visite à Paris de Muammar Kadhafi à Paris, six mois après la libération des Bulgares, l'Élysée avait détaillé les accords et contrats signés avec la Libye, parmi lesquels un accord de "coopération pour le développement des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire" pouvant conduire à la livraison d'un réacteur destiné à dessaler l'eau de mer.

Quelques mois plus tôt, Nicolas Sarkozy, qui venait d'être élu à la présidence française, s'activait à persuader Kadhafi de libérer les Bulgares, accusées en Libye d'avoir inoculé volontairement le virus du sida à des enfants. Le 16 juillet, rapportent Les Inrockuptibles, l'ambassadeur de France à Tripoli, Jean-Luc Sibiude, reçoit un télégramme de Paris lui demandant "d'approcher au plus haut niveau les autorités libyennes pour leur soumettre un projet d'accord-cadre de coopération franco-libyenne", selon le message confidentiel cité par le magazine. "Ce texte pourrait être signé lors de la visite qu'envisage de faire le président de la République en Libye, si nous avons reçu d'ici là la confirmation de l'extradition des infirmières", explique un conseiller de Bernard Kouchner (ministre des Affaires étrangères) à l'ambassadeur. Paris énumère les domaines sur lesquels il pourrait porter parmi lesquels le "nucléaire", souligne Les Inrockuptibles.

Guéant avait nié toute contrepartie

Deux jours plus tard, toujours dans un télégramme, l'ambassadeur de France informe son ministre de tutelle que Kadhafi a apprécié le mot nucléaire. "Les Libyens attendaient ce signal qui répond à une demande personnelle du colonel Kadhafi", écrit-il. Dans la nuit du 23 juillet, l'ambassadeur reçoit un nouveau télégramme de Paris annonçant que l'accord nucléaire souhaité par Kadhafi est accepté par Paris. Le oui français doit être transmis au Libyen "dans les meilleurs délais", mais "uniquement si les infirmières et le médecin sont d'ici là libérés", souligne le télégramme, cité par le magazine. "Cela marche, commente l'hebdomadaire. Le lendemain, mardi 24 juillet, Muammar Kadhafi libère les infirmières bulgares."

Interrogé en 2007 par une commission parlementaire, Claude Guéant, alors secrétaire général de l'Élysée et plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy, avait assuré que la libération des soignants bulgares n'avait pas donné lieu à des "contreparties".

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Les inrocks et mediapart, c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet.

Pourquoi donc?

En 2007, Kadhafi avait soldé les affaires "UTA" et "Lockerbie" en payant. Tous le monde, y compris Sarkozy, était pour sa ré-intégration sur la scène internationale. La libération des otages était dans l'agenda de Sarkozy et plusieurs milliards de contrat étaient envisagés en parallèle (largement évoqués par Sarkozy lors du camping de Kadafi à Paris). Avec tous ce contexte, en quoi est-ce que des cadeaux compensatoires de Kadhafi soit impossible ?  C'était bien dans l'habitude du personnage.

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