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Guerre civile en Syrie


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Le chef du Service fédéral de renseignement (Bundesnachrichtendienst, BND) allemand, Gerhard Schindler, a affirmé au journal Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung dans une interview publiée samedi, que le régime syrien de Bachar al-Assad est à l'agonie et qu'il ne survivra pas.

Il a expliqué que le régime perd de son emprise dans de nombreuses régions du pays. ''Les rebelles sont mieux organisés, leur combat contre le régime d'Assad s'en trouve donc plus efficace. Le régime d'Assad ne survivra pas'', a-t-il déclaré.

http://opexnews.over-blog.com/article-bundesnachrichtendienst-services-secrets-allemands-le-regime-d-assad-agonise-113274698.html

Des rebelles syriens, parmi lequels des islamistes du groupe radical Djabhat al Nousra, ont pris le contrôle du centre de commandement du 111e régiment de l'armée gouvernementale dans la région de Cheikh Souleimane, province d'Alep, dans le nord du pays, rapporte dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les combats ont fait plusieurs morts dans les deux camps et environ 140 soldats gouvernementaux se sont retirés pour rejoindre une autre base de l'armée dans le secteur, ajoute l'ONG proche de l'opposition syrienne.

http://www.20minutes.fr/ledirect/1060703/rebelles-syriens-prennent-base-armee-nord

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Après la décision de l’OTAN de répondre officiellement « oui » à la demande de l’OTAN pour le déploiement de l’OTAN, les deux pays européens concernés viennent de préciser les moyens engagés comme d’entamer la procédure parlementaire d’information (aux Pays-Bas), d’autorisation (en Allemagne) :

http://www.bruxelles2.eu/zones/moyen-orient/les-unites-de-patriot-deployees-pour-un-an.html

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Pour la première video ca ressemble quand même furieusement à un element hyper oxydant (flamme très blanche; brulure par gerbe, continue à bruler en absence d'oxygène)

Soit du WP soit du carburant missile

Pour la seconde c'est peut etre comme le dit G4lly de la poudre (flamme plus jaune)

Sur la première vidéo, il me semble qu'ils ont coulé du ciment liquide dessus, le WP n'aurait pas pas fini par "s'étouffer" ? D'après ce que j'ai lu, le WP fait une forte réaction à l'O2, en absence d'O2 il devient "inerte" (notamment sous l'eau).

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Sur la première vidéo, il me semble qu'ils ont coulé du ciment liquide dessus, le WP n'aurait pas pas fini par "s'étouffer" ? D'après ce que j'ai lu, le WP fait une forte réaction à l'O2, en absence d'O2 il devient "inerte" (notamment sous l'eau).

Oui le phosphore blanc ne brule plus en l'absence de dioxegene, c'est ce qui m'a fait pensé a un carburant de missile, ca et l'anneau qu'on voit juste a coté qui semble est un morceau de missile/rocket - plutot qu'un tronc de bidon -.

Pour le premier cas a la fumée tres blanche je ne sais pas, c'est peut etre juste de la vapeur d'eau ... a priori noyé sous la boue le WP ne se consumme plus ... sauf si la chaleur - parfois tres intense - déjà présente arrive a dissocier la molécule d'eau pour réalimenter en oxygène - ou produire de l'acide qui lui meme peut régir de maniere tres exothermique avec l'environnement - , ce qui n'est pas impossible.

Le craquage de l'eau http://fr.wikipedia.org/wiki/Craquage_de_l%27eau

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Oui le phosphore blanc ne brule plus en l'absence de dioxegene, c'est ce qui m'a fait pensé a un carburant de missile, ca et l'anneau qu'on voit juste a coté qui semble est un morceau de missile/rocket - plutot qu'un tronc de bidon -.

Pour le premier cas a la fumée tres blanche je ne sais pas, c'est peut etre juste de la vapeur d'eau ... a priori noyé sous la boue le WP ne se consumme plus ... sauf si la chaleur - parfois tres intense - déjà présente arrive a dissocier la molécule d'eau pour réalimenter en oxygène - ou produire de l'acide qui lui meme peut régir de maniere tres exothermique avec l'environnement - , ce qui n'est pas impossible.

Le craquage de l'eau http://fr.wikipedia.org/wiki/Craquage_de_l%27eau

moi je dirai plus simplement conduite de gaz moyenne pression sous tube de béton éventrée, regardez comme l'eau écarte la flamme "sous pression".

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Syrian rebels built their own armoured vehicle Sham II to counter Syrian government tanks.

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=m1mDITO7D6I

To counter the Syrian government tanks, rebels have built and deployed the "Sham II," an home-made wheeled armoured vehicle. Without the advantage of a well-financed and equipped national military, Syrian rebel fighters have turned to their own ingenuity to level the playing field in the fight against Bashar al-Assad's regime.

http://www.armyrecognition.com/syrian_syria_conflict_revolution/syrian_rebels_built_their_own_armoured_vehicle_sham_ii_to_counter_syrian_government_tanks_1112121.html
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Le front Al Nusra a été (discrètement) placé sur la liste des groupes terroristes par Washington du fait de l'implication de ce groupe jihadiste dans des attentats visant des civils.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/12/11/washington-va-inscrire-le-front-al-nosra-sur-sa-liste-terroriste_1804420_3218.html

Mais une partie des rebelles de l'ASL ont apporté leur soutien au Front Al Nusra suite à cette action de Washington.

http://www.smh.com.au/world/syrian-r...211-2b6l3.html

Syrian rebels defy US to back jihadist group

BEIRUT: Rebel groups across Syria are defying the United States by pledging their allegiance to a group that Washington will designate on Tuesday a terrorist organisation for its alleged links to al-Qaeda.

A total of 29 opposition groups, including fighting "brigades" and civilian committees, have signed a petition calling for mass demonstrations in support of Jabhat al-Nusra, an Islamist group which the White House believes is an offshoot of al-Qaeda in Iraq.

The petition is promoting the slogan "No to American intervention, for we are all Jabhat al-Nusra" and urges supporters to "raise the Jabhat al-Nusra flag" as a "thank you".

"These are the men for the people of Syria, these are the heroes who belong to us in religion, in blood and in revolution," read a statement widely circulated on Syrian opposition Facebook pages.

Jabhat al-Nusra made its mark early this year with a string of suicide bombings, a tactic it continues to use. Aided by fighters from abroad and Syrians who have returned from other wars in the Middle East, it has also led battles for a number of military bases and has secured a string of recent victories. Along with allied jihadist groups, it captured the Sheikh Suleiman base west of Aleppo on Monday, and has also dented the infrastructure of the regime in the Syrian capital, Damascus.

Although Jabhat al-Nusra remains separate from the Free Syrian Army, many FSA leaders now recognise its strength and order their forces to co-operate with it.

The decision to blacklist the group, which according to the Washington Post will be announced on Tuesday, raises the prospect of a drawn-out, anti-American insurgency if and when the rebels succeed in forcing out President Bashar al-Assad.

Even mainstream opposition activists expressed anger at what they claimed was America's last-minute attempt to "muscle in on their revolution".

"It is terrible timing on the part of the United States," said Mulham Jundi, who works with the opposition charity Watan Syria. "By calling Jabhat al-Nusra terrorists, the US is legitimising the Syrian regime's bombardment of cities like Aleppo. Now the government can say it is attacking terrorists.

Rien de nouveau sous le soleil aujourd'hui, l'ASL avance, des jihadistes mènent leur propre calendrier, l'armée nationale se retire sur des positions plus facilement défendables sans que l'un ou l'autre camp puisse prendre l'avantage.

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Les japonais se retirent du plateau du Golan.

Préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire en Syrie, le Japon prévoit de retirer ses troupes stationnées sur le plateau du Golan dans le cadre de la force onusienne d'observation (UNDOF) déployée sur place depuis 1974, rapporte ce mardi le journal Yomiuri Shimbun. Le Japon a actuellement 47 militaires déployés à la frontière israélo-syrienne dans le cadre de l'UNDOF.

http://opexnews.over-blog.com/article-undof-une-unite-de-47-casques-bleus-japonais-devait-quitter-le-golan-113344394.html

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Une nouvelle qui a du mal à passer le filtre des médias visiblement. Homs semble être ASL free, l'armée aurait fini sont nettoyage au sol et les rebelles se seraient retiré de leurs positions.

http://news.sky.com/story/1023070/syria-homs-scarred-by-guerrilla-warfare

Un attentat dans un village alouite fait 125 victimes. Aucune revendication pour l'instant

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/12/11/attentats-dans-un-village-alaouite-en-syrie-plus-de-125-victimes_1804817_3218.html

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Une nouvelle qui a du mal à passer le filtre des médias visiblement. Homs semble être ASL free, l'armée aurait fini sont nettoyage au sol et les rebelles se seraient retiré de leurs positions.

http://news.sky.com/story/1023070/syria-homs-scarred-by-guerrilla-warfare

Syria warns rebels may use chemical weapons

Ils ont peut être quitté Homs pour se redéployer a Damas et Alep non?

Sinon d’après cet article les rebelles auraient mis la main sur une usine chimique civile et pourraient celon le gouvernement Syrien (donc a prendre avec des pincettes, dnas la mesure ou l'on est en pleine guerre de l'info) utiliser des armes chimiques.

Syria warned on Saturday that rebels could use chemical weapons in their fight against President Bashar al-Assad's forces, but insisted the regime will never unleash such arms on its own people.

However, British Foreign Secretary William Hague said there was evidence the Damascus government could actually employ chemical weapons stocks in the conflict that a rights group says has killed at least 42,000 people in nearly 21 months.

"Terrorist groups may resort to using chemical weapons against the Syrian people... after having gained control of a toxic chlorine factory" east of Aleppo, the foreign ministry said, using the government term for rebels.

It added that Damascus would never use such weapons against its own people.

The ministry was believed to be referring to the Syrian-Saudi Chemicals Company (SYSACCO) factory near Safira, which was taken over earlier this week by militants from the jihadist Al-Nusra Front.

Syria "is defending its people against terrorism, which is supported by known countries, with the United States at the forefront," the ministry said.

Global concerns over Syria's chemical weapons stockpiles have grown after US officials privately said this week that the regime had begun mixing precursor chemicals that could be used for the lethal nerve agent sarin.

Some media reports said the substance had been loaded into bombs for warplanes.

Hague said there was evidence Syrian government forces could use chemical weapons against the insurgency.

"We are extremely concerned about the stockpiles of chemical and biological weapons, and we are also concerned about evidence during the last couple of weeks that the regime could use them," he told reporters in Manama on the sidelines of a security conference.

Hague said Britain had joined the United States in delivering a strong message to Assad's government and that the global community had "contingency plans concerning chemical weapons but will not disclose them."

He cited several "dangerous scenarios," including their "use by the regime" or falling into the hands "of other people."

Washington has said the use of chemical weapons would be a red line but that it fears rebel battlefield advances could prompt the regime to use them, or that stocks could fall into the hands of groups hostile to the US and its allies.

UN chief Ban Ki-moon said on Friday it would be an "outrageous crime" if the regime used chemical weapons against the revolt.

The Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons, the global chemical weapons watchdog, asked Damascus to sign up to a convention banning their use, citing "serious concerns" that for the first time in the agreement's history they might be used.

The opposition Syrian National Council said even neighbouring countries would not be spared if such weapons were used.

"We ask the countries of the world to act before disaster hits, not after," SNC chief George Sabras said.

"The Syrian people will neither forget nor forgive anyone who orders the use of weapons of mass destruction, or anyone who is complicit in the crime, or anyone who moves only after the crime is committed."

Syria's new opposition coalition, meanwhile, said it will announce the creation of a military council before a Friends of Syria meeting next week, to unify insurgent ranks.

In mid-November, opposition factions agreed to establish the National Coalition and bring together rebel forces under a supreme military council.

"The council will be exclusively responsible for receiving military aid which we obtain" from outside Syria, Secretary General Mustafa Sabbagh told AFP.

On the ground, the Syrian Observatory for Human Rights reported 49 people killed nationwide on Saturday, including 16 civilians and 16 rebels in Damascus province alone.

For several days, the army has pounded rebel strongholds on the capital's outskirts, raising fears of a looming ground assault.

There were also air strikes on the northern town of Tal Abyad near Turkey, in the northwestern province of Idlib and in the northern province of Aleppo, the Britain-based watchdog said.

More than 42,000 people have been killed since the uprising erupted in March 2011, says the Observatory, which relies on a network of activists, lawyers and medics on the ground.

http://uk.news.yahoo.com/syria-warns-rebels-may-chemical-weapons-160821672.html

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Des missiles Scud utilisés contre les rebelles ?

La diplomatie américaine a affirmé ce mercredi que le régime syrien utilisait des missiles scud et des bombes incendiaires contre la rébellion. "Je ne suis pas en mesure de confirmer quels type de missiles, mais (je) dis simplement que nous voyons actuellement que des missiles sont employés", a déclaré la porte-parole du département d'Etat Victoria Nuland, interrogée sur une information du New York Times (NYT) affirmant que le régime de Damas avait tiré des missiles Scud sur les forces de l'opposition syrienne.

"Au moment où le régime est de plus en plus désespéré, nous le voyons avoir recours à des armes de plus en plus vicieuses. Et nous avons vu ces derniers jours que des missiles ont été déployés", a insisté Victoria Nuland, citant également "l'usage d'une autre arme monstrueuse, une sorte de bombe baril qui est une bombe incendiaire".

De son côté, le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney n'a pas souhaité confirmer l'article du NYT mentionnant explicitement l'emploi de missiles Scud tirés par Damas contre les rebelles syriens.

"L'idée même que le régime syrien puisse lancer des missiles sur son propre peuple, à l'intérieur de ses frontières, est une escalade militaire stupéfiante, désespérée et totalement disproportionnée", a commenté Jay Carney.

http://fr.news.yahoo.com/syrie-etats-unis-d%C3%A9plorent-lutilisation-missiles-contre-rebelles-202542318.html

L'opposition au régime syrien de Bachar al-Assad a reçu mercredi le soutien de poids des Arabes et des Occidentaux qui l'ont reconnue comme le "représentant légitime" du peuple syrien, son chef recevant une invitation officielle à se rendre à Washington.

http://fr.news.yahoo.com/lopposition-syrienne-obtient-appui-taille-arabes-loccident-183342942.html

BEYROUTH (Reuters) - La Syrie a émis un mandat d'arrêt contre l'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri pour "crimes terroristes" en l'accusant de financer et d'armer les insurgés cherchant à renverser le président syrien Bachar al Assad.

L'agence officielle de presse syrienne Sana ajoute qu'une mesure similaire a été prise contre Oqab Saqr, membre du Courant du Futur de Saad Hariri, et contre l'opposant syrien Louay Meqdad.

La Syrie a saisi Interpol.

Ces accusations sont lancées le jour même où, au Liban, un juge a convoqué deux officiers syriens, dont le général Ali Mamlouk, chef de la sûreté nationale syrienne, devant un tribunal militaire de Beyrouth le 14 janvier.

Avec l'ancien ministre libanais de l'Information Michel Samaha, ces deux hommes ont été inculpés en août de complot visant à déstabiliser le Liban par une vague de violences.

http://fr.news.yahoo.com/mandat-darr%C3%AAt-syrien-contre-lancien-pm-libanais-saad-220312863.html

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Nouvel atentat sanglant tandis que Moscou envisage une victoire des rebelles.

Les attentats se multiplient à Damas et dans sa banlieue, où une voiture piégée a fait jeudi 16 morts au lendemain d'une attaque au cours de laquelle le ministre de l'Intérieur a été blessé, Moscou reconnaissant que son allié perdait "de plus en plus" le contrôle du pays.

Alors que les militants se préparent pour la "bataille de Damas", le régime, poussé dans ses derniers retranchements, est accusé par les Américains d'avoir tiré des missiles Scud et Human Rights Watch a dénoncé l'usage de bombes incendiaires provoquant de graves brûlures pour les civils.

Les forces gouvernementales semblent en effet avoir franchi une nouvelle étape dans leur combat acharné contre la rébellion, en lançant des Scud, qui n'ont "aucune justification militaire, sont lourds, chers et imprécis", note Karim Bitar, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

Un journaliste de l'AFP a été témoin lundi dans le nord-ouest syrien de l'une de ces explosions, qui a fait trembler toute une ville. Selon un commandant de l'Armée syrienne libre (ASL) sur place, Abou Jalal, il s'agissait d'un missile sol-sol.

Ce dernier n'a pas été en mesure de préciser la nature exacte de l'engin, estimant qu'il s'agissait d'un missile d'une taille inférieure au Scud, d'une portée de plusieurs dizaines de kilomètres et transportant une charge de 300 à 500 kilos de TNT.

Une source au sein des services de sécurité a affirmé qu'il s'agissait de missiles sol-sol de fabrication syrienne, construits sur le modèle des Scud.

Soulignant que "la grande bataille de Damas, qui risque de changer les règles du jeu, est sur le point de commencer", M. Bitar estime que "leur usage fait clairement partie de la guerre psychologique que livre le régime --du président Bachar al-Assad-- contre les rebelles et les pays qui les soutiennent".

Avec ces tirs, le régime "souhaite rappeler encore une fois qu'il jettera toutes ses forces dans la bataille, et qu'il n'aura pas de scrupules à frapper fort", explique-t-il encore.

Dans cette perspective, les Comités locaux de coordination (LCC), qui regroupent les militants animant la contestation pacifique sur le terrain, ont appelé la population à protéger les lieux de culte, les sites archéologiques et les dossiers des renseignements afin de juger plus tard les responsables.

Les LCC demandent également à la population de Damas, l'une des plus anciennes cités du monde, de "préparer des centres de premiers secours, des abris, des générateurs et des provisions".

Outre les Scud, à quatre reprises au moins depuis la mi-novembre, des bombes incendiaires de fabrication soviétique ont été utilisées, selon HRW.

Cette escalade dans le combat du côté du régime syrien intervient également au moment où son grand allié russe a estimé qu'une victoire de l'opposition dans le conflit n'était pas à exclure.

"Il faut regarder les choses en face. Le régime et le gouvernement syriens perdent de plus en plus le contrôle du pays", a ainsi déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.

Mercredi, une vague d'attentats a secoué Damas, la ville la plus sécurisée du pays, et sa périphérie, faisant 13 morts et blessant le ministre de l'Intérieur.

Trois attaques, dont l'une à la voiture piégée, ont visé le ministère de l'Intérieur, faisant neuf morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), dont le député Abdallah Qirouz, membre du Parti national social syrien, pro-régime, et huit militaires.

Le ministre, Mohammad Ibrahim al-Chaar, a été blessé, selon une source au sein des services de sécurité, alors que les médias officiels avaient affirmé aussitôt après l'attaque qu'il se portait bien.

Au même moment, l'opposition recevait le soutien de poids des Arabes et des Occidentaux qui l'ont reconnue comme le "représentant légitime" du peuple syrien, son chef recevant une invitation officielle à se rendre à Washington.

Et jeudi matin, à nouveau 16 personnes, dont sept enfants, ont été tuées par l'explosion d'une voiture piégée à Qatana, une banlieue du sud-ouest de Damas, selon l'agence officielle Sana, qui a accusé des "terroristes".

De son côté, l'OSDH a affirmé que 17 personnes avaient péri, dont sept enfants et deux femmes, précisant que l'attaque avait visé des résidences abritant des militaires et leurs familles.

http://fr.news.yahoo.com/syrie-16-morts-lexplosion-dune-voiture-piégée-banlieue-100648265.html

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