Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Ch.Lagarde trop vulnérable pour le FMI ?


maminowski
 Share

Messages recommandés

  • Réponses 82
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Si il y en a qui ont encore des doutes sur l'intégrité de lagarde après ça ... :oops:

Visiblement, la bisbille interne ou domestique (Franco-Française) ne dérange aucun pays qui la soutient. ;)

L'Indonésie/UA/UE/USA/...

http://www.lepoint.fr/economie/le-ministre-indonesien-des-finances-choisit-lagarde-12-06-2011-1341221_28.php

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour Tancrède : la vielle casserole pourrait redevenir neuve dans les journeaux américains, l'actualité est faite par les média au moment ou ça arrange leurs actionnaires/commanditaires. Si Mme Lagarde remet en question le dollar on pourrait voir "spontanément" une campagne de révélations fracassantes sur l'affaire Tapie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...

Christine Lagarde va être désigné aujourd'hui même par le FMI selon certaines rumeurs. C'est vrai que ça aurait plus de gueule que ce Mexicain sorti d'on ne sait où, et qui aurait besoin de faire un régime minceur d'ailleurs...  :happy:

C'est fait, c'est Lagarde!  :oops:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La vrai question: "C'est pourquoi la France?" Et est-ce que qqun peut m'expliquer pourquoi cet accord autour de cette représentation Française... car en terme de pouvoir économique et de représentativité la France à perdu de sa superbe depuis longtemps.

Car à date, l'histoire de justice noie le poisson avec efficacité... aucune information sur l'essentiel.

Merci d'avance!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La vrai question: "C'est pourquoi la France?" Et est-ce que qqun peut m'expliquer pourquoi cet accord autour de cette représentation Française... car en terme de pouvoir économique et de représentativité la France à perdu de sa superbe depuis longtemps.

Car à date, l'histoire de justice noie le poisson avec efficacité... aucune information sur l'essentiel.

Merci d'avance!

Ben peut-être parce qu'on a 300 têtes nucléaires prêtes à l'emploi... Nan je rigole, tout le monde sait que ça ne sert à rien tout ça... :lol:
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La vrai question: "C'est pourquoi la France?" Et est-ce que qqun peut m'expliquer pourquoi cet accord autour de cette représentation Française... car en terme de pouvoir économique et de représentativité la France à perdu de sa superbe depuis longtemps.

C'est ce qui reste de la puissance française, une sorte de position historique agréée avec les US qui gardent la banque mondiale (le pognon) et de toute façon sont impliqués à chaque étage du FMI.

De toute façon, il faut bien voir à quoi sert le FMI : une roue de secours pour aider les pays (en général d'Afrique) en déperdition financière. Donc un français à ce rôle, pourquoi pas.

Ceci étant, la crise financière a donné au FMI une nouvelle lumière car avec la crise, les pays en déperdition sont tout de suite plus important : Japon, pays européens. De même que la "prise de gestion" du FMI en contrebalancement des prêts accordés est une vrai politique économique.

Du coup, la prise d'importance du FMI met en lumière cette institution que personne ne connaissait en France, ou dont personne ne se souciait vraiment il y a encore 10 ans. et cela attire les convoitises vu que cette institution a révélé un rôle majeur dans une crise importante.

Je pense que, de toute façon, C. Lagarde sera la dernière française au poste. Si elle est de surcroit inquiétée judiciairement, ce sera totalement cuit pour la crédibilité française sur la scène internationale.

Chine/Brésil/Inde, ou un candidat qui leur plait, auront le pouvoir à la suite de Lagarde.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Qu'on cite le Brésil parmi les "grands" me surprend toujours. Je suis peut-être trop influencé par la fameuse phrase du général de Gaulle...  ;) Et puis comment un pays où personne n'arrive à l'heure aux rdv peut-il devenir un grand?  :P

Quelle phrase ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Chine/Brésil/Inde, ou un candidat qui leur plait, auront le pouvoir à la suite de Lagarde.

Pour la Chine, on attendra, si tu veux mon avis ! Les intérêts chinois sont assez différents de ceux que l'on peut trouver dans les autres BRICS. Et surtout, crois tu que les Américains et Européens vont accepter un Chinois à ce poste ? Si jamais un Chinois est effectivement accepté, ce sera en échange d'une large contrepartie... Pas sûr non plus que le futur directeur soit un candidat en provenance d'un des différents BRICS : certains pays moins influents pourraient voir un de leurs candidats gagner, car plus consensuel !
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

«Le Brésil est le pays de l’avenir et il le restera».

On lui en attribue bien des phrases à De Gaulle ! Il n'y a aucune preuve que cette phrase ait été prononcée par De Gaulle. Cette phrase existe d'ailleurs depuis longtemps au Brésil : “Brasil é o país do futuro, e sempre será.” Difficile de dire qui l'a prononcée en premier. Sans doute faut-il y voir une reprise du titre de l'ouvrage de Stefan Zweig : Brasil, país do futuro (Brésil, pays du futur). Et les Brésiliens sont bien les premiers à parodier ce titre d'ouvrage. Dernièrement, c'est Diogo Mainardi (un journaliste de la presse écrite et homme de TV brésilien) qui a pu dire : "Le brésil est le pays du futur. Nous n'allons pas nous améliorer. ce sont les autres qui vont empirer." Enfin, c'est l'économiste Paul Krugman qui a pu reprendre la phrase "Le Brésil est le pays de l’avenir et le restera", estimant que le Brésil ne montre pour l'instant pas les mêmes sécurités que les économies asiatiques.

Dans la lignée des phrases sans doute faussement attribuées à De Gaulle, on a aussi le fameux "Le Brésil n'est pas un pays sérieux." Aucune preuve, encore une fois, que la phrase ait été prononcée par De Gaulle. Il semblerait surtout que ce soit l'Ambassadeur du Brésil à Paris durant le conflit de la langouste (début des années 1960), Carlos Alves de Souza, qui ait dit cette phrase au journaliste Luiz Edgar de Andrade. C'est ensuite à travers la caricature que cette phrase fut attribuée à De Gaulle, celui-ci répondant "Le Brésil n'est pas un pays sérieux".

Bref, beaucoup de mythes autours des déclarations de De Gaulle sur le Brésil. Fin du HS/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La vrai question: "C'est pourquoi la France?" Et est-ce que qqun peut m'expliquer pourquoi cet accord autour de cette représentation Française... car en terme de pouvoir économique et de représentativité la France à perdu de sa superbe depuis longtemps.

Car à date, l'histoire de justice noie le poisson avec efficacité... aucune information sur l'essentiel.

Merci d'avance!

C'est un deal historique de partage des institutions de Bretton Woodsentre entre européens et ricains, les européens ont la présidence du FMI, les ricains ont la banque mondiale.

Pourquoi la France ? Compromis internes européen, accord des états clientèles et agrément des states sur Lagarde.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Surtout que le Général n'est plus là pour se justifier.

Pourquoi Christine, parce qu'elle a été rapidement adoubée par les européens en prise de panique avec leurs crises en zone €.Parce qu'elle plaît aux US qui détiennent les cordons de la bourses et le pognon.Parce qu'elle a été élue lors de la crise, meilleure Ministre des Finances.Parce qu'il fallait que ce soit un Européen et que tout le monde voulait rapidement un concessus.Parce qu'elle connaît les US et coutumes américaines.Parce que c'est la première femme à ce poste, parce qu'elle parle correctement la langue de Shakespeare. :lol: Parce que sinon, on allait au clash par la suite des nominations.Parce que DSK a eu un moment de faiblesse qui a permi aux détracteurs de mangeurs de grenouille de se défouler sur la France.

Parce que DSK est redevenu sur le devant de la scène lors des crises boursières et monétaires, donc le FMI avec ses 600 à 800 économistes pouvaient donner des solutions.

Parce que pour mieux gérer les problèmes africains et européens, mieux vaut un Européen.Parce que les Chinois, les Russes, les Indiens, les Américains, les Japonais et les Européens l'ont soutenu.

Parce que le Mexicain n'avait pas autant d'appui.Enfin, la France est loin d'être au second plan, au vue des dernières crises financières, bancaires, économique, G8/G20/crise Russo-Géorgienne/favorable à l'intégration de la Russie à l'OMC, favorable aux intégrations Inde/Japon/Allemagne/...au sein du CSONU.Favorable aux réformes ONU/FMI/OTAN/JO.France étant la cinquième puissance économique mondiale et surtout dans les tableaux d'honneur militaire et toujours au combat.

Choses que les BICs sont, sauf Russie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

C'est une aussi bonne que mauvaise nouvelle.

Bonne car les responsables de cette affaire inadmissible seront peut-être amenés à répondre de leurs actes.

Mauvaise car cette présidentielle est charnière sur notre avenir.

Si les français se dotent d'une représentation politique de mauvais niveau, les conséquences seront particulièrement lourdes. En effet, sur des thèmes centraux que sont notre rapport au monde et à nous même, nous sommes à un tournant explicite.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sous la plume de Me Ph. Bilger, voici une vision de juriste:

Il ne faut pas baisser la garde !

Enfin, le 4 août, la commission des requêtes de la Cour de justice de la République a décidé ce qui était attendu, espéré depuis longtemps par ceux nombreux que les rapports de l'Etat avec l'Etat de droit ne laissent pas indifférents. Il est réconfortant de constater que la presse nationale a tout de même pris la mesure du caractère explosif de ce dossier Tapie-Lagarde et qu'à l'exception du Parisien, elle a mis en exergue l'événement procédural d'hier. Mediapart, sur cette affaire, a durant des mois prêché et écrit quasiment dans le désert et le formidable travail de Laurent Mauduit, dont le service de la démocratie est le coeur, s'il a bénéficié parfois d'allusions ici ou là, est resté dans une ombre médiatique surprenante. A croire que les journalistes - je ne suis pas loin de le penser - ont l'investigation paresseuse et la lucidité égarée quant à la hiérarchie des sujets et des priorités (Le Monde, Le Parisien, Le Figaro, Libération).

Si cette focalisation, aujourd'hui, s'est opérée, c'est sans doute à cause de la nouvelle elle-même qui n'est pas neutre en République mais surtout parce que sa substance juridique et son poids judiciaire ne pouvaient manquer d'alerter même les plus négligents des observateurs. En effet, alors que Jean-Louis Nadal avait visé dans sa saisine l'abus d'autorité, la commission des requêtes, après un long et paraît-il houleux délibéré, a retenu au sujet de Christine Lagarde les infractions de complicité de faux et de complicité de détournement de biens publics.

Il est clair qu'au-delà de l'apparence technique, on est passé d'un délit sophistiqué, difficilement compréhensible et maîtrisable, à des accusations lourdes, ostensiblement humiliantes et assimilables dans leur portée par tout citoyen. Sur le plan international, ce n'est pas la même chose de se voir imputé le premier infiniment vague et complexe ou les secondes qui, pour être inscrites dans le champ national, auront évidemment des effets de dérision ou d'indignation sur les actions à venir de l'ancienne ministre. Comment Aurélie Filippetti peut-elle proférer cette ânerie que les entreprises et la légitimité internationales de Christine Lagarde ne seront pas affectées par le coup de tonnerre français (JDD.fr) ?

Cette double qualification infiniment offensante à l'égard de la directrice générale du FMI est, par ailleurs, redoutable sur le plan du droit parce qu'elle privilégie à juste titre, dans l'ensemble des agissements et des abstentions calculées de Christine Lagarde, l'élément de complicité qui en l'occurrence fait référence à de possibles instructions de celle-ci mais évidemment, au-dessus d'elle, du président de la République. Dans les présomptions dégagées par la commission des requêtes, non seulement on trouve la latitude d'incriminer tout ce qui, de près ou de loin, dans l'arrêt du processus judiciaire jusqu'au tribunal arbitral avec le scandale de la présence en son sein de Pierre Estoup et l'absence de recours contre cette gabegie programmée, a bénéficié exclusivement à Bernard Tapie mais aussi le risque d'une ouverture sur d'autres responsabilités que celle dont l'ancienne ministre est soupçonnée. La complicité constitue une donnée qui permet d'englober un système, un entêtement, une chaîne, une fraude dans toutes ses manifestations juridiques ou politiques. Elle autorise des développements que l'abus d'autorité n'aurait pas permis. Avec ce dernier, le président n'était pas obligatoirement montré. Avec les autres infractions, on le monte forcément en première ligne.

Je tiens pour rien, parce qu'il relève d'un rituel sans le respect duquel un avocat se sentirait décrédibilisé, l'optimisme de circonstance de l'ancien bâtonnier Yves Repiquet. L'intensité de ses protestations pour la façade n'occulte pas mais au contraire révèle, la gravité de ce sur quoi il y aura à enquêter (nouvelobs.com, Marianne 2).

Je ne voudrais pas que la décision capitale d'hier ressemble par certains côtés à ce qu'est trop souvent la loi dans notre démocratie : un coup d'épée dans l'eau, l'illusion d'une action. On a voté une loi et on serait tranquille pour la suite. Qu'on n'exige pas en plus de l'effectivité. Tout reste à faire. La commission d'instruction devra être saisie dans les plus brefs délais soit par Jean-Claude Marin en septembre après son installation soit, pourquoi pas, dans les prochains jours par Cécile Petit, rivale défaite mais assurant l'intérim à la Cour de cassation pour l'instant. Si le rythme ralentissait, force serait de s'inquiéter devant les efforts du politique pour réduire la portée, par tous les moyens officiels et officieux à sa disposition, de la décision du 4 août.

Dans le même registre, je suis étonné de lire depuis quelques jours une information qui n'est discutée par personne, selon laquelle la commission d'instruction travaillera durant des années et sera susceptible d'ordonner un non lieu. On sent comme une secrète jouissance collective derrière ce pessimisme. Pourquoi serait-il fatal qu'une affaire comme celle-ci, vieille de 19 années si on compte large, soit encore retardée par une instruction au ralenti ? Y aurait-il là encore un privilège du politique pourtant soupçonné du pire mais qui serait assuré de la sage et réconfortante lenteur des magistrats ? C'est le contraire qui devrait se produire. Ce dossier devrait enfin bénéficier d'un traitement à bride abattue. Il ne me semble pas que l'essentiel des éléments soit encore distrait de la curiosité publique et que le regard et l'analyse judiciaires aient besoin d'un temps interminable pour trancher dans un sens dont rien n'indique qu'il sera forcément favorable à Christine Lagarde. Il est incontestable qu'on va tenter de "jouer la montre" pour faire disparaître du champ républicain et du paysage judiciaire cette affaire qui, selon Christine Lagarde aujourd'hui moins assurée, n'avait "aucune substance pénale". Il ne faudra pas baisser la garde.

Enfin, pour faire écho au 4 août mais sur le plan de la politique internationale et de la réputation de la France, comment ne pas renouveler l'expression de sa surprise devant la contradiction assumée et prévisible de ce duo portant, l'un et l'autre, dans des domaines différents, l'honneur de notre pays ? Qu'on apprécie ou non l'action durant ces derniers mois, du président de la République confronté avec d'autres chefs d'Etat à une crise financière loin d'être terminée et qui ébranle les bases du système mondial, force est d'admettre qu'il tient son rang, qu'il assume sa mission, qu'il stimule et demeure sur la brèche. De sorte que, opposants et partisans, personne ne peut lui dénier une énergie, une utilité, une présence qui favorisent la France. Pourtant, Christine Lagarde au FMI avec cette éprouvante épée de Damoclès sur son destin international et, par incidence, sur l'image de la France, c'est exactement l'inverse de l'aura présidentielle. Où est la logique quand on détruit en aval ce qui avait été inlassablement édifié en amont ?

Pas de vacances, en tout cas, pour l'Etat de droit.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 964
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aquaromaine
    Membre le plus récent
    Aquaromaine
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...