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Guerre civile en Syrie


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14 minutes ago, Joaquim said:

C'est l'inverse :)

Hader est contrôlé par les soldats de l'AAS et des miliciens locaux (druzes). Ce sont les rebelles qui ont lancé une offensive (qui a déjà été repoussée) dans l'objectif de briser le siège sur Beit Jin, un peu plus au nord.

Israël a " gentillement " fait comprendre aux rebelles de ne pas attaquer ce village druze, étant donné que les israéliens se posent en protecteurs de cette minorité.

Je viens de relire la déclaration et tu as raison. 

6 minutes ago, numidiadz said:

Le Hezbollah prendra-t-il le risque de mener une guerre sur plusieurs fronts ? Non, ce n'est pas une armée régulière qui est classés parmi les meilleurs armées au monde, elle n'a pas à sa disposition une arme de dissuasion massif, ni d'avions de combat de dernière génération, ni de systèmes anti-aériens, ni........etc

Peut être des missiles sol-sol  de fabrication "indigène voir iranienne "mais leur réelles capacités ? Bref on connait la stratégie de la surestimation, l'ex-armée irakienne classés 4 au monde et l'une des plus redoutables à l'époque....et son programme nucléaire....blablablablabla......!!!

Attaquer Israël pour le moment, non, le Hezbollah n'y a pas intérêt. Mais la guerre civile syrienne ne va pas durer éternellement et le but du Hezbollah est d'être dans la meilleure posture possible face à Israël après. Il n'était pas implenté dans la frontière avec le Golan, aujourd'hui il essaye à tout prix de s'y implanter. Deux des chefs qu'il a mandaté pour diriger ce front, Mughniya et Kuntar ont d'ailleurs été abattus par Israël. Il y a aussi la question du transfert d'armement via la Syrie. Le Hezbollah se réarme avec parfois des armes qui n'ont aucun rapport avec son engagement militaire en Syrie (missiles sol-air). C'est ce qu'Israël fait son possible pour empêcher.

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20 minutes ago, Gibbs le Cajun said:

 

 

@Joab

Mon dernier message sur la posture de la Russie te semble t'il surestimé par rapport à son influence dans la région ?

 

Sur la Syrie, clairement pas. C'est en train de devenir un protectorat russo iranien. Et comme tu le dis, l'avantage avec les russes, c'est qu'ils peuvent maintenir le dialogue avec tout le monde dans la région.

Modifié par Joab
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Il y a 5 heures, Joaquim a dit :

C'est l'inverse :)

Hader est contrôlé par les soldats de l'AAS et des miliciens locaux (druzes). Ce sont les rebelles qui ont lancé une offensive (qui a déjà été repoussée) dans l'objectif de briser le siège sur Beit Jin, un peu plus au nord.

Israël a " gentillement " fait comprendre aux rebelles de ne pas attaquer ce village druze, étant donné que les israéliens se posent en protecteurs de cette minorité.

ça change tout et ça va contre la propagande du régime :rolleyes:

Modifié par nemo
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http://abonnes.lemonde.fr/syrie/article/2017/11/04/la-reconquete-de-deir-ez-zor-une-victoire-strategique-pour-damas_5210164_1618247.html

Quote

L’armée syrienne et ses alliés russes et iraniens ont remporté une nouvelle victoire importante en délogeant l’organisation Etat islamique (EI) de la ville de Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie, vendredi 3 novembre. Un motif de célébration, à Damas, tant pour le gain militaire que pour le symbole. Les partisans loyalistes avaient déjà salué la percée des troupes, appuyées par l’aviation russe et par des combattants du Hezbollah libanais, lorsqu’elles avaient brisé, en septembre, le siège imposé depuis près de trois ans par les djihadistes aux quartiers restés sous le contrôle du régime.

« Deir ez -Zor représente la phase finale dans l’élimination totale » de l’EI, s’est félicité le haut commandement de l’armée syrienne, alors que les forces loyalistes se préparent à mener l’assaut sur Abou Kamal, ville frontalière de l’Irak, à 130 kilomètres au sud. La reconquête de Deir ez-Zor marque surtout « l’aboutissement de la stratégie de contre-insurrection menée depuis 2011 par le régime : se retirer des zones qu’il ne peut pas tenir comme les campagnes et se concentrer sur les chefs-lieux de province pour reprendre les territoires », note Fabrice Balanche, analyste à la Hoover Institution de l’université de Stanford.

Damas s’est maintenu coûte que coûte dans la ville sunnite, historiquement rétive à l’autorité de l’Etat, et capitale d’une province riche en pétrole dont l’opposition et l’Armée syrienne libre s’étaient emparées dès 2012, avant d’en être délogées par l’Etat islamique. « Malgré les difficultés qu’il rencontrait dans l’ouest du pays, le régime y a toujours maintenu une forte présence militaire, avec des troupes d’élite, car il savait que s’il perdait Deir ez-Zor, il perdait tout l’est de la Syrie », poursuit M. Balanche.

Pont aérien

Les habitants ont survécu à des années tragiques : lorsque l’EI s’empare des quartiers orientaux, en 2014, la plupart se réfugient dans l’autre partie de la ville, dont le régime gardera le contrôle. Toute sortie par la route devient impossible dès mai 2015 : les djihadistes contrôlent le territoire alentour. Les forces gouvernementales ne tiennent plus que deux enclaves dans l’ouest et le sud de la ville. Des civils sont pris au milieu des combats, la peur au ventre, face à la menace d’une ultime avancée de l’EI.

Tres tôt, les plus aisés – des médecins notamment, dont l’absence va se faire sentir – s’enfuient par pont aérien, dans des appareils militaires. D’autres ensuite feront le voyage, très coûteux. Des vivres et des médicaments sont convoyés par les airs, l’armée défend férocement l’aéroport militaire, seul lien avec le reste de la Syrie.

Dès 2016, l’ONU organise des largages d’aide par hélicoptère. Mais, selon des témoins, tout manque. L’électricité n’est plus fournie que par des générateurs. Des réserves de grains permettent d’alimenter les boulangeries, le pain remplace ce qu’on ne peut plus acheter. De la nourriture entrée en contrebande est revendue à prix d’or. Des activistes antirégime affirment qu’une partie de l’aide humanitaire aurait été détournée. C’est à l’hôpital militaire – l’une des deux structures médicales opérationnelles – que sont soignés les civils grièvement blessés.

En 2016, l’ONU estimait que 180 000 habitants vivaient confinés dans la partie gouvernementale de Deir ez-Zor. Ils n’étaient plus que 90 000 cet automne. Dans les quartiers tenus par les djihadistes, où vivaient 300 000 habitants avant-guerre, les estimations sont difficiles à établir.

Le front de Deir ez-Zor aura été l’un des plus douloureux pour les soldats syriens, dont certains ont été tués sans avoir pu revoir pendant des mois ou des années leur famille. Sur la colline qui sépare la ville de l’aéroport militaire, où ils ont installé leur artillerie, ils subissent les assauts répétés des djihadistes. Dès janvier 2017, des combattants du Hezbollah sont héliportés pour venir en renfort de cette garnison de 3 000 à 4 000 hommes.

Avant le début de l’offensive, la ville avait été détruite à 40 %, selon un rapport de la Banque mondiale publié en juillet. Pendant les deux mois qu’ont duré les combats, « l’aviation russe a pilonné la ville avec des bombes de 500 kilos, faisant d’énormes dégâts et des victimes collatérales. L’EI savait que ça ne servait à rien de se servir des civils comme boucliers humains ; les Russes n’en avaient rien à faire », précise Fabrice Balanche.

Les combattants étrangers se sont repliés dans la vallée de l’Euphrate. Des djihadistes locaux pourraient, selon le chercheur, avoir négocié leur reddition par l’intermédiaire des tribus locales revenues dans le giron de Damas après le tournant qu’a constitué la chute d’Alep en décembre 2016, en échange de promesses sur la future administration de la ville.

 

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il y'a une offensive des SAA qui se deroule un peu dans le silence dans la province de Hama, il y'a plusieurs villages qui ont été repris a HTS jusqu'a maintenant. le but serait de sécuriser l'autoroute vers Alep"

DN5XkUxW4AAL0Gz.jpg:large

 

Du cote de Deir-el-Zor, on va avoir une offensive  en pince vers Abu Kamal, les tiger forces qui partent de Mayadin et la 4eme division / Hezbollah / iraniens qui partent de la station T2 ( il serait a 30km de Abu Kamal)

 

https://muraselon.com/wp-content/uploads/2017/11/eyria.jpg

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Dommage il est réservé, j'ai qu'un petit bout

En Syrie, la bataille de l'or noir fait rage entre Washington et Moscou

http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/14/01003-20171114ARTFIG00260-en-syrie-la-guerre-pour-le-petrole.php

ENQUÊTE - Les Américains ont laissé fuir les djihadistes de Raqqa qui auraient abandonné en contrepartie un site pétrolier majeur. De leur côté, 

les Russes déploient des mercenaires pour garder les installations pétrolières reprises à Daech.

 

Modifié par zx
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Il y a 3 heures, zx a dit :

Dommage il est réservé, j'ai qu'un petit bout

En Syrie, la bataille de l'or noir fait rage entre Washington et Moscou

http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/14/01003-20171114ARTFIG00260-en-syrie-la-guerre-pour-le-petrole.php

ENQUÊTE - Les Américains ont laissé fuir les djihadistes de Raqqa qui auraient abandonné en contrepartie un site pétrolier majeur. De leur côté, 

les Russes déploient des mercenaires pour garder les installations pétrolières reprises à Daech.

 

la bataille de l'or noir fait rage entre Washington et Moscou... à grands renforts d'infos bidonnées, semble-t-il. Exemple côté russe :
https://www.bellingcat.com/news/mena/2017/11/14/russian-ministry-defence-publishes-screenshots-computer-games-evidence-us-collusion-isis/

Etonnamment peu subtil quand il y a pourtant du concret à reprocher à la coalition, comme l'évacuation de Raqqa par l'EI.

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il y a 35 minutes, Brian McNewbie a dit :

Etonnamment peu subtil quand il y a pourtant du concret à reprocher à la coalition, comme l'évacuation de Raqqa par l'EI.

Oui. Je me demande si ça ne procède pas de compromis bancals, sur l'envie d'en finir à Raqqa plus vite que les turcs ne s'y attendaient (et ça pourrait bien être une grosse envie kurde, comme le pétrole), de ménager les susceptibilités locales. Pas terrible quoi qu'il en soit.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Oui. Je me demande si ça ne procède pas de compromis bancals, sur l'envie d'en finir à Raqqa plus vite que les turcs ne s'y attendaient (et ça pourrait bien être une grosse envie kurde, comme le pétrole), de ménager les susceptibilités locales. Pas terrible quoi qu'il en soit.

 

Il y a 3 heures, Brian McNewbie a dit :

la bataille de l'or noir fait rage entre Washington et Moscou... à grands renforts d'infos bidonnées, semble-t-il. Exemple côté russe :
https://www.bellingcat.com/news/mena/2017/11/14/russian-ministry-defence-publishes-screenshots-computer-games-evidence-us-collusion-isis/

Etonnamment peu subtil quand il y a pourtant du concret à reprocher à la coalition, comme l'évacuation de Raqqa par l'EI.

 

Il y a 6 heures, zx a dit :

Dommage il est réservé, j'ai qu'un petit bout

En Syrie, la bataille de l'or noir fait rage entre Washington et Moscou

http://www.lefigaro.fr/international/2017/11/14/01003-20171114ARTFIG00260-en-syrie-la-guerre-pour-le-petrole.php

ENQUÊTE - Les Américains ont laissé fuir les djihadistes de Raqqa qui auraient abandonné en contrepartie un site pétrolier majeur. De leur côté, 

les Russes déploient des mercenaires pour garder les installations pétrolières reprises à Daech.

 

 

J'avais posté cela plus haut dans le file :

Le 13/11/2017 à 19:28, Gibbs le Cajun a dit :

 

 

 

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Ce n'est pas forcément si embrouillé que ça :

1/ la coalition (les USA ?) a négocié la fin du siège contre une assurance que les jihadistes évacués ne seraient pas des combattants étrangers, mais apparemment des combattants étrangers se sont quand même fait la malle (infos de la BBC)

2/ Le ministère de la Défense russe a voulu transformer l'essai en surajoutant par dessus ce fail de la coalition, une histoire de conspiration américaine avec collusion USA /EI, sauf qu'ils s'y sont tellement mal pris que c'en est risible - et surprenant.

3/ La raison de 1 et 2 est possiblement la lutte pour le pétrole dans la région.

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