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Le 19/03/2023 à 18:13, MIC_A a dit :

Le soucis, c'est surtout que "notre territoire' ne l'est pas vraiment malgré toutes les tentatives démocratique organisées en notre défaveur  par le passé !
Investir en masse, certainement mais pour quelle finalité si nous n'exploitons rien car sans cesse montré du doigts par les autochtones soutenus par des tiers extérieurs ?

Construire des bases pour autrui ou dans le but de défendre becs et ongles ce territoire et la ZEE qui va avec, qu'en pensent les locaux ?
Annonce d'un vrais projet à long terme gagnant/gagnant pour tous, sinon, on plie les gaules et on arrête les frais !

Ambiguïté entretenue par nos politiques depuis trop longtemps qui a couté et coûte à la métropole. 
https://www.challenges.fr/france/la-france-a-t-elle-encore-les-moyens-d-entretenir-la-nouvelle-caledonie_799395

Il y a eu 3 referendums alors que un seul aurait suffit. Maintenant ils sont français. Aucun retour en arriere .

Dans les DOM comme partout ailleurs en France les gens sont tous conscient de la chance qu'ils ont de vivre dans un pays avec la SS les ASSEDIC des secours gratuit et performant des hôpitaux de l'éducation etc... .     «La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer» Le faible pourcentage des indépendantistes en Corse ou ailleurs dans les DOM est dans cette  categorie.      

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il y a 3 minutes, Scarabé a dit :

Il y a eu 3 referendums alors que un seul aurait suffit. Mainteant ils sont français. Aucun retour en arriere .

Dans les DOM comme partout ailleurs en France les gens sont tous conscient de la chance qu'ils ont de vivre dans un pays avec la SS les ASSEDIC des secours gratuit et performant des hopteaux de l'éducation etc... .     «La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer» Le faible pourcentage des indépendentises en Corse ou ailleurs dans les DOM est dans cette  categorie.      

Bah,une spécialité bien Française est de souvent se laisser déborder par les minorités ce qui s'est d'ailleurs passé en Nouvelle Calédonie ou comme tu le précises, il aura fallu trois référendums dont le dernier reste toujours contesté par les minorités.  Ailleurs, ils auront compris  suivant le voisinage immédiat que la nationalité Française et ses avantages représentaient quelque chose que beaucoup espéreraient obtenir. 
Nous sommes la patrie des droits de l'homme et les sympathisants nationalistes s'en servent régulièrement pour toujours plus d'autonomie sans jamais arriver à l'équilibre sans subventions.  
J'ose espérer qu'un jour ces territoires pourront contribuer pécuniairement aux efforts durables de la métropole sur le principe des vases communiquant. 

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  • 2 weeks later...

23 mars 2023 Hugh White

23:36 Plus tôt cette année, notre propre gouvernement, le ministère des finances a publié sa propre estimation qu'en 2035, c'est à dire après-demain en termes stratégiques, le PIB de la Chine représentera 24% du PIB mondial, et l'Amérique 14% [en parité de pouvoir d'achat]. C'est un monde qui est fondamentalement différent et l'idée que les États-Unis vont continuer de dominer l'Asie de l'Est tandis que l'économie chinoise est tellement plus grande que l'économie américaine, cela dépasse l'entendement et les lois de la physique stratégique. Le leadership américain en Asie n'est pas tenable dans le contexte d'une telle distribution de la puissance.

25:50 [Ce que nous devons faire c'est] travailler avec les autres, en particulier nos voisins en Asie du Sud-Est, qui n'ont pas le même point de vue que nous ; accepter la réalité de la puissance chinoise, car elle ne va pas s'évaporer, elle sera là que cela nous plaise ou non, et trouver une manière effective de vivre avec. Et nous pouvons commencer à faire cela en faisant savoir aux Américains maintenant, que quoi qu'il arrive par ailleurs, nous pensons qu'entrer en guerre contre la Chine à propos de Taïwan est vraiment une bêtise compte tenu du fait que ce n'est pas une guerre que nous allons gagner. Toute cette question de savoir comment nous adapter à ce changement fondamental en Asie est l'une des plus grandes questions auxquelles l'Australie se soit jamais affrontée, donc nous ne devrions pas être surpris que ce soit compliqué et effrayant. C'est effrayant, mais nous ne pouvons vraiment pas éviter un débat national bien plus sérieux sur ces questions, si nous voulons naviguer dans les prochaines décennies en sécurité.

59:21 [Nous devons] commencer à faire comprendre aux États-Unis le fait que les intérêts de l'Australie sont mieux servis - en fait l'Australie demande absolument, que les États-Unis trouvent une manière de s'entendre avec la Chine, et que cela va devoir impliquer des compromis. Cela va impliquer de revenir en arrière sur l'exceptionnalisme dont James à parlé et redéfinir le type de pays qu'est l'Amérique. L'Amérique doit redéfinir le type de pays qu'elle est car elle rencontre, avec la Chine, un pays d'un type qu'elle n'a jamais vu auparavant : un pays avec une économie plus grande que l'économie américaine. C'est la première fois depuis que l'Amérique s'est élancée depuis l'hémisphère occidentale au 19e siècle, qu'elle rencontre un pays plus puissant qu'elle. Et c'est une chose que les Américains n'ont pas réussi à accepter.

https://en.wikipedia.org/wiki/Hugh_White_(strategist)

Hugh White officier de l'Ordre d'Australie, Fellow de l'Association australienne des Science Sociales (né en 1953) est professeur émérite d'études stratégiques au Centre d'études stratégiques et de défense de l'Université nationale australienne à Canberra, analyste de longue date dans le domaine de la défense et du renseignement, et auteur d'ouvrages sur la stratégie militaire et les relations internationales. Il a été secrétaire adjoint à la stratégie et au renseignement au sein du ministère australien de la défense de 1995 à 2000 et a été le premier directeur de l'Institut australien de politique stratégique (ASPI).

Modifié par Wallaby
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Je pense que les US sont conscients de cet écart croissant dans le poids du PIB mondial. Ils tentent de limiter les écarts comme avec HUAWEI ou d'autres limitations. Mais la principal réaction des US se fait sur les plan diplomatique et militaires en créant des groupes idoines comme les QUAD ou AUKUS dans lesquels ils lancent des coopérations tous azimuts. Taïwan sert également à provoquer les chinois tant que c'est encore possible. Pour l'instant il n'y a pas plus d'escalade que les incursions aériennes et maritimes dans le détroit. Un voyage de Biden qui serait un nouveau signe d'escalade est entendu en bruit de coursive.

Mais les chinois veulent maitriser le tempo. ET je pense que c'est bien leur poid dans le PIB mondial qui leur sert d'indicateur.

Modifié par herciv
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  • 3 weeks later...

https://www.themonthly.com.au/issue/2023/april/hugh-white/penny-wong-s-next-big-fight#mtr (avril 2023)

Si l'AUKUS est maintenu, il est inconcevable que l'Australie ne se batte pas aux côtés de l'Amérique si celle-ci entre en guerre avec la Chine.

Les travaillistes, comme la coalition avant eux, tentent de contourner cette réalité en affirmant que l'AUKUS contribuera à prévenir une guerre plutôt que de nous obliger à la mener. Ils affirment que les capacités renforcées de l'Australie et son engagement plus profond à combattre dissuaderont la Chine d'escalader son défi jusqu'à la confrontation militaire. C'est un vœu pieux. L'AUKUS n'apportera aucune augmentation réelle de la capacité militaire avant les années 2040 au plus tôt. La Chine ne sera pas dissuadée d'attaquer Taïwan dans les cinq ou dix prochaines années par la crainte de quelques nouveaux sous-marins australiens qui pourraient entrer en service dix ans plus tard. Le risque d'une confrontation militaire débouchant sur une guerre est réel et s'accroît dès à présent.

[Penny Wong] a décrit en détail un "graphique convaincant" figurant dans le Livre blanc sur la politique étrangère 2017 du gouvernement Turnbull, qui montrait que, selon elle, "en l'espace d'une décennie, l'économie chinoise devrait devenir près de deux fois plus importante que l'économie américaine". Peu de nos dirigeants politiques, si ce n'est aucun, ont reconnu aussi franchement à quel point la répartition des richesses et du pouvoir a évolué dans le sens de la Chine.

Elle a poursuivi en décrivant les "implications profondes pour notre région et pour les États-Unis", en déclarant : "Au cours des prochaines décennies, ni les États-Unis ni la Chine ne seront en mesure d'exercer une primauté incontestée. Ils doivent être prêts à vivre l'un avec l'autre en tant que grandes puissances". Il faut s'y attendre, car "à mesure que le poids économique relatif de la Chine augmente, il n'est pas surprenant qu'elle cherche à avoir davantage son mot à dire dans la région". Il ne faut pas non plus s'alarmer outre mesure. "Nous reconnaissons que la Chine a le droit de se développer et de jouer un rôle dans la région aux côtés d'autres puissances régionales. Nous ne considérons pas et ne devrions pas considérer la Chine uniquement comme une menace. Dans un discours précédent à Sydney, en juillet 2018, elle a précisé les implications historiques de tout cela en citant une observation du doyen de l'époque du College of Asia and the Pacific de l'Australian National University, Michael Wesley, selon laquelle "c'est la première fois depuis la colonisation européenne que l'Australie doit envisager de vivre dans une région qui n'est pas dominée par un allié culturellement similaire".

Pour Wong, la réponse correcte à ce changement fondamental de pouvoir est claire. L'Australie doit rechercher un ordre multipolaire en Asie, a-t-elle déclaré, "une région multipolaire dans laquelle les États-Unis restent profondément et constructivement engagés, dans laquelle la Chine apporte une contribution positive et dans laquelle les perspectives et les contributions des puissances plus petites sont respectées et appréciées". Cela signifie qu'il faut trouver ce qu'elle appelle "un point d'équilibre" entre ce qu'elle considère comme deux extrêmes également insoutenables : le maintien de la primauté des États-Unis d'une part, ou l'hégémonie de la Chine d'autre part. Elle a été très explicite à ce sujet lors de son discours à Jakarta. Elle a rejeté "la notion de choix binaire où les seules alternatives sont soit l'acceptation d'un ordre régional dirigé par la Chine soit le soutien inconditionnel à la compétition stratégique avec Pékin définie par les États-Unis". J'ai mis cette dernière phrase en italique parce qu'elle exprime très précisément la répudiation par Mme Wong, lorsqu'elle était dans l'opposition, de l'approche adoptée aujourd'hui par le gouvernement Albanese.

Modifié par Wallaby
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Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

La Chine ne sera pas dissuadée d'attaquer Taïwan dans les cinq ou dix prochaines années par la crainte de quelques nouveaux sous-marins australiens qui pourraient entrer en service dix ans plus tard.

Voilà que mon évaluation d'une attaque de Taïwan avant 2030 semble avoir un point d'appui.

 

Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

n l'espace d'une décennie, l'économie chinoise devrait devenir près de deux fois plus importante que l'économie américaine"

Voilà également qui montre pourquoi les US veulent une confrontation au plus vite.

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Il y a 10 heures, herciv a dit :

Voilà que mon évaluation d'une attaque de Taïwan avant 2030 semble avoir un point d'appui.

 

Voilà également qui montre pourquoi les US veulent une confrontation au plus vite.

Le contexte est évidemment différent, mais l'exemple est là pour la forme : rappelez-vous de Zapad-81, dans quel état se trouvait l'URSS une décennie ensuite ?
 

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  • 2 weeks later...

L'Australie continue ses remises en cause ...

https://www.opex360.com/2023/04/24/laustralie-revoit-en-profondeur-sa-doctrine-militaire-avec-moins-de-blindes-pour-plus-de-missiles-a-longue-portee/

"L’Australie revoit en profondeur sa doctrine militaire, avec moins de blindés pour plus de missiles à longue portée"

Semble que c'est l'armée de terre qui voit beaucoup de remises en cause, mêmes pour ces décisions récentes

« Au terme de ce processus, nous passerons d’une armée australienne dont les armes ont une portée maximale de 40 km, à une capacité de tir de missiles, dans un premier temps, à plus de 300 km, puis, avec l’acquisition du missile de frappe de précision, à des portées supérieures à 500 km »

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Logique pour une île...

Un peu moins pour une île de la taille d'un continent...

S'ils veulent que l'oncle SAM viennent les sauver d'une éventuelle invasion, il faut au minimum qu'il puisse repousser la dite invasion. Ou au moins retarder les forces ennemies le temps que les renforts arrivent, me trompe-je ?

Et vu la taille de l'île, certains missiles seront peut être en limite de portée (à moins de les disposer tous du même côté de l'île, mais dans ce cas c'est ouvrir l'autre côté à une force étrangère...)

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il y a 16 minutes, SLT a dit :

Logique pour une île...

Un peu moins pour une île de la taille d'un continent...

S'ils veulent que l'oncle SAM viennent les sauver d'une éventuelle invasion, il faut au minimum qu'il puisse repousser la dite invasion. Ou au moins retarder les forces ennemies le temps que les renforts arrivent, me trompe-je ?

Et vu la taille de l'île, certains missiles seront peut être en limite de portée (à moins de les disposer tous du même côté de l'île, mais dans ce cas c'est ouvrir l'autre côté à une force étrangère...)

Grande ile mais vide avec personne au milieu

australie-densite-2012.gif

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Le 27/04/2023 à 18:35, SLT a dit :

Et vu la taille de l'île, certains missiles seront peut être en limite de portée (à moins de les disposer tous du même côté de l'île, mais dans ce cas c'est ouvrir l'autre côté à une force étrangère...)

Si tu rapportes le volume de la force par rapport au rivage à couvrir, c'est mort de chez mort... La question c'est plutot quelle sont les zones d'intérêts, pour l'ennemi, pour soi ... et est ce que l'ennemi peut contourner le dispositif en débarquant à l'autre bout de l'ile et en la traversant à pied. Mais 4000km à pied ça fait un bout de chemin.

Ici le "climat" du coin.

La rive nord est pas super accueillante et probablement assez défendable.

Le centre et l'ouest c'est de la plaine désertique ou presque. Pas tres acceuillant même pour l'ennemi.

Reste les deux ilots de colonisation, le gros à l'est et au sud est. Le petit au sud ouest.

En gros techniquement c'est trois îles ... entouré de mer et de désert.

Après rien n’empêche de transformer le bush en élément stratégique ... pendant la seconde guerre mondiale c'était un lieu de cantonnement important pour les troupes du nord. Suffisamment loin de la menace pour être tranquille mais à 1 jour de route si besoin.

Australia_map_of_K%C3%B6ppen_climate_cla

 

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https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/02/l-australie-prend-une-serie-de-mesures-strictes-pour-reduire-le-vapotage_6171712_3210.html

Les cigarettes électroniques seront uniquement autorisées sur ordonnance, comme aide pour arrêter de fumer. Le ministre de la santé accuse l’industrie du tabac de vouloir rendre les adolescents « accros à la nicotine ».

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  • 3 weeks later...

Heureusement qu'ils ont pris 18 mois de travail intense (au frais du contribuable australien il me semble) pour préparer un plan solide et crédible, pour permettre une solution rapide et profitable à tous, n'est-ce pas....

Qu'est-ce que ça aurait été s'ils n'avaient pas eu tout ce temps de préparation en avance...

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  • 2 weeks later...

https://www.telegraph.co.uk/world-news/2023/06/02/australia-ben-roberts-smith-victoria-cross-quits-job/

Ben Roberts-Smith, aujourd'hui retraité du Special Air Service Regiment, a quitté son emploi dans une entreprise après qu'un tribunal a estimé qu'il avait commis des crimes de guerre.

L'ancien combattant le plus décoré d'Australie a quitté son emploi dans une entreprise, alors que des voix s'élèvent pour qu'il soit déchu de sa très convoitée Croix de Victoria, après qu'un tribunal civil a estimé qu'il avait tué illégalement quatre Afghans.

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  • 2 weeks later...

https://www.rfi.fr/fr/monde/20230505-australie-le-premier-ministre-et-le-leader-de-l-opposition-veulent-la-libération-de-julian-assange

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a fait part de son souhait de voir le fondateur de WikiLeaks libéré.

De façon plus surprenante, le leader de l’opposition, Peter Dutton, a également estimé que l’emprisonnement de Julian Assange avait duré trop longtemps, alors qu’au cours des dix années de gouvernement conservateur, dont il était l’un des plus éminents membres, l’Australie s’était totalement désintéressée du sort de l’un de ses concitoyens.

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/06/09/l-australie-unie-derriere-le-lanceur-d-alerte-julian-assange_6176817_3210.html

Pour la première fois depuis plus de dix ans, majorité et opposition appellent, de concert, à ce qu’une solution soit trouvée pour que le fondateur australien de WikiLeaks, incarcéré au Royaume-Uni depuis 2019, puisse rentrer au pays.

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https://edition.cnn.com/2023/03/22/australia/australia-indigenous-voice-parliament-first-referendum-intl-hnk/index.html

Référendum :

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé la question lors d'une conférence de presse : "Une proposition de loi visant à modifier la constitution pour reconnaître les premiers peuples d'Australie en établissant une voix aborigène et insulaire du détroit de Torres. Approuvez-vous cette proposition de modification ?"

https://www.theguardian.com/australia-news/2023/jun/13/australians-support-for-indigenous-voice-steady-with-60-in-favour-essential-poll-finds

Le soutien des Australiens à la voix des indigènes se maintient avec 60 % d'opinions favorables, selon un sondage Essential.

Un sondage Resolve pour les neuf journaux, publié lundi, montrait que 42 % des personnes interrogées étaient favorables au changement, 40 % contre et 18 % indécises. Mais lorsqu'il s'est agi de prendre une décision par oui ou par non, seuls 49 % des personnes interrogées ont soutenu le changement et 51 % s'y sont opposées. Le sondage Newspoll de la semaine dernière indiquait 46 % de oui, 43 % de non et 11 % d'indécis.

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source : https://en.wikipedia.org/wiki/2023_Australian_Indigenous_Voice_referendum

 

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Le gvt australien veut bloquer la construction d'une ambassade russe juste à côté du parlement sur un terrain qui avait été accordé en 2008 :

https://www.bfmtv.com/international/oceanie/australie/risque-pour-la-securite-nationale-l-australie-bloque-la-construction-d-une-nouvelle-ambassade-russe-a-canberra_AD-202306150024.html

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  • 2 weeks later...

Expansion de AUKUS a d'autres pays ? Rien de neuf la France N'EXISTE MEME PAS.

https://www.abc.net.au/news/2023-06-27/us-officials-say-aukus-deal-may-expand-to-other-countries-and-ai/102527430

 

AUKUS pourrait s'étendre dans la deuxième phase pour inclure d'autres pays, selon les responsables américains, tandis que des défis demeurent pour la livraison de sous-marins nucléaires
De hauts responsables américains disent qu'ils sont en pourparlers avec une "variété" d'autres pays au sujet de leur implication potentielle dans la deuxième phase de l'accord AUKUS.

Points clés :
Le coordinateur indo-pacifique de la Maison-Blanche, Kurt Campbell, a déclaré que d'autres alliés pourraient potentiellement participer à la deuxième phase
Il n'a pas nommé les pays auxquels les États-Unis ont parlé, mais le Canada et la Nouvelle-Zélande ont déjà exprimé un intérêt
Entre-temps, les responsables disent que les États-Unis ne sous-estiment pas les défis à venir pour la livraison de sous-marins nucléaires dans la première phase.

L'Australie obtiendra des sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre de ce que l'on appelle le premier pilier de l'accord avec les États-Unis et le Royaume-Uni.
Le deuxième pilier verra les trois nations travailler plus étroitement ensemble sur d'autres types de capacités de défense, telles que l'intelligence artificielle et les technologies quantiques.
Le coordinateur indo-pacifique de la Maison-Blanche, Kurt Campbell, a déclaré qu'il s'attendait à ce qu'il y ait des domaines où d'autres alliés et partenaires pourraient également prendre part.
"Cela pourrait être dans l'hypersonique, cela pourrait être dans la cybersécurité, cela pourrait être dans la guerre anti-sous-marine", a-t-il déclaré lors d'un événement organisé par le think tank du Center for Strategic and International Studies à Washington.
"Je pense que la clé sera... qu'apportez-vous à la table, et êtes-vous capable de le faire de manière à ce qu'elle soit pratique et opérationnelle ?
"Nous ne sommes donc pas seulement à la recherche d'applications théoriques et de partenariats, mais aussi d'efforts pratiques et réels qui amélioreront les capacités de défense."

Les deux autres membres de l'alliance de renseignement Five Eyes, le Canada et la Nouvelle-Zélande, ont précédemment exprimé leur intérêt à rejoindre le deuxième pilier.
Le Dr Campbell n'a pas nommé les pays à qui on parle, mais a dit qu'il y avait une "variété" de nations intéressées.
Un rapport récemment publié par le Service de recherche du Congrès américain a suggéré que le Congrès pourrait envisager d'ordonner aux ministères de la Défense et de l'État d'étendre le deuxième pilier, ajoutant que certains analystes avaient fait valoir que le Japon devrait également être inclus.
"Le Congrès peut peser les avantages potentiels, tels que la capacité et la capacité des nouveaux membres, par rapport aux inconvénients potentiels", a déclaré le rapport.
"Ce dernier peut inclure le risque d'inefficacités administratives, d'impacts négatifs sur les entreprises américaines (par exemple, par une concurrence accrue avec les entreprises étrangères pour les contrats de défense américains) et un retour en arrière géopolitique (c'est-à-dire provoquant une réponse déstabilisante de la part de concurrents régionaux tels que la Chine)."

Les États-Unis ne « sous-estiment » pas les défis auxquels le plan AUKUS est toujours confronté
Le premier pilier de l'accord AUKUS impliquera l'achat par l'Australie d'un certain nombre de sous-marins américains de classe Virginie, avant de construire de nouveaux sous-marins basés sur un design britannique utilisant la technologie américaine.
Le plan doit encore surmonter un certain nombre d'obstacles législatifs au Congrès américain.
Des questions ont également été soulevées sur la façon dont les sous-marins de classe Virginie seront livrés en Australie, compte tenu de la pression que les constructeurs navals américains sont déjà confrontés pour produire suffisamment de nouveaux sous-marins pour la marine américaine.
"Il est trop tôt pour vous donner une réponse sur l'endroit précis d'où viendront ces sous-marins", a déclaré le chef des opérations navales des États-Unis, l'amiral Michael Gilday, au même événement.
"Que ce soit une surcapacité ou que cela sorte de l'inventaire américain."
L'amiral Gilday a déclaré que les États-Unis augmentaient leur capacité de construction navale et qu'il y avait une consultation étroite avec les membres du Congrès.
"Je suppose qu'en bref, nous ne sous-estimons pas les difficultés qui nous attendent", a-t-il déclaré.

La Chine a critiqué le pacte AUKUS, accusant les trois pays partenaires de voyager "plus loin sur la mauvaise voie et dangereuse".
Le Dr Campbell a déclaré que l'Australie et le Royaume-Uni avaient pris une "décision fondamentale" de s'aligner stratégiquement avec les États-Unis "dans un avenir lointain".
"Il n'y a pas si longtemps, si vous deviez argumenter [sur] quels pays pourraient être prêts à se réorienter plus étroitement avec d'autres pays de la région, comme la Chine, la Grande-Bretagne et l'Australie, étaient deux pays qui ... flirtaient avec différents types d'orientations", a-t-il déclaré.
"Et cette période a fondamentalement changé."

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  • 3 weeks later...

https://www.dailymail.co.uk/news/article-12297643/Anthony-Albaneses-government-accused-introducing-republic-stealth.html (14 juillet 2023)

Les huit signes subtils qu'Anthony Albanese éloigne l'Australie de la famille royale

* Il a retiré le chiffre de la Reine des portes de Kirribilli House et "n'a pas l'intention de le remplacer par celui du Roi".

* Son gouvernement a bloqué l'image du roi sur le billet de 5 dollars australien.

* Il a veillé à ce qu'il n'y ait pas de médaille du couronnement, tant militaire que civile.

* Il n'a rien dit lorsque le premier ministre travailliste de la Nouvelle-Galles du Sud, Chris Minns, n'a pas allumé l'Opéra et le Harbour Bridge pour le couronnement du roi Charles.

* Il n'y a pas eu de célébrations parrainées par le gouvernement pour le couronnement.

* Il n'y a pas eu de pièce de monnaie du couronnement

* Il n'y a pas eu de timbre du couronnement

* Il n'y aura pas de timbre-poste pour l'anniversaire du roi.

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https://www.spiked-online.com/2023/10/02/aboriginal-people-do-not-want-to-be-permanent-victims/

Jacinta Nampijinpa Price, ministre du cabinet fantôme pour les Australiens indigènes et sénatrice du Territoire du Nord

Il nous est demandé de modifier notre constitution afin de créer un tout nouvel organe directeur appelé "Aboriginal and Torres Strait Islander Voice" (voix des aborigènes et des insulaires du détroit de Torres), souvent appelé simplement " The Voice " (la voix).

On nous demande en fait de donner un chèque en blanc au parlement pour créer un nouvel organe vague, inconnu et potentiellement très puissant. Il s'agit d'une proposition incroyablement dangereuse, notamment parce que la Voix ne représentera que les Autochtones, à l'exclusion de tous les autres. En tant que fille d'une mère aborigène et d'un père australien blanc, ce concept m'a immédiatement frappé comme étant un cas flagrant de politique identitaire.

L'État n'est d'ailleurs pas le seul à faire pression. Les élites et les célébrités soutiennent fermement le oui, et cinq des plus grandes entreprises australiennes soutiennent financièrement la campagne. Ce que tous ces groupes partagent, malgré leurs différences évidentes, c'est une déconnexion totale de la vie quotidienne des Australiens ruraux et indigènes. Ces communautés vivent loin des yeux et loin du cœur. De nombreux indigènes ruraux ne parlent pas l'anglais comme première langue et la plupart d'entre eux n'ont qu'un niveau d'éducation très faible. L'intérêt que leur porte l'élite est intrinsèquement paternaliste et ne fait que semer la discorde.

La soi-disant "industrie aborigène", par exemple, s'est transformée en une entreprise de plusieurs milliards de dollars au cours des dernières décennies - et les sociétés se sont développées en grande partie aux dépens des communautés marginalisées qu'elles sont censées aider. Ainsi, lorsque le gouvernement demande pourquoi les efforts visant à soulager la misère des populations autochtones ont échoué, nous connaissons déjà la réponse. C'est parce qu'elles ont été exploitées pour enrichir l'industrie aborigène.

Cela fait des années que je m'insurge contre la politique de la culpabilité, car elle traite les communautés aborigènes comme des victimes permanentes de l'histoire. Lorsque les Australiens blancs me disent qu'ils se sentent coupables de la façon dont ma race a été traitée, ils me disent en fait que je suis une victime sans pouvoir. Ils sous-entendent que je ne peux pas progresser sans l'aide d'un Australien blanc. Cette politique de culpabilité condescendante ne permet pas d'aller de l'avant et de résoudre des problèmes qui ont un impact sur tout le monde.

Les militants de la Voix ont exploité les émotions et la bonne volonté d'Australiens culpabilisés. De nombreuses personnes qui envisagent de voter "oui" souhaitent sincèrement que des améliorations soient apportées aux personnes marginalisées, mais cette proposition n'est pas la bonne façon de procéder. On ne soutient pas des changements constitutionnels parce qu'on se sent coupable.

Vous ne devez soutenir la réforme que s'il est démontré que la proposition améliore la vie des gens. En votant oui, vous ne ferez qu'institutionnaliser la politique identitaire et miner l'égalité, la démocratie et l'équité.

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https://www.spectator.com.au/2023/02/dismantling-the-aboriginal-industry/ (25 février 2023)

Pour en sortir, l'une des mesures proposées par l'auteur est de "ne plus cocher la case". Ne remplissez aucun formulaire demandant "Êtes-vous aborigène ?". Qu'il s'agisse d'un recensement, d'une intervention chirurgicale à l'hôpital ou d'une prestation gouvernementale, ne vous identifiez pas. Pourquoi jouer le jeu ? C'est une insulte que de demander à quelqu'un ses origines. Johns cite Mary Ellen Jordan qui, après avoir dirigé pendant un an un centre d'art aborigène en Terre d'Arnhem, a déclaré : "Je me suis demandé si, en abandonnant l'idée que les Aborigènes doivent simplement être "Aborigènes", nous ne pourrions pas travailler ensemble". Les propositions de Johns pour que les écoles commencent à enseigner des faits, et non des fictions, sont également instructives, tout comme l'idée de commémorer le 27 mai, date anniversaire du référendum sur l'égalité de traitement des Aborigènes. La liste de toutes les autres commémorations actuelles est tout sauf un marqueur d'égalité.

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