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[nEUROn] (& Petit Duc, Moyen Duc, Grand Duc)


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N'empêche, la formulation reste suffisamment ambiguë pour que des personnes peu informées s’engouffrent dans l'idée du nEUROn qui décollerait du CDG. Par exemple ici: http://www.navaldrones.com/NEURON.html#CVN on affirme tranquillement "France will be the second nation to test a carrier-based fix wing UAV following successful flights of Northrop Grumman's X-47B by the U.S. Navy".

Et quand on voit que la DGA elle-même retweete ce genre de choses:

...on comprend que la confusion peut naître facilement...

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Moi j'aime bien cette confusion !  Elle laisse à penser à ceux qui n'y connaissent rien ... qu'on est forts ! et alors ! On le deviendra "forts"   pour peu qu'on le veuille !  Si on rabaisse nos ambitions, si on est trop discrets ... on a toutes les chances d'aboutir au contraire: être de + en + petits !

Modifié par Bechar06
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J'ai aussi lu récemment que l'US Navy envisage de commencer par utiliser ses drones pour le ravitaillement en vol et la surveillance radar. Pas sûr que le Neuron s'avère le plus approprié pour ces missions, mais les ingénieurs de Dassault ont su démontrer qu'ils avaient plus d'un tour dans leur sac. 
https://news.usni.org/2016/04/20/navy-plans-mq-xx-stingray-with-only-isr-tanking-capability-marines-testing-mq-8c-fire-scout-on-amphibs 

À titre personnel, la vision de l'US Navy me semble plutôt intéressante, voire pertinente puisqu'elle permet de soulager les personnels et les amène à se concentrer sur les missions de combat. Je suis curieux de voir si la Royale fera la même analyse? 

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Ce n'est pas vraiment un surcout, c'est surtout son design qui lui apporte sa furtivité.

Je suppose que c'est utile pour un ravitaillement proche de l'ennemi. C'est con d'avoir un appareil furtif qui va biberonner derrière un appareil visible à 300 Km.

Modifié par clem200
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il y a 29 minutes, Ben a dit :

quid de l'interet de la furtivite du drone s'il ne doit pas faire de strike? surcout peu utile j'imagine...

S'il doit servir d'éclaireur ou de leurre, la furtivité a toute sa place. Dans le premier cas, on pourrait imaginer que les drones permettent la détection de l'adversaire en s'approchant et en demeurant passifs, et/ou n'allument un radar révélant leur présence que pour des courtes séquences avant de redevenir très difficilement détectables dans tout les spectres, du radar au visuel à l'IR voire au son, et en se repositionnant. S'ils peuvent transmettre des données de manière directionnelle en cas d'identification de menace, ils pourraient fournir un avantage tactique très conséquent sans même avoir à désigner eux-même les cibles.

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Il y a 6 heures, MrGland a dit :

N'empêche, la formulation reste suffisamment ambiguë pour que des personnes peu informées s’engouffrent dans l'idée du nEUROn qui décollerait du CDG.

On appelle ça de la propagande... Cela fait partie de la cyber guerre.

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Est-ce qu'ils vont au moins lui faire faire des circuits d'approches, voir même des touch&go ? ça serait déjà énorme de pouvoir valider maintenant des technologies qu'on aura plus qu'à installer sur un UCAV "M" qui lui aurait une structure adapter à l'appontage/catapultage.

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A mon avis, le principal challenge c'est de fournir au drone la position du PA par rapport à son point de départ et aussi le fait que la piste bouge au moment d'apponter, ou de faire un touch un go. Il faudrait que le drone ai un système de reconnaissance de pont et qu'il soit capable d'adapter sa trajectoire. Alors que je crois qu'aujourd'hui il suit simplement des waypoints.

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il y a une heure, FoxZz° a dit :

A mon avis, le principal challenge c'est de fournir au drone la position du PA par rapport à son point de départ et aussi le fait que la piste bouge au moment d'apponter, ou de faire un touch un go. Il faudrait que le drone ai un système de reconnaissance de pont et qu'il soit capable d'adapter sa trajectoire. Alors que je crois qu'aujourd'hui il suit simplement des waypoints.

Il faut qu'il connaisse sa position par rapport au porte avion de manière vraiment précise. Pour cela il faut qu'il fasse du positionnement par satellite de manière différentielle. mais l'environnement d'un porte avion est difficile: il y a des tas de réflexions parasites. Une fois ce problème réglé il faut "harmoniser" les attitudes de la plate forme et de l'avion, cela signifie qu'il faut une liaison rapide entre le porte avion et le drone sur laquelle sont émises les données des centrales à inertie du porte avion. La trajectoire du drone doit être calculée dans le repère du porte avion, qui est loin d'être un repère galiléen, du fait du tangage, du roulis et autres mouvements.

Aucun commandant de porte avion prendra le risque d’endommager son bâtiment si tout cela n'a pas été préparé, simulé, testé d'une façon ou d'une autre. On peut par exemple tester du GPS différentiel sur un rafale en enregistrant les mesures et les injecter dans une simulation.  On peut même guider un Rafale pour un touch and go, sachant que le pilote peut reprendre la main si cela se passe mal.

Modifié par Picdelamirand-oil
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il y a une heure, TimTR a dit :

Et donc là, vous pensez qu'ils vont tester quoi avec le CDG ? Quelque chose comme la capacité à faire un rdv en mer en autonome ? 

Deux trucs auxquels je pense, sans aucunement savoir si ça a un sens :

Du vol basse altitude au dessus de l'eau, l'impact sur la furtivité et la capacité des gros radars de la Marine à les détecter ?
La capacité du drone à agir avec une certaine autonomie, à un endroit où son éventuelle chute serait sans danger ?

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Il y a 17 heures, TimTR a dit :

Et donc là, vous pensez qu'ils vont tester quoi avec le CDG ? Quelque chose comme la capacité à faire un rdv en mer en autonome ? 

Il suffit que le test porte sur l'embarquement de la console de contrôle/supervision pour que ce soit effectivement "essai à bord du CdG" ... sans mentir, sans ambiguïté, sans exagération - même si ce n'est pas ce que certains ont cru (espéré) voir.

Modifié par FATac
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à l’instant, FATac a dit :

Il suffit que le test porte sur l'embarquement de la console de contrôle supervision pour que ce soit effectivement "essai à bord du CdG" ... sans mentir, sans ambiguïté, sans exagération - même si ce n'est pas ce que certains ont cru (espéré) voir.

Pour le coup, avoir la capacité de gérer un UCAV depuis le CDG pour une armée expéditionnaire comme la notre, c'est clairement une case à cocher.

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Le 20/05/2016 à 19:12, Picdelamirand-oil a dit :

Il faut qu'il connaisse sa position par rapport au porte avion de manière vraiment précise. Pour cela il faut qu'il fasse du positionnement par satellite de manière différentielle. mais l'environnement d'un porte avion est difficile: il y a des tas de réflexions parasites. Une fois ce problème réglé il faut "harmoniser" les attitudes de la plate forme et de l'avion, cela signifie qu'il faut une liaison rapide entre le porte avion et le drone sur laquelle sont émises les données des centrales à inertie du porte avion. La trajectoire du drone doit être calculée dans le repère du porte avion, qui est loin d'être un repère galiléen, du fait du tangage, du roulis et autres mouvements.

Aucun commandant de porte avion prendra le risque d’endommager son bâtiment si tout cela n'a pas été préparé, simulé, testé d'une façon ou d'une autre. On peut par exemple tester du GPS différentiel sur un rafale en enregistrant les mesures et les injecter dans une simulation.  On peut même guider un Rafale pour un touch and go, sachant que le pilote peut reprendre la main si cela se passe mal.

S'il y a toutes ces contraintes et tous ces équipements de nécessaire (position via satellite précise, rafraichi rapidement et en permanence, liaison rapide avec le porte-avion, etc), et bien on ne posera pas un drone sur un porte-avion. On peut le faire à titre expérimental, mais ce n'est pas déployable. Un drone devra savoir se poser sur un porte-avion sans connaitre précisément la position de ce dernier ni sa vitesse etc. Il ne doit pas nécessité beaucoup plus qu'un pilote qui se pose sur un porte-avion. C'est comme ça que je vois les choses (peut-être à tort).

Il y a trop de dépendance avec des éléments externes. Rendre le drone plus autonome, mais évidemment pas 100% autonome, est difficile, mais ça doit être possible.

Édit : on peut aussi penser aux ravitaillements en vol, que ce soit ravitaillement d'un drone ou drone qui ravitaille un autre appareil.

Modifié par web123
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il y a 7 minutes, clem200 a dit :

Quelques capteurs et une liaison direct avec le drone, rien de bien compliqué en soit.

Des capteurs, vu que le drone n'a pas de pilote, il en faut, la liaison direct avec le drone il le faut aussi, son atterrissage doit évidemment être validé par le porte-avion comme pour un pilote etc. Mais fournir la position précise du porte-avion, sa vitesse, son tangage, etc, avec une communication rapide etc, on va au-delà. Pour moi le drone doit pouvoir se poser comme un pilote sur un porte-avion. Ça me semble pas la mer à boire à faire et d'ailleurs je ne serai pas étonné qu'ils y arrivent mieux que les pilotes à terme.

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il y a une heure, web123 a dit :

Des capteurs, vu que le drone n'a pas de pilote, il en faut, la liaison direct avec le drone il le faut aussi, son atterrissage doit évidemment être validé par le porte-avion comme pour un pilote etc. Mais fournir la position précise du porte-avion, sa vitesse, son tangage, etc, avec une communication rapide etc, on va au-delà. Pour moi le drone doit pouvoir se poser comme un pilote sur un porte-avion. Ça me semble pas la mer à boire à faire et d'ailleurs je ne serai pas étonné qu'ils y arrivent mieux que les pilotes à terme.

Tu as déjà une telle liaison entre l'avion et le porte avion: l'initialisation d'une centrale à inertie sur une plate forme qui bouge ne peut pas se faire sans une telle liaison. Le TELEMIR est une liaison IR qui est utilisé pour transmettre aux centrales inertielles, au démarrage de l'avion, les infos leur permettant de s'aligner/s'initialiser.

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