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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI
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il y a 45 minutes, zozio32 a dit :

mais cela n'empeche pas que les feuilles de routes de la pluspart des pays compte sur l'éolien offshore et le PV en grande partie.

Ces prévisions reposent souvent sur des hypothèses comme une diminution des coûts des renouvelables surestimée (diminutions bien plus rapides que ce qui est constaté historiquement), une baisse de la consommation d'électricité et une efficience en hausse (si c'est plutôt vrai pour l'efficience, la consommation ne fait qu'augmenter et l'électrification généralisée ne va pas aider). Simplement dire  que "la technologie va progresser" et que "le déploiement à grande échelle va faire baisser les coûts" est stupide si les hypothèses prise sont fantaisistes. Certaines études et scénarios de l'ADEME sont un parfait exemple de ce genre d'hypothèses prises pour dicter le résultats final qui les arranges :

https://www.sfen.org/rgn/100-renouvelable-cout/

https://www.sfen.org/rgn/analyse-sur-la-place-du-nucleaire-dans-les-scenarios-de-lademe/

Tout n'est pas à jeter mais ce n'est généralement pas sérieux.

il y a 45 minutes, zozio32 a dit :

Alors bien sur en France il y a le nucléaire, mais le parc est vieillissant (c'est le moins qu'on puisse dur, 50% de capacité off en ce moment), et juste le remplacer va demander beaucoup de boulot. Et il faut absolument le faire, pas de soute la dessus. Les capacité de prod en plus, a mettre en ligne tres vite, cela sera de l'eolien et du solaire PV

Effectivement le parc a vieilli, raison de plus pour ne pas perdre de temps et ne pas gaspiller de ressources (notamment financières) avec des solutions renouvelables sans aucune plus value au niveau CO2. Pour ce qui est des centrales à l'arrêt à cause de la température (je ne parle pas de celle étant en arrêts suite à incident) c'est avant tout pour des considérations environnementales (température maximale autorisée de l'eau rejetée dans les rivières). Si on veut limiter la température de rejet on peut toujours augmenter la puissance des aéro-réfrigérants (ce qui impose cependant un prélèvement d'eau plus important qui peut être problématique selon le débit de la rivière). Ou alors comme l'a dit @herciv construire les centrales en bords de mer (avec le risque d'inondations accru du à la montée des eau à prendre en compte). Aucune solution n'est parfaite, mais au moins avec le nucléaire les solutions technologiques existent et ne reposent pas sur de simples incantations.

il y a 45 minutes, zozio32 a dit :

Pour ref, le prix de l'elec offshore prevu eu RU pour le champ en construction et qui arriveront en ligne en 2022/2023: 40 pounds/MWh (source : https://prod-drupal-files.storage.googleapis.com/documents/resource/public/Policy-innovation-offshore-wind-report-2020.pdf). C'est le Carbon Trust UK, c'est assez solide normalement. Le 40 pounds/MWh, c'est le strike price, c.a.d le prix contractuel auquel sera acheté l'elec par l'operateur reseau. Pas une estimation fantaisiste des developpeurs de parcs.

Les prix annoncés pour les parcs éoliens et photovoltaïques n'ont aucune valeur, et ça restera le cas tant que les subventions et le coût du stockage n'auront pas étés pris en comptes (ce qui n'est en pratique jamais fait). Sans parler de la priorité d'injection sur le réseau dont bénéficient les renouvelables et qui augmente artificiellement le coût des installations qui fonctionnent en base (centrales thermiques en général).

il y a 11 minutes, herciv a dit :

Tu oubli l'autoproduction/consommation et l'effaçage de capacité.

Effectivement, mais ça impose de gros investissement en terme de maillage et de réactivité du réseau haute tension. C'est faisable mais c'est une contrainte supplémentaire (a moins d'être complètement isolé du réseau).

 

Modifié par Alzoc
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10 minutes ago, Deres said:

Faut se méfier avec les calculs de couts des différentes énergies car la législation joue fortement dans ceux-ci. Le coût des énergies renouvelables se fait actuellement en assumant que toute production sera écoulé même en l'absence de demande car ils sont prioritaires sur le réseau. Le prix théorique des autres énergies montent alors aussi en flèche car n'étant pas prioritaire, ils ne produisent pas une partie de l'année, problème qui augmente avec l'ajout de capacité renouvelable tous les ans. Ce genre de montage fait que plus tu installes d'énergie renouvelable, plus le coût des énergies concurrentes augmente.

De la même façon, le cout en capital des installations renouvelables sont aussi fortement diminué par des incitations fiscales (crédit d'impôts, exonérations diverses, ...) et financières (taux d'emprunt plus faible, ...) très variés qui ont pourtant un coût très important pour l'Etat ou les contribuables.

peut etre, mais cela demontre quand meme que le cout de generation en eolien offshore a dramatiquement chuté en 10 ans, et qu'il est competitif avec les formes de generation fossiles. En ce moment, le prix de l'elec explose pas a cause des nouvelles turbines, mais a cause d'un prix du gaz qui monte en fleche.

Apres, pour la france, il suffit de voir le rapport RTE. Meme en scenario N03 (le plus volontaristes au niveau nucleaire), on arrive a 50% de prod nucléaire seulement en 2050. Le reste, cela sera vent et soleil principalement.

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Tiens, si c'est vrai, voila peut-être la solution d'avenir pour tout le monde, enfin pas sûr que les pétroliers, exploitants de gisements de gaz et autres spécialistes du nucléaire apprécient grandement ...

Geothermie grande profondeur - Quaise

Principe : nouveau procédé (le gyrotron) permettant de forer jusqu'à 20 km de profondeur de façon rapide (max 100 jr), on atteint des couches à 500° permettant à l'eau de devenir un fluide supercritique.

Avantages : ça s'installe n'importe ou, ça peut se mettre sur l'infrastructure d'une ancienne centrale électrique au charbon ou autre énergie, c'est inépuisable (exploiter seulement 0,1% de la chaleur interne du globe, via la géothermie, pourrait répondre aux besoins énergétiques du monde entier pendant plus de 20 millions d’années.)

Ils ont déjà levé plusieurs millions de $ pour valider leur projet (sans doute vers 2024).

Grande inconnue : les risques sismiques, comme constatés dernièrement en Alsace

Clairon

 

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Non, le cout de génération pour le gaz par exemple, ce n'est pas que le prix du gaz. Il y a le cout de l'installation elle même (le capital) et les frais fixes (maintenance, personnel, ...). Autrefois, les centrales de ce type fonctionnait plus de 75% de l'année. Avec la priorité légale des énergies renouvelables, les centrales au gaz sont devenues des énergies d'appoint qui vont tourner par exemple seulement 25% de l'année, i.e. quand il n'y a pas de vent cela revient à multiplier par trois le cout du capital et des frais fixes, ce qui est habilement utilisé pour dire qu'elle sont plus couteuses que l'éolienne. C'est pareil pour les centrales nucléaires à qui ont demande souvent de réduire la puissance. L'éolien avec ses ventes garanti amortira toujours au mieux son capital et ses frais fixes. 

C'est comme cela que marche notre système en ce moment en faisant semblant de faire du capitalisme. En réalité, on truque les règles du jeu pour être certain d'un résultat qui est en fait décidé à l'avance. L'objectif politique est le développement des énergies renouvelable donc le système légal se débrouille pour que ces énergies apparaissent comme moins couteuses que les autres, afin que le marché les développent. Et ce résultat est ensuite utilisé comme argument. C'est un raisonnement circulaire. C'est cela le néo-libéralisme qui est pratiqué chez nous. On fait croire au marché qu'il est libre mais en fait il est entièrement contrôlé par le politique, exactement comme dans un pays autoritaire, où toutes les décisions se passent au sein du palais. D'ailleurs, on voit bien actuellement que la répartition entre les différentes énergies est une décision purement centralisé avec des pourcentages annoncés 20 ans à l'avance par les politiques. La technologie ou l'économie n'a rien à voir dans tout cela, c'est devenu purement politique.

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Deres, je comprend ce que tu viens me dire, toujours est-il qu'aujourd'hui les dev de parcs sont ok avec un cout de rachat de leur energie produite a 40 pounds/MWh. C'est un peu plus haut que le prix de l'elec fournit par une centrale a gaz il y a quelques années en moyenne au RU, avant l'introduction de bcp de capcités renouvelables intermitantes. On est donc bien sur un cout de prod competitif/comparable par rapport au cout de prod a partir des energies fossiles avant l'intro des capacités renouvelables dans le systeme. On est loin de l'idée que le cout de l'eolien offshore est exorbitant et que ecla va ruiner les economies qui se lances la-dessus.

Que l'introduction de l'eolien offshore fasse remonter le cout de prod des cenrales a energie fossiles, je ne dis pas le contraire (bien que depuis automne 2021, le gros de l'augmentation c'est le prix du gaz, faut pas se leurrer). on peut aussi argumenter que le nucleaire ne prend pas en compte le couts de decommissionning a long temre, que le cout du carbone n'est pas pris en compte a sa juste valeure par la generation fossile, etc.   Ca nous coute quoi al dependance au gaz russe en ce moment?

Et oui, il faut absolument truquer les regles. C'est pas le capitalisme non regulé qui va prendre en compte des probleme a long terme comme le changement climatique. Apres, ce n'est pas aussi prescriptif que tu ne le dis. Quand on bid sur un champ aux USA ou au RU, le prix auquel on bid n'est pas imposé. Il sort d'une estimation tres fine de l'ensemble des couts. Et cette reduction des couts est bien le fruit d'une competition assez dure entre les acteurs pour obtenir les droits de developpement sur les champs de prod.

Il y au bien sur un pacquet de subventions pour permettre de baisser ces couts, des garantit d'achat, etc. Mais cela fut aussi le cas par exemple pour developper l'O&G offshore, et le secteur petrolier a lui aussi beneficier de subventions, d'incentives, & Coe. Tout comme pour le nucléaire, on est bien d'accord aussi. Le marché libre et non biaisé n'est pas une fin en soit, c'est un moyen.

 

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Il y a 3 heures, Alzoc a dit :

Il faut arrêter avec l'éolien et le photovoltaïque, ce sont parmi les pires solutions possible à grande échelle. 

L'éolien et le photovoltaïque ne sont pas la solution miracle mais une partie de la solution. Vouloir s'en passer alors que les conditions de vent et d'ensoleillement s'y prêtent serait une erreur.

Il y a 3 heures, Alzoc a dit :

l'hydrolien utilisant les courants de marée (parfaitement régulier et prévisibles des décennies à l'avance). +1

A côté de ça isoler les bâtiments pour réduire les besoins, limiter l'utilisation de la voiture personnelle (partout où c'est possible) et redonner sa place au train dans la logistique. +1

 

Il y a 2 heures, Clairon a dit :

Grande inconnue : les risques sismiques, comme constatés dernièrement en Alsace

En Suisse plusieurs projets ont dû être stoppés suite à des mini séismes déclenchés par les forages d'exploration

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il y a 19 minutes, Paschi a dit :

L'éolien et le photovoltaïque ne sont pas la solution miracle mais une partie de la solution. Vouloir s'en passer alors que les conditions de vent et d'ensoleillement s'y prêtent serait une erreur.

C'est sans compter la catastrophe écologique qu'implique de porter ces solutions à une échelle globale...

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il y a 23 minutes, Paschi a dit :

L'éolien et le photovoltaïque ne sont pas la solution miracle mais une partie de la solution. Vouloir s'en passer alors que les conditions de vent et d'ensoleillement s'y prêtent serait une erreur.

Ça peut être utile dans des zones isolées du réseau ou possédant un réseau très peu développé (îles, déserts, pays en voie de développement). Pour des gros réseau possédant des centrales thermiques de forte puissance fonctionnant en base (Typiquement toute l'Europe continentale) pas vraiment. L'intérêt des renouvelables est soit de réduire la dépendance à des combustibles fossiles et produire localement (zones isolées pouvant difficilement importer ces combustibles fossiles) ou de remplacer les combustibles fossiles pour diminuer la facture en CO2 (ne faire tourner les centrales au gaz/charbon/fuel qu'en backup). Remplacer du nucléaire par du renouvelable ça ne fait pas baisser la quantité de CO2 émis par joule produit (voir dans certains cas on augmente même la quantité de CO2).

Dans tous les cas, plus il y aura de sources intermittentes connectées plus il sera compliqué de stabiliser le réseau. Mais grosso modo les renouvelables ne pourront jamais dépasser 40% de la puissance moyenne fournie sur l'année (et 70% en pointe) :

https://www.afis.org/Les-energies-renouvelables-intermittentes-mettent-elles-en-cause-la-stabilite

https://energypost.eu/wp-content/uploads/2015/06/EDF-study-for-download-on-EP.pdf

Et c'est en renforçant le réseau haute tension et les interconnexions au niveau européen (plus quelques gadgets technologiques sur les éoliennes). Tout ça a un coût. En pratique au niveau européen si on atteint déjà 25% de la puissance fournie sur l'année ce sera déjà un exploit.Pour les zones avec un réseau moins robuste comme le Royaume-Uni ou l'Irlande ce sera encore moins. Donc même le projet français de réduction de la part du nucléaire à 50% c'est déjà des conneries (et tout le monde sait que ça ne se fera jamais de toute façons). Alors les pays qui veulent atteindre 75% ou 100% d'intermittents/renouvelables, ils ne pourront y arriver que si il y a des pays qui conservent de fortes capacités pilotables (centrales thermiques et barrages) et qui renforcent leur réseau quand il risque de tomber et réduisent leur production quand les renouvelables produisent trop.

En gros vouloir arriver à une très forte proportion d'énergies intermittentes revient à faire payer les emmerdes et la sécurité énergétique par les voisins (tout en diminuant la rentabilité de leurs centrale via la priorité d'injection des renouvelables). Donc oui le photovoltaïque et l'éolien à outrance est mauvais pour la sécurité d'approvisionnement et n'est absolument pas la bonne solution en Europe (hors certaines particularité locales).

Modifié par Alzoc
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Just now, Nec temere said:

C'est sans compter la catastrophe écologique qu'implique de porter ces solutions à une échelle globale...

la catastrophe ecologique elle est deja la. on va clairement pas construire des centrales nuc assez vite partout dans le monde pour reduire notre dependance au energie fossile, donc on fait quoi?  on coupe l'elec?

oui, il y a des pollutions a cause des mines, etc, mais qu'elle est l'alternative?

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il y a 35 minutes, zozio32 a dit :

la catastrophe ecologique elle est deja la. on va clairement pas construire des centrales nuc assez vite partout dans le monde pour reduire notre dependance au energie fossile, donc on fait quoi?  on coupe l'elec?

oui, il y a des pollutions a cause des mines, etc, mais qu'elle est l'alternative?

La catastrophe écologique est comme tu l'as dit déjà là, et on le sait depuis des décennies. Il aurait fallu agir avant notamment en ne fermant pas le nucléaire existant et en préparant la construction de nouvelles centrales bien plus tôt. Maintenant on n'en est plus à éviter la catastrophe mais à en limiter les conséquences, donc mettre la tête dans le sable en utilisant des solutions renouvelables inefficaces à grande échelle et se disant que ça va suffire ne vas pas aider.

Donc oui on construit de nouvelles centrales nucléaires et on prolonge celles qui existent encore pour essayer de remplacer les hydrocarbures le plus vite possible. Même si elles vont arriver trop tard, elle nous permettront au moins de limiter la casse et d'avoir une certaine sécurité énergétique qui aidera à gérer les conséquences du réchauffement climatique. Jeter de l'argent par les fenêtres en investissant dans les intermittentes ne va faire qu'aggraver le problème et permettre de pouvoir se dire qu'on a essayé de faire quelque chose (même si ce n'était que des gesticulations inutiles).

Modifié par Alzoc
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il y a 8 minutes, Alzoc a dit :

Ça peut être utile dans des zones isolées du réseau ou possédant un réseau très peu développé (îles, déserts, pays en voie de développement). Pour des gros réseau possédant des centrales thermiques de forte puissance fonctionnant en base (Typiquement toute l'Europe continentale) pas vraiment. L'intérêt des renouvelables est soit de réduire la dépendance à des combustibles fossiles et produire localement (zones isolées pouvant difficilement importer ces combustibles fossiles) ou de remplacer les combustibles fossiles pour diminuer la facture en CO2 (ne faire tourner les centrales au gaz/charbon/fuel qu'en backup). Remplacer du nucléaire par du renouvelable ça ne fait pas baisser la quantité de CO2 émis par joule produit (voir dans certains cas on augmente même la quantité de CO2).

Dans tous les cas, plus il y aura de sources intermittentes connectées plus il sera compliqué de stabiliser le réseau. Mais grosso modo les renouvelables ne pourront jamais dépasser 40% de la puissance moyenne fournie sur l'année (et 70% en pointe) :

https://www.afis.org/Les-energies-renouvelables-intermittentes-mettent-elles-en-cause-la-stabilite

https://energypost.eu/wp-content/uploads/2015/06/EDF-study-for-download-on-EP.pdf

Et c'est en renforçant le réseau haute tension et les interconnexions au niveau européen (plus quelques gadgets technologiques sur les éoliennes). Tout ça a un coût. En pratique au niveau européen si on atteint déjà 25% de la puissance fournie sur l'année ce sera déjà un exploit.Pour les zones avec un réseau moins robuste comme le Royaume-Uni ou l'Irlande ce sera encore moins. Donc même le projet français de réduction de la part du nucléaire à 50% c'est déjà des conneries (et tout le monde sait que ça ne se fera jamais de toute façons). Alors les pays qui veulent atteindre 75% ou 100% d'intermittents/renouvelables, ils ne pourront y arriver que si il y a des pays qui conservent de fortes capacités pilotables (centrales thermiques et barrages) et qui renforcent leur réseau quand il risque de tomber et réduisent leur production quand les renouvelables produisent trop.

En gros vouloir arriver à une très forte proportion d'énergies intermittentes revient à faire payer les emmerdes et la sécurité énergétique par les voisins (tout en diminuant la rentabilité de leurs centrale via la priorité d'injection des renouvelables). Donc oui le photovoltaïque et l'éolien à outrance est mauvais pour la sécurité d'approvisionnement et n'est absolument pas la bonne solution en Europe (hors certaines particularité locales).

Je ne parle en rien de remplacer le nucléaire par du renouvelable même si cette énergie, à long terme, devra faire face à un certain nombre de défis comme le refroidissement en périodes de fortes chaleurs et sécheresses. @herciv à citer l'installation des centrales en bord de mer. Cela est une solution mais elle est liée à des risques tels que l'inéluctable montée des eaux ou la multiplication des tempêtes de forte intensités toutes deux liées au dérèglement climatique.

Qu'en est-il du combustible (vrais question, n'étant pas un spécialiste)

Pour ce qui est du stockage des l'électricité produite par les énergies intermittentes des solutions, plus ou moins bonnes, existes. Un des volets du plan de substitution des énergies fossiles de l'UE devrait leur être consacré et cela permettrait à l'UE de prendre de l'avance face à ses concurrents. 

Modifié par Paschi
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personne sur ce fil ne parle de remplacer le nuc en france par de l'eolien. par contre, voir les scenarios RTE, meme les scenarii les plus volotaristes en energie nuc inclu un accroissement significatif de l'eolien et du PV. Il ne faut pas se leurrer, on n'y coupera pas aux eoliennes.

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il y a 3 minutes, zozio32 a dit :

personne sur ce fil ne parle de remplacer le nuc en france par de l'eolien. par contre, voir les scenarios RTE, meme les scenarii les plus volotaristes en energie nuc inclu un accroissement significatif de l'eolien et du PV. Il ne faut pas se leurrer, on n'y coupera pas aux eoliennes.

Ok mais comment on fait pour produire tout ça et recycler tout ça sans ravager nos écosystèmes...

A quoi bon vouloir sauver la planète si c'est pour vivre dans un taudis.

Ce que je ne comprend pas c'est volonté absolue de vouloir diversifier notre mix élec. On ne fait que diluer nos efforts pour des solutions qui ne seront de toutes façons pas opérationnelle avant des dizaines d'années.

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2 minutes ago, Nec temere said:

Ok mais comment on fait pour produire tout ça et recycler tout ça sans ravager nos écosystèmes...

A quoi bon vouloir sauver la planète si c'est pour vivre dans un taudis.

Ce que je ne comprend pas c'est volonté absolue de vouloir diversifier notre mix élec. On ne fait que diluer nos efforts pour des solutions qui ne seront de toutes façons pas opérationnelle avant des dizaines d'années.

ben, il faut sortir des energies fossiles (catastrophe ecologique avérée, sans compter les marées noires, pb geopolitiques, etc), donc electrifier, donc augmenter la prod electrique.  Maintenant, le parc nucleaire vieillit. On n'a pas de scenarii realiste ou l'on arrive a remplacer le parc nucléaire et meme augmenter la production suffisament pour repondre au pb precedent  suffisament vite, donc on introduit aussi de nouvelle forme d'energie dans le mix globale. C'est encore plus vrai pour les autres pays qui n'ont pas de nucleaire en place

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il y a 22 minutes, Paschi a dit :

Que veux-tu dire par là ?

Que construire d'énorme champs bloc de béton à changer tout 20 ans les c'est pas écolo ni l'exploitation massive des terres rares...

il y a 2 minutes, zozio32 a dit :

ben, il faut sortir des energies fossiles (catastrophe ecologique avérée, sans compter les marées noires, pb geopolitiques, etc), donc electrifier, donc augmenter la prod electrique.  Maintenant, le parc nucleaire vieillit. On n'a pas de scenarii realiste ou l'on arrive a remplacer le parc nucléaire et meme augmenter la production suffisament pour repondre au pb precedent  suffisament vite, donc on introduit aussi de nouvelle forme d'energie dans le mix globale. C'est encore plus vrai pour les autres pays qui n'ont pas de nucleaire en place

Ce n'est que déplacer le problème vu qu'il faut absolument des énergies pilotable en parallèle des ENR

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Il y a 1 heure, Paschi a dit :

Qu'en est-il du combustible (vrais question, n'étant pas un spécialiste)

Pour ce qui est de l'extraction, c'est comme toute activité minière absolument dégueulasse, mais c'est une pollution locale.

En terme de densité énergétique (nb de joules pouvant être extrait par unité de matière) c'est bien meilleur que n'importe quel hydrocarbure, ce qui implique moins de flux de matière et donc moins de pollution due au transport (je n'ai pas vérifié l'image ci-dessous dans le détails mais c'est le bon ordre de grandeur) :

schema_dfe.jpg

Pour ce qui est des réserves mondiales, à la consommation actuelle et au prix de l'uranium actuel il y a en assez pour environ 100 ans de consommation mondiale. Après il deviendra un peu plus cher mais l'impact restera faible car le combustible représente à peine 15% du coût de l'électricité nucléaire (le reste ce sont des coûts fixes et des investissements). Donc il n'y aura pas d'équivalent à un choc pétrolier même si le prix de l'uranium double ou triple.

Tout ça c'est pour la technologie actuelle dominante (réacteurs à eau légère type PWR ou BWR). Si on passe sur des réacteurs à neutrons rapide type ASTRID (ou encore Phénix et SuperPhénix si on remonte plus loin) on compte les réserves d'uranium en millier d'années et non en simples siècles car on va pouvoir utiliser 100% de l'uranium au lieu des  0,7% actuels. Ça implique par contre d'avoir une capacité de retraitement du combustible et d'importants stocks de plutonium pour démarrer la filière de manière industrielle (coup de bol c'est le cas en France). Rien que l'uranium appauvri ("déchet" du processus d'enrichissement) entreposé sur le territoire français représente 1000 ans de consommation nationale si on passe sur des réacteurs à neutrons rapide.

Malheureusement le gouvernement Macron à arrêté le projet ASTRID en 2019, et Superphénix (1976) a également été arrêté sous Jospin en 1997. C'est une technologie qui existe et fonctionne bien depuis les années 60. Simplement le prix de l'uranium ne justifiait pas les surcoûts de cette filière par rapport aux PWR.

TL:DR il n'y a absolument aucun problème de disponibilité de l'Uranium à l'échelle des sociétés humaines (la fusion on n'en parle même pas, mais la technologie n'est pas encore au stade industriel).

Modifié par Alzoc
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il y a 38 minutes, Alzoc a dit :

Malheureusement le gouvernement Macron à arrêté le projet ASTRID en 2019, et Superphénix (1976) a également été arrêté sous Jospin en 1997. C'est une technologie qui existe et fonctionne bien depuis les années 60. Simplement le prix de l'uranium ne justifiait pas les surcoûts de cette filière par rapport aux PWR.

Ca serait compliqué de redémarrer ASTRID ?  voir Superphenix?

L'uranium va devenir de plus en plus recherché, et les tensions en Afrique (Chine, Wagner, Terrorisme, besoins mondiaux car le nucléaire retrouve ses lettres de noblesse, etc....) vont en augmenter le prix.

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il y a 1 minute, Schnokleu a dit :

Ca serait compliqué de redémarrer ASTRID ?  voir Superphenix?

L'uranium va devenir de plus en plus recherché, et les tensions en Afrique (Chine, Wagner, Terrorisme, besoins mondiaux car le nucléaire retrouve ses lettres de noblesse, etc....) vont en augmenter le prix.

Superphénix est dans un état relativement avancé de démantèlement :

Révélation

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860_centrale_2.webp

https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/demantelement-du-site-nucleaire-superphenix-en-isere-la-cuve-du-reacteur-a-ete-ouverte-1563551865

Celui de Phénix n'a pas encore commencé à proprement parler :

https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/demantelement/demantelement-France-centrales-installations-nucleaires-EDF-recherche-militaire/Pages/demantelement-reacteur-phenix-superphenix-neutrons-rapides.aspx

Enfin pour ASTRID on n'a même pas commencé la construction, on s'en est arrêté à la validation du dossier de sûreté par l'ASN.

Cela étant dit on est (un peu?) HS.

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1 hour ago, Nec temere said:

Que construire d'énorme champs bloc de béton à changer tout 20 ans les c'est pas écolo ni l'exploitation massive des terres rares...

Ce n'est que déplacer le problème vu qu'il faut absolument des énergies pilotable en parallèle des ENR

donc tu milites pour une economie d'energie massive?   question sans arriere pensée hein.

je ne pense pas cela possible sans alteration majeure du style de vie, et je ne vois pas comment imposer cela dans un systeme democratique (voir les gilets jaunes). Donc je trouve cela tres risqué comme plan

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il y a 1 minute, zozio32 a dit :

donc tu milites pour une economie d'energie massive?   question sans arriere pensée hein.

je ne pense pas cela possible sans alteration majeure du style de vie, et je ne vois pas comment imposer cela dans un systeme democratique (voir les gilets jaunes). Donc je trouve cela tres risqué comme plan

Je n'y crois pas non plus une seul seconde si c'est pas contraint mais j'estime que la seul vrai solution qu'on ait c'est le nucléaires et s'essaie de réinventer la roue avec les ENR est au mieux contre productif. 

On est probablement pas à 10 ans près alors il faut mettre le paquet sur le nucléaires et arrêter de démanteler des réacteurs encore utiles. Il aurait juste fallut commencer il y a 10 ans...

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Moi, je milite (dans le désert) pour la co-génération avec les centrales nucléaires pour les grands centres urbains :dry:.

L'énergie est déjà disponible, pour le moment, on la dissipe dans l'atmosphère pour faire de jolis colonnes de vapeur d'eau.

Pas besoin de 20 ans de construction, ni d'innovations technologiques, ni de terres rares, ni d'importations à bas coût chinoise, c'est un bon vieux truc à base de tuyaux et d'eau chaude qui est maitrisé depuis au moins 70 ans. Et la plupart des grandes villes ont même déjà des réseaux existants que l'on pourrait directement connecter.

Et cela résoudrait une bonne partie du problème du chauffage (67% de la consommation énergétique !) qui fait justement que l'on a des pics de besoin d'électricité en hiver alors que le photovoltaïque est pourri et que l'éolien peut être en panne.

Et vu que l'on développerait à fond les réseaux de chaleur, on peut imaginer faire du stockage d'énergie thermique à partir des énergies renouvelables.

Ensuite, pour le reste des besoins pétroliers, le choix est déjà fait de l'électrique avec tous les problèmes que l'on connait.

Modifié par Deres
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il y a 15 minutes, zozio32 a dit :

je ne pense pas cela possible sans alteration majeure du style de vie, et je ne vois pas comment imposer cela dans un systeme democratique (voir les gilets jaunes).

On finira peut être par ne plus avoir le choix.

Ne rien changer c'est aller dans le mur. Changer à minima c'est se donner bonne conscience mais aller quand même dans le mur. 

Je pense qu'on n'échappera pas à une remise à plat de nos styles de vie. Il faudra un effort de pédagogie fort, de l'exemplarité des élites (style fini de prendre un avion du glam pour assister à une réunion d'élu local), de l'accompagnement, un plan clair et compréhensible de tous afin que chacun ait conscience d'œuvrer à un plan d'ensemble ou chacun contribue à sa hauteur.

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@Nec temere et @Deres, visiblement personne ne prend un scenario tout nucleaire assez rapidement ni co-generation suffisante en compte. Je ne sais absolument pas pourquoi, mais cela serait quand meme assez suprenant qu'il n'y aie aucune raison valable pour cela. Si il y avait une solution simple et economique de dispo...

Modifié par zozio32
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il y a une heure, zozio32 a dit :

ben, il faut sortir des energies fossiles (catastrophe ecologique avérée, sans compter les marées noires, pb geopolitiques, etc), donc electrifier, donc augmenter la prod electrique.  Maintenant,

A long terme oui. Mais c'est d'abord la conso de charbon, puis celle de pétrole, puis celle de gaz. D'ailleurs le pb du gaz russe en Allemagne vient de l'arrêt (malheureux!) de leurs centrales nucléaires ET du remplacement des centrales charbon par du gaz, avec la bénédiction de l'UE.

De plus, les énergies dites renouvelables étant par nature des énergies intermittentes, il faudra bien des centrales thermiques, et nucléaires,  pour alimenter le réseau quand les conditions atmosphériques limiteront leur production

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