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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI
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5 minutes ago, Gaspardm said:

Certainement. Tu pourrais m'indiquer le rapport entre le cout en énergie de la filière gaz par rapport à l'électrolyse? 

Par contre avec l'électrolyse on ne rejette pas de CO2. 12 tonnes de CO2 pour une tonne d'h2

Parce que la réalité économique ... est la réalité. Si la filière H2 énergie n'est pas plus intéressante que la filière électrique directe ... quel avantage?

Accessoirement aujourd'hui 99% du dihydrogène est issue de la filière gaz, et ce n'est pas près de changer.

Les cible pour l'H2 ce sont essentiellement les moyen de transport pour qui ni le poids ni l’encombrement ne sont un probleme, rapport à l'autonomie... En gros ça se limite un peu au transport routier de marchandise.

Sinon les filière "rentable" pour un production d'H2 énergie ... c'est la thermolyse dans des centrale nucléaire HTTR et VHTTR ... on sait plus ou moins faire ... mais on ne semble pas motivé plus que ça.

 

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  • 1 month later...
6 minutes ago, WizardOfLinn said:

Je pense que l'avenir de l'énergie solaire PV est dans les grandes centrales, permettant des économies d'échelle, mais on parait être d'un avis différent dans le Larzac : 

https://reporterre.net/Le-Larzac-se-leve-contre-un-projet-geant-de-centrale-solaire

A priori l'avenir du solaire est plus dans la thermodynamique à concentration que dans le PV

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Ce n'est pas bien évident, sauf éventuellement sous des ensoleillements plus importants qu'en France (une centrale PV produit toujours quelque chose même avec ciel couvert, alors que le solaire à concentration ne produit rien lorsque le soleil est caché - hors destockage évidemment).
Mais peu importe ici, le problème serait le même avec une centrale solaire thermique, ça prend de la place, et c'est le passage à échelle industrielle qui soulève des oppositions.

 

Modifié par WizardOfLinn
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Une solution qui semble enfin viable pour transformer le CO2 en carburant (production d'éthylène)

Si confirmé à l'échelle industrielle: ça serait une bonne solution pour "stocker" les énergies renouvelables excédentaire hors heures de pointe.

L'article fait aussi mention de la nouvelle génération de panneaux solaires produite à base de pérovskite. Intéressant.

http://premium.lefigaro.fr/sciences/pieger-le-co2-pour-produire-du-carburant-20190408
 

Révélation

 

Des Français ont réussi à mettre au point une technique peu onéreuse de photosynthèse artificielle.

«Il a fallu des millions d’années d’évolution pour que les plantes réussissent à transformer le CO2 en des produits utilisables pour leur croissance, grâce à l’énergie du Soleil. C’est donc une grande satisfaction d’arriver à la même efficacité que la photosynthèse avec le dispositif électrochimique que nous avons mis au point en laboratoire,» explique Victor Mougel, professeur à l’École polytechnique fédérale de Zurich, qui a initié les travaux publiés dans les Comptes rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS) quand il était encore chercheur au Collège de France à Paris.

» LIRE AUSSI - Le solaire devient de plus en plus compétitif en France

Le système de photosynthèse artificielle que le chercheur français a développé avec son collègue Marc Fontecave, professeur au Collège de France tient aujourd’hui sur un coin de table. C’est un petit boîtier d’électrolyse alimenté en courant par des mini-panneaux solaires, dans lequel on fait passer directement du CO2, et qui produit en sortie du gaz, principalement de l’éthylène. Pour les chimistes, l’éthylène est un hydrocarbure particulièrement utile et précieux: il a une structure carbonée très proche des carburants issus du pétrole et il est indispensable dans l’industrie chimique, puisque c’est l’élément de base du polyéthylène, l’un des plastiques les plus utilisés au monde.

D’autres équipes de chimistes avaient déjà présenté des systèmes de photosynthèse artificielle équivalents, mais ils avaient l’inconvénient majeur d’être produits avec des électrodes et des panneaux solaires demandant des métaux rares, et donc très coûteux. «Notre objectif de départ était de faire aussi bien que nos concurrents en s’affranchissant des métaux rares. Et bonne surprise: le système que nous avons développé avec des catalyseurs à base de cuivre est deux fois plus efficace que ce qui existait!» s’enthousiasme Victor Mougel.

«Il faut une suite de réactions chimiques qui arrivent à donner douze électrons au CO2, c’est un vrai défi»

Marc Fontecave

Les rendements atteints, en comparant l’énergie disponible sous forme d’éthylène au flux solaire qui arrive sur les panneaux solaires sont de 2,3 %. Un chiffre qui peut paraître très faible, mais qui dépasse déjà le rendement d’environ 1 % de la majorité des plantes terrestres, et même le record de 2 % obtenu par les cyanobactéries, des microalgues marines. Ce résultat est en réalité un tour de force scientifique et technique. La difficulté majeure étant que le CO2 est un produit chimique extrêmement stable, très difficile à transformer. Le fait que le CO2 soit si stable n’est finalement pas surprenant, car c’est ce qui reste quand on a fini de brûler un produit riche en carbone, que ce soit du gaz, du bois ou du charbon. C’est pour cela qu’il est si difficile de transformer le CO2 en éthylène. «Il faut une suite de réactions chimiques qui arrivent à donner douze électrons au CO2, c’est un vrai défi,» explique Marc Fontecave.

À titre de comparaison, les premiers systèmes de photosynthèse artificielle réalisés dans des laboratoires concurrents ne produisaient que du monoxyde du carbone (CO), un produit moins intéressant que l’éthylène, mais plus facile à produire. L’avancée des chimistes français a donc été de réussir à mettre au point des catalyseurs très efficaces pour les électrodes à base de cuivre, un métal abondant dans la nature.

Les technologies les moins chères

Chercher à obtenir un produit qui fonctionne sans éléments rares et coûteux a aussi été étendu aux panneaux solaires qui alimentent en courant les électrodes. Ce ne sont pas des panneaux classiques au silicium disponibles dans le commerce, mais une nouvelle génération produite à base de pérovskite, une technologie très robuste et peu onéreuse, développée dans l’équipe du Pr Federico Bella à l’école polytechnique de Turin, qui est en train de révolutionner l’énergie solaire. En outre, leur production nécessite beaucoup moins d’électricité que le silicium cristallin. «Notre parti pris était d’avoir les technologies les moins chères, comme ces panneaux qui ont un rendement de 19 %. Un choix assumé sachant que nous aurions très bien pu aller chercher des technologies de panneaux bien plus coûteuses avec des rendements de plus de 35 %», précise Marc Fontecave.

«Mais il ne faut pas rêver, ce n’est pas notre système qui va permettre de capter le CO2 dans l’atmosphère»

Marc Fontecave

À l’heure où tant d’efforts doivent être faits pour limiter les émissions de CO2 dans l’atmosphère, responsables du réchauffement climatique, l’idée de prendre du dioxyde de carbone pour produire du carburant paraît brillante. «Mais il ne faut pas rêver, prévient très franchement Marc Fontecave, ce n’est pas notre système qui va permettre de capter le CO2 dans l’atmosphère.» En effet, l’électrolyse ne fonctionne qu’en injectant du CO2 pur dans le système, et cela ne pourrait fonctionner avec les taux de dioxyde de carbone présents dans l’atmosphère.

En revanche, cette photosynthèse artificielle pourrait permettre de valoriser la capture du CO2, là où le gaz est produit en grandes quantités, à la sortie des centrales de production d’électricité au charbon ou au gaz, ou dans les cimenteries par exemple. «Cela pourrait être un bon moyen pour stocker les surplus de production d’énergie solaire, et la transformer en carburant, quand la production dépasse la consommation», avance Marc Fontecave.

Le procédé intéresse en tout cas Total, qui a apporté en début d’année un financement de cinq ans sur ce projet au Collège de France. L’objectif étant d’arriver à une échelle préindustrielle, tant sur la production d’éthylène que d’éthanol, qui est également à l’étude mais dont les résultats n’ont pas encore été publiés par les chercheurs.

 

 

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il y a une heure, c seven a dit :

Une solution qui semble enfin viable pour transformer le CO2 en carburant (production d'éthylène)

Si confirmé à l'échelle industrielle: ça serait une bonne solution pour "stocker" les énergies renouvelables excédentaire hors heures de pointe.

L'article fait aussi mention de la nouvelle génération de panneaux solaires produite à base de pérovskite. Intéressant.

http://premium.lefigaro.fr/sciences/pieger-le-co2-pour-produire-du-carburant-20190408
 

  Révéler le texte masqué

 

Des Français ont réussi à mettre au point une technique peu onéreuse de photosynthèse artificielle.

«Il a fallu des millions d’années d’évolution pour que les plantes réussissent à transformer le CO2 en des produits utilisables pour leur croissance, grâce à l’énergie du Soleil. C’est donc une grande satisfaction d’arriver à la même efficacité que la photosynthèse avec le dispositif électrochimique que nous avons mis au point en laboratoire,» explique Victor Mougel, professeur à l’École polytechnique fédérale de Zurich, qui a initié les travaux publiés dans les Comptes rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS) quand il était encore chercheur au Collège de France à Paris.

» LIRE AUSSI - Le solaire devient de plus en plus compétitif en France

Le système de photosynthèse artificielle que le chercheur français a développé avec son collègue Marc Fontecave, professeur au Collège de France tient aujourd’hui sur un coin de table. C’est un petit boîtier d’électrolyse alimenté en courant par des mini-panneaux solaires, dans lequel on fait passer directement du CO2, et qui produit en sortie du gaz, principalement de l’éthylène. Pour les chimistes, l’éthylène est un hydrocarbure particulièrement utile et précieux: il a une structure carbonée très proche des carburants issus du pétrole et il est indispensable dans l’industrie chimique, puisque c’est l’élément de base du polyéthylène, l’un des plastiques les plus utilisés au monde.

D’autres équipes de chimistes avaient déjà présenté des systèmes de photosynthèse artificielle équivalents, mais ils avaient l’inconvénient majeur d’être produits avec des électrodes et des panneaux solaires demandant des métaux rares, et donc très coûteux. «Notre objectif de départ était de faire aussi bien que nos concurrents en s’affranchissant des métaux rares. Et bonne surprise: le système que nous avons développé avec des catalyseurs à base de cuivre est deux fois plus efficace que ce qui existait!» s’enthousiasme Victor Mougel.

«Il faut une suite de réactions chimiques qui arrivent à donner douze électrons au CO2, c’est un vrai défi»

Marc Fontecave

Les rendements atteints, en comparant l’énergie disponible sous forme d’éthylène au flux solaire qui arrive sur les panneaux solaires sont de 2,3 %. Un chiffre qui peut paraître très faible, mais qui dépasse déjà le rendement d’environ 1 % de la majorité des plantes terrestres, et même le record de 2 % obtenu par les cyanobactéries, des microalgues marines. Ce résultat est en réalité un tour de force scientifique et technique. La difficulté majeure étant que le CO2 est un produit chimique extrêmement stable, très difficile à transformer. Le fait que le CO2 soit si stable n’est finalement pas surprenant, car c’est ce qui reste quand on a fini de brûler un produit riche en carbone, que ce soit du gaz, du bois ou du charbon. C’est pour cela qu’il est si difficile de transformer le CO2 en éthylène. «Il faut une suite de réactions chimiques qui arrivent à donner douze électrons au CO2, c’est un vrai défi,» explique Marc Fontecave.

À titre de comparaison, les premiers systèmes de photosynthèse artificielle réalisés dans des laboratoires concurrents ne produisaient que du monoxyde du carbone (CO), un produit moins intéressant que l’éthylène, mais plus facile à produire. L’avancée des chimistes français a donc été de réussir à mettre au point des catalyseurs très efficaces pour les électrodes à base de cuivre, un métal abondant dans la nature.

Les technologies les moins chères

Chercher à obtenir un produit qui fonctionne sans éléments rares et coûteux a aussi été étendu aux panneaux solaires qui alimentent en courant les électrodes. Ce ne sont pas des panneaux classiques au silicium disponibles dans le commerce, mais une nouvelle génération produite à base de pérovskite, une technologie très robuste et peu onéreuse, développée dans l’équipe du Pr Federico Bella à l’école polytechnique de Turin, qui est en train de révolutionner l’énergie solaire. En outre, leur production nécessite beaucoup moins d’électricité que le silicium cristallin. «Notre parti pris était d’avoir les technologies les moins chères, comme ces panneaux qui ont un rendement de 19 %. Un choix assumé sachant que nous aurions très bien pu aller chercher des technologies de panneaux bien plus coûteuses avec des rendements de plus de 35 %», précise Marc Fontecave.

«Mais il ne faut pas rêver, ce n’est pas notre système qui va permettre de capter le CO2 dans l’atmosphère»

Marc Fontecave

À l’heure où tant d’efforts doivent être faits pour limiter les émissions de CO2 dans l’atmosphère, responsables du réchauffement climatique, l’idée de prendre du dioxyde de carbone pour produire du carburant paraît brillante. «Mais il ne faut pas rêver, prévient très franchement Marc Fontecave, ce n’est pas notre système qui va permettre de capter le CO2 dans l’atmosphère.» En effet, l’électrolyse ne fonctionne qu’en injectant du CO2 pur dans le système, et cela ne pourrait fonctionner avec les taux de dioxyde de carbone présents dans l’atmosphère.

En revanche, cette photosynthèse artificielle pourrait permettre de valoriser la capture du CO2, là où le gaz est produit en grandes quantités, à la sortie des centrales de production d’électricité au charbon ou au gaz, ou dans les cimenteries par exemple. «Cela pourrait être un bon moyen pour stocker les surplus de production d’énergie solaire, et la transformer en carburant, quand la production dépasse la consommation», avance Marc Fontecave.

Le procédé intéresse en tout cas Total, qui a apporté en début d’année un financement de cinq ans sur ce projet au Collège de France. L’objectif étant d’arriver à une échelle préindustrielle, tant sur la production d’éthylène que d’éthanol, qui est également à l’étude mais dont les résultats n’ont pas encore été publiés par les chercheurs.

 

 

Je suis sceptique... c'est probablement une très belle prouesse technologique, mais 2,3% de rendement ça me semble quand même excessivement faible pour stocker des surplus d'énergie...

Il me semble que les STEP (stockage d'energie par pompage turbinage) ont des rendement autour de 70-80%, et même pour le stockage par volant cinétique, on doit être sur du 30-40% de rendement...

Si on ajoute en plus la contrainte de devoir s'appuyer sur du CO2 très concentré, je ne vois pas des masses d'application.

Notamment l'idée de vouloir utiliser les excès d'énergie solaire pour capter le CO2 à la sortie des centrale à charbon me semble assez bizarre, vu que dans la théorie des mix énergétique basé sur les énergie renouvelable, les centrale à gaz / charbon ne sont justement là que pour répondre à la demande quand le solaire/éolien ne suffit pas. Pour les cimenteries, ça se discute, mais il me semble qu'il y a d'autres techniques de captation de carbone qui ont de meilleurs rendements en se contentant juste de "fixer" le carbone et pas de le retransformer en source d'énergie.

 

Après, si on arrive à faire évoluer la technique pour capter du CO2 dans l’atmosphère, peut être que la technique pourra être améliorée pour aller produire de l'énergie très facilement stockable et transportable dans des désert, ou l'exposition solaire sera très favorable, et ou la grande empreinte au sol du solaire posera moins de problème.

à suivre.

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La formule de l'éthylène est C2H4, il faut aussi une source d'hydrogène. Typiquement de l'eau...
Pas de problème dans nos contrées, mais à considérer sous des climats plus arides.

A part ça, il existe déjà au moins une usine pilote de production de gazole à partir d'énergie renouvelable (en Allemagne). Des éoliennes produisent de l'électricité, qui alimente un électrolyseur produisant de l'hydrogène (à partir de l'eau), et une série de réactions avec le CO2 produit directement du gazole, même d'excellente qualité (ce gazole ne contient pas de polluants résiduels comme le soufre). Mais hors de prix, au moins pour l'instant, il s'agissait surtout de montrer la faisabilité technique d'une petite installation industrielle.

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il y a une heure, WizardOfLinn a dit :

 

La formule de l'éthylène est C2H4, il faut aussi une source d'hydrogène. Typiquement de l'eau...
Pas de problème dans nos contrées, mais à considérer sous des climats plus arides.

A part ça, il existe déjà au moins une usine pilote de production de gazole à partir d'énergie renouvelable (en Allemagne). Des éoliennes produisent de l'électricité, qui alimente un électrolyseur produisant de l'hydrogène (à partir de l'eau), et une série de réactions avec le CO2 produit directement du gazole, même d'excellente qualité (ce gazole ne contient pas de polluants résiduels comme le soufre). Mais hors de prix, au moins pour l'instant, il s'agissait surtout de montrer la faisabilité technique d'une petite installation industrielle.

Evidemment si tu veux produire ton gazole à partir d'éolienne c'est cher. Mais on peut baisser le prix en le faisant à partir d'une centrale nucléaire surtout si les deux usines sont co-localisés ce qui évite le prix de la distribution de l'électricité.

Ceci dit j'avais étudié sur mon site une exploitation du vent au Kerguelen:

http://transition.wifeo.com/exploiter-le-vent-des-kerguelen.php

 

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il y a 45 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Evidemment si tu veux produire ton gazole à partir d'éolienne c'est cher. Mais on peut baisser le prix en le faisant à partir d'une centrale nucléaire surtout si les deux usines sont co-localisés ce qui évite le prix de la distribution de l'électricité.

Il me semble que la marine américaine a dans ses cartons des projets pour produire son propre kérosène avia sur ses porte avion nucléaire à partir du co2 en suspension dans l'eau de mer.

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Il y a 2 heures, Kineto a dit :

Il me semble que la marine américaine a dans ses cartons des projets pour produire son propre kérosène avia sur ses porte avion nucléaire à partir du co2 en suspension dans l'eau de mer.

 

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Oui j'avais vu ça, le CO2 serait plus facile à extraire

Les concentrations de CO2 sont plus importante dans l'eau que dans l'air.

Grace à ça, un porte-avions nucléaire serait très largement autonome très longtemps.

 

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  • 4 weeks later...
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Éoliennes offshore. Des pêcheurs réclament leur interdiction à Bruxelles

Les pêcheurs artisans les plus remontés contre les projets d’éoliennes en mer du Nord, en Manche et dans l’Atlantique multiplient les actions. Julien Tréhorel, porte-parole pour Erquy (22), attend la réponse de l’Europe après le dépôt de trois plaintes à Bruxelles.

Qui représentez-vous ? Quels sont vos griefs contre les parcs éoliens ?

Dans notre Association de défense et de promotion de la pêche artisanale dans le Golfe normand-breton (1), nous sommes une centaine de marins-pêcheurs et en tout, près de 250 adhérents avec le grand public. Les pêcheurs artisans sont très inquiets. Le projet d’Ailes marines, qui prévoit 62 éoliennes dans la baie de Saint-Brieuc, va complètement perturber les arts dormants. C’est-à-dire la pêche sur le fond des crustacés. Pour les poissons pélagiques qu’on trouve entre deux eaux, il ne devrait pas y avoir vraiment de problème sur les zones concernées. Mais, pour nous qui avons été cantonnés dans certains secteurs du golfe où l’on prélève les bulots, les araignées et les homards avec des casiers ou des filets, la zone de pêche va être nettement réduite. Alors qu’on fait des efforts depuis plusieurs années pour la préservation de la ressource halieutique. Nous avons de bonnes raisons de nous alarmer : l’an dernier, entre mars et mai, quand il a été procédé à des petits forages, j’ai voulu aller pêcher à proximité avec mes casiers, je n’ai quasiment pas eu de homard. Je suis passé de 40 kg à trois ou quatre pièces. Et depuis, les homards ne sont pas revenus. Sans doute à cause du bruit. Quand on pense que l’installation du parc éolien nécessite 193 forages…

Pourquoi votre association ADEPPA-GNB (2) mène-t-elle son combat en parallèle des comités de pêches ?

Ce n’est pas un combat différent, c’est un combat commun mais mené d’une manière différente. Avec les associations de pêcheurs de tout le littoral français, nous cherchons à faire interdire les différents parcs éoliens programmés pour la préservation des écosystèmes marins et le maintien d’une pêche durable et responsable. Tandis que les comités des pêches mènent leur combat davantage sur les indemnisations auxquelles pourront prétendre les marins après l’éventuelle construction des parcs. Un ingénieur mandaté pour le comité des Côtes-d’Armor et rémunéré par Ailes marines procède à un « état zéro des stocks » avec des pêcheurs locaux pour faire la comparaison ultérieurement. Le problème est que cette démarche n’est pas effectuée à l’échelle réelle. C’est Ailes Marines qui a décidé des points d’analyse qui ne sont pas toujours pertinents. Les tests sont faits avec 500 m de filets à araignées alors que les pros utilisent des filets de 1 000 à 1 500 m. Ça dure trois jours alors que les pros laissent le filet pendant une à trois semaines… Idem pour les casiers à homards. Moi j’en mets 60, ils font les relevés avec 12…

Quelles actions allez-vous mener à l’avenir ? Le combat n’est-il pas perdu d’avance ?

Nous attendons bientôt un retour sur les trois plaintes que nous avons déposées contre les six projets éoliens en France auprès de la Commission européenne. Je ne vous en donnerai pas la teneur en détail car nous avons des arguments qui ne sont pas encore utilisés devant la Justice en France… Il s’agit de montrer que les parcs vont accélérer le processus de destruction de l’environnement marin et faire disparaître la pêche artisanale côtière alors que l’Union européenne s’engage en faveur du développement durable et lutte contre la surpêche.

1. Le Golfe couvre la zone côtière de Paimpol à Caen.
2. Association de Défense de promotion de la pêche artisanale dans le Golfe normand-breton.

https://www.letelegramme.fr/economie/eoliennes-offshore-des-pecheurs-reclament-leur-interdiction-a-bruxelles-02-05-2019-12273618.php

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Le 03/05/2019 à 02:51, Patrick a dit :

Espérons que les idéologues qui n'ont pas encore compris à quel point les parcs éoliens sont une idée débile changeront d'avis...

Faisons un distinguo entre l'éolien terrestre qui enlaidit le paysage, qui tue les oiseaux, qui tue les ouvriers chargés de la construction lors d'accidents du travail, qui rend fous les riverains, mais qui est rentable économiquement, d'avec l'éolien maritime qui, la dernière fois que je me suis renseigné, était considéré comme non rentable économiquement.

Le 19/02/2019 à 12:03, g4lly a dit :

Les cible pour l'H2 ce sont essentiellement les moyen de transport pour qui ni le poids ni l’encombrement ne sont un probleme, rapport à l'autonomie... En gros ça se limite un peu au transport routier de marchandise.

Je ne sais pas si tu voulais dire "routier" au sens de "par camion" au sens strict ou au sens plus général de "terrestre", car on parle beaucoup des trains aussi : https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-train-a-hydrogene-francais-sur-les-rails-1316915 (22 novembre 2019)

 

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7 minutes ago, Wallaby said:

Je ne sais pas si tu voulais dire "routier" au sens de "par camion" au sens strict ou au sens plus général de "terrestre", car on parle beaucoup des trains aussi : https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-train-a-hydrogene-francais-sur-les-rails-1316915 (22 novembre 2019) 

Oui tu as raison de préciser mon propos n'étant pas assez précis.

Mais effectivement l’hydrogène est un bon candidat pour les train sur les voies non électrifié notamment via PAC ...mais pour le transport par bateau aussi, c'est pas beaucoup plus compliqué que le GNL à l'usage, pour une propulsion thermique.

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J'avoue que je comprends pas la polémique sur l'éolien.

C'est sûr voir une éolienne au pas de sa porte peut rendre fou mais des éoliennes sur un paysage, c'est presque beau pour moi, j'intègre une évolution positive à leur vue. J'ai bien noté aussi l'incidence sur la faune. Mais se dispenser d'énergie gratuite me paraît dingue et cela dans une contexte de mix énergétique et qui ne gère pas les pics de demande. 

Enfin, j'ai noté parmi les éléments de langage d'un communicant du secteur [Bfm Buisiness je crois] que les éoliennes offshore demande une journée de démantèlement et que l'acier et son recyclage suffisent au coût de son démantèlement [coup globale de la solution largement meilleur vs nuke civil toute proportion..]. Le offshore c'est mieux ? Pour la faune ? 

Modifié par Phacochère
Correction et précisons
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il y a 44 minutes, Phacochère a dit :

J'avoue que je comprends pas la polémique sur l'éolien.

C'est sûr voir une éolienne au pas de sa porte peut rendre fou mais des éoliennes sur un paysage, c'est presque beau pour moi, j'intègre une évolution positive à leur vue. J'ai bien noté aussi l'incidence sur la faune. Mais se dispenser d'énergie gratuite me paraît dingue et cela dans une contexte de mix énergétique et qui ne gère pas les pics de demande. 

Enfin, j'ai noté parmi les éléments de langage d'un communicant du secteur [Bfm Buisiness je crois] que les éoliennes offshore demande une journée de démantèlement et que l'acier et son recyclage suffisent au coût de son démantèlement [coup globale de la solution largement meilleur vs nuke civil toute proportion..]. Le offshore c'est mieux ? Pour la faune ? 

Après c'est comme tout il faut pas trop en abuser. Si tu te retrouve avec une foret d’éolienne tu changeras peut être d'avis.

Pour le Offshore ça peut être considéré comme "mieux" mais les coûts restent encore supérieur a l'onshore.

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Il y a 4 heures, Phacochère a dit :

C'est sûr voir une éolienne au pas de sa porte peut rendre fou mais des éoliennes sur un paysage, c'est presque beau pour moi, j'intègre une évolution positive à leur vue. J'ai bien noté aussi l'incidence sur la faune. Mais se dispenser d'énergie gratuite me paraît dingue et cela dans une contexte de mix énergétique et qui ne gère pas les pics de demande. 

Pour moi les éoliennes tripales sont une hérésie aérodynamique. Certains ont amélioré le design en inversant le sens de rotation donc avec le pylône à l'avant du flux et les pales à l'arrière, qui plus est dotées d'une capacité à pencher ces pales pour éviter les phénomènes de survitesse qui détruisent l'efficacité aérodynamique par grand vent.

Mais au-delà de ça il y a la question des aimants permanents en néodyme fabriqué en Chine dans des conditions dantesques avec un impact horrible sur l'environnement là-bas, et même des rejets radioactifs directement liés à l'exploitation de ces terres rares (dont le néodyme). Problème, c'est la seule planche de salut pour faire baisser les coûts...

On peut aussi parler de l'exploitation du balsa pour servir de remplissage dans les pales en composites, qui à un moment a tellement surexploité la ressource qu'elle a mis en danger des régions entières de la forêt amazonienne! Le balsa étant un bois poussant dans des conditions très spécifiques, et très lentement.

Et effectivement on peut parler de l'impact sur la faune, avec les vortex aux extrémités de pales qui génèrent des dépressions si violentes dans leur sillage qu'elles peuvent blesser des oiseaux passant à travers, comme le ferait une dépressurisation brutale.

Dans ces conditions je trouve abscon de s'arc-bouter sur ces systèmes, parce que justement, l'électricité qu'ils produisent n'est pas si "gratuite" que ça.

Donc oui aux éoliennes à sens giratoire vertical (c'est beaucoup moins con d'entrée de jeu), n'employant que des matériaux extraits et produits dans le respect de l'environnement. À un coût qui n'est pas le même bien sûr... 

Ça, par exemple, ça me plait:

g2-gallery.jpg

Modifié par Patrick
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Il y a 7 heures, Phacochère a dit :

Enfin, j'ai noté parmi les éléments de langage d'un communicant du secteur [Bfm Buisiness je crois] que les éoliennes offshore demande une journée de démantèlement et que l'acier et son recyclage suffisent au coût de son démantèlement [coup globale de la solution largement meilleur vs nuke civil toute proportion..]. 

Le mât et et la superstructure, je veux bien. Par contre, les 1200 tonnes de béton du socle, j'ai comme un doute.

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Le socle ne sera probablement pas démantelé.
Aux Etats-Unis, il y a des éoliennes terrestres qui arrivent en fin de vie, et comme le démantèlement du socle apparait trop coûteux, le compromis trouvé est d'araser le premier mètre pour ne pas rendre la terre impropre aux cultures, et de laisser en place ce qui est en dessous.
J'ai aussi entendu parler de problèmes avec des exploitants peu scrupuleux laissant les démantèlements à la charge du propriétaire du terrain.
Etant donné la faible durée de vie de ces équipements (20 ans en nominal), on va assez vite y arriver.
Mais pour les éoliennes off-shore, c'est probablement moins gênant de laisser les socles en place, du moment que ça ne présente pas de risques pour la navigation.

 

 

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il y a 13 minutes, WizardOfLinn a dit :

 Mais pour les éoliennes off-shore, c'est probablement moins gênant de laisser les socles en place, du moment que ça ne présente pas de risques pour la navigation.

Tant qu'à faire, pourquoi ne pas envisager de transformer les socles en récifs artificiels (https://fr.wikipedia.org/wiki/Récif_artificiel) ? Ils fourniraient de nouvelles niches écologiques pour diverses espèces, ce qui augmenterait la diversité de l'écosystème marin. Bien sûr ce genre de dispositifs induit des contraintes supplémentaires, ne serait-ce que par l'usage de matériaux sans trop d'impact sur l'environnement. Mais si on tenait compte de ces exigences dès la conception, il y aurait peut-être une piste à creuser.

Le 09/04/2019 à 10:28, Kineto a dit :

Il me semble que les STEP (stockage d'energie par pompage turbinage) ont des rendement autour de 70-80%, et même pour le stockage par volant cinétique, on doit être sur du 30-40% de rendement...

Si on en croit Wikipedia,  les centrales de pompage de bord de mer connaîtraient un regain d'intérêt :

Citation

Les projets de centrales de pompage-turbinage d'eau de mer se multiplient depuis le lancement de la construction de parcs éoliens offshore ; afin de compenser l'intermittence (...) des éoliennes, il est nécessaire de leur adjoindre des capacités de stockage de l'électricité excédentaire produite (...) ; les centrales de pompage-turbinage sont la solution idéale (...) ; afin de minimiser les pertes de transport et les perturbations (...), il est souhaitable de construire de telles centrales au plus près des parcs éoliens, d'où l'idée de bâtir des réservoirs au sommet des falaises et des centrales au pied de ces falaises.
Une telle centrale existe déjà au Japon, dans l'île d'Okinawa , construite en 1999 avec un dénivelé moyen de 136 mètres et une puissance turbinable de 30 MW utilisable pendant 8 heures.
En France, plusieurs études ont été consacrées à l'identification du potentiel (...) : une douzaine de sites répondent aux critères de compétitivité : dénivelée d'une centaine de mètres entre la mer (...) et un réservoir de 1 à 2 km² situé à l'écart (...) sur une falaise, puissance installée de 1 à 2 GW pour un investissement de l’ordre de 2 milliards d’euros, (...). Un projet détaillé a été réalisé par l'INP-ENSEEIHT, (...) ; il conclut à la faisabilité technique du projet, à son impact environnemental réduit mais à son absence de rentabilité dans les conditions actuelles, conclusion qui pourrait cependant changer rapidement avec le coût croissant des contraintes causées par l'intégration dans le réseau de la production des éoliennes.
Il existe en Belgique un projet d'île artificielle (...), selon un schéma inverse de celui des STEP de falaise : l'eau d'un puits au centre de l'île serait pompée pour stocker l'énergie excédentaire, puis de l'eau de mer serait turbinée, remplissant le puits, pendant les périodes de vent faible ou de forte demande
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pompage-turbinage#Centrales_de_pompage_de_bord_de_mer
http://hmf.enseeiht.fr/travaux/bei/beiere/book/export/html/997

Le problème de rentabilité, ne concerne pas que les STEP, mais l'ensemble des énergies renouvelables. Après, c'est ... un choix politique :ph34r:  Dans les années 70, on a décidé de lancer un grand programme de centrales nucléaires. Alors pourquoi pas un grand programme de STEP à eau de mer, pour accompagner la montée en puissance des énergies renouvelables intermittentes? Cela fournirait de l'activité aux groupes de BTP, les économies d'échelle pourraient abaisser le seuil de rentabilité et les ONG environnementales auraient du mal à râler (quoique je crois en Allemagne, elles y trouvent tout de même à redire :rolleyes:)

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