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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI
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il y a 55 minutes, Ciders a dit :

Qui finance ce projet, vu que Carbon est une start-up ? Qui le soutiendra si la bulle éclate ?

Pour l'instant ils n'ont pas l'argent. Ils vont faire comme tout le monde: levée de fonds, subventions Fr et subventions Eu. 

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Il y a 4 heures, Ciders a dit :

C'est rassurant.

C'est le capitalisme, il y a des risques que ca ne démarre pas ou que ca foire, en attendant si on avait des usines uniquement de la part de ceux qui sont déjà installés et ont assez d'argent pour autofinancer, on serait pas sortis.

Dans le même genre d'idée:

https://www.usinenouvelle.com/article/aura-aero-devoile-sa-future-usine-d-avions-hybrides-d-un-montant-de-100-millions-d-euros.N2099586

Souhaitons leur bonne chance

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Il y a 14 heures, Ciders a dit :

C'est pas tant le capitalisme que l'escroquerie que je crains... et pas qu'en aéronautique.

Pas besoin d’aller jusqu'à l’escroquerie, il y a des cas où le projet engloutit des deniers publics sans se matérialiser.

Exemple : Skylander en Lorraine

Quand les collectivités ou l’État se font investisseurs ils sont exposés aux mêmes risques que n’importe quel acteur privé.

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il y a 46 minutes, Julien a dit :

Pas besoin d’aller jusqu'à l’escroquerie, il y a des cas où le projet engloutit des deniers publics sans se matérialiser.

Exemple : Skylander en Lorraine

Quand les collectivités ou l’État se font investisseurs ils sont exposés aux mêmes risques que n’importe quel acteur privé.

Sauf que là, il s'agit de l'argent non pas d'un investisseur privé mais du contribuable. Le mien par exemple.

On avisera vite mais clairement, ça semble bancal de mon point de vue.

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il y a 49 minutes, Ciders a dit :

Sauf que là, il s'agit de l'argent non pas d'un investisseur privé mais du contribuable. Le mien par exemple.

On avisera vite mais clairement, ça semble bancal de mon point de vue.

Perso ca ne me semble pas plus bancal sur le fond que n'importe quel investissement public. Le juge de paix c'est le retour sur investissement pour les pouvoirs publics. L'argent englouti dans des projets 100% publics type Louvois ne me semblent pas moins bancals... au bout du bout c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouzes.

D'ailleurs on critique aussi (sur le thème du manque de soutient des pouvoirs publics) quand on fait l'inverse (voir par exemple les critiques sur le fait qu'on avait pas filé de thune à Valneva pour son usine de vaccin qui a fini au UK alors que c'est une boite dont le siège social est dans la banlieue de Nantes)

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C'est dans tous les cas un coup de poker 

Il faut juste s'assurer du minimum de sérieux technique et financier 

Et au pire ça rejoindra la liste des échecs. 

On se rappellera des 20 millions d'euros investis dans Heuliez, les 5 millions dans la première route solaire du monde, les 20 millions pour le Skykander, les dizaines de millions de la plateforme Salto ... Etc 

On pourrait continuer pendant des heures 

Modifié par clem200
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Il y a 6 heures, Coriace a dit :

Il y a un article derrière paywall sur lemonde sur les conflits Franco Allemand a Bruxelles.

Si quelqu'un peut le resumer?

J'en ai un peu parlé dans le sujet sur l'UE: 

Citation

  Le 04/03/2023 à 21:02, Desty-N a dit :

Je suis curieux de voir si Berlin va essayer de s'y opposer? Une bonne occasion pour tester la théorie comme quoi ça serait l'Allemagne qui déciderait de tout dans l'UE.

Je réponds moi-même à ma question:   

Citation

A Bruxelles, la guerre du nucléaire entre l’Allemagne et la France fait rage
La question de l’atome, et plus particulièrement de son utilisation pour produire de l’hydrogène bas carbone, est au cœur d’un affrontement franco-allemand qui se déploie avec une intensité rare au sein des institutions européennes.

(...)Au moins cinq projets législatifs communautaires en cours d’examen en font déjà les frais, peinant à avancer : sur les énergies renouvelables, le paquet gazier, les carburants aérien et maritime, la banque de l’hydrogène. Et la France et l’Allemagne fourbissent leurs armes sur deux autres textes stratégiques que la Commission européenne doit bientôt présenter. Le premier porte sur la réforme du marché de l’électricité européen, le second sur la manière de développer dans l’Union européenne (UE) une industrie verte compétitive face aux offensives chinoise et américaine.
Certaines de ces réglementations en construction concernent le sort qui sera fait à l’hydrogène bas carbone, c’est-à-dire produit à partir de l’atome, pour décarboner l’industrie et les transports longue distance, aux côtés de l’hydrogène renouvelable. D’autres seront éminemment structurantes pour la viabilité économique du secteur nucléaire français et la compétitivité de l’Hexagone.

Point de blocage précis
Dans l’immédiat, les protagonistes de cette guerre se concentrent sur la directive concernant les énergies renouvelables, alors qu’une nouvelle réunion de négociation est prévue lundi 6 mars entre la Commission, le Conseil et le Parlement européens. Deux camps, l’un emmené par l’Allemagne, l’autre par la France, s’affrontent, chacun disposant d’une minorité de blocage sur un point précis : l’hydrogène bas carbone doit-il être pris en compte pour mesurer les efforts des Etats membres à atteindre l’objectif de 45 % de renouvelables dans leur bouquet énergétique d’ici à 2030 ?
Pour Berlin et ses alliés espagnol, luxembourgeois ou autrichien, seul l’hydrogène vert, produit avec une électricité éolienne ou photovoltaïque, est éligible. Inacceptable, répondent Paris et ses amis, issus pour l’essentiel d’Europe orientale et centrale, qui misent sur l’atome pour les aider à respecter l’accord de Paris. « S’interdire d’utiliser le nucléaire, qui est une énergie émettant moins de carbone que le photovoltaïque ou l’éolien, est une position climaticide, et absurde », répète la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. (...)
https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/03/05/a-bruxelles-la-guerre-du-nucleaire-entre-l-allemagne-et-la-france-fait-rage_6164197_3234.html 

J'ai mentionné tout à l'heure dans un autre sujet que Berlin allait se retrouver géographiquement un peu isolée, mais je pense que ça va plus loin. (...) 
On dispose d'une occasion d'amener l'Allemagne à accepter des compromis, au lieu de passer notre temps à nous flageller en radotant comme un disque rayé que nous sommes moins bons que noter voisin d'Outre-Rhin. (...)

Les allemands pourraient même un jour utiliser notre énergie nucléaire, ils ne sont pas à une contradiction près: 

Citation

Voiture thermique : l'Allemagne s'abstient, l'interdiction dans l'UE reportée sine die
Prévu mardi, le vote des Etats membres devait entériner l'interdiction de la vente de voitures à moteur thermique en 2035. Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager les carburants de synthèse qui pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après cette échéance.  
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/voiture-thermique-l-allemagne-s-abstient-l-interdiction-dans-l-ue-reportee-sine-die-954012.html#:~:text=Automobile-,Voiture thermique %3A l'Allemagne s'abstient%2C l',à moteur thermique en 2035.

Révélation

(…) En raison de l'abstention annoncée de l'Allemagne, les Etats membres ne voteront pas mardi l'interdiction de la vente des voitures à moteur thermique en 2035. (…)
Le texte devait encore être entériné mardi par les Vingt-Sept, lors d'une réunion de ministres à Bruxelles, dernière étape avant son entrée en vigueur, sans possibilité de renégocier le contenu.
L'Italie avait annoncé de longue date son opposition au texte. La Pologne voulait, elle aussi, se prononcer contre et la Bulgarie souhaitait s'abstenir. Ces pays, à eux trois, n'ont pas les moyens de bloquer la procédure.  (…)
En revanche, Berlin a indiqué ces derniers jours son intention de ne pas accorder non plus son feu vert dans l'immédiat. Sans l'Allemagne, la majorité qualifiée des Vingt-Sept qui est requise (vote favorable d'au moins 55% des États représentant au moins 65% de la population de l'UE) n'était plus atteinte. (...)

A la demande de Rome et Berlin, les Vingt-Sept avaient intégré au texte un possible feu vert à l'avenir pour des technologies alternatives, comme les carburants synthétiques (e-carburants), si celles-ci permettent d'atteindre l'objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules. (...)
La technologie des carburants de synthèse, actuellement en cours de développement, consiste à produire du fuel à partir de CO2 issu notamment des activités industrielles en utilisant de l'électricité bas-carbone. Pour la filière automobile, elle permettrait de prolonger l'utilisation des moteurs thermiques menacés par l'irruption des véhicules 100% électriques. L'usage de cette technologie dans l'automobile est contesté car elle est très énergivore.
Berlin souhaite que la Commission propose une législation supplémentaire pour encourager ces carburants de synthèse dans le transport routier tandis qu'un autre texte sur les « infrastructures pour carburants alternatifs » est en cours de négociation.

 

Bref, il semble que le 0 émission doive s'entendre sur une moyenne. :rolleyes: Et je suis prêt à parier que la France va proposer qu'on accepte les carburants synthétisés à partir d'électricité nucléaire, comme on s'apprête à le faire pour l'hydrogène. :wink:

Je me demande juste comment les journalistes vont concilier ça avec tous les articles où ils écrivaient qu'en 2035, on ne vendrait plus que des voitures électriques.:huh: (A mon avis, ils vont faire comme si ces articles n'avaient jamais existé :dry:)

 

 

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41 minutes ago, Desty-N said:

Les allemands pourraient même un jour utiliser notre énergie nucléaire, ils ne sont pas à une contradiction près...

Il s'agit d'un affrontement pour re-prendre - ou ne pas perdre - le lead de l'Union ... pas d'un problème d'épicier.

Après leurs choix un peu hasardeux ... énergie éolienne plus PV - intra et extra européenne -  ... associé à un backup gazier russe bon marché. Ils se retrouvent avec un cout de l'énergie très élevée qui risque de déclasser leur économie. La seule solution c'est alors de faire monter le prix de l'énergie chez les autres, le temps de "transitionner", puis d'espérer retrouver un avantage compétitif via des ENR tres bon marché en grande quantité.

Il s'agit d'un affrontement d'une ampleur sans commune mesure avec le problème des carburants synthétique qui ne s'adresse qu'à des marché de niche dans l'Union, et ou qui peuvent se délocaliser sans trop de souci chez des amateurs moins regardant.

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il y a une heure, g4lly a dit :

Il s'agit d'un affrontement pour re-prendre - ou ne pas perdre - le lead de l'Union ... pas d'un problème d'épicier.

Après leurs choix un peu hasardeux ... énergie éolienne plus PV - intra et extra européenne -  ... associé à un backup gazier russe bon marché. Ils se retrouvent avec un cout de l'énergie très élevée qui risque de déclasser leur économie. La seule solution c'est alors de faire monter le prix de l'énergie chez les autres, le temps de "transitionner", puis d'espérer retrouver un avantage compétitif via des ENR tres bon marché en grande quantité.

Il s'agit d'un affrontement d'une ampleur sans commune mesure avec le problème des carburants synthétique qui ne s'adresse qu'à des marché de niche dans l'Union, et ou qui peuvent se délocaliser sans trop de souci chez des amateurs moins regardant.

Pourquoi pas. Personnellement, je pense plutôt qu'ils sont en plain hubris, un peu aveuglés par leurs succès de ces dernières années, et très occupés à se regarder le nombril, ce qui fait qu'ils se rendent compte au dernier moment de l'irrationalité de certaines de leurs décisions.

Après l'arrêt du nucléaire et le passage abrupt au cocktail renouvelable + gaz russe (une belle c...ie, sut ce point, on est d'accord), ils viennent de réaliser que le dogme du 0 émission risquait de ruiner VW & cie, alors ils se réveillent (tard) et bloquent tout. Ces grands européens ont une capacité certaine à s'assoir sur les réglementations qui ne leur plaisent pas:rolleyes:. Exemple de 2014: 

Citation

On pensait l'histoire terminée et enterrée mais le spectre du gaz de climatisation allemand fait à nouveau surface. Cette fois-ci cependant, ce n'est plus la France contre Daimler, mais l'Europe contre l'Allemagne.
Rappelons les faits : en 2006 a été adoptée une directive baptisée Mac portant sur la réglementation des gaz fluorés et interdisant l'utilisation du R134a communément trouvé dans les systèmes de climatisation d'abord dans les nouveaux modèles depuis le 1er janvier 2013, puis sur toutes les voitures à partir de 2017.

Mais Daimler a refusé de s'y conformer, estimant que le nouveau gaz utilisé, le R1234yf, était certes beaucoup moins polluant que son prédécesseur mais présenterait un danger pour la sécurité en cas de collision en raison de son caractère explosif. L’Agence fédérale allemande pour l’automobile (KBA) est allée dans le sens du groupe automobile et a autorisé l'homologation de nouveaux véhicules Mercedes embarquant du R134a malgré la directive européenne, ce qui a entraîné début juillet l'interdiction par la France de l'immatriculation de Mercedes Classe A, B, CLA et SL, interdiction ensuite levée par le Conseil d'Etat fin août.

Quelques mois plus tard, c'est au tour de la Commission Européenne de reprendre le dossier en lançant une procédure d'infraction contre l'Allemagne, comme elle devrait l'annoncer demain, pour avoir autorisé la commercialisation des nouvelles Mercedes utilisant du R134a malgré la directive Mac.
https://www.caradisiac.com/Climatisation-des-Mercedes-l-Europe-lance-une-procedure-d-infraction-contre-l-Allemagne-91879.htm 

 

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2 minutes ago, Desty-N said:

Ces grands européens ont une capacité certaine à s'assoir sur les réglementations qui ne leur plaisent pas:rolleyes:.

Dans le genre le plus mauvais élève de l'Union c'est la France ... et le meilleur c'était le UK.

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Au Danemark, un premier cimetière de CO2 importé voit le jour en mer du Nord:

"C'est le premier au monde à enfouir du CO2 importé de l'étranger: le Danemark a inauguré mercredi un site de stockage de dioxyde de carbone à 1800 mètres sous la mer du Nord, un outil jugé essentiel pour freiner le réchauffement climatique.

Ce projet devrait permettre de stocker vers 2030 jusqu'à 8 millions de tonnes de CO2 par an, l'équivalent de 1,5% des émissions françaises ou 10% des émissions danoises. Ce cimetière de CO2 est paradoxalement un ex-gisement de pétrole ayant donc contribué aux émissions."

Pour ceux qui sont intéressés :

https://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/13844960-au-danemark-un-premier-cimetiere-de-co2-importe-voit-le-jour-en-mer-du-nord.html

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@FAFAce qui est surprenant c'est qu'il n'essaient pas de valoriser ce CO2 industriellement alors que c'est une matière premiere particulièrement recherché en chimie.

On sait faire des mousse polyuréthane avec notamment qui est un très bon isolant, et qui alimente massivement le marché du bâtiment.

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6 minutes ago, clem200 said:

Mais en quelle quantité ? 

Toutes le mousse PU peuvent être produites à base de CO2→polyol→polyurethane ... Et normalement c'est sensé être rentable parce l'industriel sequestrant ainsi du CO2 touche une prime.

Aujourd'hui les polymeres sont encore produits à base d'hydrocarbure... Mais la plupart peuvent être produits à base de CO2. C'est plus un problème d'économie et d'investissement qu'autre chose il me semble.

Exemple pour des fils destiné aux textiles.

https://www.usinenouvelle.com/article/du-textile-a-partir-de-gaz-de-cheminee-comment-covestro-transforme-le-co2-en-polyurethane.N1120779

Et ce n'est pas nouveau on a des usines comme ça depuis longtemps. Au moins 15 ans.

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On peut même produire les bulles de la mousse PU en les gonflant au CO2 pour doper la séquestration. Ça fait un peu baisser les performances isolante par rapport à l'azote... Mais ça se compense en faisant des plus fine bulle au pire.

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Il y a 18 heures, g4lly a dit :

@FAFAce qui est surprenant c'est qu'il n'essaient pas de valoriser ce CO2 industriellement alors que c'est une matière premiere particulièrement recherché en chimie.

On sait faire des mousse polyuréthane avec notamment qui est un très bon isolant, et qui alimente massivement le marché du bâtiment.

Je ne suis pas spécialiste donc je ne peux pas te répondre. Par contre ce qui est intéressant c'est que l'on passe de ce qui était d'hypothétiques projets à des solutions industrielles.

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Le fabricant suisse Stadler Rail lève le voile sur un projet confidentiel déjà vendu aux États-Unis: un train à hydrogène:

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/le-fabricant-suisse-stadler-rail-leve-le-voile-sur-un-projet-confidentiel-deja-vendu-aux-etats-unis-un-train-a-hydrogene?urn=urn:rts:video:13840200

Il y a aussi ceci: 

"Cette technologie est une bonne alternative pour les lignes qui ne peuvent pas être électrifiées, pour des raisons de coûts ou à cause d'un terrain défavorable. Or, le réseau ferré américain n'est quasiment pas électrifié, ce qui offre de belles perspectives de développement.

Le recours à cette technologie prend son essor depuis déjà quelques années. Le français Alstom va faire rouler cette année 14 trains à hydrogène dans le nord de l'Allemagne, dont certains sont en service depuis déjà 4 ans."

https://www.rts.ch/info/economie/13404189-stadler-rail-va-livrer-des-trains-a-hydrogene-aux-etatsunis.html

Il est certain que pour apporter un plus en matière d’environnement il faut que l’hydrogène soit produit à partir de moyens appropriés mais visiblement les choses avancent.

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https://www.cnbctv18.com/auto/lithium-air-battery-ion-four-times-higher-range-us-researchers-new-design-ev-electric-vehicles-charge-16127661.htm (9 mars 2023)

Des chercheurs américains ont mis au point une batterie lithium-air dont l'autonomie est jusqu'à quatre fois supérieure à celle de sa contrepartie lithium-ion.

La batterie lithium-air, mise au point par des chercheurs du Laboratoire national d'Argonne et de l'Institut de technologie de l'Illinois, utilise l'oxygène de l'air pour fonctionner. Le laboratoire national d'Argonne fait partie du ministère américain de l'énergie.

Parmi toutes les technologies de batteries disponibles à l'heure actuelle, la batterie lithium-air est celle qui présente la densité énergétique projetée la plus élevée, ce qui est envisagé pour la prochaine génération de batteries après le lithium-ion, a déclaré Larry Curtis, chercheur émérite à l'Argonne, dans un blog publié sur le site web du laboratoire.

"En poursuivant le développement, nous prévoyons que notre nouvelle conception de batterie lithium-air atteindra également une densité énergétique record de 1 200 wattheures par kilogramme. C'est presque quatre fois mieux que les batteries lithium-ion", a déclaré Curtiss sur le blog.

Habituellement, la capacité d'une batterie est mesurée en densité (KwH). Plus la densité de la batterie est élevée, plus l'autonomie est importante.

Le blog indique que la nouvelle conception lithium-air pourrait permettre aux batteries des voitures électriques de parcourir plus de 1 000 miles en une seule charge, ou qu'elle pourrait un jour alimenter les avions domestiques et les camions long-courriers.

Le principal élément de cette conception est son électrolyte solide, au lieu de l'électrolyte liquide habituellement utilisé. Les batteries à électrolyte solide ne sont pas confrontées aux problèmes de sécurité qui handicapent les électrolytes liquides utilisés dans les batteries lithium-ion et autres, qui peuvent s'enflammer en cas de surchauffe.

La batterie lithium-air conçue par l'équipe de recherche est la première à réaliser une réaction à quatre électrons à température ambiante. Elle peut également fonctionner avec l'oxygène fourni par le milieu ambiant. La batterie est capable de fonctionner à l'air, ce qui rend les réservoirs d'oxygène superflus, un problème qui handicapait les conceptions antérieures.

L'équipe de recherche a utilisé diverses techniques pour établir qu'une réaction à quatre électrons se produisait effectivement. L'une des principales techniques était la microscopie électronique à transmission (MET) des produits de décharge sur la surface de la cathode, indique le blog, ajoutant que les images MET ont mis en évidence certains aspects importants du mécanisme de décharge à quatre électrons.

Les précédents essais de batteries lithium-air ont souffert de cycles de vie courts. L'équipe a constaté que ce n'était pas le cas pour la nouvelle conception de la batterie, puisqu'elle a construit et fait fonctionner une cellule d'essai pendant 1 000 cycles. Cela a démontré la stabilité de la batterie lors de charges et de décharges répétées, peut-on lire dans le blog.

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il y a 33 minutes, Wallaby a dit :

https://www.cnbctv18.com/auto/lithium-air-battery-ion-four-times-higher-range-us-researchers-new-design-ev-electric-vehicles-charge-16127661.htm (9 mars 2023)

Des chercheurs américains ont mis au point une batterie lithium-air dont l'autonomie est jusqu'à quatre fois supérieure à celle de sa contrepartie lithium-ion.

La batterie lithium-air, mise au point par des chercheurs du Laboratoire national d'Argonne et de l'Institut de technologie de l'Illinois, utilise l'oxygène de l'air pour fonctionner. Le laboratoire national d'Argonne fait partie du ministère américain de l'énergie.

Parmi toutes les technologies de batteries disponibles à l'heure actuelle, la batterie lithium-air est celle qui présente la densité énergétique projetée la plus élevée, ce qui est envisagé pour la prochaine génération de batteries après le lithium-ion, a déclaré Larry Curtis, chercheur émérite à l'Argonne, dans un blog publié sur le site web du laboratoire.

"En poursuivant le développement, nous prévoyons que notre nouvelle conception de batterie lithium-air atteindra également une densité énergétique record de 1 200 wattheures par kilogramme. C'est presque quatre fois mieux que les batteries lithium-ion", a déclaré Curtiss sur le blog.

Habituellement, la capacité d'une batterie est mesurée en densité (KwH). Plus la densité de la batterie est élevée, plus l'autonomie est importante.

Le blog indique que la nouvelle conception lithium-air pourrait permettre aux batteries des voitures électriques de parcourir plus de 1 000 miles en une seule charge, ou qu'elle pourrait un jour alimenter les avions domestiques et les camions long-courriers.

Le principal élément de cette conception est son électrolyte solide, au lieu de l'électrolyte liquide habituellement utilisé. Les batteries à électrolyte solide ne sont pas confrontées aux problèmes de sécurité qui handicapent les électrolytes liquides utilisés dans les batteries lithium-ion et autres, qui peuvent s'enflammer en cas de surchauffe.

La batterie lithium-air conçue par l'équipe de recherche est la première à réaliser une réaction à quatre électrons à température ambiante. Elle peut également fonctionner avec l'oxygène fourni par le milieu ambiant. La batterie est capable de fonctionner à l'air, ce qui rend les réservoirs d'oxygène superflus, un problème qui handicapait les conceptions antérieures.

L'équipe de recherche a utilisé diverses techniques pour établir qu'une réaction à quatre électrons se produisait effectivement. L'une des principales techniques était la microscopie électronique à transmission (MET) des produits de décharge sur la surface de la cathode, indique le blog, ajoutant que les images MET ont mis en évidence certains aspects importants du mécanisme de décharge à quatre électrons.

Les précédents essais de batteries lithium-air ont souffert de cycles de vie courts. L'équipe a constaté que ce n'était pas le cas pour la nouvelle conception de la batterie, puisqu'elle a construit et fait fonctionner une cellule d'essai pendant 1 000 cycles. Cela a démontré la stabilité de la batterie lors de charges et de décharges répétées, peut-on lire dans le blog.

Donc en étant prudent, triplons l'autonomie à iso-masse "totale".
Je serai curieux de connaître l'autonomie par masse de lithium employée.
 

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