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Côte d'Ivoire


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Bonjour,

 

Pour connaitre un tout petit peu le pays, c'est clair que les gens en ont marre du conflit.

Mais tout n'est pas cicatrisé, seuls un relatif développement et la lassitude du conflit maintiennent un équilibre assez fragile.

AO souhaite lancer sur orbite un successeur. Il y a ressentiment inter-ethnique latent voire croissant notamment à l'encontre des Dioulas (camp de AO) dont beaucoup considèrent (à tord ou à raison je ne sais pas)  qu'ils bénéficient de tous les avantages (postes, argents...).

Si Gbagbo ou plus surement Blé Goudé ont des envies de revanche politique. on aura les ingrédients d'un nouvel échauffement.

La prochaine élection présidentielle est en 2020, ce sera un test décisif.

Modifié par perseus
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Le 16/01/2019 à 14:08, prof.566 a dit :

J'en discutais récemment avec un sous sous secrétaire d'Etat qui s'avère avoir accompagné AO lors de sa visite à l'unité qui l'a extrait de l'Hotel du Golfe (détail amusant, immat de l'avion ukrainien "AO"XXX. Ils en auraient tous marre du conflit.

 

Le 16/01/2019 à 22:11, gustave a dit :

Oui, je partage cette impression de lassitude générale, qui m'avait semblé comme ayant déjà à l'époque largement contribué à la fin de la guerre. Il y avait bien ds chefs prêts à exploiter le conflit, mais plus guère de combattants motivés...

 

Le 17/01/2019 à 08:39, perseus a dit :

Bonjour,

 

Pour connaitre un tout petit peu le pays, c'est clair que les gens en ont marre du conflit.

Mais tout n'est pas cicatrisé, seuls un relatif développement et la lassitude du conflit maintiennent un équilibre assez fragile.

AO souhaite lancer sur orbite un successeur. Il y a ressentiment inter-ethnique latent voire croissant notamment à l'encontre des Dioulas (camp de AO) dont beaucoup considèrent (à tord ou à raison je ne sais pas)  qu'ils bénéficient de tous les avantages (postes, argents...).

Si Gbagbo ou plus surement Blé Goudé ont des envies de revanche politique. on aura les ingrédients d'un nouvel échauffement.

La prochaine élection présidentielle est en 2020, ce sera un test décisif.

La lassitude existe, mais ne sous-estimons pas l'effet infection des cicatrices via le ressenti inter-ethnique comme le dit perseus. 

Je reste dubitatif, et surtout méfiant sur la bonne volonté de personnes comme Blé Goudé ou Gbagbo... 

Un pyromane reste un pyromane... 

Oui il y a de la lassitude, mais je pense qu'elle n'est pas si profonde que cela au vu des cicatrices du pays. 

https://www.jeuneafrique.com/708273/politique/cote-divoire-manifestations-contre-la-liberation-de-laurent-gbagbo-dans-le-nord/

Enfin on verra bien... 

 

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  • 1 month later...

http://www.rfi.fr/afrique/20190211-cote-ivoire-amnesty-international-s-inquiete-risque-crispation (11 février 2019)

Derrière une image de relative stabilité portée par la croissance économique, Amnesty International relève plusieurs signes inquiétants, des mutineries de 2017 aux interdictions de manifester et surtout la fréquence des atteintes à la liberté d’expression. « Les lois liberticides sont utilisées pour réprimer les opinions dissidentes avec, par exemple, des peines de prison pour la diffamation, pour la divulgation de fausses informations, pour les troubles à l’ordre public. On a recensé depuis quatre ans et demi, 17 détentions de journalistes et de blogueurs en Côte d’Ivoire, c’est beaucoup », estime François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest.

Le rapport alerte sur les conditions de détention. Avec un taux d’occupation de 200% dans les prisons, peut-on lire, les conséquences sont souvent dramatiques. « Il y a eu au moins 152 personnes qui sont décédées depuis 2014 dans les prisons en Côte d’Ivoire, détaille le chercheur. Il y a une utilisation de la torture et des mauvais traitements au moment de l’arrestation, pendant la période de la garde à vue et dans des centres de détention non officiels, comme la Direction de la surveillance du territoire, la fameuse DST, qui est utilisée pour détenir des personnalités généralement politiques ».

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  • 2 months later...
Le 23/05/2019 à 12:15, Philippe Top-Force a dit :

On est pas là de connaître les dessous de cette triste histoire...

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  • 1 year later...

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/07/08/cote-d-ivoire-le-premier-ministre-et-candidat-a-la-presidentielle-amadou-gon-coulibaly-est-mort_6045646_3212.html

Amadou Gon Coulibaly avait été désigné comme son successeur par Alassane Ouattara depuis que ce dernier a annoncé, le 5 mars, qu’il ne briguera pas de troisième mandat. Mais pendant toute la durée de son évacuation, sa santé a fait l’objet de toutes les spéculations, laissant même envisager un retour en selle de M. Ouattara.

« Si Gon Coulibaly était inapte, Ouattara n’aurait pas d’autre choix que de se porter candidat, car il n’y a pas de plan B. Cette question est jusqu’ici restée taboue, du fait que le président a clairement montré sa volonté de départ et indiqué qui était son choix pour lui succéder », relatait, il y a quelques jours au Monde, un observateur étranger.

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  • 3 months later...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Élection_présidentielle_ivoirienne_de_2020

À la suite du décès de Coulibaly, Alassane Ouattara revient sur sa décision en annonçant se porter candidat à l’élection présidentielle lors d'un discours à la Nation, prononcé le 6 août, à l'occasion de la fête nationale ivoirienne. L'annonce est immédiatement suivie de violences pré-électorales. Des affrontements ont lieu entre des opposants à un troisième mandat du président sortant et des militants de son parti, le tout sous fond de tensions ethniques et communautaires. La police est quant à elle accusée par Amnesty International d'organiser des contre-manifestations violentes en armant de machettes des civils. Cinq personnes trouvent ainsi la mort durant le mois d'août et une centaine d'autres sont blessées26. Des représentants de la société civile comme Pulchérie Gbalet sont arrêtés pour « trouble à l’ordre public, appel à l’insurrection, incitation à la révolte, violences et voie de fait et destructions de biens publics et privés ». Le 18 août, le secrétaire général des Nations unies António Guterres se dit « préoccupé » et appelle « toutes les parties prenantes à résoudre leurs différends par le dialogue et à créer un environnement propice à une élection pacifique, inclusive et crédible» ». Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, appelle à la tenue d'une élection « pacifique et inclusive ».

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  • 5 months later...

Un thread à dérouler, c'est pas mal fait sur la destruction de l'armée de l'air ivoirienne suite à l'attaque de Bouaké qui avait frappé l'armée française et les actions de l'armée française lors de la descente sur Abidjan. 

Il y a des photos d'époque, mais certaines sont plutôt tirer d'autres opérations en Afrique, comme des photos prisent plutôt en RCA, on y voit des pare-balle qui n'étaient pas pas encore en dotation en 2004. 

Mais ça reste bien choisi pour illustrer. 

 

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  • 3 weeks later...
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Le procès du bombardement de Bouaké se termine par trois condamnations et des questions laissées sans réponse

Le 6 novembre 2004, alors que Laurent Gbagbo, alors président de la Côte d’Ivoire, venait de lancer l’opération « Dignité » afin de reprendre le terrain perdu face à une rébellion apparue deux ans plus tôt, deux avions d’attaque Su-25 « Frogfoot », pilotés par des mercenaires biélorusses et deux officiers ivoiriens, bombardèrent une position alors occupée à Bouaké par des militaires français de la force Licorne, déployée dans le pays pour s’interposer entre les belligérants.

Le bilan fut lourd puisque cette attaque coûta la vie à dix personnes, dont neuf militaires français et un ressortissant américain. En réprésailles, le président Chirac ordonna la destruction de l’aviation ivoirienne.

Et la force Licorne interpella, à Abidjan, 15 techniciens aéronautiques russes, biélorusses et ukrainiens, impliqués dans la mise en oeuvre des deux Su-25 impliqués dans le bombardement de Bouaké. Mais ces derniers furent relâchés et remis au Consul de Russie quelques jours plus tard…. sur un ordre de Paris. « Je n’avais pas du tout envie de relâcher ces personnes. On m’a répondu : tu exécutes! », dira le général Henri Poncet, qui commandait les troupes françaises en Côte d’Ivoire au moment des faits.

Par la suite, huit ressortissants biélorusses, dont un des deux pilotes ayant bombardé la position française à Bouaké, furent arrêtés au Togo. Et si elles demandèrent à Paris ce qu’il fallait en faire, les autorités togolaises ne reçurent aucune réponse. « Devant l’attitude de la France, qui m’a beaucoup étonné, j’ai été amené à prendre des arrêtés d’expulsion », racontera François Boko, alors ministre togolais de l’Intérieur.

Puis, on apprendra plus tard que les deux Su-25 avaient été fournis par un intermédiaire français et que les deux officiers ivoiriens impliqués – le colonel Patrice Oueï et le capitaine Ange Gnanduillet – reçurent une promotion.

D’où les mystères de cette affaire, qui aura mobilisé quatre juges d’instruction au cours de 14 années d’enquête. En janvier 2019, la juge Sabine Kheris ordonna le renvoi devant la cour d’assises de trois des protagonistes du bombardement de Bouaké, à savoir Iouri Souchkine, le colonel Patrice Oueï et le capitaine Ange Gnanduillet, pour « assassinats, tentatives d’assassinats et destructions de biens. » Quand au second pilote biélorusse, Boris Smahine, il bénéficia d’un « non-lieu partiel », faute de « charges suffisantes ».

En outre, la magistrate reprochait également à trois ministres alors en exercice à l’époque, à savoir Michèle Alliot-Marie [défense], Michel Barnier [Affaires étrangères] et Dominique de Villepin [intérieur], d’avoir été « inactifs en étant conscients que cela aboutirait aux remises en liberté des accusés ». Ce qui pouvait relever d’un possible délit « de fourniture de moyens pour soustraire l’auteur d’un crime à une arrestation. »

Finalement, la commission des requêtes de la Cour de Justice de la République [CJR], seule compétente pour juger des ministres, estima que l’inaction reprochée à ces trois personnalités politiques était insuffisante pour constituer « l’infraction de recel, que l’entrave supposait un acte positif, ici non démontré, et que la non-dénonciation impliquait de pouvoir prévenir ou limiter les effets du crime. »

Pour autant, ces trois anciens ministres ont été appelés à témoigner durant le procès qui s’est ouvert le 29 mars dernier… en l’absence des trois accusés, dont un – Ange Gnanduillet est très probablement décédé… depuis 2016.

Lors des débats, les trois anciens ministres se sont renvoyé la patate chaude quand il s’est agi d’évoquer l’arrestation manquée des suspects au Togo. Seule Michèle Alliot-Marie a reconnu avoir été mise au courant de leur interpellation. Et même à deux reprises. « Je sais qu’il y a eu des discussions, et si j’ai bonne mémoire, les services du ministère des Affaires étrangères estimaient qu’il n’y avait pas de possibilité » [de récupéter les suspects, ndlr], a-t-elle témoigné. Et de révéler qu’elle avait demandé s’il était possible « de monter une opération de la DGSE » mais « on m’a dit ‘ça ne sert à rien, ils sont déjà repartis' ».

Alors chef de la diplomatie française à l’époque, Michel Barnier, a dit « n’avoir aucun souvenir d’avoir donné quelconque instruction pour libérer » les mercenaires biélorusses arrêtés. Ce que contredit le témoignage de Gildas Le Lidec, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire au moment des faits. En tout cas, l’ex-chef du Quai d’Orsay a renvoyé la responsabilité de cette affaire sur l’Élysée. Selon lui, le président Chirac qui aurait assuré « de manière très claire, catégorique » que le dossier ivoirien était une « question qui concernaient les militaires. « J’ai compris à ce moment-là que [toute question liée à ce pays] se réglerait au niveau du chef de l’État et des autorités militaires », a-t-il conclu.

De son côté, Dominique de Villepin a également pointé la responsabilité de l’Élysée, mais aussi celle du Quai d’Orsay et du ministère de la Défense. Et il a assuré n’avoir été « ni présent, ni associé, ni informé » des décisions prises sur la Côte d’Ivoire. Ce qu’a contesté Michel de Bonnecors, alors chef de la cellule « Afrique » à la présidence de la République. Selon lui, l’affaire « togolaise » a été traitée par le ministère de l’Intérieur. Et d’assurer qu’il n’avait pas été mis au courant de l’arrestation des mercenaires biélorusses [qu’il apprendra dans la presse, un an plus tard…].

Même chose pour le général Jean-Louis Georgelin, alors chef d’état-major particulier du président de la République. « Je n’ai jamais été saisi de cela et n’en ai pas parlé au président » [Chirac], a-t-il témoigné. Et, s’agissant du volet togolais de l’affaire, il « concernait les ministères des Affaires étrangères, de la Défense et les Affaires juridiques », a-t-il dit.

Finalement, au bout de 14 ans d’enquête et trois semaines de procès, le bombardement de Bouaké garde ses mystères. Seuls les trois « exécutants », dont un sans doute déjà décédé, ont été condamnés, ce 15 avril, à la perpétuité, conformément aux réquisitions de l’avocat général, Jean-Christophe Müller. « Cette peine, je l’aurais requise dans les mêmes conditions si ces personnes étaient ici, si elles s’étaient défendues, parce que ce qui justifie cette peine, c’est la violence inouïe des faits », avait-il justifié.

http://www.opex360.com/2021/04/15/le-proces-du-bombardement-de-bouake-se-termine-par-trois-condamnations-et-des-questions-laissees-sans-reponse/

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  • 2 years later...

https://www.mediapart.fr/journal/international/160723/le-cacao-devore-la-foret-ivoirienne (16 juillet 2023)

Le cacao a dévoré la forêt ivoirienne

Le premier pays producteur de cacao a perdu la presque totalité de ses forêts. À l’est du pays, des productions illégales colonisent les zones protégées, tandis qu’à l’ouest, la monoculture s’épuise.

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  • 4 months later...

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