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Je suis plutôt d'avis que faire atterrir et décoller un drome d'un porte avion ne doit pas être la phase la plus compliquée ni la plus chère dans un tel programme, ça ne veut pas dire que c'est simple.

Et puis on a bien réussi les premiers a faire arrimer automatiquement et de manière autonome un module l'ATV sur la station ISS (peut être qu'a la suite que les US l'on fait mais avec un satellite non habité).

Et là il y avait une possibilité aux astronautes de reprendre la main et d'annuler l'arrimage.

 

 

Modifié par gargouille
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Le 22/05/2016 à 14:11, Picdelamirand-oil a dit :

Tu as déjà une telle liaison entre l'avion et le porte avion: l'initialisation d'une centrale à inertie sur une plate forme qui bouge ne peut pas se faire sans une telle liaison. Le TELEMIR est une liaison IR qui est utilisé pour transmettre aux centrales inertielles, au démarrage de l'avion, les infos leur permettant de s'aligner/s'initialiser.

Je comprend pas tout, mais je comprend la phase d'initialisation où il faut donner une référence fiable de certains équipements.

Ce que je pointe sans m'attarder sur les détailles techniques (car je ne les comprendrai peut-être pas) :Faut-il nettement plus de moyens sur un porte-avion pour poser ou faire décoller un drone que dans le cas d'un avion "classique" ? Si oui, alors pour moi il y a un gros problème. Dans ce que tu disais avant, j'avais l'impression que tu disais que c'est bien plus compliqué pour un drone. Là tu sembles dire que c'est grosso-modo pareil pour drone que pour avion.

 

Modifié par web123
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il y a 13 minutes, web123 a dit :

Je comprend pas tout, mais je comprend la phase d'initialisation où il faut donner une référence fiable de certains équipements.

Ce que je pointe sans m'attarder sur les détailles techniques (car je ne les comprendrai peut-être pas) :Faut-il nettement plus de moyens sur un porte-avion pour poser ou faire décoller un drone que dans le cas d'un avion "classique" ? Si oui, alors pour moi il y a un gros problème. Dans ce que tu disais avant, j'avais l'impression que tu disais que c'est bien plus compliqué pour un drone. Là tu sembles dire que c'est grosso-modo pareil pour drone que pour avion.

 

Un pilote humain c'est une machine extraordinaire (si on se limite à l'aspect machine). Le mouvement qui consiste à venir se gratter le nez est aussi complexe qu'un alunissage. Avoir un humain dans la boucle permet de simplifier le processus général en laissant les cas particuliers à l'initiative de l'humain. Pour poser un drone, on va s'appuyer sur des qualités que les machines ont et qui sont différentes des qualités humaines. En particulier les machines peuvent réagir plus rapidement. J'ai donné une solution possible d'un tel "posé" par une machine, et ça ne me semble pas outrageusement compliqué. Mais c'est pas parce que les briques existent, pour construire la solution, que celle ci est déjà construite (une des briques c'est la liaison) il faut ,par exemple exploiter la liaison avec le porte avion de façon différente que pour l'initialisation des centrales à inertie et ensuite il faut tester les solutions développées sans jamais mettre en grand péril le porte avion. Donc pour moi on ne peut pas "improviser" un poser ou un décollage de drone. 

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il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Un pilote humain c'est une machine extraordinaire (si on se limite à l'aspect machine). Le mouvement qui consiste à venir se gratter le nez est aussi complexe qu'un alunissage. Avoir un humain dans la boucle permet de simplifier le processus général en laissant les cas particuliers à l'initiative de l'humain. Pour poser un drone, on va s'appuyer sur des qualités que les machines ont et qui sont différentes des qualités humaines. En particulier les machines peuvent réagir plus rapidement. J'ai donné une solution possible d'un tel "posé" par une machine, et ça ne me semble pas outrageusement compliqué. Mais c'est pas parce que les briques existent, pour construire la solution, que celle ci est déjà construite (une des briques c'est la liaison) il faut ,par exemple exploiter la liaison avec le porte avion de façon différente que pour l'initialisation des centrales à inertie et ensuite il faut tester les solutions développées sans jamais mettre en grand péril le porte avion. Donc pour moi on ne peut pas "improviser" un poser ou un décollage de drone. 

L'homme est formidable par son habilité (un singe aussi...), mais, par rapport à ce que peut faire l'homme (la danse, les acrobaties, sa capacité d'adaptation surtout, etc), poser un avion n'est pas formidable pour un homme. Je vais me faire incendier parce que je suis sur un site de passionnés, mais j'assume mon avis. Poser (ou faire décoller) un avion classiquement, comme dans 99 % des cas, se fait dans un cadre très précis avec ceinture et bretelle, on ne demandera pas quelque chose de formidable à l'homme pour le faire (notamment pour ne pas le perdre ainsi que l'appareil). Pour atterrir, il faut bien s'aligner sur la piste, arriver avec une vitesse constante, longitudinale et verticale, et bien viser (pour ne pas rater la piste). En gros c'est ça. Bien sûr que j'oublie pas qu'un porte-avion se déplace, mais à part quelques calculs de plus pour prendre en compte la vitesse relative, ça reste grosso-modo la même chose. Pour moi ce sont des choses d'un drone doit faire sans problème. ATTENTION : je ne dis pas que c'est facile à faire, que c'est du déjà cuit, fiabiliser le tout va être un casse-tête, il faut prévoir des modes dégradés si un capteur déconne etc, mais ça va se faire, j'en doute peu, et même que les drones y parviendrons mieux que les pilotes à terme (10 ans).

Je donne un exemple dans l'automobile. Ce n'est pas un cas abouti, on est toujours dans l'expérimental :

Il y a plus que la ceinture et les bretelles pour des raisons de sécurité (notamment la voiture a la carte de la piste et sa position via GPS, elle ne découvre pas la piste). NB: ce n'est pas une piste équipée pour recevoir ce type de voiture, c'est une piste normale. Il y a un point remarquable dans cette vidéo, la voiture s'adapte aux conditions d'adhérence et elle le fait en roulant prêt de la limite (et quelle dépasse parfois). Elle compense les petites dérives, se replace au cm prêt, etc. L'honneur est sauf, l'humain est allé plus vite. Mais à terme, notamment grâce à sa précision, les voitures "drones" iront plus vite à mon avis. La "machine homme" reste bien supérieure, mais quand il y a qu'un volant à tourné, 2 pédales à utiliser, l'homme est sous exploité et sa supériorité globale est très relative ici. Il y a aujourd'hui des voitures autonomes sur "route libre" qui est un environnement terriblement complexe (les panneaux, les autres voitures proches au comportement pas très prévisible, etc).

Là je montre une voiture qui va à la limite, freine le plus tard possible, passe le plus vite possible en courbe, va chercher le point de corde au cm, etc. Un avion qui atterrit, on ne va pas lui demander de le faire à la limite, il y a des marges de sécurité énormes (et justifiées). Le problème principale pour le drone, car d'un point de vu pilotage pure (précision, etc) il sera meilleur qu'un humain, est d'avoir sa position par rapport à la piste d'atterrissage (qui peut être un porte-avion). C'est, à mon avis toujours, d'une des grosses difficultés, mais pourquoi le drone aurait plus de difficulté qu'un humain ? Surtout que c'est très "normé" dans l'aviation, beaucoup beaucoup plus que dans l'automobile. Il y a des éclairages spécifiques sur la piste d'atterrissage pour bien la voir, il y a des émetteurs auxquels j'entends rien pour donner la position de la piste et d'autres "trucs" peut-être. Je vois pas pourquoi si un drone se limite aux informations de l'extérieur qu'a le pilote il ne peut pas se poser aussi bien qu'un pilote. Le pilote a besoin de la vue (et encore, parfois il faut aussi savoir se poser qu'aux instruments), le drone peut avoir des caméras (pour déterminer précisément où est la piste). Tout ce que fait un pilote pour poser un avion, je ne vois pas pourquoi un drone n'arrivait pas à le faire avec les informations de l'extérieur qu'a le pilote. Je redis ce que j'ai dit plus haut, bien sûr que le drone aura des capteurs (accéléromètre, etc), mais c'est de lui pour lui. Je dis bien qu'en information que lui donne l'extérieur, le drone, à mon avis, n'a pas à avoir plus d'information qu'un pilote.

Si je peux me permettre, je suis pas bête, je sais bien que faire décoller et poser un drone ne s'improvise pas et tout cas aujourd'hui. Mais à terme, il faut pouvoir dire à un drone, le porte-avion se trouve grosso-modo ici et va dans telle direction à telle vitesse, le vent est blablabla, pose toi. En gros ce qu'on dit à un pilote, les informations qu'on donne à un pilote. Si on donne ces informations toutes les 10 secondes aux pilotes, le drone doit se contenter de ses informations toutes les 10 secondes aussi.

En passant,

Il a fallu un porte-avion spécialement équipé avec liaison super rapide avec le drone ou un normal ?

Modifié par web123
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Le deplacement du porte avions n'est pas simple...si le deplacement du porte avions etait une simple translation a vitesse constante, on poserai presque aussi facilement que sur piste terrestre...mais c'est loin d'etre le cas. Le porte avion avance, mais il tangue aussi et il roule, c'est a dire que la piste avance, mais aussi qu'elle monte et descend de plusieurs metres parfois, et roule egalement de facon non negligeable...et ces mouvements ne sont pas reguliers et previsibles, ils ne sont pas totalement aleatoires mais il existre une marge d'incertitude.

Et question longueur de piste, on peut pas se permettre de se dire tant pis si on touche 30 m plus tot ou plus tard on a 5 km de piste pour s'arreter...la il faut etre precis, sous peine de finir a la baille (ou ecrasé sur la poupe du pa)

Le gros avantage de l'humain ici n'est pas mecanique, il est plutot logique (a mon sens) car le pilote va pouvoir anticiper les mouvements du pa et reagir seul si un mouvement imprevu se produit, parfois d'une facon officiellement "non conforme", plaquer son zinc un peu brutalement, ou remettre les gaz.

C'est ce qui permet a un pilote humain de se poser avec peu d'infos (relativement) et fait que c'est impossible pour un drone, ou bien plus difficile, le drone n'a pas l'intelligence pour decider seul, et il existe assez d'imprevisibilité dans les mouvements de la plate forme pour qu'il soit sans doute difficile ou impossible de tout programmer à l'avance...l'humain improvise (enfin pas tout a fait, mais fait usage de sa logique "floue") mais ca le drone ne sait pas faire.

 

(et meme pour l'humain c'est pas un sport de masse comme dirai pascal, atterir est deja une phase plus complexe du vol, apponter c'est le niveau largement au dessus.)

 

Au passage, meme pour un atterissage sur piste terrestre, les pilotes humain entraines font mieux que la machine, plus doux, comme quoi l'ordinateur manque parfois de "toucher"...

 

Les solutions, comme pic l'a expliqué seraient si on souhaite que le drone soit autonome, d'utiliser les points forts de la machine: vitesse, precision, pas besoin de predire les mouvements du pa longtemps à l'avance, si on peut donner la position du pa exacte a chaque seconde (ou demi seconde, selon la precision necessaire) et prevoir une tendance a quelques seconde qu'on affine bien sur a chaque rafraichissement, le drone saura reagir de facon automatique (c'est a dire qu'on pourra le programmer dans ce sens)

 

Sinon autre chose que je n'ai pas lu (dans ce fil), on choisir de faire intervenir un pilotage a distance uniquement pour la phase de posé, le pilote reste sur le pa et prend la main en approche...bon apres il faut que l'engin soit concu pour etre optionnellement piloté a distance.

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il y a 57 minutes, web123 a dit :

L'homme est formidable par son habilité (un singe aussi...), mais, par rapport à ce que peut faire l'homme (la danse, les acrobaties, sa capacité d'adaptation surtout, etc), poser un avion n'est pas formidable pour un homme. Je vais me faire incendier parce que je suis sur un site de passionnés, mais j'assume mon avis. Poser (ou faire décoller) un avion classiquement, comme dans 99 % des cas, se fait dans un cadre très précis avec ceinture et bretelle, on ne demandera pas quelque chose de formidable à l'homme pour le faire (notamment pour ne pas le perdre ainsi que l'appareil). Pour atterrir, il faut bien s'aligner sur la piste, arriver avec une vitesse constante, longitudinale et verticale, et bien viser (pour ne pas rater la piste) ....

dessin-extincteur.gif

... Juré !! ... Vraiment tout seul ... c'est l'automatisation, quoi ! Bien aligner l'axe de la lance, longitudinal et vertical ... Et ça part tout seul !! (pour ne pas rater Web123 s'il a un peu chaud) :tongue::happy:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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il y a 31 minutes, web123 a dit :

L'homme est formidable par son habilité (un singe aussi...), mais, par rapport à ce que peut faire l'homme (la danse, les acrobaties, sa capacité d'adaptation surtout, etc), poser un avion n'est pas formidable pour un homme. Je vais me faire incendier parce que je suis sur un site de passionnés, mais j'assume mon avis.

Lorsque j'étais étudiant, notre promotion avait participé à une course robotique où ce dernier devait suivre une ligne sur un damier (ligne blanche sur sol noir et vice versa), et pouvoir retrouver la ligne lorsque celle ci interrompait. Une autre partie du robot devait ramasser des boules et les trier en fonction de leur couleur. Suivre la ligne n'était pas le gros challenge.

Un robot qui doit se placer dans un cône d'approche en fonction de ses instruments terminaux et des signaux que lui envoie la piste ne me semble pas non plus super complexe, que cette piste soit fixe ou en mouvement... ou alors c'est que je ne vois pas toute la problématique.

il y a 5 minutes, Ben a dit :

Le deplacement du porte avions n'est pas simple...si le deplacement du porte avions etait une simple translation a vitesse constante, on poserai presque aussi facilement que sur piste terrestre...mais c'est loin d'etre le cas. Le porte avion avance, mais il tangue aussi et il roule, c'est a dire que la piste avance, mais aussi qu'elle monte et descend de plusieurs metres parfois, et roule egalement de facon non negligeable...et ces mouvements ne sont pas reguliers et previsibles, ils ne sont pas totalement aleatoires mais il existre une marge d'incertitude.[...]

Le gros avantage de l'humain ici n'est pas mecanique, il est plutot logique (a mon sens) car le pilote va pouvoir anticiper les mouvements du pa et reagir seul si un mouvement imprevu se produit, parfois d'une facon officiellement "non conforme", plaquer son zinc un peu brutalement, ou remettre les gaz.[...]

Je ne vois toujours pas ce que peut faire de plus un humain par rapport à une bonne programmation. Ce que tu décris est juste psychologique : l'humain fera toujours naturellement plus confiance à l'humain qu'à la machine.

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il y a 12 minutes, rendbo a dit :

Lorsque j'étais étudiant, notre promotion avait participé à une course robotique où ce dernier devait suivre une ligne sur un damier (ligne blanche sur sol noir et vice versa), et pouvoir retrouver la ligne lorsque celle ci interrompait. Une autre partie du robot devait ramasser des boules et les trier en fonction de leur couleur. Suivre la ligne n'était pas le gros challenge.

Un robot qui doit se placer dans un cône d'approche en fonction de ses instruments terminaux et des signaux que lui envoie la piste ne me semble pas non plus super complexe, que cette piste soit fixe ou en mouvement... ou alors c'est que je ne vois pas toute la problématique.

Je ne vois toujours pas ce que peut faire de plus un humain par rapport à une bonne programmation. Ce que tu décris est juste psychologique : l'humain fera toujours naturellement plus confiance à l'humain qu'à la machine.

Je n'ai pas du etre assez clair: l'humain peu anticiper, ce que la machine est incapable de faire. L'humain peut improviser, ce dont la machine est egalement incapable. Une bonne programmation, ok, mais pour ca il faut connaitre toutes les variables, ici ce n'est pas le cas. On est incapable de dire au drone ou sera le porte avions a tel moment dans le futur, il faut se contenter de lui dire tres regulierement ou est le porte avions (au present)

Rien d'impossible, mais il faut en effet se donner les moyens d'avoir cette info (avec une grande precision, comme ca au pif je dirai 10 cm pres, ce n'est qu'un avis de beotien) et de la transmettre chaque seconde ou demi seconde au drone.

Autre possibilite, que le drone extrait lui même sa position relative au pa et les mouvements de ce dernier a l'aide de son radar/imagerie ir. faisable aussi, mais avec la reactivité et la precision requise a l'heure actuelle?

 

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il y a 22 minutes, Ben a dit :

Le deplacement du porte avions n'est pas simple...si le deplacement du porte avions etait une simple translation a vitesse constante, on poserai presque aussi facilement que sur piste terrestre...mais c'est loin d'etre le cas. Le porte avion avance, mais il tangue aussi et il roule, c'est a dire que la piste avance, mais aussi qu'elle monte et descend de plusieurs metres parfois, et roule egalement de facon non negligeable...et ces mouvements ne sont pas reguliers et previsibles, ils ne sont pas totalement aleatoires mais il existre une marge d'incertitude.

Et question longueur de piste, on peut pas se permettre de se dire tant pis si on touche 30 m plus tot ou plus tard on a 5 km de piste pour s'arreter...la il faut etre precis, sous peine de finir a la baille (ou ecrasé sur la poupe du pa)

Le gros avantage de l'humain ici n'est pas mecanique, il est plutot logique (a mon sens) car le pilote va pouvoir anticiper les mouvements du pa et reagir seul si un mouvement imprevu se produit, parfois d'une facon officiellement "non conforme", plaquer son zinc un peu brutalement, ou remettre les gaz.

C'est ce qui permet a un pilote humain de se poser avec peu d'infos (relativement) et fait que c'est impossible pour un drone, ou bien plus difficile, le drone n'a pas l'intelligence pour decider seul, et il existe assez d'imprevisibilité dans les mouvements de la plate forme pour qu'il soit sans doute difficile ou impossible de tout programmer à l'avance...l'humain improvise (enfin pas tout a fait, mais fait usage de sa logique "floue") mais ca le drone ne sait pas faire.

 

(et meme pour l'humain c'est pas un sport de masse comme dirai pascal, atterir est deja une phase plus complexe du vol, apponter c'est le niveau largement au dessus.)

 

Au passage, meme pour un atterissage sur piste terrestre, les pilotes humain entraines font mieux que la machine, plus doux, comme quoi l'ordinateur manque parfois de "toucher"...

 

Les solutions, comme pic l'a expliqué seraient si on souhaite que le drone soit autonome, d'utiliser les points forts de la machine: vitesse, precision, pas besoin de predire les mouvements du pa longtemps à l'avance, si on peut donner la position du pa exacte a chaque seconde (ou demi seconde, selon la precision necessaire) et prevoir une tendance a quelques seconde qu'on affine bien sur a chaque rafraichissement, le drone saura reagir de facon automatique (c'est a dire qu'on pourra le programmer dans ce sens)

 

Sinon autre chose que je n'ai pas lu (dans ce fil), on choisir de faire intervenir un pilotage a distance uniquement pour la phase de posé, le pilote reste sur le pa et prend la main en approche...bon apres il faut que l'engin soit concu pour etre optionnellement piloté a distance.

Bof :

  • Les mouvements du PA sont relativement prévisible et tu dois pouvoir modéliser sans trop compliquer. Et il suffit d'un capteur adaptée sur le drone genre LIDAR ou RADAR pour pouvoir facilement suivre et prévoir les mouvements du PA.
  • En général les mouvement d'avions pilote sont très "scripte" et je ne pense pas qu'un pilote fasse de l'improvisation. Soit il est dans les marges soit il ne l'est pas au quel cas ils annulent l’atterrissage, il y a du monde sur la PA pour le guider a cet effet. De ce cote le pilote auto aura les données plus rapidement et devrait pouvoir réagir avec plus de rapidité a un changement de situation.
  • De plus si les dernières IA peuvent prendre des décisions seul suivant certains patterns et exemples.
  • Enfin il reste l'equipe sur le PA qui, comme avec les avions piloter peut suivre l’atterrissage et le cas échéant faire annuler l’opération.

Globalement tu as besoin de donner les infos sur la position et les mouvements du PA au drone. Ce qui est faisable via de simple capteurs. Ensuite il suffit d'appliquer les réglés d’atterrissages comme les pilotes. Tu n'as pas forcement besoin d’éléments sur la PA.

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Pour l'appontage d'un drone, j'ai une petite question technique, c'est quoi le débit maximal et latence pour la liaison qui relie le drone au pilote de drone (spécialiste des appontages) situé dans la tour de contrôle du PA ?

On parle d'une portée optique sur moins de 5 km, on doit avoir presque le débit qu'on veut et une latence vraiment très réduite. Si on n'arrive pas à automatiser l'appontage du drone, on pourra toujours le téléguider.

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il y a 21 minutes, ARPA a dit :

Pour l'appontage d'un drone, j'ai une petite question technique, c'est quoi le débit maximal et latence pour la liaison qui relie le drone au pilote de drone (spécialiste des appontages) situé dans la tour de contrôle du PA ?

On parle d'une portée optique sur moins de 5 km, on doit avoir presque le débit qu'on veut et une latence vraiment très réduite. Si on n'arrive pas à automatiser l'appontage du drone, on pourra toujours le téléguider.

Une chose qui va manquer au pilote déporté du drone par rapport à celui d'un chasseur : son accéléromètre interne... Et ça risque de sacrément manquer.

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Vous vous faites des illusions sur les pilotes ...

Ils sont bien entraînés donc justement, il n'y a pas de part d'improvisation dans tout cela.

Pour un appontage sur un porte-avion, c'est exactement là qu'un système robotisé sera beaucoup plus efficace et régulier qu'un être humain car il y a trop de variables à gérer simultanément.

Il faut juste définir les bon algorithme et avoir les capteurs nécessaires et la fiabilité sera sans comparaison avec un être humain.

Je vous rappelle qu'historiquement l'US Army perdait beaucoup moins de drone que l'US Air Force car celle ci s'entêtait à faire atterrir ses drones en manuel par des pilotes au lieu d'utiliser les modes automatiques.

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En plus avec le deep learning les drones peuvent apprendre et donc anticiper tous les cas imprévisible. Sachant qu'une machine peut faire des millions de vols sur simulateur et cumulé l’expérience de tous les vols réels, elle aura donc bien plus d’expérience que n'importe quel pilotes.

Les machines ont en plus des temps de réactions largement inférieur aux pilotes et grâce à leur puissance de calcul elles peuvent calculer les trajectoires bien mieux que n'importe quel être humains.

 

Modifié par stormshadow
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il y a 22 minutes, stormshadow a dit :

En plus avec le deep learning les drones peuvent apprendre et donc anticiper tous les cas imprévisible. Sachant qu'une machine peut faire des millions de vols sur simulateur et cumulé l’expérience de tous les vols réels, elle aura donc bien plus d’expérience que n'importe quel pilotes.

Les machines ont en plus des temps de réactions largement inférieur aux pilotes et grâce à leur puissance de calcul elles peuvent calculer les trajectoires bien mieux que n'importe quel être humains.

 

Apres faut voir comment tu fais rentrer une machine pour du deep learning dans un drone. Mais en effet c'est aussi une possibilité.

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c'est à se demander pourquoi le rafale n'apponte pas en full auto, à vous entendre...vu le cout de la formation des pilotes, on ferai des economies ;-)

Je reste dubitatif. Meme sur piste, on ne le fait pas en pratique courante, alors qu'a vous lire toutes les techno sont maitrisées et on ne parle que de programmation triviale...(c'est ce que je comprend de vos posts, peut etre mal bien sur)

Bref je suis sur que c'est faisable a moyen terme, mais je suis egalement persuadé qu'il y a tout de meme quelques pas à franchir, et sans doutes pas seulement financiers.

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il y a 12 minutes, Ben a dit :

c'est à se demander pourquoi le rafale n'apponte pas en full auto, à vous entendre...vu le cout de la formation des pilotes, on ferai des economies ;-)

Je reste dubitatif. Meme sur piste, on ne le fait pas en pratique courante, alors qu'a vous lire toutes les techno sont maitrisées et on ne parle que de programmation triviale...(c'est ce que je comprend de vos posts, peut etre mal bien sur)

Bref je suis sur que c'est faisable a moyen terme, mais je suis egalement persuadé qu'il y a tout de meme quelques pas à franchir, et sans doutes pas seulement financiers.

Si tu veux mettre ça en place il va falloir payer pour développer la fonction, l’intégrer au système de l'avion, et tester et sécuriser/fiabiliser l'ensemble. Je suis pas sur que ce soit rentable alors que les pilotes font bien le boulot.

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  • 1 month later...

Istres : dans les coulisses des essais du drone nEUROn http://www.laprovence.com/article/economie/4027364/dans-les-coulisses-des-essais-du-drone-neuron.html

Bombes d'insecticide

Citation

 

De plus, chaque manœuvre est programmée ou modifiée à l'aide de lignes de commande, saisies sur un écran tactile. Car l'engin, de près de 7 tonnes, est capable de décoller, atterrir et même larguer une munition quasi automatiquement. "Au début on passait notre temps à jongler avec des codes, ça demandait une certaine vivacité intellectuelle", explique le pilote, qui a dû s'habituer à entrer des commandes au lieu de pousser sur le manche ou tourner des boutons. "L'interface est très perfectible, d'autant que l'écran tactile était sensible aux... mouches !", sourit-il, ajoutant que l'équipage a dû s'armer de bombes d'insecticide pour poursuivre la campagne d'essais plus sereinement.

Après plus de 120 vols, dont une première démonstration en public lors du meeting de la BA 125, le mois dernier, le nEUROn poursuit à Istres une nouvelle campagne d'essais. Selon Olivier Ferrer, l'appareil aurait même un effet insoupçonné : "Il permet de cultiver une vertu peu répandue chez les pilotes, l'humilité !"

 

 

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