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N. Sarkozy agressé lors d'un bain de foule


alexandreVBCI
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il a fait du Judo le PR ?

de baisser son centre de gravité, lui a semble-t'il permis de résister courageusement, et habilement à la manoeuvre d'attaque.

par contre le grand garde corps à l'arrière me semble très "instable".ce genre d'affaire permet de montrer les caractères des différents gardes. ont le voyait bien aussi sur la veille affaire de Reagan.

sur le coté rigolo :

il voulait peut-être lui piquer sa Breitling !! :O

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Voici un petit article du Figaro:

«Véga bousculé !» Véga est le nom de code donné au chef de l'État sur les fréquences de la police. Et «Véga» ne doit guère être satisfait de l'épisode de ce jeudi, à Brax (Lot-et-Garonne), où un individu a pu l'agripper par le col et le tirer violemment contre une barrière métallique censée le protéger de la foule. Cette affaire ne restera sans doute pas sans conséquences, même si le chef de l'État a rapidement fait savoir qu'il ne porterait pas plainte.

En quatre ans, Nicolas Sarkozy a multiplié par douze le rythme des voyages présidentiels en France, à raison de deux déplacements par semaine en moyenne. Quand son prédécesseur ne se rendait en province qu'une fois tous les mois et demi environ.

Autre rythme, autres méthodes : quand une faille apparaît dans le dispositif de sécurité déployé le jour J, ce n'est plus le lampiste qui trinque mais le responsable départemental de la police ou de la gendarmerie, voire le préfet du département en personne. Le 12 janvier 2009, à Saint-Lô (Manche), quelques quolibets et une vitre brisée ont ainsi scellé le sort du préfet de la Manche et de son directeur de la police en tenue, tous deux démis de leurs fonctions. Le préfet limogé fut muté au Conseil supérieur de l'administration territoriale de l'État, en charge de l'«évaluation de l'action des préfets et des sous-préfets en poste territorial».

Depuis cet incident, la tension était palpable dans les préfectures à l'approche de chaque visite du chef de l'État. «Il y a eu un avant et un après Saint-Lô», confie un préfet. Selon lui «rares sont les préfets qui sous-traitent désormais les préparatifs de la visite à leur directeur de cabinet». Et la question sera d'ailleurs rapidement posée à celui du Lot-et-Garonne.

Une «blindée» au coffre «bien rempli» La logistique impressionnante des voyages obéit à un quasi rituel. Rien n'est laissé au hasard. Pas même ce que mangera le président à bord de son Falcon d'État, car la nourriture servie à bord est «sécurisée». Crainte d'un empoisonnement ou simple respect de normes d'hygiène draconiennes ? La santé du chef de l'État vire presque à l'obsession tant les précautions prises sont importantes. Nicolas Sarkozy ne se déplace jamais sans son médecin personnel du service de santé de l'Élysée. Il en conviera même un second si sa suite est importante. «Imaginez que quelqu'un dans la délégation requiert l'assistance du docteur en même temps que le président », décrypte un conseiller. A l'arrivée, le Samu local déploie aussi une antenne, au cas où…

Le chef suprême des forces civiles et militaires ne saurait être victime de l'imprévoyance. Il reste le garant de la continuité du feu nucléaire, même au fin fond du Lot-et-Garonne. Dans son sillage se tient toujours l'un de ses deux aides de camp, modèles de discrétion. Ce jeune officier ne porte pas la clé des missiles autour du cou, mais il transporte dans une mallette de quoi assurer une liaison permanente avec le chef d'état-major particulier du président à l'Élysée. Une tradition s'est instaurée : c'est l'aide de camp et nul autre qui remet en main propre au président chacun des discours qu'il prononcera lors de ces déplacements en province ou ailleurs.

Autre homme clé : le «transmetteur». Il détient les moyens de communication cryptés à la disposition du chef de l'État, dont un téléphone satellitaire. Au lendemain son élection, Nicolas Sarkozy a mis en place à l'Élysée un Service de permanence et d'information (SPI), sur le modèle de ce qu'il avait connu à l'Intérieur. Où qu'il se trouve, le «spi» l'alerte en temps réel sur ce qui se passe en France ou à l'étranger, qu'il s'agisse d'un titre de tennis remporté par un champion français, par exemple, ou de la libération de compatriotes retenus en otage.

La «blindée» aussi est du voyage : Renault Vel Satis ou Citroën C6. L'Élysée en possède deux. La voiture est convoyée à l'avance, comme la «papamobile» pour le pape. Avec son poids de char d'assaut et ses vitres épaisses à l'épreuve des balles qui déforment le paysage au point de donner mal à la tête, sa conduite nécessite une formation spéciale. Son coffre est toujours «bien rempli» (comprendre : en armes), dit un officier de sécurité qui a tenu autrefois le poste du «siège», c'est-à-dire celui du passager avant droit qui sort le premier, en cas de coup dur, pour couvrir la sortie du président toujours installé à droite, derrière lui.

Rues balayées, roind-point fleuris, commerces fermés En amont de chaque visite, une petite armée prépare le terrain. Tout commence à 8 heures 30 dans le «salon vert» qui jouxte le bureau présidentiel. Dans cette pièce qui fut le bureau d'Attali, le chef de cabinet de Nicolas Sarkozy, soumet régulièrement les propositions de visite émises par les élus, les associations ou les chefs d'entreprise, toujours friands de ce type de déplacements. «La maîtrise du calendrier reste fondamentale», assure Franck Louvrier, conseiller du président pour la communication, le seul qui effectue à ses côtés l'intégralité des voyages. L'entourage de Nicolas Sarkozy veille à ce qu'il ne se fasse pas imposer son agenda par l'extérieur. Deux alternatives au moins lui sont toujours proposées.

Un premier repérage est effectué dans chacun des sites étudiés. Une fois l'endroit choisi, le préfet de département concerné s'accorde avec le chef de cabinet sur le programme. «Les idées viennent surtout d'ici», assure, sans rougir, un conseiller à la présidence. Seuls quelques rares préfets abordent l'événement sans trop d'appréhension. L'un d'eux déclare : «Pour espérer le pardon en cas de pépin, mieux vaut avoir pratiqué Sarkozy et les siens durant leur passage à l'Intérieur… »

Avant que n'arrivent les «précurseurs», sorte de mission d'audit dépêchée par l'Élysée à la veille du jour J, tout aura été nettoyé, balisé, mis en scène. Les trajets sont doublés. Les rues balayées. On fleurit parfois les ronds-points. Au besoin, on ferme les commerces, les bars, les kiosques à frites. L'impératif de sécurité dicté par les services spécialisés de la présidence prime sur tout le reste.

Le précédent Édith Cresson Les experts de la protection rapprochée ont encore en mémoire la débâcle d'Édith Cresson, alors ministre de l'Agriculture, qui, dans les années quatre-vingts, s'était retrouvée encerclée par des paysans, bousculée à la sortie d'une étable, obligée de fuir en hélicoptère. Le préfet y avait laissé sa casquette. Plus récemment, en 2003, c'était au tour de Nicolas Sarkozy, alors «premier flic de France» et du premier ministre de l'époque, Jean-Pierre Raffarin, de devoir affronter une foule hostile, à Bastia, juchés sur les chaises en plastique d'une salle d'aéroport.

Aujourd'hui, un déplacement en province ne mobilise pas moins de 700 gendarmes et policiers, appuyés au besoin par un hélicoptère, des escadrons de gendarmes mobiles et des CRS, mais aussi des hommes du Raid (Unité d'élite de la police nationale), du GIPN (Groupement d'intervention de la police nationale) et une quinzaine de fonctionnaires de police en civil. Sans compter le GSPR (Groupe de Sécurité du Président de la République).

«Quand il s'agit de la sécurité du président, on nous accorde tout et même davantage, d'où la colère élyséenne quand un incident éclate malgré tout», affirme un contrôleur général de la Sécurité publique. Il n'y a pas que cela. Un haut fonctionnaire qui connaît bien le président le dit : «Nicolas Sarkozy aime foncièrement les policiers et les gendarmes. Il avance sans craintes dans l'espace aménagé pour sa sécurité. Or, il n'est jamais agréable de réaliser que l'on a pris des risques par excès de confiance».

Contrôler les pneus des cars A l'entendre, le chef de l'État n'apprécie pourtant pas la démesure de certains dispositifs. En 2002, à Montluçon, atterrissant sur l'aéroport de la Creuse, il avait distingué sur les toits des militaires munis de fusils à lunette cachés sous des toiles de camouflage : «Ridicule !», avait-il lâché, furieux.

Plus que jamais, pour assurer la sécurité du premier personnage de l'État, le professionnalisme est de rigueur. Et il ne va pas sans imagination. Comme le jour où un chef de secteur eut l'idée de contrôler les pneus des cars qui menaient des contestataires sur le site d'un voyage présidentiel consacré au nucléaire. Les militants ont fini par atteindre leur destination… une heure après le départ des autorités.

Mais dans le Lot-et-Garonne, ce jeudi 30 juin 2011, «l'inacceptable» est survenu. Le président a chancelé en public, sans tomber certes, et gardant une parfaite maîtrise de la situation. Son agresseur a été interpellé sur le champ. Mais trop tard. Un avertissement sérieux pour les déplacements à venir. La sécurité rapprochée du président va devoir plancher d'arrache-pied pour éviter qu'un tel incident ne se reproduise. Aucun relâchement n'est permis en pleine campagne présidentielle.

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  • 7 months later...

bon je rebondis sur l'enfarinage de notre candidat présidentiel F Hollande!

j'ai regardé attentivement la vidéo selon deux angles et l'on voit nettement qu'il y a eu manque de vigilance des gardes sur le coté droit !

comment cette personne a t-elle pu approcher aussi près ( je l'imaginai plus lointaine au départ)?

d'autre part il est clair que l'agent sur sa gauche, le plus près du pupitre manque de réaction et semble endormi du début à la fin .

par contre Hollande reste super Zen et la lecture avec un seul oeil , c'est assez fun !

il me semble manquer , un agent en arrière , et un autre devant dans les journalistes...tout le coté droit était pourrave...

on apprend que 15 gus pilote la protection du candidat ! (7 en permanence).

autant le président Sarkozy c'était vraiment approché du public avant d'être saisie par "l'agresseur" , autant là la personne rentre dans le dispositif complétement et aurait pu causé des dommages irréversibles sur l'un des leader à la présidentielle.

ne faudrait-il pas mieux former ces gens ?

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Hollande n'aime pas trop être encadré par la police, il a beaucoup rechigné au début de sa campagne, et longtemps hésité sur les policiers qui le protégeront. Dans le petit monde de la protection des personnalités qui a été beaucoup remanié ses derniers temps, il y aurait beaucoup trop de fervent sarkozyste a son gout et il craingnait/craindrait des fuites venant de là.

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Qui était en charge de sécurité? Il y avait déjà des gens de la protection des personnalités?

En principe le service de sécurité du PS n'est pas mauvais (je sais de quoi je parle)

Ils savent gérer ce type de situations et les relations & inter-actions avec les services officiels intervenants.

Après peut-être que personne ne s'attendait  à une connerie.

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Après peut-être que personne ne s'attendait  à une connerie.

d'un autre coté , ces forces de protection doivent en permanence s'attendre à un coup , un gars qui essaye de rentrer dans la bulle, etc...quand on voit très furtivement la personne plus près de Hollande que son propre service d'ordre. c'est qu'il y a une faute quelques part.

à coup sûr que la protection va se réveiller car si la Demoiselle avait eu un cutter ! c'était adios Hollande !

un peu plus, il fallait ressortir DSK ! :O :O

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d'un autre coté , ces forces de protection doivent en permanence s'attendre à un coup , un gars qui essaye de rentrer dans la bulle, etc...quand on voit très furtivement la personne plus près de Hollande que son propre service d'ordre. c'est qu'il y a une faute quelques part.

à coup sûr que la protection va se réveiller car si la Demoiselle avait eu un cutter ! c'était adios Hollande !

un peu plus, il fallait ressortir DSK ! :O :O

Je n'ai pas d'idée de la situation dans laquelle ça c'est produit.  Mais le truc qui marche 100% ça n'existe pas ni ici ni aux Etatst Unis ni ailleurs...

Contrôler les mouvements et les personnes dans un meeting public c'est très, très, compliqué... Par exemple, dans le cas du PS, les militants "anonymes" parfois des amis ou des copains de section (au PS même les dirigeants font partie d'une section de base lambda) veulent lui dire bonjour, lui serrer la main, etc...

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François Hollande : La garde rapprochée du candidat est passée de 2 à 14 policiers du Service de protection des hautes personnalités.

L'agression mercredi de François Hollande par une femme qui lui a jeté de la farine au visage a remis en lumière les impératifs de sécurité dans les campagnes présidentielles, où les candidats sont en contact direct avec un public forcément varié. Dès jeudi, le dispositif de protection du candidat socialiste a été puissamment renforcé, passant de deux policiers à quatorze, dont deux capitaines, sous l'autorité d'une commandante. Mais cette consolidation avait été décidée dès fin décembre, avant l'incident survenu à la porte de Versailles à Paris lors d'une manifestation sur le mal-logement. C'est Daniel Vaillant, ancien ministre de l'Intérieur, qui a négocié avec la Place Beauvau.

Car l'équipe qui va désormais protéger le député de Corrèze fait partie d'un service ad hoc, appelé depuis 1994 et la réforme des anciens VO (Voyages officiels) le Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Actuellement, quelque 25 policiers de ce service rattaché au ministère de l'Intérieur assurent la "sécurité rapprochée" de cinq des candidats à l'Élysée. Ils fonctionnent par groupe ou par binôme autour de l'intéressé(e), en fonction du niveau de menace évalué par l'Uclat (Unité de coordination antiterroriste).

En 2007, le SPHP, composé de fonctionnaires recrutés sur la base d'une série de tests de sélection, psychologiques, médicaux, sportifs, de tir, avait assuré la protection de François Bayrou, Jean-Marie Le Pen, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Jusqu'à maintenant, François Hollande était protégé par deux policiers, qui se relayaient auprès de lui. "Il avait ainsi pu s'habituer à cette présence rapprochée" et "apprécier sa discrétion et son savoir-faire", relève le préfet Nacer Meddah, secrétaire général de l'équipe du candidat.

Désormais, ce sont deux équipes de sept policiers qui se relayent auprès de lui, sous l'autorité d'une commandante.

Jeudi, lors d'une visite dans un hôpital parisien, François Hollande a affirmé ne "rien" vouloir "changer" dans la manière de s'adresser aux Français, malgré ce dispositif renforcé. "Il doit y avoir cette sécurité, et en même temps je veux avoir ma liberté, je veux avoir ma proximité, je veux rencontrer qui je veux, même en prenant un certain nombre de risques, tant pis", a lancé le candidat. La femme qui a jeté la farine, une Lilloise de 45 ans se décrivant comme "mal logée" et coutumière de coups d'éclat, avait été admise mercredi soir à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, selon une source policière, qui a précisé que François Hollande n'aurait pas l'intention de déposer plainte.

Christian Prouteau, ancien patron du GIGN, a fait valoir jeudi que "le fait d'avoir jeté de la farine n'était pas grave". "Mais cette femme aurait pu jeter autre chose", a-t-il ajouté, "l'interpellation aurait dû se faire dans les quelques mètres avant l'estrade". Être en campagne ne change rien pour François Bayrou (MoDem) qui bénéficie du dispositif minimal, avec deux policiers du SPHP. Le député béarnais est en effet protégé "depuis les années 1990, lorsqu'il figurait sur la liste des personnes menacées par l'ETA", a relevé, jeudi, l'inspecteur général Gilles Furigo, chef du SPHP.

Eva Joly (EELV) et Marine Le Pen (FN) ont chacune un "binôme" pour leur sécurité de candidates. Quant à Dominique de Villepin, il est entouré de quatre membres du SPHP. Mais "en sa qualité d'ancien Premier ministre", il bénéficiait déjà de cette protection avant de se lancer dans la course à l'Élysée. Certains candidats ne réclament pas d'anges gardiens. C'est le cas de Christine Boutin (Parti démocrate-chrétien). "Mon chauffeur fait office de tout cela", dit-elle. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) assure, lui, que l'incident de mercredi l'a fait "réfléchir". "Je vais demander un agent de protection", au SPHP, a déclaré le candidat souverainiste devant la presse lors d'une visite dans le Doubs.

http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/sept-fois-plus-de-gardes-du-corps-pour-hollande-03-02-2012-1426953_324.php

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