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Guerre civile en Syrie


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Il a d'ailleurs par un tour de passe qui n'a pas vraiment été relevé expliqué que la France et ses alliés étaient "majoritaires" ( 3 sur 5) parmi les membres permanents... Ce qui n'a bien sûr aucun sens du point de vue du fonctionnement du conseil de sécurité, mais bon...

Il a aussi pas mal tergiversé sur l'expression " acte de guerre".

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il y a 17 minutes, prof.566 a dit :

Après il reste à noter que par exemple Uk et France n'ont pas utilisé leur veto depuis 30 ans. La Russie doit être à ... 30 utilisations en 1 an? (j'exagère à peine). Limite des institutions...

La France a utilisé le pouvoir que lui donne le droit de véto en 2003 pour s'opposer à l'invasion américaine de l'Irak. Elle ne l'a pas utilisé formellement puisque les Américains ont du coup évité de demander le vote d'une résolution.

Donc le droit de véto a des effets, même si le véto n'est pas utilisé. C'est une forme de dissuasion.

Par ailleurs les Américains utilisent eux-aussi beaucoup leur véto, même si c'est un peu moins que les Russes :

450px-UNSC_veto.svg.png

source : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_vetoed_United_Nations_Security_Council_resolutions

 

Modifié par Wallaby
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il y a 2 minutes, prof.566 a dit :

Après il reste à noter que par exemple Uk et France n'ont pas utilisé leur veto depuis 30 ans. La Russie doit être à ... 30 utilisations en 1 an? (j'exagère à peine). Limite des institutions...

On pourrait dire de même des Etats-Unis quand ça les arranges.  

 

il y a 18 minutes, Alexis a dit :

J'ai trouvé hallucinant que Macron pendant toute l'interview ait utilisé l'expression "communauté internationale" comme synonyme de l'OTAN. Et encore davantage qu'aucun des deux journalistes n'ait relevé et ne l'ait repris.

Ce n'est pas que le sentiment soit tout à fait nouveau. On peut parfois le deviner dans tel et tel discours, surtout d'intellectuel "humanitaire" et dans certains médias, et il affleure parfois chez tel ou tel politique.

Mais le voir exprimé si ouvertement et ce mensonge arrogant être affirmé comme une évidence :blink: ...

l’interventionnisme occidental s’alimente largement à la source d'un immense complexe de supériorité, qui lui même est conforté par sa suprématie militaire.  

 

C'est le vae victis de Brennus qui prime au fond, enrobé dans des bons sentiments. 

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Dans l'hypothèse où l'attaque chimique sur Douma aurait été commise par le régime Syrien, que penser de l'attitude de la Russie couvrant le régime par des vétos de résolutions américaines, assortis de contre-propositions d'enquêtes onusiennes, et une propagande détournant le regard des indices qui accusent Damas ?

Quel que soit le verdict sur la complicité russe dans cette hypothèse, il faudrait que ce verdict soit aussi sévère que vis à vis de l'attitude des Américains, des Britanniques ou d'autres, couvrant le régime de Saddam Hussein lorsqu'il a utilisé des armes chimiques dans la guerre Iran-Irak et contre les Kurdes à Halabja :

Le 7/9/2013 à 18:28, Wallaby a dit :

- - - - - Guerre Iran-Irak - - - - - -

À la fin le blog de Francona renvoie à un article de 2002 : http://www.nytimes.com/2002/08/18/world/officers-say-us-aided-iraq-in-war-despite-use-of-gas.html?pagewanted=all&src=pm , lequel indique que 60 officiers américains étaient employés dans le programme d'aide américaine à l'Irak sous la forme de renseignements.

À partir de Foreign Policy et du blog, je reconstitue la chronologie sommaire suivante :

Jusqu'à 1987, les Américains ne partagent pas de renseignements avec les Irakiens.

Fin 1987 : les Américains détectent des mouvements d'unités du génie iranien, notamment des bâtisseurs de ponts dans une zone précise, permettant de savoir que c'est ici qu'aura lieu la prochaine offensive iranienne.

Les Américains décident alors de communiquer ces renseignements à l'Irak.

Avril 1988 : deuxième bataille d'Al-Fao qui est déclenchée par les iraniens comme les renseignements Américains l'avaient prédit et où les Américains acquièrent la preuve que les Irakiens ont utilisé des neurotoxiques.

Entre la bataille d'Al-Fao et le cessez-le-feu d'août 1988 : trois autres grandes batailles où

1) les Américains savent sans plus aucun doute possible que les Irakiens ont un arsenal chimique et sont susceptibles de l'utiliser

2) il est décidé de ne pas interrompre le programme américain de fourniture de renseignements à l'Irak

- - - - - - - - Halabja - - - - - -

Le gazage des kurdes a été dénoncé en premier par des journalistes iraniens, puis par des journalistes anglais : voir http://en.wikipedia.org/wiki/Halabja_poison_gas_attack#Discovery_and_response . Je ne suis pas sûr que le gouvernement américain ait à l'époque fait un scoop avec des renseignements.

D'après http://www.nytimes.com/2003/01/17/opinion/17iht-edjoost_ed3_.html (janvier 2003) les Etats-Unis ont protégé Saddam Hussein d'une condamnation internationale trop forte en prétendant que l'Iran partageait la responsabilité avec l'Irak de l'attaque chimique d'Halabja. Si l'on suit cette explication, les Américains à l'époque semblent avoir fourni des mensonges plutôt que des scoops à l'opinion publique mondiale sur Halabja.

Modifié par Wallaby
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il y a 6 minutes, Shorr kan a dit :

l’interventionnisme occidental s’alimente largement à la source d'un immense complexe de supériorité, qui lui même est conforté par sa suprématie militaire.  

C'est le vae victis de Brennus qui prime au fond, enrobé dans des bons sentiments. 

Ouep...

26313_b.jpg?v=kGfYU8y4Wb

 

Bon, Jules César n'est pas encore né, j'espère :unsure: ?

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Ouep...

26313_b.jpg?v=kGfYU8y4Wb

 

Bon, Jules César n'est pas encore né, j'espère :unsure: ?

 

Messieurs dames, faites vos jeux !

 

Révélation

 

                                                  180312155808-xi-jinping-leader-no-term-l

 

                                                                                               SeYpyFsd_400x400.jpg

 

                                                             Turkish_PM_Recep_Tayyip_Erdogan-650x360.

 

 

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https://en.wikipedia.org/wiki/Barzah_scientific_research_centre

Le centre de recherche scientifique de Barzah, également connu sous le nom de Barzah Scientific Research Facility, était une installation du Centre syrien d'études et de recherche scientifique (SSRC ou CERS) situé à Barzeh, Damas. Le centre a été détruit lors du bombardement de Damas et de Homs en 2018.

L'agence a été créée en 1969 avec l'aide de l'Agence de recherche du gouvernement français. Selon un répertoire officiel des institutions gouvernementales du Moyen-Orient, le CERS est engagé dans la recherche et les applications d'ingénierie dans les domaines suivants : le traitement du signal, les réseaux de télécommunications, les ordinateurs de langue arabe, l'énergie solaire, la pollution chimique et bactériologique des rivières, le traitement des eaux usées et la construction d'installations de traitement des eaux usées, les plastiques, les lubrifiants haute performance et les systèmes mécaniques, et l'intelligence artificielle. C'est aussi la principale agence scientifique syrienne qui s'occupe de la coopération avec les "institutions scientifiques arabes, régionales et internationales" et s'engage dans des études de faisabilité pour des organisations privées et publiques en Syrie.Jusqu'en 1992, le gouvernement français continue d'encourager les entreprises françaises de haute technologie à faire des affaires avec le CERS (Barzah research center), allant jusqu'à organiser des rencontres entre des hommes d'affaires français et des fonctionnaires du CERS à Damas, d'après des documents obtenus auprès du "Bureau de l'Expansion Economique" de l'Ambassade de France à Damas.Ce centre a été utilisé à des fins civiles et militaires. Selon l'article "Weapons of Mass Destruction : Les cas de l'Iran, de la Syrie et de la Libye" de Timmermans, la Russie n'a joué aucun rôle dans le développement de ce centre.

Lors d'une conférence de presse, le secrétaire américain à la défense Jim Mattis et le général de la marine Joseph Dunford, le 13 avril 2018, ont affirmé que ce centre est utilisé pour la recherche, le développement, la production et les essais d'armes chimiques et biologiques. Trois semaines plus tôt, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques avait conclu qu'aucune arme chimique ou biologique n'était en cours de développement, d'essai ou de production sur le site.

Les rapports précédents de l'OIAC indiquaient que les enquêteurs de l'organisation ont inspecté l'installation de Barzah du 14 au 21 novembre 2017 et leur rapport concluait que l'analyse des échantillons prélevés pendant les inspections n'indiquait pas la présence de produits chimiques inscrits dans les échantillons, et l'équipe d'inspection n'a observé aucune activité incompatible avec les obligations découlant de la Convention au cours de la deuxième série d'inspections à l'installation de Barzah.

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il y a 10 minutes, Wallaby a dit :

https://en.wikipedia.org/wiki/Barzah_scientific_research_centre

Le centre de recherche scientifique de Barzah, également connu sous le nom de Barzah Scientific Research Facility, était une installation du Centre syrien d'études et de recherche scientifique (SSRC ou CERS) situé à Barzeh, Damas. Le centre a été détruit lors du bombardement de Damas et de Homs en 2018.

L'agence a été créée en 1969 avec l'aide de l'Agence de recherche du gouvernement français. Selon un répertoire officiel des institutions gouvernementales du Moyen-Orient, le CERS est engagé dans la recherche et les applications d'ingénierie dans les domaines suivants : le traitement du signal, les réseaux de télécommunications, les ordinateurs de langue arabe, l'énergie solaire, la pollution chimique et bactériologique des rivières, le traitement des eaux usées et la construction d'installations de traitement des eaux usées, les plastiques, les lubrifiants haute performance et les systèmes mécaniques, et l'intelligence artificielle. C'est aussi la principale agence scientifique syrienne qui s'occupe de la coopération avec les "institutions scientifiques arabes, régionales et internationales" et s'engage dans des études de faisabilité pour des organisations privées et publiques en Syrie.Jusqu'en 1992, le gouvernement français continue d'encourager les entreprises françaises de haute technologie à faire des affaires avec le CERS (Barzah research center), allant jusqu'à organiser des rencontres entre des hommes d'affaires français et des fonctionnaires du CERS à Damas, d'après des documents obtenus auprès du "Bureau de l'Expansion Economique" de l'Ambassade de France à Damas.Ce centre a été utilisé à des fins civiles et militaires. Selon l'article "Weapons of Mass Destruction : Les cas de l'Iran, de la Syrie et de la Libye" de Timmermans, la Russie n'a joué aucun rôle dans le développement de ce centre.

Lors d'une conférence de presse, le secrétaire américain à la défense Jim Mattis et le général de la marine Joseph Dunford, le 13 avril 2018, ont affirmé que ce centre est utilisé pour la recherche, le développement, la production et les essais d'armes chimiques et biologiques. Trois semaines plus tôt, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques avait conclu qu'aucune arme chimique ou biologique n'était en cours de développement, d'essai ou de production sur le site.

Les rapports précédents de l'OIAC indiquaient que les enquêteurs de l'organisation ont inspecté l'installation de Barzah du 14 au 21 novembre 2017 et leur rapport concluait que l'analyse des échantillons prélevés pendant les inspections n'indiquait pas la présence de produits chimiques inscrits dans les échantillons, et l'équipe d'inspection n'a observé aucune activité incompatible avec les obligations découlant de la Convention au cours de la deuxième série d'inspections à l'installation de Barzah.

On sait quand le page Wiki a été modifié pour le dernière fois ?

Edit: il se sont fait plaisir sur la page les 2 derniers jours.

 

Modifié par Castor
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il y a 6 minutes, Wallaby a dit :

Sur la page Wikipédia, tu peux cliquer en haut sur l'onglet "History" qui te donne l'historique des modifications de la page, et les anciennes versions.

J'ai été paresseux :biggrin:, la page a deux jours et la majorité des infos font lien avec cette publication :

http://kentimmerman.com/news/Timmerman_Weapons-of-Mass-Destruction-SWC-Report.pdf

la lecture des passages sur la Syrie est assez intéressante même si pas à jours.

Modifié par Castor
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Il y a 3 heures, BPCs a dit :

Bon, d'aucuns pinaillent ... 

je te renvoie au compte-rendu du CEMA concernant les frappes de la nuit dernière un des principaux point dur est de les coordonner notamment en raison des vitesses différentes des différents vecteurs et de leurs trajets différents c'est lui qui le dit pas moi ... Je te laisse imaginer la gestion de la chose avec des C-130 vs des F-15 ou des Rafale, sans parler de la question de l'autoprotection

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