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Guerre civile en Syrie


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Syrie: plus réactive, l'armée s'est adaptée à la guérilla

http://www.courrierinternational.com/depeche/newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20141021.efca02bf.f55b.47a5.b1d3.00db46f0167b.xml

 

L'armée syrienne a perdu en trois ans et demi près de la moitié de ses effectifs dans la lutte contre la rébellion, mais cette réduction drastique lui a permis aussi de devenir plus mobile et plus efficace, estiment les experts.

 

Mais les "100 à 150.000 militaires loyalistes qui opèrent sur le terrain et se sont aguerris depuis deux ans à l'épreuve du feu, forment indubitablement une force plus létale que les 300.000 soldats qui ne faisaient rien depuis 30 ans, à part attendre sur le plateau du Golan", face aux forces israéliennes, selon lui.

 

...

 

Cependant, malgré ses progrès, les experts doutent que l'armée soit en mesure de rétablir l'autorité du régime sur tous les territoires perdus.

Les rebelles contrôlent la majorité de la province d'Idleb (nord-ouest), la moitié d'Alep et la quasi-totalité de sa province, une partie de la banlieue de Damas et Deraa (sud). L'EI pour sa part tient d'une main de fer la province septentrionale de Raqa et une grande partie de la riche province orientale de Deir Ezzor.

"A proche et à moyen terme, il y a peu de chance qu'Assad soit capable de détruire l'insurrection et de reprendre les territoires contrôlés par les rebelles", avance Stephen Biddle, un expert au Conseil américain des relations internationales.

"Cela va être une longue guerre, prédit-il, car ce type de conflit dure au moins 7 à 10 ans, parfois même une génération ou plus".

 

L'avenir est sombre pour la Syrie, un 2ème Afghanistan !

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Une jeune femme accusée d'adultère a été lapidée par son père et des jihadistes du groupe État islamique (EI) dans le centre de la Syrie, selon une vidéo postée mardi sur Youtube.

Un homme a également été tué mardi pour adultère dans la province d'Idleb (nord-ouest) au cours de la "première lapidation publique d'un homme" depuis le début de la crise en Syrie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cette exécution a été conduite par des combattants de brigades islamistes et du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, selon cette ONG.

La lapidation est un châtiment prévu dans la loi coranique pour un homme ou une femme marié reconnu coupable d'avoir eu un rapport sexuel hors mariage. Cette peine est cependant très rarement appliquée dans les pays musulmans.

La mise à mort de la jeune femme a eu lieu en août ou septembre dans une zone rurale de l'est de la province de Hama (centre), contrôlée par l'EI, selon l'OSDH. Sur la vidéo, une jeune femme vêtue de noir fait face à deux hommes: son propre père et un jihadiste. Le jihadiste, armé, est vêtu d'une chemise blanche et d'un pantalon de treillis, tandis que le vieil homme porte une djellaba blanche et le keffieh rouge traditionnel des paysans de la région.

 

"La punition est le résultat de que tu as commis et personne ne t'a forcée à le faire. (...) Acceptes-tu la punition de Dieu?", déclare le jihadiste, s'exprimant en arabe classique. La jeune femme opine de la tête puis demande à son père de lui pardonner. Celui-ci commence par refuser, mais finit par accepter sous la pression des jihadistes. Le vieil homme prend alors une corde dont il entoure la taille de sa fille puis la contraint à s'allonger, avant que ne commence la lapidation.

"Nous condamnons ce crime horrible commis par L'EI. Ce crime n'est en rien lié avec la révolution syrienne", a déclaré dans un communiqué la coalition de l'opposition syrienne. Dans l'affaire de l'homme lapidé, ce dernier, marié et âgé de 35 ans, a été condamné par "un tribunal islamique" puis exécuté "à la périphérie de la ville de Saraqeb", a précisé le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. La femme non mariée avec laquelle l'homme avait commis l'adultère a été condamnée à des coups de fouet.

http://www.lorientlejour.com/article/892230/quand-un-syrien-sallie-avec-des-jihadistes-pour-lapider-sa-fille-accusee-dadultere.html

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L'armée syrienne a perdu en trois ans et demi près de la moitié de ses effectifs dans la lutte contre la rébellion, mais cette réduction drastique lui a permis aussi de devenir plus mobile et plus efficace, estiment les experts.

Sonnée au début du soulèvement, proche du KO technique, l'armée construite sur le modèle classique russe s'est transformée en une force contre-insurrectionnelle. Et grâce au soutien indéfectible de la Russie et de l'Iran, et à l'expertise en matière de guérilla du Hezbollah, son allié libanais, elle a pu regagner du terrain.

Aram Neguizian, expert militaire au Centre d'études internationales et stratégiques (CSIS), basé à Washington, affirme que l'armée a perdu la moitié de ses effectifs depuis mars 2011. "Les désertions et les pertes ont réduit les effectifs de 325 000 soldats en 2011 à 295 000 en 2012 et à environ 178 000 en 2013 et 2014", a-t-il indiqué à l'AFP. Mais les "100 à 150 000 militaires loyalistes qui opèrent sur le terrain et se sont aguerris depuis deux ans à l'épreuve du feu, forment indubitablement une force plus létale que les 300 000 soldats qui ne faisaient rien depuis 30 ans, à part attendre sur le plateau du Golan", face aux forces israéliennes, selon lui.

Après des années d'inactivité, l'armée s'est retrouvée confrontée à des groupes d'insurgés très différents, allant des modérés de l'Armée syrienne libre aux islamistes du Front islamique, aux jihadistes du Front al-Nosra (branche syrienne d'el-Qaëda) et aux ultra-radicaux du groupe Etat islamique.

Plus de 190 000 personnes ont été tués depuis le début du conflit, dont 40 000 soldats et 27 000 miliciens pro-régime, 55 000 rebelles et jihadistes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui estime que le nombre est en réalité bien plus élevé.

En dépit de ses pertes, l'armée a évité jusqu'à présent de lancer des campagnes de recrutement et s'est appuyée, pour le sang neuf, sur le service militaire obligatoire auquel sont astreints les hommes âgés de 18 à 50 ans, durant 18 mois extensibles. La semaine dernière, de manière inédite, le Comité central de la réconciliation populaire a appelé à la mobilisation générale, demandant au "peuple syrien, particulièrement à ceux âgés entre 18 et 50 ans, de rejoindre les rangs de l'armée".

Un haut responsable militairement a toutefois minimisé le besoin de renforts, insistant sur le fait que les pertes en hommes et en matériel étaient vite remplacées. L'armée s'est améliorée "tant qualitativement que quantitativement", a-t-il assuré.

"S'adapter ou mourir"

Dans les premiers mois du conflit, l'armée avait perdu le contrôle de larges pans de territoire, qu'elle a réussi à récupérer en partie l'an dernier, notamment autour de Damas et à Homs. Elle doit ses succès à sa capacité d'adaptation d'une guerre classique, marquée par des bombardements massifs, à une guérilla urbaine dont le Hezbollah s'est fait une spécialité.

"L'insurrection a contraint l'infanterie à s'adapter ou à mourir", explique M. Neguizian. "De grands bataillons ont été divisés en petite unités souples, les commandants âgés et inefficaces ont été écartés au profit de jeunes officiers auxquels ont été confiées d'importantes responsabilités opérationnelles", selon lui.

L'une des figures les plus emblématiques de cette nouvelle génération est le colonel Souhail al-Hassan, surnommé le "Tigre" et décrit par les médias pro-régime comme "le militaire favori" de Bachar el-Assad.

Honni par l'opposition, il est crédité dans les milieux proches du régime d'avoir ouvert, à la tête de 4 000 hommes totalement dévoués, la route menant à Alep longtemps aux mains des rebelles.

Cependant, malgré ses progrès, les experts doutent que l'armée soit en mesure de rétablir l'autorité du régime sur tous les territoires perdus. Les rebelles contrôlent la majorité de la province d'Idleb (nord-ouest), la moitié d'Alep et la quasi-totalité de sa province, une partie de la banlieue de Damas et Deraa (sud). L'EI pour sa part tient d'une main de fer la province septentrionale de Raqqa et une grande partie de la riche province orientale de Deir el-Zor.

"A proche et à moyen terme, il y a peu de chance qu'Assad soit capable de détruire l'insurrection et de reprendre les territoires contrôlés par les rebelles", avance Stephen Biddle, un expert au Conseil américain des relations internationales. "Cela va être une longue guerre, prédit-il, car ce type de conflit dure au moins 7 à 10 ans, parfois même une génération ou plus".

http://www.lorientlejour.com/article/892395/larmee-syrienne-sest-adaptee-a-la-guerilla-specialite-du-hezbollah.html

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Vous parlez des avions de l'IS invisibles dans les cieux ? À part les L-39 qui ont simplement roulé sur la piste, il n'y avait rien d'autre et surtout pas en vol ... S'ils ont été effectivement détruits, c'est au sol, mais j'attends d'avoir d'autres sources/preuves de ces soi-disantes destructions ...

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Il y a une dizaine d'autres vidéo sur la chaine youtube (Tank in space). J'en ai regardé quelques une... ça cogne dur !

 

Je note que les blindés n’hésitent pas à mettre systématiquement un ou deux obus dans toutes les portes et les fenêtres qu'ils croisent. C'est courant comme tactique dans un contexte de guérilla urbaine ?

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Il y a une dizaine d'autres vidéo sur la chaine youtube (Tank in space). J'en ai regardé quelques une... ça cogne dur !

 

Je note que les blindés n’hésitent pas à mettre systématiquement un ou deux obus dans toutes les portes et les fenêtres qu'ils croisent. C'est courant comme tactique dans un contexte de guérilla urbaine ?

Tactique c'est peut-être un mot un peu fort pour expliquer cette façon de faire.

D'abord le T72 n'a pas été conçu pour ce genre de configuration terrain donc les équipages doivent gérer ces tares.

La visibilité du char est très faible dans un contexte urbain aussi imbriqué, alors vaut mieux prévenir que guérir, boum.

Le T72 se recharge automatiquement, la gâchette est plus facile du coup.

Tirer ça fait du bruit ça effraie l'adversaire et ça rassure l'équipage.

Je les soupçonne aussi de tirer pour faire des écrans de fumée poussière selon les cas.

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Les Alaouites sont l’objet de larges connivences entre M. Erdogan et l’Etat islamique

 

La résistance inouïe des Kurdes syriens à Kobané, gravant le nom de cette ville à la suite de ceux de Stalingrad ou Varsovie, confirme la permissivité et la compatibilité de l’islamisme « modéré » turc avec l’islamisme totalisant de « l’Etat islamique ».

La passivité des chars turcs sur les collines dominant Kobané est-elle vraiment dirigée contre les Kurdes syriens du PYD qui ne représentent aucun risque imminent pour la Turquie ? Ce sont ceux qui ont été jusqu’en Irak sauver yezidis et chrétiens sur le mont Sinjar. Le ressort réel de la passivité turque est la désignation par le président turc M. Erdogan de son véritable adversaire : les laïcs kurdes et arabes. Il souhaite abattre Bachar Al-Assad et le régime syrien pourinstaller les Frères Musulmans au pouvoir. Sa causalité est intime et ancienne : pour la confrérie des Frères musulmans, plus que contre juifs et chrétiens, la haine atavique vouée aux « hérésies » est dirigée contre l’alaouisme. Celui-ci repose sur la croyance ancrée dans un certain islam historique en la proéminence d’Ali, suprême crime d’apostasie.

De plus, la pratique religieuse des alaouites est minimaliste et libérale, s’opposant à la charia. Elle célèbre certaines fêtes chrétiennes. En conséquence, les alaouites sont en tête de liste des communautés « impies » à exterminer. Au XIIesiècle déjà, le penseur Abu Hamid Al Ghazali décréta que « c’était un devoir de les tuer ». Deux siècles plus tard, le juriste de l’école religieuse hanbalite, Ibn Taymiyya, les décrivit comme « plus mécréants que les juifs et les chrétiens : c’est un grand acte de piété que de les tuer ». Tous deux sont à l’origine de la docte wahhabite. Certains rebelles syriens revendiquaient leur guerre comme orientée contre « l’hérésie alaouite » bien avant l’émergence de l’Etat islamique.

FRONT COMMUN CONTRE LE DJIHADISME

L’islamologue Rachid Benzine note que le rêve de la restauration du califat a continué à habiter de nombreux esprits depuis son abolition par Atatürk en 1924, àcommencer par ceux de la confrérie des Frères musulmans et maintenant ceux de l’AKP turque qui prétend restaurer l’empire ottoman. Lorsque le Frère musulman Erdogan proclame l’objectif de « faire tomber Bachar Al-Assad », ce sont les communautés alévis turques et alaouites arabes en tant que telles qui sont visées.

La guerre en Syrie touche toutes les communautés. Le 1er octobre dernier, dans le quartier d’Akrama à Homs, un attentat suicide a eu lieu devant l’école élémentaire Makhzoumi : 48 écoliers, majoritairement alaouites y ont perdu la vie, la plupart de moins de 12 ans ! Pourquoi oublier que parmi les victimes de la guerre il y a autant d’opposants que de partisans du régime syrien ? Comment douter que les autres « hérésies » seraient concernées et que l’effondrement de ce qui reste de l’Etat syrien ne déboucherait sur un chaos à la libyenne ?

La fuite des minorités chrétienne, chiite, ismaelienne entraînerait le Liban dont la république survit dans la plus grande précarité politique. Cela en serait fini d’une présence chrétienne significative au Levant !

Il est encore temps de faire front commun contre le djihadisme. A Kobané, les kurdes syriens, soutenus par des turcs kurdes et alévis, se battent pour toutes les minorités. Après l’endiguement du péril, et au-delà de la personne de Bachar Al-Assad, comme après le cessez- le feu à Gaza, le temps politique reviendra et devra être garanti par le Conseil de sécurité. Il y faudra la participation de tous les Etats de la région, avec un principe intangible : l’égalité dans la citoyenneté, la liberté de conscience et de culte et la garantie des droits des minorités religieuses et ethniques.

Ce n’est pas l’islam qui est en cause, l’islam est multiple. C’est l’obscurantisme et la manipulation génocidaire d’une religion.

 

Gérard Bapt (Député socialiste, président du groupe d'amitié France-Syrie) 

Je sais pas se qui lui à pris de contredire la version officielle

Modifié par alexWF
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