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Inde : politique intérieure et internationale


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Inde: les violences interethniques s'intensifient dans le nord-est, 170.000 déplacés.

Des violences interethniques dans le nord-est de l'Inde ont fait douze morts dans la nuit de mardi à mercredi, ce qui porte le bilan à 38 victimes depuis vendredi, ont annoncé les autorités mercredi, tandis que des renforts militaires ont été déployés.

Plus de 170.000 habitants ont fui leurs villages dans l'Etat d'Assam et se sont réfugiés dans des campements, des bâtiments gouvernementaux et des écoles pour échapper aux violences opposant la tribu locale des Bodo aux musulmans.

Ces deux communautés se disputent depuis des années la propriété de terres dans cette région reculée de l'Inde.

Selon l'agence Press Trust of India (PTI), les violences ont démarré lorsque deux responsables étudiants musulmans ont été grièvement blessés par balle, déclenchant des actes de représailles à l'égard de la population Bodo.

Des images de télévision montraient des maisons en flammes, tandis que les habitants se regroupaient dans des camps protégés par des soldats.

"La situation est tendue et nous recevons des renforts militaires supplémentaires", a déclaré le chef de la police de l'Assam, J.N. Choudhury.

La police a décrété lundi soir un couvre-feu et une politique de tir sans sommation, après que des émeutiers ont mis le feu à des magasins et des habitations.

"Nous avons tout perdu dans les violences. Nos maisons ont été rasées et des foules déchaînées ont mis le feu à nos biens", a témoigné à la télévision locale Rabiul Islam, un villageois du district de Kokrajhar, réfugié dans un camp.

Les liaisons ferroviaires étaient pratiquement coupées après que certains trains ont été pris pour cibles par des foules jetant des pierres et de nombreuses routes étaient fermées.

Le nord-est de l'Inde, relié au reste du pays par une étroite bande de terre, est en proie à des troubles ethniques et séparatistes depuis des années. Récemment, certains des mouvements séparatistes les plus importants ont entamé des négociations de paix avec le gouvernement central.

http://fr.news.yahoo.com/inde-violences-interethniques-sintensifient-nord-170-000-d%C3%A9plac%C3%A9s-153714280.html

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Situation catastrophique en Inde : la moitié du pays (600 millions de personnes) privé d'électricité.

L'effondrement simultané des réseaux desservant une vingtaine d'États a provoqué un "black-out" géant.

L'Inde était de nouveau frappée mardi par un black-out électrique géant affectant la moitié du pays de 1,2 milliard d'habitants, après l'effondrement presque simultané des réseaux desservant une vingtaine d'États dans le nord, l'est et le nord-est. Des centaines de mineurs étaient pris au piège dans une mine de charbon au Bengale-Occidental, dans l'est du pays, après la méga-panne, a annoncé la chef du gouvernement local, Mamata Banerjee. L'absence de courant rendait impossible le recours aux élévateurs permettant de les remonter à la surface, a-t-elle précisé.

"Les réseaux du nord, du nord-est et de l'est sont à terre, mais nous travaillons à les restaurer rapidement", a déclaré Naresh Kumar, un porte-parole du réseau électrique national, Powergrid Corporation of India. Le ministre fédéral de l'Énergie, Sushilkumar Shinde, a assuré que cette panne d'une ampleur sans précédent, survenue aux alentours de 9 h 30, était due à des "États ayant dépassé leurs capacités autorisées d'approvisionnement sur leur réseau", provoquant un effet domino.

(lepoint.fr)

ça augure mal de l'avenir !  :O

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Situation catastrophique en Inde : la moitié du pays (600 millions de personnes) privé d'électricité.

L'effondrement simultané des réseaux desservant une vingtaine d'États a provoqué un "black-out" géant.

L'Inde était de nouveau frappée mardi par un black-out électrique géant affectant la moitié du pays de 1,2 milliard d'habitants, après l'effondrement presque simultané des réseaux desservant une vingtaine d'États dans le nord, l'est et le nord-est. Des centaines de mineurs étaient pris au piège dans une mine de charbon au Bengale-Occidental, dans l'est du pays, après la méga-panne, a annoncé la chef du gouvernement local, Mamata Banerjee. L'absence de courant rendait impossible le recours aux élévateurs permettant de les remonter à la surface, a-t-elle précisé.

"Les réseaux du nord, du nord-est et de l'est sont à terre, mais nous travaillons à les restaurer rapidement", a déclaré Naresh Kumar, un porte-parole du réseau électrique national, Powergrid Corporation of India. Le ministre fédéral de l'Énergie, Sushilkumar Shinde, a assuré que cette panne d'une ampleur sans précédent, survenue aux alentours de 9 h 30, était due à des "États ayant dépassé leurs capacités autorisées d'approvisionnement sur leur réseau", provoquant un effet domino.

(lepoint.fr)

ça augure mal de l'avenir !  :O

D'ailleurs pour rassurer son peuple, ils projettent de lancer une mission spatiale sur Mars (coût entre 70 et 90 millions de dollars). C'est une sonde orbitale autour de la "planète rouge" qui étudiera le climat et la géologie.

Le premier vol spatial habité est prévu en 2016.

Sauf un nouveau terrible "Black-out" des installations électroniques  :lol:

En attendant, la lenteur administrative et la corruption freinent considérablement la construction des nouvelles centrales nucléaires civiles, des énergies renouvelables (éoliennes, panneaux solaires, ...), propres, de barrages, ...

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  • 3 weeks later...

Tensions nationalistes en Inde

Image IPB

Le leader radical Raj Thackeray a réuni 50.000 personnes mardi à Bombay pour dénoncer l'afflux d'immigrés du Bangladesh.

Les violences redoutées mardi à Bombay n'ont pas eu lieu. La manifestation organisée par le parti nationaliste MNS a certes provoqué de nombreuses tensions dans la capitale économique de l'Inde, mais aucun incident majeur ne s'est produit.

Réunies au cœur de Bombay, à Azad Maidan, 50.000 personnes ont écouté leur vindicatif leader, Raj Thackeray, s'en prendre au ministre de l'Intérieur R. R. Patil, et aux autorités locales. À plusieurs reprises, il a harangué la foule, un passeport bangladais à la main, pour dénoncer l'afflux d'immigrés qui, selon lui, menace l'équilibre du pays, ainsi que les récentes manifestations promusulmanes émaillées de violences. Le public, largement masculin, a scandé, des heures durant, des slogans hostiles aux musulmans.

«Des milliers de policiers sont présents aujourd'hui parce que les autorités veulent nous empêcher de manifester. En revanche, les groupes musulmans peuvent manifester quand ils le souhaitent»,réagissait Vikash, un manifestant furieux, enroulé dans le drapeau mauve de son parti, le MNS, en marge de la manifestation. Il a raison, il y a une véritable discrimination envers la majorité hindoue !

Exode de 400.000 personnes

Une référence à la très violente manifestation du 11 août dernier, organisée cette fois par des organisations promusul­manes. Au total, deux manifestants avaient trouvé la mort, quarante policiers avaient été blessés et de nombreux véhicules incendiés. Motif de cette co­lère, des vidéos et photos de musulmans massacrés montrées aux participants pour attiser leur colère. «On nous a montré des femmes mutilées en nous disant qu'il s'agissait de nos sœurs dans l'État d'Assam, et à partir de là, tout a dégénéré!» raconte Shakeel, présent ce jour-là. L'origine de ces messages fait d'ailleurs débat, certains les imputant au Pakistan ; d'autres au contraire accusent les nationalistes hindous.

Depuis plusieurs semaines, le pays est en proie à de violentes tensions sur fond de conflit régional en Assam, dans le nord-est du pays, où s'affrontent immigrés bangladais musulmans et tribus locales en majorité hindoues. Ce conflit a déjà fait 80 morts dans des affrontements à répétition et entraîné l'exode de 400.000 personnes.

Des milliers d'Indiens originaires d'Assam ont pris d'assaut les trains pour rejoindre leur État d'origine, craignant d'être pris pour cibles, dans les grandes villes du Sud où ils résident, lors d'affrontements ethniques avec les communautés musulmanes. «L'embrasement général est irrationnel et c'est ce qui le rend inquiétant. Le conflit originel en Assam n'est que très peu religieux. De nombreux facteurs entrent en jeu, comme la propriété des terres entre les tribus, explique M. Surendra, professeur de sciences politiques à l'université de Bombay. Les violentes manifestations à Bombay ou à Pune ne sont qu'une récupération politique destinée à mettre de l'huile sur le feu. Raj Thackeray, le leader nationaliste, prenait mardi la défense des Assamais contre les musulmans, alors que d'ordinaire il les fustige, ainsi que tous les Indiens du Nord, accusés de transformer l'identité de Bombay. Plus qu'un nationaliste, c'est un régionaliste», analyse-t-il.

Lors de la partition de l'Inde en 1947, il aurait fallu une Inde sans aucune présence des musulmans et des chrétiens qui ont toujours été hostile au polythéisme hindou et aux autres religions : bouddhisme, jaïnisme, judaïsme, sikhisme, ... sans compter leurs exactions historiques : destructions de temples, conversions forcées, textes hindous brûlés, des personnes vivantes brûlées pour hérésie + inquisition portugaise, des millions d'hindous et sikhs tués, ... dans le sous-continent indien durant des siècles.

A l'étranger, les hindous sont maltraités (Pakistan, Afghanistan, Malaisie, Bangladesh, ...), obligés de se convertir ou tués et pas un mot dans la presse et les médias du monde arabo-musulmans. Après certains se demandent pourquoi il y a une telle haine des hindous envers les musulmans ...

A Goa par exemple, nombreux chrétiens se sentent Portugais et non Indien !  :P Ils continuent à vénérer un Saint portugais qui a condamnés des milliers hindous publiquement au pieu dans le carré en dehors de la cathédrale ou brûlés vivants.

Aujourd'hui l’Église catholique considère les israéliens comme indésirables  :rolleyes:  :-\, celle-ci a rédigé une lettre dans laquelle elle s'en prend violemment aux randonneurs israéliens qui parcourent le pays. Le Vatican et les chrétiens considèrent toujours l'Inde comme une colonie à évangéliser.

A cause de l'utopie de la tolérance du Mahatma Gandhi, nous n'aurons toujours des problèmes avec ces 2 minorités hostiles et belliqueuses. De plus, ces 2 minorités se soucient peu de la surpopulation car leurs livres "saints" suggèrent d'enfanter beaucoup (croissez et multipliez-vous) afin de dépasser les autres populations religieuses.

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Le premier ministre indien, Manmohan Singh, est sous le feu des critiques après la révélation vendredi d'un nouveau scandale de corruption, qui a fait perdre à l'Etat indien près de 27 milliards d'euros dans le secteur minier.

L'opposition exige désormais sa démission, et a menacé mercredi 22 août de bloquer les travaux de la session parlementaire jusqu'à ce que le premier ministre renonce à son poste.

Dans un rapport dévoilé vendredi, l'auditeur général aux comptes a accusé l'Etat d'avoir perdu depuis 2004 des milliards de dollars en attribuant des gisements miniers à des groupes privés au lieu de les vendre aux enchères. Plutôt que d'en tirer le maximum de revenus, le gouvernement aurait en effet préféré soutenir le développement de l'industrie en maintenant à un bas niveau les prix du charbon, minerai qui contribue à la moitié de la production d'énergie du pays.

Or le premier ministre, qui a vu son image de 'Monsieur Propre' déjà écornée par plusieurs retentissants scandales de corruption au sein de son gouvernement, était ministre du charbon de 2004 à 2009. C'était donc sous son autorité qu'étaient octroyées les concessions pour les mines.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/08/22/un-scandale-de-corruption-menace-le-premier-ministre-indien_1748518_3216.html#xtor=AL-32280515

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Lors de la partition de l'Inde en 1947, il aurait fallu une Inde sans aucune présence des musulmans et des chrétiens qui ont toujours été hostile au polythéisme hindou et aux autres religions : bouddhisme, jaïnisme, judaïsme, sikhisme, ... sans compter leurs exactions historiques : destructions de temples, conversions forcées, textes hindous brûlés, des personnes vivantes brûlées pour hérésie + inquisition portugaise, des millions d'hindous et sikhs tués, ... dans le sous-continent indien durant des siècles.

Il fallait faire quoi alors selon toi ? Une partition différente du pays ? Une solution plus radicale ? D’ailleurs je n'ai pas bien compris ce que venait faire des israéliens au milieu. Sans parler que cette article met plutôt en lumière une récupération politique des nationaliste/régionalistes :

Raj Thackeray, le leader nationaliste, prenait mardi la défense des Assamais contre les musulmans, alors que d'ordinaire il les fustige, ainsi que tous les Indiens du Nord, accusés de transformer l'identité de Bombay. Plus qu'un nationaliste, c'est un régionaliste», analyse-t-il.

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Lors de la partition de l'Inde en 1947, il aurait fallu une Inde sans aucune présence des musulmans et des chrétiens qui ont toujours été hostile au polythéisme hindou et aux autres religions : bouddhisme, jaïnisme, judaïsme, sikhisme, ... sans compter leurs exactions historiques : destructions de temples, conversions forcées, textes hindous brûlés, des personnes vivantes brûlées pour hérésie + inquisition portugaise, des millions d'hindous et sikhs tués, ... dans le sous-continent indien durant des siècles.

A l'étranger, les hindous sont maltraités (Pakistan, Afghanistan, Malaisie, Bangladesh, ...), obligés de se convertir ou tués et pas un mot dans la presse et les médias du monde arabo-musulmans. Après certains se demandent pourquoi il y a une telle haine des hindous envers les musulmans ...

A Goa par exemple, nombreux chrétiens se sentent Portugais et non Indien !  :P Ils continuent à vénérer un Saint portugais qui a condamnés des milliers hindous publiquement au pieu dans le carré en dehors de la cathédrale ou brûlés vivants.

Aujourd'hui l’Église catholique considère les israéliens comme indésirables  :rolleyes:  :-\, celle-ci a rédigé une lettre dans laquelle elle s'en prend violemment aux randonneurs israéliens qui parcourent le pays. Le Vatican et les chrétiens considèrent toujours l'Inde comme une colonie à évangéliser.

A cause de l'utopie de la tolérance du Mahatma Gandhi, nous n'aurons toujours des problèmes avec ces 2 minorités hostiles et belliqueuses. De plus, ces 2 minorités se soucient peu de la surpopulation car leurs livres "saints" suggèrent d'enfanter beaucoup (croissez et multipliez-vous) afin de dépasser les autres populations religieuses.

C'est l'Inde aux hindous si je comprend bien donc. Et les musulmans qui aurait voulu rester en Inde t'en aurais fait quoi ?

Je suis tout à fait d'accord avec toi, il y a un manque de tolérance flagrant de ces pays envers la minorité hindoue et des choses comme celle-ci ne devraient jamais arriver. Encore ça dépend des pays, en Algérie par exemple le ministère de l'éducation a fait venir des professeurs d'anglais indiens et ça à l'air de bien ce passer.

Quelle autorité à l'Eglise sur la politique intérieure indienne ? Aucune. L'Inde n'est pas le seul pays que l'Eglise veut évangéliser il y en à la pelle des pays dans cette situation.

Attention à ne pas généraliser et à ne pas verser dans l'amalgame. Pour info il y a plus de 150 millions de musulmans en Inde, sont-ils tous hostiles comme tu l'écris ? Si tel était le cas le pays aurait basculer dans une guerre civile sans précédent. De là à ce que les musulmans indiens dépassent les hindous il y a encore de la marge. Au fait as-tu lu les livres Saints en question pour affirmer cela ? Parce qu'il y a une multitude de façon d'interpréter les textes.

Qu'attendent les indiens hindous alors pour se "débarrasser" des minorités hostiles et belliqueuses ? Selon toi ce sont les musulmans en général qui sont hostiles ?

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Si je me rappelle bien, l'Inde a un système de castes, donc de discrimination déjà très prononcée entre hindous....

Je dis ça parce qu'après avoir éliminer les chrétiens, les juifs et les musulmans, ils vont sans doute chercher encore à se débarrasser d'autres "minorités"...

Il n'est pas question de s'en prendre aux minorités religieuses telles que les juifs, les bouddhistes, les sikhs, les animistes, ... les hindous n'ont pas été persécutés par le passé et ne sont pas maltraités par ceux-ci !

Il existe des réformateurs hindous qui veulent la suppression du système des castes. Chez les nationalistes, il n'y a pas de système de castes bien au contraire ils veulent la solidarité et l'unification des hindous face à des ennemis qui leur sont hostiles.

Ces intellectuels reprochent simplement le manque de respect ou du mépris affiché publiquement à l'égard des hindous à travers le monde. Récemment, l'église orthodoxe russe voulait interdire les Rig-Veda et la Bhagavad Gita. Autant dire que la Russie allaient s'attirer les foudres des extrémistes hindous sur les orthodoxes en Inde

Par ailleurs, j'ai pu découvrir ainsi que d'autres intellectuels hindous la connivence entre mes pseudo-compatriotes chrétiens et musulmans au sujet de l'Inde : leur rêve de nous voir disparaître d'ici quelques siècles par la conversion un peu comme l'Empire Romain ou l'expansion de l'islam au Proche-Orient et en Afrique.

Faut relativiser aussi les volontés évangélisatrice du Vatican. On est plus au XVIIIème siècle avec des missionnaires partant en masses apporté la foi aux sauvages hein...

Tu serais bien étonné du nombre de missionnaires étrangers qui sont en Inde ! Une estimation de +/- 100.000 missionnaires étrangers provenant principalement des pays occidentaux (Australie, États-Unis, Europe, ...).

Sans parler de l'impact des chrétiens en politique grâce à l'influence Sonia Gandhi actuellement et du soutien des pays occidentaux.

Il y a une sur-représentation de ces 2 minorités dans des domaines-clés actuellement comme le poste du ministère de la défense (A.K. Antony) :

Image IPB

C'est comme le drapeau indien qui représente majoritairement les minorités, il est dès lors pas égalitaire (les hindous sont lésés) et pas laïc (c'est un drapeau représentant les religions) !

Image IPB

Les hindous représentent normalement 80 % c'est-à-dire 4/5 et sur le drapeau 1/3 (bizarroïde)

Les minorités les 2/3 (le vert : les musulmans (15 %), le blanc : les chrétiens (2%) et les jaïns (0,05 %) et la roue bleue (1 %) : les bouddhistes) :rolleyes:

Cela donne des idées aux extrémistes des minorités religieuses plutôt vindicatifs en droits que de fidélité à l'état indien.

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Il n'est pas question de s'en prendre aux minorités religieuses telles que les juifs, les bouddhistes, les sikhs, les animistes, ... les hindous n'ont pas été persécutés par le passé et ne sont pas maltraités par ceux-ci !

Parce que dans le passé il y a eu des persécutions, il faudrait faire la même chose dans l'autre sens aujourd'hui sur des gens n'ayant rien à voir avec ça si ce n'est leur religion ? C'est purement de la haine religieuse aveugle là et cela n'a jamais rien résolu.

Chez les nationalistes, il n'y a pas de système de castes bien au contraire ils veulent la solidarité et l'unification des hindous face à des ennemis qui leur sont hostiles.

Pourtant ce n'est pas ce que je lis dans l'article que tu cites. Les nationalistes semblent bien aimer taper sur les Indiens du nord quand ils ne sont pas en prise avec des musulmans. Et puis où est la limite, aujourd'hui l'ennemi c'est le non hindou, demain c'est l'hindou qui n'a pas la même vision que toi de la religion ?  :O

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  • 3 months later...

PATNA, Inde (Reuters) - Le conseil municipal d'un village de l'Etat de Bihar dans l'est de l'Inde a interdit aux femmes l'usage du téléphone portable estimant que cette pratique "dégradait l'atmosphère sociale" en favorisant les aventures amoureuses.

Le conseil municipal de Sunderbari, dans une région à majorité musulmane, a assorti cette restriction d'une amende de 10.000 roupies (150 euros) pour toute jeune fille surprise en train de téléphoner dans la rue.

Pour les femmes mariées, l'amende s'élève à 2.000 roupies (30 euros).

Des responsables locaux ont ouvert une enquête sur cette question, estimant que de telles interdictions vont à l'encontre des intérêts de la société.

Des organisations féministes ont dénoncé une remise en cause de la liberté qui pourrait avoir comme conséquence de priver les femmes d'un moyen de se défendre en cas de problème ou d'avances inopportunes de la part d'hommes.

"Je voudrais que chaque jeune fille reçoive un téléphone portable afin de pouvoir appeler un membre de sa famille en cas de problème", a commenté un militant de la cause des femmes.

http://fr.news.yahoo.com/un-village-lest-linde-interdit-le-portable-aux-084137235.html

Les islamistes cherchent à réduire les droits des femmes partout en Asie, y compris en inde. 

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  • 2 weeks later...

Cela est il ''constitutionnelle''  :O

Sinon, l'Inde et le Pakistan se rabiboche un peu :

L'Inde et le Pakistan ont mis en place un nouveau système d'obtention de visas qui rendra la procédure pour les ressortissants des deux pays plus facile.

Le ministre de l'Intérieur indien Sushilkumar Shinde et son homologue pakistanais Rehman Malik ont annoncé la mesure vendredi lors d'une conférence de presse à New Delhi, la capitale indienne.

Les deux pays avaient convenu en septembre dernier de simplifier les restrictions sur les visas et émettre un nouveau visa d'affaires qui permettra plusieurs allers et retours entre les deux pays.

L'Inde et le Pakistan revendiquent depuis longtemps la province du Cachemire. Après trois années d'impasse, les deux pays ont repris le dialogue l'année dernière sur un grand nombre de sujets, notamment la question du Cachemire.

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  • 2 weeks later...

Poutine en Inde, gros contrats militaires en vue

Le président russe Vladimir Poutine effectue lundi sa première visite officielle en Inde depuis 2010, au cours laquelle Moscou espère boucler des contrats de plusieurs milliards d'euros dans le domaine militaire.

Selon un communiqué du Kremlin, les deux hommes discuteront "de mesures concrètes" pour renforcer leur partenariat stratégique et économique, notamment dans les domaines militaire et énergétique. Une série de contrats doivent être signés au court de cette brève visite, qui ne durera qu'une journée.

Lors de sa dernière visite dans ce pays en 2010, M. Poutine avait signé d'importants accords commerciaux militaires et dans le nucléaire.

La Russie et l'Inde entretiennent des liens étroits depuis les années 1950. Le Kremlin a souligné que leurs échanges commerciaux ont bondi de 30% sur les dix premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2011.

Moscou fournit une grosse partie de l'équipement militaire de l'Inde, principal client de l'industrie de défense russe.

Selon les estimations de l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (Sipri), New Delhi a vu ses importations d'armes plus que tripler depuis l'an 2000. Le pays est désormais de loin le premier importateur d'équipements militaires de la planète, devant la Chine, qui se fournit de plus en plus auprès de ses propres entreprises.

La visite de Vladimir Poutine devrait donner lieu à la signature de nouveaux importants contrats pour l'industrie militaire russe.

Selon Igor Korotchenko, directeur du Centre russe d'analyse du commerce international des armes, Moscou devrait conclure la vente de 42 avions de chasse Soukhoï 30MKI pour 3,77 milliards de dollars, ainsi que la modernisation de 40 appareils du même type.

Douze hélicoptères Mi-17B pourraient faire partie de la transaction, en plus des 59 déjà commandés, rapporte l'expert, qui cite aussi de possibles ventes de frégates et de missiles.

Selon le magazine spécialisé Aviation Week, les contrats militaires pourraient totaliser 7,5 milliards de dollars.

"L'Inde achète des armes (en Russie, ndlr) parce qu'elle se prépare à un conflit régional et que les équipements russes répondent à ses exigences: ils sont mieux que ceux de son adversaire", explique l'expert en questions militaires Alexandre Golts, rédacteur en chef adjoint du site d'informations ej.ru.

Les relations se sont cependant tendues entre Moscou et New Delhi, qui s'agace de délais non respectés au sujet d'une commande passée en 2004 d'un porte-avion rénové de l'époque soviétique. La facture de l'Admiral Gorchkov a depuis plus que doublé à 2,3 milliards de dollars et sa livraison a été repoussée de 2008 à 2013.

Depuis quelques années, l'Inde se tourne vers d'autres pays pour se fournir en armement, en particulier Israël et les Etats-Unis.

"La Russie détenait autrefois un monopole sur le marché des armes en Inde et même si elle continue de lui en vendre beaucoup, la tendance est à la baisse. L'Inde commence à choisir auprès de qui elle se fournit", prévient le président du Conseil russe de politique extérieure et de défense, Fiodor Loukianov.

"La tâche (de Vladimir Poutine) est de montrer à quel point ces relations sont importantes pour la Russie", poursuit l’expert.

Le marché indien est essentiel pour le gouvernement russe, qui a injecté des milliards d'euros pour moderniser l'industrie de la défense, tombée en décrépitude après la chute de l'Union soviétique et gangrénée par la corruption.

Depuis le milieu des années 2000, Moscou a doublé ses exportations d'armes, qui ont dépassé cette année 14 milliards de dollars, du jamais vu, a récemment annoncé M. Poutine.

La Russie a cependant vu s'échapper certains contrats en raison des changements de régime dans le monde arabe, notamment en Libye.

Vladimir Poutine doit aussi rencontrer la présidente du parti du Congrès, au pouvoir, et le leader de l'opposition, Sushma Swaraj.

http://www.lemainelibre.fr/actualite/poutine-en-inde-gros-contrats-militaires-en-vue-24-12-2012-49355

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Une jeune femme au visage défiguré à l'acide a gagnée la version indienne de «Qui veut gagner des millions?» soit 2,5 millions de roupies (environ 35.000 euros) et pourra se payer (en partie) un nouveau visage.

L'histoire : http://www.slate.fr/lien/66601/sonali-mukherjee-attaque-acide-millions-inde

L’Inde est le quatrième endroit le plus dangereux pour les femmes au monde (derrière l'Afghanistan, le Congo et le Pakistan), selon une étude de la fondation Thomson Reuters parue en 2011.

«Le fait que l'Inde ait été gouvernée pendant plus de 15 ans par Indira Gandhi, fille unique du libérateur Jawaharlal Nehru et depuis près de dix ans, derrière la scène, par sa belle fille Sonia Gandhi, ne saurait faire oublier le sort réservé aux millions de femmes dans toutes les couches de la société. Le préjudice commence avant même la naissance, puisque facilité par les examens échographiques l'avortement des fœtus féminins est une pratique illégale mais courante. (...) La dot que doit apporter au mariage la fille est un autre sujet de harcèlement pour les femmes. Le phénomène s’est accru ces dernières années avec l’ouverture économique du pays et sa modernisation qui ont fait naitre des désirs de plus en plus grands. Près de 10.000 femmes officiellement, beaucoup plus en réalité tant il est parfois difficile de percer la cause d’un décès déguisé, sont tuées chaque année dans des incidents liés à la dot. Ces meurtres touchent particulièrement les classes moyennes émergentes dont les aspirations sont plus grandes.»

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La multiplication des affaires de viols collectifs bouleverse la politique indienne.

En pleine vague d'indignation en Inde contre le viol collectif d'une étudiante dans un autobus, une Indienne de 17 ans, victime elle aussi d'un viol en bande, a mis fin à ses jours alors qu'un policier a tenté de la convaincre de retirer sa plainte et d'épouser un de ses violeurs.

Une adolescente indienne, victime d'un viol collectif, s'est suicidée après qu'un policier a tenté de la convaincre de retirer sa plainte et d'épouser un de ses violeurs, ont indiqué jeudi la police et ses proches. La jeune fille, âgée de 17 ans, a avalé du poison et a été retrouvée morte mercredi soir. Son suicide intervient après un autre viol collectif d'une étudiante dans un autobus à New Delhi le 16 décembre, qui a provoqué une vague d'indignation en Inde. L'état de santé de la victime est extrêmement grave.

L'adolescente qui s'est suicidée avait subi un viol en bande le 13 novembre pendant un festival à Diwali dans la région de Patiala, dans l'Etat du Pendjab, dans le nord du pays. Un policier a été licencié et un autre suspendu de ses fonctions pour leur traitement de ce cas, selon des responsables locaux.

La jeune fille "a tout essayé pour faire enregistrer sa plainte" mais les policiers n'ont pas ouvert d'enquête officielle, a déclaré à l'AFP l'inspecteur général Paramjit Singh Gill, chef de la police régionale. "L'un des officiers de police a tenté de la convaincre de retirer sa plainte", a-t-il ajouté. La soeur de la victime a déclaré à la chaîne de télévision indienne NDTV que les policiers locaux étaient allés plus loin. "La police a commencé à exercer des pressions sur elle pour qu'elle accepte ou bien un arrangement financier avec ses violeurs, ou bien d'épouser l'un d'entre eux", a dit la soeur.

Avant son suicide, personne n'avait été arrêté dans cette affaire. Jeudi, trois personnes ont été interpellées, ses deux violeurs présumés et une femme soupçonnée d'avoir été leur complice. Jeudi également, l'agence de presse indienne PTI a rapporté qu'un policier avait été suspendu de ses fonctions dans l'Etat de Chhattisgar (nord) après avoir lui aussi refusé d'enregistrer une plainte pour viol.

Ces différentes affaires illustrent la manière dont la police indienne traite souvent les cas de violences sexuelles subies par des femmes. Plus de 90% des crimes violents enregistrés en 2011 avaient une ou des femmes pour victime(s), soit 228.650 sur 256.329, selon les données officielles, mais les chiffres réels devraient être encore plus élevés car beaucoup de femmes hésitent à porter plainte auprès de la police. Dans une intervention télévisée, le Premier ministre indien Manmohan Singh a déclaré jeudi que les lois "sur la sécurité des femmes seraient revues" et a annoncé la création d'une commission d'enquête.

http://lci.tf1.fr/monde/asie/nouveau-viol-collectif-en-inde-une-adolescente-se-suicide-7743724.html

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Inde: Narendra Modi, nationaliste controversé, en course pour le poste de Premier ministre ?

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Fort de sa réélection à la tête du Gujarat, le nationaliste hindou Narendra Modi place ses pions pour briguer le poste de Premier ministre en 2014. Figure controversée, il est pointé du doigt pour son rôle dans de sanglantes émeutes anti-musulmanes.

Une quatrième victoire locale, avant un mandat national? En remportant haut la main jeudi les élections locales du Gujarat, dans l'ouest de l'Inde, Narendra Modi pourrait avoir marqué des points, à moins de deux ans des élections qui désigneront le successeur de Manmohan Singh au poste de Premier ministre.

A 62 ans, cette figure du Bharatiya Janata Party (BJP), parti conservateur hindou d'opposition, a été largement réélu à la tête du gouvernement de l'Etat qu'il dirige depuis 2001. Battant ainsi, avec 116 sièges sur 182, le candidat du Parti du Congrès, à la tête de la coalition gouvernementale mais fragilisé ces dernières années.

Pour faire campagne, Narendra Modi a mis en avant sa réputation de bon gestionnaire, artisan d'une croissance de 10% par an et capable d'attirer au Gujarat de puissants industriels, dont Ford ou le conglomérat Tata. Contrairement à nombre de ses homologues, il peut aussi se prévaloir de ne pas avoir trempé dans des affaires de corruption.

Isolé sur la scène internationale

Mais cela ne l'empêche pas de compter comme l'une des figures politiques indiennes les plus controversées, pour son rôle pendant les sanglantes émeutes qui avaient mis le Gujarat à feu et à sang en 2002: de 1000 à 2000 musulmans y avaient été pourchassés, brûlés vifs ou abattus, après que 58 pèlerins hindous eurent péri dans l'incendie d'un train.

Des organisations de défense des droits de l'homme l'accusent d'avoir implicitement encouragé les violences, ou du moins de ne rien avoir fait pour les empêcher. "Les officiels du gouvernement du Gujarat, dont son chef Narendra Modi (...) ont échoué à conduire des enquêtes sérieuses et ont fait obstruction à la justice, peut-on par exemple lire dans un rapport de Human Right Watch publié en février. Des preuves permettent de lier l'administration Modi aux attaques soigneusement orchestrées contre les musulmans."

L'intéressé a toujours démenti, n'a jamais été poursuivi en justice et a été réélu cinq ans plus tard dans un Etat où, note le New York Times, les musulmans ne représentent que 9% de l'électorat. Mais les pays occidentaux, eux, ont conservé leur distance avec Narendra Modi, les Etats-Unis lui refusant notamment un visa en 2005. Au début du mois, des membres du Congrès américain ont d'ailleurs pressé Hillary Clinton de s'en tenir à la même ligne. La Grande-Bretagne vient par contre de mettre fin au gel de leurs relations en permettant une rencontre avec des diplomates.

Trop extrême pour les modérés ?

Reste à savoir si l'homme recevra le soutien de son parti. Il a pour lui sa popularité auprès de la frange dure des nationalistes hindous. "Le BJP n'a pas d'autres choix que de le projeter sur la scène nationale. Il sait soulever les foules, plaît à la classe moyenne urbaine et peut aussi lever des fonds pour le parti. Il est son meilleur atout", estime dans le Washington Post une spécialiste des élections indiennes à la London School of Economics.

Le New York Times est plus nuancé, qui pointe que "certains leaders du BJP ont tenté d'empêcher l'ascension de Modi, en partie par peur qu'il ne coûte au parti des votes parmi les minorités religieuses". Le chef du gouvernement du Bihar, par exemple, aurait menacé de retirer son soutien au BJP si Modi est choisi pour représenter le parti en 2014. "C'est un bon leader, il a oeuvré pour le développement, mais pourquoi seulement lui? On ne manque pas de candidats", prévient aussi dans une interview au magazine Tehelka, un autre candidat possible, lui à la tête du Madhya Pradesh.

"Le BJP a son lot de leaders aux ambitions frustrées, conclut le Times of India, mais si aucun coup ne vient écorner l'image de Modi d'ici à l'élection, les parlementaires BJP et tous ses leaders qui auront une carte électorale à jouer se tourneront vers lui."

Si jamais, il devient Premier ministre, les relations avec l'occident et le monde arabo-musulman vont se détériorer rapidement.

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L'Inde salue le partenariat «exemplaire» avec la France

INTERVIEW - Le chef de la diplomatie indienne Salman Khurshid prépare la visite de François Hollande le mois prochain et affirme au Figaro que le contrat pour la vente d'avions Rafale sera bientôt finalisé.

LE FIGARO. - Quel est l'objectif de votre visite à Paris?

Salman KHURSHID. - J'ai préparé la vi­site que le président de la République fera en Inde le mois prochain. C'est une visite que nous attendons avec impatience et que nous souhaitons très productive. Nous avons dressé la liste des pays prioritaires pour l'Inde et, en Europe, la France se trouve au tout premier rang.

Pourquoi la France ?

Je suis tenté de répondre: pourquoi pas? Franchement, c'est avec la France que nous avons accompli le plus grand progrès. Nous avons un partenariat stratégique exemplaire. Dans le domaine de l'armement, nous avons voulu diversifier nos approvisionnements, qui dépendaient de l'Union soviétique, et nous avons trouvé en France un partenaire intéressé disposant de la technologie dont nous avons besoin.

Où en sont les discussions sur le contrat de vente des Rafale ?

À cette question je réponds par la for­mule: le vin français arrive et se bonifie lentement. Ce n'est pas comme le Coca-Cola qui s'avale en une seule gorgée.  =) Nous avons pris notre décision. C'est une décision mûrement réfléchie qui a été difficile à prendre en tenant compte d'une forte concurrence. Nous en sommes très satisfaits. Elle concerne l'achat de 126 appareils Rafale. Les détails du contrat sont en train d'être discutés. Les pourparlers avancent bien, et j'espère que cela aboutira très vite.

Peut-on attendre une annonce pour la visite de François Hollande en Inde à la mi-février ?

Je ne peux pas dire si ce sera prêt pour la signature au moment de la visite: c'est un accord contractuel qui n'est pas nécessairement lié à la venue du président. Beaucoup d'autres accords sont dans les tuyaux. Par exemple, l'accord nucléaire qui est négocié avec Areva et a atteint un stade très avancé. Il faut régler les questions de sécurité soulevées par le tsunami au Japon et cela a des conséquences sur le coût unitaire de l'énergie pro­duite. Tout cela est en cours d'examen au niveau des experts, mais un accord final est à notre portée. Dans le domaine culturel, nous avons signé une lettre d'intention pour la création d'un Institut de technologie au Rajasthan. Nous avons aussi évoqué la question des échanges commerciaux et nous considérons qu'il y a des progrès à faire avant la visite du président. J'ai ainsi demandé l'appui de la France pour la conclusion de l'accord de libre commerce entre l'Inde et l'Union européenne parce que cela favorisera nos échanges. En ce qui concerne les investissements, nous avons demandé un approfondissement de l'accord bilatéral pour lever les incerti­tudes qui peuvent constituer de part et d'autre un obstacle aux investissements. D'une façon générale, nous partageons la même perception des affaires globales. Nous avons, les uns et les autres, nos propres amis, mais c'est avec la France que nous partageons le plus.

Qu'avez-vous pensé des propos du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, donnant à penser que les investissements indiens n'étaient pas les bienvenus en France ?

Lorsque nous nous adressons à un public national, il arrive que les préoccupations de politique intérieure ne soient pas bien comprises à l'étranger. Cela dit, je n'ai constaté dans les faits aucune résistance aux investissements indiens en France ou aux investissements français en Inde. Ce n'est pas un sujet de désaccord entre nous.

L'Inde en pleine émergence perçoit-elle l'Europe comme un continent en déclin ?

Lorsqu'on m'interroge sur l'Inde, je réponds que c'est à nous de choisir notre destin. Le monde est prêt à accueillir l'Inde à la table des grands. Le voulons-nous? Je dirais que l'Europe doit également décider ce qu'elle veut. Votre contribution dans tous les domaines est remarquable. Vous traversez une période difficile. Il va falloir vous serrer la cein­ture pendant quelques mois ou quelques années et veiller à travailler et à engranger des revenus. Nous ne pouvons que vous souhaiter de réussir parce que notre croissance dépend de ce qui se passe en Europe.

C'est un des partenaires européens que l'Inde respecte beaucoup !  =|

Concernant le vin indien, c'est une catastrophe car la qualité est pitoyable ! C'est franchement mauvais comme les bières indiennes !

Dans ce domaine, on aurait besoin de l'expertise française pour le vin et belge pour la bière pour améliorer la qualité.

Heureusement que l'importation française de vin augmente chaque année pour combler indirectement cette médiocrité.

Image IPB

Si j'étais businessman une affaire que je me lancerais, c'est l'exportation de fromages français car les Indiens sont de gros consommateurs de produits laitiers ! Également, la charcuterie, le foie gras, des spécialités culinaires françaises, ... que beaucoup d'Indiens ne connaissent pas

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En parlant d'Import Export, je ne pensait pas que la France était aussi déficitaire dans son commerce avec l'Inde. Voir ce rapport de février 2012 !

http://ambafrance-in.org/IMG/pdf/Commerce_bilateral_Inde-France_en_2011.pdf

Le volume des échanges bilatéraux entre la France et l’Inde, après un net rebond en 2010, a ralenti en

2011 (+5,8 % à 7,46 Mds €). Les exportations françaises s’élèvent à 2,77 Mds € (en baisse de 4,5 % par

rapport à 2010) et les importations françaises à 4,69 Mds € (+12,9 %). Le déficit bilatéral français se

creuse et atteint 1,92 Md €. La baisse des exportations françaises est essentiellement due au report des

livraisons aéronautiques. Les importations d’origine indienne progressent à un rythme soutenu depuis

une décennie.

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En parlant d'Import Export, je ne pensait pas que la France était aussi déficitaire dans son commerce avec l'Inde. Voir ce rapport de février 2012 !

http://ambafrance-in.org/IMG/pdf/Commerce_bilateral_Inde-France_en_2011.pdf

Le volume des échanges bilatéraux entre la France et l’Inde, après un net rebond en 2010, a ralenti en

2011 (+5,8 % à 7,46 Mds €). Les exportations françaises s’élèvent à 2,77 Mds € (en baisse de 4,5 % par

rapport à 2010) et les importations françaises à 4,69 Mds € (+12,9 %). Le déficit bilatéral français se

creuse et atteint 1,92 Md €. La baisse des exportations françaises est essentiellement due au report des

livraisons aéronautiques. Les importations d’origine indienne progressent à un rythme soutenu depuis

une décennie.

L'Inde a encore beaucoup de secteurs économiques d'import surtaxés, voir même bloqués pour certains types de produits industriels ou elle est auto-suffisante (j'imagine des matières intermédiaires de masse dans certaines industries)

La libéralisation éco de l'Inde en 91 n'ayant été que partiel, il me semble qu'il reste encore pas mal de bribes des anciennes pratiques post 91 concernant les imports et notamment tout ce qui est Luxe, automobile de prestige ect ...

Ceci expliquant surement cela ... La France ayant une forte part d'export basé dans le Luxe en général : avec L'inde et ses spécificités d'import, logique qu'on ait avec eux une balance commerciale en aussi forte défaveur avec ce pays

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LE DESSOUS DES CARTES

En 2030, l'Inde sera devenue une grande puissance mondiale. Pourtant, le sous-continent indien reste l'une des régions les moins intégrées au monde. Le dessous des cartes analyse l'évolution des relations entre le géant indien et ses voisins, au moment où l'influence de la Chine grandit dans cette région.

Source ARTE 7:

http://videos.arte.tv/fr/videos/le-dessous-des-cartes--7236902.html

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L’Inde hausse le ton à l’égard du Pakistan

Après plusieurs incidents meutriers au Cachemire, l’Inde a décidé de hausser le ton en cas de nouveaux tirs provenant du côté pakistanais. Suite à un accrochage près de la Ligne de Contrôle (LoC), le 8 janvier dernier, New Delhi s’en était vivement pris à Islamabad, et cela d’autant plus qu’un des deux militaires indiens tués avait été décapité, causant ainsi la colère de l’opinion publique.

(...)  “Nous attendons de nos commandants qu’il soient agressifs. Les ordres sont très clairs, en cas de provocation, j’attends de mon unité de commandement qu’elle réplique” a-t-il poursuivi. “Nous voulons maintenir le dialogue de paix et explorer les meilleurs façons de communiquer avec le Pakistan mais les attaques doivent cesser” a-t-il toutefois tempéré.

http://www.opex360.com/2013/01/15/linde-hausse-le-ton-a-legard-du-pakistan/

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