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Guerre civile en Syrie


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Trump met en garde Syrie, Russie et Iran contre une offensive sur la province d'Idleb

Le président américain Donald Trump a mis en garde lundi la Syrie, la Russie et l'Iran contre une offensive à Idleb, dernière région syrienne contrôlée par la rébellion, déclarant qu'une telle opération pourrait provoquer une "tragédie humaine".

L'avertissement de Washington est intervenu alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif venait de rencontrer lundi à Damas le président syrien Bachar al-Assad.

"Le président de la Syrie Bachar al-Assad ne doit pas attaquer imprudemment la province d'Idleb. Les Russes et les Iraniens commettraient une grave erreur humanitaire en prenant part à cette potentielle tragédie humaine", a tweeté Donald Trump.

"Des centaines de milliers de personnes pourraient être tuées. Ne laissons pas cela se produire!", a-t-il ajouté.

Depuis plusieurs semaines, le pouvoir de Damas masse des troupes aux abords de la province d'Idleb, située dans le nord-ouest de la Syrie, à la frontière avec la Turquie.

La province est dans le collimateur du régime et de son allié russe, qui visent particulièrement les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham, un groupe dominé par les combattants de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda.

La Turquie, parrain de certains groupes rebelles, a elle aussi déployé des troupes dans la région. Elle cherche pour sa part à éviter un assaut, qui provoquerait un nouvel afflux massif de réfugiés sur son territoire.

Les Nations Unies et des ONG ont averti qu'une attaque d'envergure sur Idleb pourrait entraîner une catastrophe humanitaire d'une ampleur inédite depuis le déclenchement du conflit syrien en 2011.

Mais la Russie et l'Iran déclarent que les groupes extrémistes présents dans la province d'Idleb doivent être vaincus, et devraient apporter leur soutien au pouvoir syrien si une offensive est déclenchée.

Depuis début 2017, l'Iran, la Russie et la Turquie ont soutenu des négociations dans la capitale du Kazakhstan, Astana, pour tenter de faire cesser les hostilités en Syrie.

L'Iran et la Russie ont apporté un soutien politique, financier et militaire régulier au président Assad tout au long du conflit.

- Sommet tripartite en Iran -

La visite du chef de la diplomatie iranienne à Damas est intervenue quelques jours avant un sommet tripartite sur la Syrie qui doit réunir en Iran vendredi 7 septembre les présidents russe Vladimir Poutine, iranien Hassan Rohani et turc Recep Tayyip Erdogan.

M. Poutine évoquera avec ses homologues les "efforts communs visant à assurer une normalisation à long terme en Syrie", a indiqué le Kremlin.

Le processus de paix dit d'Astana a permis notamment de mettre en place plusieurs "zones de désescalade" en Syrie, ravagée depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 350.000 morts.

La France a comme les Etats-Unis exprimé "sa préoccupation" devant la possibilité d'une offensive d'envergure sur la province d'Idleb.

Une telle opération "entraînerait des conséquences désastreuses" et "engendrerait une nouvelle catastrophe humanitaire et migratoire majeure", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères.

L'International Crisis Group (ICG), un centre de réflexion basée à Bruxelles, a estimé qu'une offensive des forces syriennes contre Idleb pouvait encore être évitée et il a appelé à une solution négociée.

Selon l'ICG, la Russie, dont l'appui aérien serait un élément décisif d'une offensive sur Idleb, doit comprendre qu'un bain de sang dans ce dernier fief de rebelles et de jihadistes nuirait à ses intérêts.

"En soutenant une offensive majeure, la Russie risque de compromettre ses objectifs politiques à long terme", écrit l'ICG dans une étude "Sauver Idleb de la destruction".

La Russie doit éviter l'option militaire dans la mesure où elle "cherche non seulement à garantir la victoire militaire du régime", mais aussi sa "relégitimation (sur le plan) international", fait valoir l'ICG.

- Processus "moribond" -

Malgré la mise en garde lancée lundi par M. Trump, des experts relèvent que les Etats-Unis semblent résignés à la perspective d'une victoire finale des forces gouvernementales syriennes.

Pour Jonas Parello-Plesner, un chercheur au Hudson Institute à Washington, les avertissements américains ont peu à voir avec la réalité actuelle en Syrie.

Et la réalité est qu'"Assad avance sur le terrain, aidé par l'Iran au sol et par la Russie dans les airs", pendant que les Etats-Unis placent leurs espoirs dans le processus de paix de Genève soutenu par l'ONU que l'on peut qualifier de "moribond", a relevé ce chercheur.



(©AFP / (04 septembre 2018 07h26)

 

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

 

Et donc on fait quoi ? on laisse une base arrière pour les Jihadistes ? On laisse la population être martyrisée à petit feu parce que des éxécutions publiques de tant en tant c'est mieux qu'une opération une bonne fois pour toute ?

Pourtant l'argument Américain pour (enfin) intervenir en Afghanistan était le même : pas de sanctuaires !

 

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Le chef de la diplomatie iranienne en Syrie, avant une offensive majeure

Damas - Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a rencontré lundi à Damas le président syrien Bachar al-Assad, au moment où les autorités font planer la menace d'une offensive contre l'ultime grand bastion rebelle d'Idleb.

L'Iran est l'un des plus proches alliés du régime Assad dans la guerre qui ravage la Syrie depuis plus de sept ans et qui a fait plus de 350.000 morts.

Le déplacement de M. Zarif intervient à quelques jours d'un sommet qui doit réunir vendredi à Téhéran les chefs d'Etat iranien, russe et turc, dont les pays parrainent les principaux belligérants en Syrie.

Le ministre iranien a rencontré M. Assad pour discuter des "développements (...) en Syrie et dans la région" et pour évoquer "les questions à l'ordre du jour du sommet tripartite", selon la présidence syrienne.

Il s'est également entretenu avec son homologue syrien Walid Mouallem.

"L'Iran va demeurer un soutien du gouvernement syrien (...) et va poursuivre son rôle de conseiller et son aide pour la prochaine campagne d'Idleb", a indiqué à des journalistes le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Ghassemi à Téhéran.

Depuis plusieurs semaines, le régime syrien a amassé des renforts aux abords de la province d'Idleb, située dans le nord-ouest du pays à la frontière avec la Turquie.

La province est dans le collimateur du régime et de son allié russe qui visent particulièrement les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham, une groupe dominé par les combattants de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda.

La Turquie, qui a déployé des troupes à Idleb, cherche, de son côté, à éviter un assaut qui provoquerait un nouvel afflux massif de réfugiés sur son territoire.

La visite de Mohammad Javad Zarif intervient une semaine après celle du ministre iranien de la Défense, Amir Hatami. Damas et Téhéran avaient alors signé un accord selon lequel la République islamique doit aider le régime syrien à réhabiliter son industrie militaire.

(©AFP / 03 septembre 2018 15h51)

 

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ça me rappelle une vidéo en Syrie ou un jeune apprenti-rambo sulfatait large avec sa mitrailleuse jusqu'à ce qu'il prenne une balle en pleine tête...

Faire baisser la tête est une bonne idée mais il faut tirer sur des cibles sinon un petit futé va en quelques sec. t'en placer une dans la tronche

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Trump assure n'avoir jamais évoqué l'assassinat de Bachar al-Assad

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi n'avoir jamais évoqué avec le chef du Pentagone l'éventuel assassinat du président syrien Bachar al-Assad, contrairement à ce que rapporte le livre du journaliste d'investigation Bob Woodward.

"Cela n'a jamais été même discuté (...). Cela n'a jamais été même envisagé", a répondu M. Trump, interrogé dans le Bureau ovale sur ce passage du livre qu'il a par ailleurs qualifié de "pure fiction".

Dans son livre, intitulé "Fear: Trump in the White House", Bob Woodward relate un épisode qui aurait eu lieu après l'attaque chimique d'avril 2017 attribuée au régime de Bachar al-Assad.

Selon le journaliste rendu célèbre pour avoir révélé, avec Carl Bernstein, le scandale du Watergate, M. Trump aurait appelé le ministre de la Défense, Jim Mattis, et lui aurait dit, en termes très directs, qu'il souhaitait assassiner le président syrien.

Après avoir raccroché, M. Mattis se serait tourné vers un conseiller et aurait dit: "Nous n'allons rien faire de tout cela. Nous allons être beaucoup plus mesurés".

Le chef du Pentagone n'a pas explicitement contesté cet épisode en particulier mais affirmé n'avoir jamais prononcé "les mots méprisants" qui lui sont attribués à l'encontre du président dans le livre.

(©AFP / (05 septembre 2018 23h17)

 

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Il y a 18 heures, kalligator a dit :

Vous ne trouvez pas qu'ils sulfatent comme des sauvages sans trop se soucier d'une quelconque précision ?

Si vous regardez la vidéo en entière, ils sulfatent tous à tout azimut, on se demande si ils savent où se trouve leurs cibles. 

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Le Jérusalem Post a révélé que l’armée israélienne a armé et financé au moins 7 groupes rebelles syriens. L’article a cependant été vite censuré par l’armée israélienne, mais reste disponible en accédant à la page en cache. 

https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:5JDOiVV-EgUJ:https://www.jpost.com/Israel-News/IDF-confirms-Israel-provided-light-weapons-to-Syrian-rebels-566479+&cd=2&hl=en&ct=clnk&gl=by

https://www.google.com/amp/s/www.rt.com/news/437719-jerusalem-post-idf-censor/amp/

 

Édit : Banzinou tu travailles au Quai d’Orsay ? Exactement la même rhétorique larmoyante sur le fameux bain de sang à venir. Les régimes occidentaux nous font le coup avant chaque offensive syrienne, mais l’on attend toujours de voir où sont les charniers à Alep, Deraa, dans la Ghouta..

 

Modifié par Libanais_75
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Le 05/09/2018 à 00:53, Seal a dit :

A partir de la 4:45, ils connaissent le combat mécanisé ...

J'ai connu des gosses de 16 ans pratiquant le paintball le samedi après-midi être 10 fois plus efficaces que ça avec leurs munitions...
J'ai explosé de rire à 6:54.
Franchement les vidéos du Hezzbollah en comparaison c'est le jour et la nuit. On comprend beaucoup mieux quels groupes de combattants irréguliers les israéliens prennent ou pas au sérieux dans la région.

Les loyalistes ne vont faire qu'une bouchée de ces abrutis s'ils n'ont pas le soutien des turcs derrière.

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Le 05/09/2018 à 12:14, kalligator a dit :

Vous ne trouvez pas qu'ils sulfatent comme des sauvages sans trop se soucier d'une quelconque précision ?

Sérieusement, vous arrivez à trouver un seul acteur local la bas qui semble sérieux? Pas un seul ne rattrape l'autre, de l'armée syrienne aux types de chez Daesh, des Kurdes aux rebelles pro-turcs, le combat reste toujours de l'arrosage et que ce soit pour les kurdes, comme pour l'armée syrienne, l'efficacité et le vrai "game change", c'est l'aviation de la coalition ou des russes.

Si tant est que certaines troupes sont aguerries à ce type de combats, qu'ils ont l'habitude de se répondre ainsi d'une position à l'autre, il est cependant rare d'y voir une image de "pro" de la guerre, car ce que moi je vois surtout, c'est qu'au delà de l'arrosage qui est parfois nécessaire (il faut l'avouer) et ou la visée approximative est parfois instinctive (on veut faire baisser la tête de l'ennemi, le faire reculer, chaque balle n'est pas juste tirée pour tuer), c'est surtout l'organisation et la tactique au combat qui fait défaut à toutes ces milices et même l'armée syrienne. On sent qu'il y a bien un chef qui dit "avancez ici et prenez la position" mais que dans le combat c'est une véritable anarchie, c'est le chacun pour soit et au moindre clash, il faut du temps pour voir émerger une tactique adaptée et collective en dehors de l'arrosage individuel. On finit par avoir un dispositif très vite désorganisé (qui ferait manger leur chapeau à bien des officiers) avec des unités et des individus qui peuvent se détacher et agir individuellement. Pourtant c'est aussi ça qui fait la différence dans le combat, le collectif que je différencie de la "masse".

Et quand on voit leurs armements, là aussi, pas un pour en rattraper un autre. L'arme lourde mobile sur le terrain est largement dominé par le bricolage de pick-up et autres camions sur lesquels sont greffés des armes anti-aériennes et des mitrailleuses de 14.5, ou chaque tir fait perdre la visée. Pour l'artillerie c'est la même chose, en dehors d'avoir de rares unités conventionnelles, on voit essentiellement des bricolages ou on fixe des tubes sur un camions, on se construit des grosses roquettes maisons, ça fait pleins d'explosions, mais la précision est très relative. Même quand je vois les images de l'armée syrienne, montant vers Idlib pour ne citer que le cas le plus récent, avec une belle musique qui se veut un peu glorieuse, qu'on fait passer cette armée comme puissante, quasi invincible (oui ça reste la propagande), ou on montre des convois de pick-up, ou quelques vieux chars avec une sale gueule serait comme le graal, qu'on filme longuement quelques systèmes de DCA montés sur camion, franchement c'est presque ridicule ensuite de présenter l'armée syrienne comme une force militaire importante et elle peut remercier les avions russes, car ce sont bien leurs bombardements qui permet certaines victoires et non les troupes au sol qui viennent juste effectuer une pression sans réellement imposer un rapport de force différent avec les adversaires. Sans oublier que nombre des victoires proclamées ne sont pas le fruit d'une éradication de l'ennemi, mais d'accords pour que ces derniers s'en vont vers Idlib (Alep-Est, la Douma, la Goutha, partout les poches ont été vidés et non écrasés)

Après avoir plusieurs années concentrés nombre de forces dans la zone d'Idlib, son tour est venue et le problème principale qui se pose, c'est que pour cette fois-ci, il n'y aura pas moyens de déporter, il faudra éliminer ou finir par accepter une certaine amnistie. Logiquement l'armée syrienne et ses alliés ne devraient pas trop galérer, l'environnement, les petits villages ne profitent pas vraiment aux défenseurs face à la menace aérienne et l'artillerie. Il n'y a que du côté Ouest de la zone, que le paysage montagneux peut être problématique avec le soutien aérien et pour débusquer au sol les ennemis. La logique tactique voudrait que cette région soit la première ou l'une des premières qui devra être prise, en forçant le repli de l'ennemi. Mais je pense que ça devrait tout de même assez rapidement céder une fois la ligne de front actuelle percée. La tactique, la stratégie, le soutien aérien, l'artillerie, le rapport de force sont dans les mains de l'attaquant, je ne pense pas que la Turquie s'opposera et je pense même qu'elle y participera d'une certaine façon (par exemple en lui donnant les cartes de contrôler une zone qui servira à "stocker" les réfugiés. Mais comme toute guerre, l'imprévu et la surprise peut être là et l'excès de confiance que pourrait avoir certains chefs syriens pourrait coûter bien des défaites. Demain il y aura la réunion de la Russie, la Turquie et l'Iran à Téhéran, qui va définir les contours de l'offensive, il se passera alors peut-être quelques jours de préparations et je pense qu'avant le 15 septembre, ça débutera sérieusement.

 

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il y a 45 minutes, Patrick a dit :

J'ai connu des gosses de 16 ans pratiquant le paintball le samedi après-midi être 10 fois plus efficaces que ça avec leurs munitions...

Il faut relativiser tout de même avec ça, entre le risque de se prendre une bille de peinture et une balle, il y a un monde qui fait que ces gamins de 16 ans dans une vraie guerre s'exposeraient d'une manière totalement folle (courageuse dira t-on pour les morts). Mais comme je l'écris au dessus, il est évident que tous les acteurs locaux en Syrie (mais généralement dans toute la région) ont une manière bien particulière de combattre. Si le tir au jugée se pratique partout, par instinct ou par saturation, elles ne doit pas devenir le bordel qu'on peut parfois voir dans les vidéos en Syrie et ailleurs. Car au final hormis avoir de la chance, le tir pour tuer est généralement chez eux dans les 50m par la submersion de l'ennemi, ça fonctionne comme tactique, quand l'ennemi n'est pas nombreux et qu'il est au même niveau (voir inférieur) que les attaquants.

Après pour la Turquie, comme pour n'importe quel pays extérieur, ces "supplétifs" locaux sont de la chair à canon qu'on envoie en première ligne, s'ils obtiennent du succès tant mieux, s'ils galèrent, on leur donne un coup de main.

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Il y a 15 heures, Xavier a dit :

Il faut relativiser tout de même avec ça, entre le risque de se prendre une bille de peinture et une balle, il y a un monde qui fait que ces gamins de 16 ans dans une vraie guerre s'exposeraient d'une manière totalement folle (courageuse dira t-on pour les morts).

Ben ça ne me semble pas logique non. Quand tu vois des ados de chez nous se mettre à couvert, ne pas s'exposer, ne pas hésiter à se jeter au sol, etc, alors qu'il n'y a que des bouboules de peinture qui volent, et pas d'enjeu particulier, parce qu'ils veulent justement ne pas être touchés, et ces ahuris qui mitraillent à la hanche à la PKM façon Rambo alors qu'il y a de vraies balles qui fusent, bah ça laisse songeur... On a toutes les meilleures raisons de croire que le niveau de compréhension du terrain et des techniques de combat à pied chez ces rebelles "turc-soutenus" est donc inférieur à celui d'un paintballer du dimanche de chez nous. Mention spéciale aux séquences de "tirs de suppression" qui font entrer le concept dans une nouvelle dimension où on supprime le sol, le ciel, et absolument tout ce qu'il y a dans le champ de vision en fait.

Je passe sur les placements et positionnements aléatoires, les mecs qui tirent juste à côté de l'oreille de leurs potes, ou de façon échelonnée alors que tu en as qui gambadent partout, risquant de s'entretuer quand celui de devant décide de se relever alors que celui de derrière est en train de tirer, et cette scène burlesque du caméraman qui passe 15 secondes à filmer juste derrière un type en position de tir avec son RPG7 avant de finalement percuter et se dire "ha tiens oui ne restons pas derrière c'est plus prudent" :laugh: c'est Benny hill ce truc.

J'ai aussi adoré les bandanas biiiieeen blancs qu'ils ont autour de la tête. Pas du tout visible, non non. "FOMECBLOT" c'est pas encore ça je crois...

Bref, condoléances préventives aux familles.

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Le journaliste s'extasie devant cette bonne idée de génie, en oubliant que le but d'un bombardement, c'est de détruire une cible (si possible en limitant les dommages collatéraux), et que si elle est prévenue et parvient à s'enfuir, l'action aura été inutile, meurtrière, et destructrice de biens (sans compter la mise en danger des pilotes, mais c'est pas les "nôtres" alors OSEF)

Citation

https://www.rtbf.be/info/dossier/la-prem1ere-soir-prem1ere/detail_en-syrie-une-application-aide-a-eviter-les-bombes?id=10007468

Tous les jours, toutes les heures, nous recevons des notifications sur nos téléphones. En Syrie aussi. Sauf que là-bas, c’est pour recevoir le signalement des prochains bombardements afin de se mettre à l’abri. Une application a été spécifiquement développée à cet effet : Sentry.  

"Frappe imminente sur le quartier de Maaret Al-Chourine". "Base de Khalkhala, hélicoptère transportant des barils d'explosifs vers l'est" : voici le type de message que reçoivent les syriens qui utilisent l’application Sentry. Depuis deux ans, elle fait partie de leur quotidien, et leur permet de s’informer sur les imminences des bombardements. A l’heure où la province d’Idleb va faire l’objet d’une grande offensive de l’armée syrienne, ils sont près de deux millions à être rivés sur leur téléphone pour se tenir au courant des raids.

Comment ça fonctionne ?

La société qui a créé l’application se nomme Hala Systems. Le système fonctionne en deux temps. D'abord, des observateurs sur le terrain qui vivent à proximité des bases militaires, envoient leurs observations (décollages d'avion, type, coordonnées) aux serveurs de Hala, qui sont placés hors du pays. Ensuite, des capteurs, notamment des micros, sont placés dans des arbres ou sur des bâtiments et viennent corroborer ces observations. Ces données sont traitées par un logiciel, qui compare à des attaques précédentes et tente de prédire, via des algorithmes, où l'attaque va avoir lieu. Le résultat de ce traitement est envoyé via les réseaux sociaux sur le smartphone des abonnés. Les habitants savent qu'ils ont en moyenne 8 minutes pour trouver un abri.

[...]

 

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Il y a 3 heures, RugbyGoth a dit :

Un mot : Captagon

C'est le truc le plus utilise par ces groupes dans tous les conflits de la région, ça s’achète donc ça se vend donc $$

Survie, recompositions et résistances de la société syrienne

https://orientxxi.info/magazine/survie-recompositions-et-resistances-de-la-societe-syrienne,2604

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il y a 50 minutes, NUBEALTIUS a dit :

J'ai pas tout compris. Les "rebelles" déposent les armes, on les envoie quelque part mais on ne sait pas trop où (à part Afrin, je ne vois pas de territoire contrôlé par "l'opposition") mais on en garde quand même sur place que les turques forment et arment (sourire en repensant à la video plus haut) pour faire du maintient de l'ordre à Idlib... Qui donc serait sous contrôle pas vraiment de Damas mais plus d'Ankara si je comprend bien.

Bon, on est d'accord si c'est ça la proposition d'Erdogan il va se faire renvoyer chez lui à coups de Rangers, hein?

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La dernière déclaration face à ses homologues iranien et turc de Poutine lors du sommet à Téhéran consacré à la Syrie interpellera sans aucun doute, et pas seulement pour le cas d’Idleb :

« Le gouvernement syrien a le droit de prendre sous son contrôle la totalité de son territoire national, et doit le faire ».

Message à destination bien évidemment de la Turquie, mais qui est également sans doute à prendre en considération pour les territoires aujourd’hui aux mains des Kurdes.

https://www.romandie.com/news/Le-regime-syrien-a-le-droit-de-reprendre-le-contr-le-de-toute-la-Syrie-Poutine/951691.rom

Modifié par TarpTent
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