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AIR-DEFENSE.NET

[SpaceX] Programme Starship et autres innovations


alexandreVBCI
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Il y a 2 heures , zx said:

eh ben, chapeau aux courageux :) qui ont vu en direct,  belle réussite de spacex, reste le plus dur, requalifier et lancer à nouveau le 1er étage avec une nouvelle mission à un tarif réduit..  Blue origin 1 - Space X  1

Vu la taille de l'engin et la difficulté à récupérer une fusée de cette taille, je dirais Blue Origin 1 - Space X 2 mais c'est vraiment une très belle avancée dans le secteur. Il faudrait maintenant un compte rendu sur l'état de la fusée et les modifications à faire pour refaire un vol. 

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Il y a 1 heure , teck71 said:

(...) après a voir si ce sera rentable, on nous avait promis des économie avec les navettes et ce ne fut pas le cas et de tres loin

Une analyse intéressante, car chiffrée: "Ok, les ingénieurs de Space X ont réalisé un exploit technologique en parvenant à faire re-atterrir sur son lieu de décollage, le premier étage d’une fusée orbitale, (...). Mais au delà de l’exploit technique, une question reste posée : est-ce une bonne idée ? Sur le papier, le concept semble très séduisant. Le premier étage est la partie la plus coûteuse d’un lanceur, qui représente à lui seul 50 % de sa valeur totale. Soit dans le cas d’une fusée Falcon 9, quelques 30 millions de dollars. (...) D’où les efforts déployés par Space X - dont toute la stratégie est basée sur la réduction du coûts de lancement - pour mettre au point un lanceur partiellement réutilisable. Selon son PDG, cela permettrait de diviser « par un facteur deux » le prix des lancements.

Elon Musk n’est apparemment pas le seul à le croire. (...) Pourtant, cet engouement pour la récupération est loin de faire l’unanimité (...) « Dans le meilleur des cas, le gain ne sera que marginal », estime un expert du secteur, qui n’est pas un concurrent de Space X.. « Il ne suffit pas de pourvoir récupérer le premier étage ; encore faut-il s’assurer qu’il puisse être réutilisé en toute sécurité, explique-t-il. Cela représente des coûts de vérification et de remise en état qui sont difficiles à estimer. Par ailleurs, faire redescendre en douceur une partie du lanceur exige beaucoup de carburant. Environ 40 tonnes pour le Falcon 9. Cela représente une perte de 30 % à 40 % de la performance du lanceur. Au final, pour économiser un peu sur 50 % de la valeur du lanceur, je ne peux lancer que 60 % de la masse d’un lanceur classique ».

Dans le cas présent, Space X n’a d’ailleurs pas l’intention de réutiliser le premier étage récupéré hier. « Ce sera pour la prochaine fusée », assure Elon Musk. (...)

Cependant, ce ne serait pas la première fois qu’un exploit technique se révèle être un échec commercial. Dans le domaine spatial, l’exemple le plus connu est bien sûr, la navette spatiale. Là aussi, l’objectif principal des Américains était de disposer d’un engin spatial réutilisable (...) afin de réduire le coût de l’accès à l’espace. C’est finalement le contraire qui s’est produit. Les navettes spatiales se sont avérées moins fiables que les lanceurs traditionnels Proton, pour un coût de lancement quatre fois plus élevé, d’environ 500 millions de dollars par tir. Et ce, sans compter les coûts de développement, qui se sont chiffrés en milliards de dollars. (...) "

http://m.lesechos.fr/industrie-services/la-fusee-reutilisable-de-space-x-une-fausse-bonne-idee-021575240586.htm

Par contre respect à SpaceX pour l'exploit technique.

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il y a 9 minutes, seb24 said:

C'est bizarre qu'ils n'essayent pas de réutiliser cet étage au moins en faisant juste un test. 

Si j'ai bien compris, ils ne vont pas l'utiliser pour le prochain lancement de SpaceX. Mais rien n'indique qu'ils ne vont pas faire de tests. De plus les propos de Musk ("Ce sera pour la prochaine fois") peuvent laisser à penser qu'ils réutiliseront le 1er étage d'un prochain lanceur, mais aussi qu'ils réutiliseront le 1er étage d'aujourd'hui pour un lancement ultérieur.

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Il y a 1 heure , seb24 said:

C'est bizarre qu'ils n'essayent pas de réutiliser cet étage au moins en faisant juste un test. 

Au contraire, c'est vraiment ce qu'ils ont de mieux à faire : ils vont pouvoir l'étudier sous toutes les coutures, voir s'il y a des criques, une usure anormale due à la chaleur, des joints ou autre qui poseraient souci, etc

En le démontant et en le disséquant, ils vont de fait pouvoir identifier d'éventuels points de faiblesse pour les corriger sur le prochain lanceur.

s'ils le réutilisaient, outre qu'ils prendraient une risque au lancement qu'aucun client, et encore moins assureur, ne voudrait prendre et couvrir, La moindre défaillance ne pourrait pas être analysée correctement puisqu'ils ne sauraient pas réellement la situation techique du lanceur avant réutilisation.

Modifié par TarpTent
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Il y a 3 heures , Desty-N said:

Elon Musk n’est apparemment pas le seul à le croire. (...) Pourtant, cet engouement pour la récupération est loin de faire l’unanimité (...) « Dans le meilleur des cas, le gain ne sera que marginal », estime un expert du secteur, qui n’est pas un

Cependant, ce ne serait pas la première fois qu’un exploit technique se révèle être un échec commercial. Dans le domaine spatial, l’exemple le plus connu est bien sûr, la navette spatiale. Là aussi, l’objectif principal des Américains était de disposer d’un engin spatial réutilisable (...) afin de réduire le coût de l’accès à l’espace. C’est finalement le contraire qui s’est produit. Les navettes spatiales se sont avérées moins fiables que les lanceurs traditionnels Proton, pour un coût de lancement quatre fois plus élevé, d’environ 500 millions de dollars par tir. Et ce, sans compter les coûts de développement, qui se sont chiffrés en milliards de dollars. (...) "

C'est vrai que le réutilisable est autant un pari économique que technique. S'il est intéressant de cite la Navette, elle ne doit pas nécessairement servir de référence absolue pour imaginer la trajectoire de SpaceX.

Sur l'aspect technique d'abord :

- La période n'est plus la même, et notre maîtrise des matériaux a considérablement augmenté.

- Ensuite, la technologie 3D - que la Nasa vient de tester pour un réacteur complet, mais qui avait déjà été qualifiée il y a plus d'un an sur certains composant d'un moteur-fusée, va à court terme réduire très significativement le nombre de pièces, et le temps de reproduction en cas d'échange standard.

- En outre, la Navette avait notamment tout en revêtement en tuiles céramiques particulièrement fragiles qui nécessitaient d'être minutieusement diagnostiqué et pour tout ou partie changé entre chaque vol. Ces pièces n'entrent pas aujourd'hui dans la composition de cette fusée

- Enfin, la Navette possédait tout un espace-vie et des volumes qui obligeaient une visite très longue et tortueuse, et une remise en oeuvre de systèmes qui ne servaient pas seulement à la propulsion.

 

Economiquement, il parait vue de loin assez difficile d'imaginer une tel gain. Cependant, certains des facteurs techniques produiront aussi des gains économiques.

- L'on en revient à la fusée elle-même, où l'effort essentiel se concentre sur les moteurs, et non sur la carlingue comme avec la Navette

- L'on en revient aussi à la 3D, qui en baissant le temps et la complexité de production réduira aussi le coût de fabrication et de remise en oeuvre (cette analyse deviendra évidemment moins significative quand les moteurs seront aussi produits avec la 3D. En l'état actuel, le gain apparait surtout significatif entre méthode traditionnelle et future unité de production)

- le surcoût et le surpoids de carburant dûs à la volonté de récupération peuvent être un peu moins pénalisants que dans le calcul actuel, SpaceX ayant aussi profité de ce vol pour qualifier la Falcon9 sur LOX (bon, ça dit juste que c'est plus froid et que la performance énergétique est meilleure... Ça ne dit ni le gain de performance effectif, ni le surcoût pour arriver à le baisser à la température requise et les infrastructures nécessaires :) Considérons que c'est de l'investissement).

- enfin, et c'est l'enjeu majeur, le gain économique viendra de la possibilité de multiplier les lancements et donc d'avoir un nombre de tirs plus important à l'année. Plus de tirs, baisse des prix de mise en orbite, nouveaux clients, plus de tirs... La rentabilité viendra surtout d'une capacité de lancement annuelle plus importante. Avec par exemple 3 exemplaires du 1er étage fabriqués en rotation surles lancements, même si chaque étage est renouvelé pour un tiers de ses pièces avant chaque réutilisation, le surcoût engendré par cette remise en état de vol avec re-certification sera(it) nettement compensée par un nombre de rotations bien plus élevé.

 

En clair, je crois réellement à un avantage économique, mais peut-être pas dans les proportions indiquées, tout du moins au début. Je suis également persuadé que dans 10 ans, nous aurons eu la preuve que les nouvelles technologies de production et notre maîtrise actuelle des matériaux rend le modèle viable (au sens fiable et exploitable).

Ceci étant, c'est facile de s'avancer en la matière, on a encore quelques années avant d'en avoir les preuves définitives :D

Modifié par TarpTent
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Et puis par rapport à la navette la vitesse du 1ère étage n'a rien avoir (6000km/h contre 28000 pour la navette) et la navette est bien plus complexe à cause de sa forme avion spatiale.

Pour ce 1er étage, Musk a dit qu'ils allait l'analyser sous toutes ses coutures et faire des test moteurs pour voir si tout remarche bien.

En tout cas bravo à Space X pour cette exploit en espérant que ça marque le début d'une révolution dans le spatiale !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Modifié par stormshadow
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Autre article intéressant, où le PDG d'Arianespace donne un avis argumenté:
Q: SpaceX a réussi à récupérer cette nuit le premier étage de son lanceur Falcon 9. Le réutilisable est-il la solution pour limiter le coût d’accès à l’espace?
R: C’est une belle réussite technologique dans le cadre d’une mission en orbite basse qui demandait peu de performance au lanceur, libérant ainsi celle exigée par la récupération. Mais (...) les choses restent encore très incertaines. Perte de performance liée à la récupération, moindre cadence industrielle, coût de remise en état de l’étage, difficulté à convaincre les clients d’utiliser un lanceur d’occasion, incertitudes sur la fiabilité: ce serait une erreur de considérer que la réutilisation est l’alpha et l’oméga de l’innovation de rupture dans le domaine des lanceurs. 
Il peut y avoir d’autres façons d’innover, comme le micro-lanceur que j’avais évoqué cet été après des rencontres avec des acteurs de la Silicon Valley, qui veulent des lancements très peu chers, inférieurs à 10 millions de dollars, pour des satellites de quelques dizaines de kilos. Surtout, dans le contexte européen, avec des marchés et des cadences accessibles moins importants que ceux offerts aux lanceurs américains, la priorité cardinale est la feuille de route définie lors de la dernière conférence ministérielle de l’ESA (Agence spatiale européenne): Vega C en 2018 et Ariane 6 en 2020, dans le cadre d’une nouvelle gouvernance qui vise toujours davantage de compétitivité coût.

Q: La configuration d’Ariane 6 lui permettra-t-elle d’être réutilisable à terme?
R: (...)  Nous avons posé la question à nos clients au printemps 2015: ils ont écrit au directeur général de l’ESA, dont c’était d’ailleurs également l’avis, pour dire que la pire des solutions serait de changer notre projet d’Ariane 6, lequel comporte d’ailleurs avec le Vinci un étage supérieur réallumable, (...)  Copier le concurrent vous donne l’assurance que vous serez, au mieux, deuxième. (...)

Q: L’arrivée du lanceur lourd de SpaceX, Falcon Heavy, est-il un danger pour Ariane 5?
R: Vous avez un lanceur qui n’a jamais volé, et dont le vol inaugural ne cesse d’être repoussé, mais qui se positionne à 85-90 millions de dollars [contre plus de 100 millions pour Ariane, NDLR]. C’est la stratégie traditionnelle de notre compétiteur, très agressif sur les prix. (...) En ce qui nous concerne, même si nous avons déjà fait des efforts (...) , nous n’avons pas l’intention d’entrer dans une course à l’échalote au moins-disant. Entre un lanceur virtuel, le Falcon Heavy, et un lanceur qui échoue fréquemment, le Proton, il y a un lanceur réel, fiable et disponible, Ariane 5: cela a un prix. (...)

Q: SpaceX, qui va bénéficier de nombreux lancements institutionnels aux Etats-Unis, ne sera-t-il pas tenté de relâcher la pression sur le segment commercial?
R: (...)Nous avons un concurrent qui utilise les contrats mieux payés avec les institutions américaines pour casser les prix sur le marché commercial. Cela interroge profondément notre modèle (...). Nous avons besoin, (...) d’avoir en Europe, comme c’est le cas aux États-Unis, un socle institutionnel de lancements. Je rappelle que nous ne pouvons pas concourir sur le marché américain en raison du Buy American Act, qui prévoit que les lancements institutionnels ne peuvent être effectués que par des lanceurs dont plus de 51% de la valeur ajoutée est faite aux Etats-Unis.
C’est pour cela que le business model d’Ariane 6 prévoit 5 lancements institutionnels garantis par an, et 3 pour Vega C: ce socle institutionnel est clef pour aller (...) conquérir des marchés (...)
Cette question devra être réglée en 2016, afin de permettre la commercialisation d’Ariane 6 en 2017. Je suis pour ma part confiant, car, maintenant que les programmes Galileo et Copernicus sont en cours de déploiement,  j’observe une volonté très affirmée de la Commission européenne, (...)d’avoir une grande ambition pour l’Europe de l’espace. 
(...) j’observe que dans la durée il n’y a jamais vraiment eu trois lanceurs fiables sur le marché commercial, qui reste étroit avec 23 à 25 satellites de télécommunication par an. Sea Launch, qui a été un temps ce troisième acteur avant l’arrivée de SpaceX, a fini par faire faillite. L’année 2015 a montré que la fiabilité n’était jamais une chose acquise, avec un échec de SpaceX et un autre de Proton.  L’atout maître d’Ariane 5, avec ses 69 lancements réussis d’affilée, est sa fiabilité.

Q: Arianespace boucle une année record, avec 12 lancements effectués depuis la Guyane (6 Ariane 5, 3 Soyouz et 3 Vega). A quoi peut-on attribuer cette bonne année ?
R: Nous avons beaucoup travaillé avec nos partenaires sur la base, (...),  pour diminuer la durée des campagnes et le temps minimum entre deux lancements. Nous avons aussi construit un nouveau bâtiment, en service depuis cet été, pour le remplissage de l’étage supérieur de Soyouz, le Fregat, ce qui nous permet d’avoir plus d’autonomie entre les campagnes de nos différents lanceurs. Mais être à 12 lancements par an n’est pas une obsession: ce 6-3-3 est effectivement notre cadence cible, mais cela ne va pas forcément se reproduire tous les ans. (...)

Q: Où vous situez-vous en termes de parts de marché?
R: L’année n’est pas tout à fait finie, mais pour Ariane 5, nous serons à plus de 50% de part de marché sur le marché ouvert. Sur les seuls lancements effectués vers l’orbite géostationnaire en 2015, la domination d’Ariane est encore plus forte: nous avons déployé douze satellites, contre trois à SpaceX. Mais ce serait une erreur de faire preuve d’arrogance ou de croire que nous pourrions nous reposer sur nos lauriers. La concurrence est là, elle est même féroce et il faut reconnaître qu’elle n’a pas toujours été suffisamment anticipée. (...) "
http://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/20151222.CHA3140/le-lanceur-spatial-reutilisable-de-spacex-une-equation-economique-incertaine-pour-arianespace.html

Il ne faut pas oublier l'importance des primes d'assurance, dans les couts de lancement. De manière plus générale, SpaceX a peu ouvert son capital, n'a semble-t-il pas réalisé d'introduction en bourse, et je n'ai pas trouvé trace de rapport financier. Je serais curieux de connaître la manière dont ils garantissent leurs lancements, et à quel prix?

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22 hours ago, zx said:

Maintenant ce qui est intéressant, c'est en combien de temps ils peuvent requalifier le premier étage pour un nouveau lancement et à quel tarif, et quel client se laissera tenter par l'aventure 

La requalification et le relancement d'un etage complet est une chose tres ambitieuse.

Les elements les plus couteux d'un etage sont les moteurs (9 moteurs Merlin sur le Falcon), la structure/reservoir venant probablement loin derriere.

Requalifier un par un les moteurs d'un etage qui est revenu, est une chose beaucoup moins ambitieuse et beaucoup plus sure (on peut les retester individuellement au banc avant re-emploi / Au pire la fusee Falcon est concue pour arriver en orbite malgre un moteur defaillant sur les 9). On peut ainsi mettre en place une approche progressive de re-emploi des elements les plus couteux, sans la prise de risque d'une operation "tout-ou-rien" (comme le re-emploi d'un etage entire ayant dela vole...). Surtout que SpaceX prend soin de ne concevoir que des lanceurs qui utilisent tous le meme type de moteur (Merlin 1D actuellement)

Avec la future "Falcon Heavy" comportant 27 moteurs Merlin sur son premier etage, la meme politique sera possible.

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il y a 15 minutes, Julien said:

C'est le client qui s'assure sur la perte de son satellite (perte pas toujours à cause d'un échec au lancement), pas SpaceX. Bien sûr les primes sont pas les mêmes suivant les lanceurs.

Que ce soit SpaceX ou le client qui s'assure, au final, cela a un coût pour ce dernier. Quelqu'un sait-il si l'échec de SpaceX cet été a fait grimper la prime d'assurance?

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SpaceX rocket landing applauded, but experts say implications TBD

http://spaceflightnow.com/2015/12/23/spacex-rocket-landing-applauded-but-experts-say-implications-tbd/


 

Spoiler

 

Dans une conférence téléphonique post-lancement, Musk a dit que le stade récupéré sera inspecté et utilisé pour les essais au sol, mais si tout va bien, une autre étape récupéré peut être relancé l'année prochaine.

 

 

 

 

Spoiler

 

La clé, dit Logsdon, c'est la quantité de travail nécessaire pour retourner une fusée utilisée pour lancer la préparation.

 

"SpaceX doit trouver comment faire pour rendre prêt à lancer après le retour, combien de traitement vont-ils avoir à faire avant qu'il ne soit prêt à fonctionner dans l'environnement de lancement de nouveau," at-il dit. "Et voilà l'inconnue.

 

"Je pense que le cas de l'entreprise dépend de lancer fréquemment. Il doit y avoir des coûts de remise en état. 

 

Je me souviens Elon lors d'une cérémonie fois, disant que son but est simplement d'avoir à payer le carburant pour le deuxième vol. ... Mais il faudra un certain temps avant qu'il ne puisse le faire ".

 

Au cours de sa conférence téléphonique lundi soir, Musk a dit un Falcon 9 coûte actuellement environ 60 M $ pour construire et lancer.

 

 Mais les propulseurs ne comptent que pour environ 200.000 $ de ce total. 

 

Et cela, at-il dit, "signifie que la réduction potentielle des coûts sur le long terme est probablement au-delà d'un facteur de 100."

 

 

Modifié par zx
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Oui c'est pour ca que pour SpaceX les lancements de l'USAF vont aussi être la clé. Si ils arrivent a tenir leurs objectifs de lancements de 24 par an au minimum ils pourraient plus facilement rentabiliser leur fusee. Je pense aussi qu'on rentre vraiment dans la partie intéressante. On savait que la recuperation était possible, mais la suite est plus floue, on et un peu dans l'inconnue et les extrapolations. Bref C'est maintenant que les choses vont être intéressantes.

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si les propulseurs du premier étage ne représente que 200000$ (la partie qui a la plus grande valeur), la remise en état doit impérativement être en dessous de ce cout pour une éventuelle réutilisation dans un nouveau 1er étage, c'est pas grand chose de gagner. malgré l'exploit du retour, il est loin de réussir à rentabiliser son business modèle.

Modifié par zx
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il y a 48 minutes, zx said:

si les propulseurs du premier étage ne représente que 200000$ (la partie qui a la plus grande valeur), la remise en état doit impérativement être en dessous de ce cout pour une éventuelle réutilisation dans un nouveau 1er étage, c'est pas grand chose de gagner.

Par propulseur, on parle tous du couple Kéro/LOX hein ?

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Il doit manquer un zéro et même deux.

 

Sur mercredi 23 décembre 2015 at 14:52 , Desty-N said:

Autre article intéressant, où le PDG d'Arianespace donne un avis argumenté:
Q: SpaceX a réussi à récupérer cette nuit le premier étage de son lanceur Falcon 9. Le réutilisable est-il la solution pour limiter le coût d’accès à l’espace?
R: C’est une belle réussite technologique dans le cadre d’une mission en orbite basse qui demandait peu de performance au lanceur, libérant ainsi celle exigée par la récupération. Mais (...) les choses restent encore très incertaines. Perte de performance liée à la récupération, moindre cadence industrielle, coût de remise en état de l’étage, difficulté à convaincre les clients d’utiliser un lanceur d’occasion, incertitudes sur la fiabilité: ce serait une erreur de considérer que la réutilisation est l’alpha et l’oméga de l’innovation de rupture dans le domaine des lanceurs. 
Il peut y avoir d’autres façons d’innover, comme le micro-lanceur que j’avais évoqué cet été après des rencontres avec des acteurs de la Silicon Valley, qui veulent des lancements très peu chers, inférieurs à 10 millions de dollars, pour des satellites de quelques dizaines de kilos. Surtout, dans le contexte européen, avec des marchés et des cadences accessibles moins importants que ceux offerts aux lanceurs américains, la priorité cardinale est la feuille de route définie lors de la dernière conférence ministérielle de l’ESA (Agence spatiale européenne): Vega C en 2018 et Ariane 6 en 2020, dans le cadre d’une nouvelle gouvernance qui vise toujours davantage de compétitivité coût.

Q: La configuration d’Ariane 6 lui permettra-t-elle d’être réutilisable à terme?
R: (...)  Nous avons posé la question à nos clients au printemps 2015: ils ont écrit au directeur général de l’ESA, dont c’était d’ailleurs également l’avis, pour dire que la pire des solutions serait de changer notre projet d’Ariane 6, lequel comporte d’ailleurs avec le Vinci un étage supérieur réallumable, (...)  Copier le concurrent vous donne l’assurance que vous serez, au mieux, deuxième. (...)

Q: L’arrivée du lanceur lourd de SpaceX, Falcon Heavy, est-il un danger pour Ariane 5?
R: Vous avez un lanceur qui n’a jamais volé, et dont le vol inaugural ne cesse d’être repoussé, mais qui se positionne à 85-90 millions de dollars [contre plus de 100 millions pour Ariane, NDLR]. C’est la stratégie traditionnelle de notre compétiteur, très agressif sur les prix. (...) En ce qui nous concerne, même si nous avons déjà fait des efforts (...) , nous n’avons pas l’intention d’entrer dans une course à l’échalote au moins-disant. Entre un lanceur virtuel, le Falcon Heavy, et un lanceur qui échoue fréquemment, le Proton, il y a un lanceur réel, fiable et disponible, Ariane 5: cela a un prix. (...)

Q: SpaceX, qui va bénéficier de nombreux lancements institutionnels aux Etats-Unis, ne sera-t-il pas tenté de relâcher la pression sur le segment commercial?
R: (...)Nous avons un concurrent qui utilise les contrats mieux payés avec les institutions américaines pour casser les prix sur le marché commercial. Cela interroge profondément notre modèle (...). Nous avons besoin, (...) d’avoir en Europe, comme c’est le cas aux États-Unis, un socle institutionnel de lancements. Je rappelle que nous ne pouvons pas concourir sur le marché américain en raison du Buy American Act, qui prévoit que les lancements institutionnels ne peuvent être effectués que par des lanceurs dont plus de 51% de la valeur ajoutée est faite aux Etats-Unis.
C’est pour cela que le business model d’Ariane 6 prévoit 5 lancements institutionnels garantis par an, et 3 pour Vega C: ce socle institutionnel est clef pour aller (...) conquérir des marchés (...)
Cette question devra être réglée en 2016, afin de permettre la commercialisation d’Ariane 6 en 2017. Je suis pour ma part confiant, car, maintenant que les programmes Galileo et Copernicus sont en cours de déploiement,  j’observe une volonté très affirmée de la Commission européenne, (...)d’avoir une grande ambition pour l’Europe de l’espace. 
(...) j’observe que dans la durée il n’y a jamais vraiment eu trois lanceurs fiables sur le marché commercial, qui reste étroit avec 23 à 25 satellites de télécommunication par an. Sea Launch, qui a été un temps ce troisième acteur avant l’arrivée de SpaceX, a fini par faire faillite. L’année 2015 a montré que la fiabilité n’était jamais une chose acquise, avec un échec de SpaceX et un autre de Proton.  L’atout maître d’Ariane 5, avec ses 69 lancements réussis d’affilée, est sa fiabilité.

Q: Arianespace boucle une année record, avec 12 lancements effectués depuis la Guyane (6 Ariane 5, 3 Soyouz et 3 Vega). A quoi peut-on attribuer cette bonne année ?
R: Nous avons beaucoup travaillé avec nos partenaires sur la base, (...),  pour diminuer la durée des campagnes et le temps minimum entre deux lancements. Nous avons aussi construit un nouveau bâtiment, en service depuis cet été, pour le remplissage de l’étage supérieur de Soyouz, le Fregat, ce qui nous permet d’avoir plus d’autonomie entre les campagnes de nos différents lanceurs. Mais être à 12 lancements par an n’est pas une obsession: ce 6-3-3 est effectivement notre cadence cible, mais cela ne va pas forcément se reproduire tous les ans. (...)

Q: Où vous situez-vous en termes de parts de marché?
R: L’année n’est pas tout à fait finie, mais pour Ariane 5, nous serons à plus de 50% de part de marché sur le marché ouvert. Sur les seuls lancements effectués vers l’orbite géostationnaire en 2015, la domination d’Ariane est encore plus forte: nous avons déployé douze satellites, contre trois à SpaceX. Mais ce serait une erreur de faire preuve d’arrogance ou de croire que nous pourrions nous reposer sur nos lauriers. La concurrence est là, elle est même féroce et il faut reconnaître qu’elle n’a pas toujours été suffisamment anticipée. (...) "
http://www.challenges.fr/entreprise/aeronautique/20151222.CHA3140/le-lanceur-spatial-reutilisable-de-spacex-une-equation-economique-incertaine-pour-arianespace.html

...

Le monsieur interviewé dans l'article me laisse l'impression que c'est un adepte de la méthode Coué. Transparait aussi une pointe de mauvaise foi, elle même alimenté par une très légère irritation, elle aussi à peine perceptible.

 

Sinon ,Shorr kan qui avait hâte d'assister à ce lancement historique qui devait clore en beauté une année spatiale assez exceptionnelle, n’a finalement pas pu pour cause de grosse panne internet. en exclusivité la photo de son désespoir pris sur le vif :

                                            crying-baby-1.jpg

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y a peut être une faute dans l'article, propellant au singulier, c'est du propergol,  propellants au pluriel, c'est des propulseurs, c'est sans  doute le carbu

il peut espérer récupérer une grosse partie des 12 M$

 

Modifié par zx
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  • Fenrir changed the title to [SpaceX] Programme Starship et autres innovations

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