Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Guerre civile en Syrie


Messages recommandés

Si la Syrie devait tomber avec le Hezbollah, l'Iran n'aura plus d'autre choix que d'instaurer une dissuasion effective à défaut d'une dissuasion par proxy qui jusqu'au là a bien dissuadé l'Israel. Cela peut être soit à base d'armes bactériologique ou à base d'armes nucléaires. Mais c'est un avis personnel.

+1.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En tout cas il est fort probable que ces armes se retrouvent entre les mains des islamistes de la même nature que ceux qui combattent en Afghanistan ou au Mali, l'image d'un islamiste tirant avec un missile AT ou un manpads fournis par les Français, Anglais ou Américain pour ensuite se donner en choeur à la louange d'Allah sera terrible dans l'opinion publique américaine ou européenne  !!

ça va changer quoi au niveau de la combativité des insurgés qui jusqu'à là ne manquaient pas vraiment d'arme ? d'ailleurs ce que fournissaient Qatar et Arabie Seoudite c'etaient des armes americaines,non ?Quelqu'un à une idée sur la suite apres livraison d'armes americaines,les autres sponsors , par exemple ,vont faire quoi ?
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ça va changer quoi au niveau de la combativité des insurgés qui jusqu'à là ne manquaient pas vraiment d'arme ? d'ailleurs ce que fournissaient Qatar et Arabie Seoudite c'etaient des armes americaines,non ?Quelqu'un à une idée sur la suite apres livraison d'armes americaines,les autres sponsors , par exemple ,vont faire quoi ?

Non, pas d'armes américaines, jusqu'au là, c'était surtout des armes soviétiques (pour les FA), croates pour les missiles AT, les canons sans recul et les lanceurs de roquettes et une série de Manpads et et de FA venant de divers pays arabo-musulmans liés au Qatar et l'Arabie. L'avantage de la livraison croate autorisée par les américains c'est que les munitions ne se retrouvent pas à chaque coin de rue ce qui permet un certain contrôle sur les rebelles.

L'option la plus probable serait un blanc seing à l'Arabie et au Qatar de livrer un nombre plus grand de missile AT et Manpads dont les munitions ne puisse passer que par un réseau contrôlé sans qu'on retrouve des armes américaines modernes entre les mains des rebelles. Je pense qu'Obama ne prendra pas le risque que des armes américaines puissent se trouver entre les mains des islamistes liés à Al-Qaida.

En tout cas, je suis content de voir que les américains bougent après 150 tués par armes chimiques, les 60.000 victimes Iraniennes n'avaient pourtant pas fait bouger la communauté internationale, il y a du progrès... En comparaison, il n'y a qu'une dizaine de tués par armes chimiques selon les rebelles (Attaque de Raqqa, 1 victime, attaque de Alep, 2 victimes cfr. Brown Moses).

Pour rester dans le même registre, d'après les Anglais Al-Qaida a bien essayé d'obtenir des armes chimiques en Syrie. Charmant non?

http://www.haaretz.com/news/middle-east/britain-al-qaida-in-syria-tried-to-get-chemical-weapons-1.529877

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Missiles anti-char utilisés par les rebelles sur des postions tenues par l'armé arabe syrienne à l’aéroport militaire de Mingh dans la région d'Alep. Sur la première vidéo on peut voir un parachutage de matériel sur l'aeroport.

Le lanceur ressemble à un 9M133 Kornet de fabrication russe? confirmation?

Preparation du tir (lien vers YouTube)

Premier tir

Deuxième tir

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

a qui profite le plus le conflit Syrien ,a court ,moyen ,long terme ? 

Pour ma part ( et pour ce que vaut mon opinion  :lol: ), je dirais :

- à court terme à Israél et aux USA car la guerre civile affaiblit la Syrie donc l'axe Téhéran-Damas et le Hezbollah

- à plus long terme, c'est beaucoup moins évident car une victoire des insurgés sunnites verrait un régime relativement ( au minimum ) islamiste ( sans être pour autant obligatoirement salafiste ) qui aurait des alliances naturelles à la fois avec l'Egypte et les émirats du golfe Persique ( y compris AS ) mais aussi avec la Turquie

Un tel régime aurait aussi des liens plus fort en occident ( quasi nul pour Assad ) et n'a aucune chance d'être moins nationaliste que Assad sur le Golan une fois  le régime stabilisé

Enfin la possibilité de dissémination d'armes chimiques est possible 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi je vois que ça va etre comme en Irak ,au depart on voulait contenir l'Iran ? Apres l'Iran a trouver le moyen de presque envahir pacifiquement l'Irak au point que rien ne se passe sans l'aval des Moulahs! En Syrie aussi on voulait casser l'axe Iran-Syrie.Bien que ce n'est pas encore fini ,l'Iran est visiquement present maintenant en Syrie il est au porte de la Jordanie un autre bastion americain et il a presque un acces vers la Seoudite ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Moi je vois que ça va etre comme en Irak ,au depart on voulait contenir l'Iran ? Apres l'Iran a trouver le moyen de presque envahir pacifiquement l'Irak au point que rien ne se passe sans l'aval des Moulahs! En Syrie aussi on voulait casser l'axe Iran-Syrie.Bien que ce n'est pas encore fini ,l'Iran est visiquement present maintenant en Syrie il est au porte de la Jordanie un autre bastion americain et il a presque un acces vers la Seoudite ?

Sauf que la Syrie n'a pas une population majoritairement chiite comme l'Irak, elle compte 3/4 de sunnites.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

xvYJ5Td2Mc4


C'est une conférence de presque deux heures sur l'hypothèse d'une zone d'exclusion aérienne (No Fly Zone) en Syrie : la gamme de paramètres à ajuster en fonction du résultat escompté (y compris l'hypothèse d'une "zone d'exclusion terrestre" : "No Drive Zone"), les moyens à mettre en oeuvre face à l'aviation et aux moyens de défense antiaérienne syriens, les implications diplomatiques et stratégiques sur le cours des évènements en Syrie et dans le monde. L'idée de l'United States Institute of Peace qui l'organisait à Washington le 31 mai 2013 était semble-t-il de remettre de la complexité dans le débat, trop souvent réduit à un « Y a qu'à - faut qu'on ». Les conférenciers sont :

    Steven Heydemann, Moderator
    Senior Advisor, Middle East Initiatives, U.S. Institute of Peace

    Ambassador Frederic C. Hof
    Senior Fellow, Rafik Hariri Center for the Middle East, Atlantic Council

    Lt. General David A. Deptula, USAF (retraité)
    Senior Military Scholar, U.S. Air Force Academy

    Jon Alterman
    Zbigniew Brzezinski Chair in Global Security and Geostrategy and Director of the Middle East Program, Center for Strategic and International Studies

    Joseph Holliday
    Fellow, Institute for Study of War

La France est mentionnée je crois une seule fois, non pas par les conférenciers mais par un membre du public posant une question. Il parle de « nos alliés » (c'est toujours plus sympathique d'être mentionné comme « allié » que comme « singe capitulard mangeur de fromage »), mais pour ajouter aussitôt après que la France a été incapable de mener son opération au Mali sans aide américaine et qu'on ne peut pas imaginer lesdits alliés mener à bien tout seuls une No Fly Zone.

La présentation de Joseph Holliday sur les forces aériennes et antiaériennes syriennes et leur utilisation jusqu'à présent, est disponible sur internet :
http://fr.slideshare.net/ISWPress/syrian-air-force-air-defense-overview
http://fr.slideshare.net/ISWPress/updated-syrian-air-force-and-air-defense-capabilities
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sauf que la Syrie n'a pas une population majoritairement chiite comme l'Irak, elle compte 3/4 de sunnites.

Cette proportion de population , les ricains l'ignoraient jusqu'à la fin de la guerre et la perte de 4000 G'Is?

Je suis toujours derouté par ces pays US ,Turquie  qui ont apparement pas mal de moyens d'obseravtiosn et d'analyse et qui à la fin bottent à coté ? Je me disais quand Erdogan promettait la mise hors piste d'Assad en quelques semaines il lisait quelle tablette ? Encore que l'oncle Obama faisait mieux en comptant le sejour de Bachar en jours ? Nous sommes presque à trois ans de ses turputudes et Assad and family tronent toujours à Damas et sont même devenus menaçant ces derniers temps!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Soixante-treize officiers de l'armée syrienne et leurs familles ont franchi la frontière avec la Turquie, a rapporté l'agence de presse officielle turque vendredi 14 juin.

Parmi ces officiers se trouvent sept généraux et vingt colonels, qui sont venus "trouver refuge" dans le pays voisin.

Ces officiers déserteurs et leurs familles, deux cent deux personnes au total, selon l'agence de presse, sont arrivées dans la ville de Reyhanli, d'où ils ont été transférés vers un camp de réfugiés qui héberge les officiers syriens défectionnaires.

http://fr.news.yahoo.com/soixante-treize-officiers-larm%C3%A9e-syrienne-font-d%C3%A9fection-turquie-203111835.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Soixante-treize officiers de l'armée syrienne et leurs familles ont franchi la frontière avec la Turquie, a rapporté l'agence de presse officielle turque vendredi 14 juin.

Parmi ces officiers se trouvent sept généraux et vingt colonels, qui sont venus "trouver refuge" dans le pays voisin.

Ces officiers déserteurs et leurs familles, deux cent deux personnes au total, selon l'agence de presse, sont arrivées dans la ville de Reyhanli, d'où ils ont été transférés vers un camp de réfugiés qui héberge les officiers syriens défectionnaires.

http://fr.news.yahoo.com/soixante-treize-officiers-larm%C3%A9e-syrienne-font-d%C3%A9fection-turquie-203111835.html

Comme par hasard juste aprés les déclarations des USA...

Ca montre que c'est quand même relativement aisé de faire défection dans cette armée quand on a un minimum de grade.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/reuters-00528789-synthese-mise-en-garde-russe-sur-la-syrie-damas-bombardee-575956.php

SYNTHESE-Mise en garde russe sur la Syrie, Damas bombardée

15/06 | 15:25

La Russie a mis en garde samedi contre l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne sur la Syrie, envisagée par les Etats-Unis, tandis que les rebelles syriens, dont les positions sont pilonnées à Damas par l'aviation de Bachar al Assad, doutent que Washington leur apporte une aide militaire suffisante.

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a prévenu que les Etats-Unis commettraient une "violation du droit international" s'ils recouraient à des chasseurs F-16 ou des missiles "Patriot", basés en Jordanie, pour imposer une zone d'exclusion aérienne.

Plusieurs sources diplomatiques affirment que Washington envisagent une telle solution après être parvenu à la conclusion que les forces du président syrien ont franchi une "ligne rouge" en utilisant des armes chimiques. Mais les Etats-Unis ont officiellement minimisé une telle éventualité.

Sur le terrain, l'aviation gouvernementale a bombardé samedi Jobar, un quartier contrôlé par les rebelles vers le centre de Damas, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche de l'opposition.

L'OSDH a ajouté que l'artillerie syrienne bombardait aussi des position rebelles dans les provinces de Homs, Alep et Daïr-az-Zour.

Salim Idriss, commandant en chef de l'Armée syrienne libre (ASL), principale force armée de l'opposition, a appelé vendredi soir ses soutiens occidentaux à fournir à ses troupes des armes antichar et des missiles de défense aérienne, en particulier pour résister aux assauts gouvernementaux attendus à Alep.

VASTE DÉFECTION

"Si nous pouvons nous entraîner et si nous avons assez d'armes et de munitions, je pense que ce n'est qu'une question de temps, six mois, peut-être moins, peut-être plus, pour faire chuter le régime", a-t-il dit.

Une source, proche des négociations entre Washington et les rebelles, a cependant prévenu que l'aide américaine se résumerait probablement à des armes automatiques, des mortiers et des lance-roquettes, mais pas de missiles anti-aériens.

"Je doute que l'afflux d'armes fasse sensiblement pencher la balance en notre faveur", a estimé Abou Nidal, membre du groupe islamiste rebelle Ahrar al Cham, qui n'appartient pas à l'ASL. "Cela peut juste nous aider à repousser les offensives lancées par le régime depuis plusieurs jours."

Les forces fidèles à Bachar al Assad, qui semblent avoir repris le dessus depuis leur prise de la ville de Koussaïr, frontalière avec le Liban, ont cependant subi un coup important samedi avec la défection de 71 officiers, dont six généraux, vers la Turquie.

Le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, a par ailleurs estimé que la prise de Koussaïr, au cours de laquelle le Hezbollah libanais chiite a aidé l'armée syrienne, n'était pas un tournant en faveur de Bachar al Assad.

"Il ne contrôle que 40% du territoire syrien", a-t-il expliqué dans un communiqué. "Le Hezbollah (...) a subi de nombreuses pertes au cours des différentes batailles, et pour ce que nous en savons, cela représente plus de 1.000 tués."

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un Genevois a suivi Al-Qaida en Syrie : «Le territoire s'est transformé en boucherie»

Guillaume Briquet parcourt le globe à la recherche de l'image, celle qui n'est pas accessible à tout le monde. Il traverse les guerres et les catastrophes pour dévoiler des réalités souvent méconnues ou ignorées, sans rien abandonner à la dimension esthétique que recèlent même les pires tragédies. Ce photographe, maître de kung-ku, dont il enseigne l'art à Genève, a sillonné les quatre coins du monde l'appareil à la main dans des contextes politiques, sociaux et environnementaux souvent instables et très délicats.

Après une série d'expositions sur Tchernobyl et Fukushima, Guillaume Briquet est parti pour la Syrie du 27 mars au 7 avril 2013 et a suivi le Front Al-Nosra, un groupe islamiste radical qui a émergé dans le contexte du conflit syrien, déterminé à renverser le régime de Bachar el-Assad et à instaurer un califat imposant la charia. Guillaume Briquet nous livre ses impressions et des images exclusives.

Pourquoi avez-vous choisi d'aller en Syrie?

J'ai décidé de m'y rendre car ce qui s'y passe m'intéresse et me touche. J'ai quitté Genève avec de forts a priori négatifs sur le régime de Bachar el-Assad mais une fois sur place, je me suis vite rendu compte de la complexité de ce conflit et de la difficulté de se positionner face à une situation aussi difficile à appréhender.

A-t-il été compliqué de vous rendre sur le territoire syrien?

Cela est assez difficile, la ligne de front en Syrie est assez anarchique, je suis passé par la Turquie et j'ai été infiltré par l'Armée syrienne libre (ASL). Mais sachez que ce type de mission se prépare pendant des mois. Il est extrêmement important de prendre les bons contacts et de se constituer des réseaux, d'analyser la cartographie et les lieux dans lesquels je vais évoluer. D'autant plus qu'en tant que photographe «freelance», les possibilités de sauvetage sont inexistantes. Sans parler du fait que je me suis fait tirer dessus chaque jour. Il faut être très prudent.

Qui est le Front Al-Nosra?

Il s'agit d'un des groupes djihadistes les plus puissants et les plus actifs en Syrie actuellement. Il est sur toutes les opérations commandos importantes. Le Front Al-Nosra a pour objectif de renverser le régime de Bachar el-Assad aux côtés de l'Armée syrienne libre et il se retournera probablement contre cette dernière lorsque son objectif sera atteint.

Jabhat Al-Nosra n'est pas un groupe que l'on pourrait qualifier d'«indulgent» face au monde occidental, vous avez pourtant passé dix jours avec lui, comment êtes-vous entré en contact et comment cela s'est-il déroulé?

En ce qui concerne la prise de contact, cela nécessite une réponse complexe. Pour faire simple, c'est un mélange de chance et de capacité d'adaptation face aux situations rencontrées. Il faut savoir quoi faire et quoi dire au bon moment.

Les dix jours passés avec eux furent éprouvants. Le bruit des bombes et des balles rythme les nuits, on dort très peu. On vit au jour le jour, on ne se projette pas dans le futur. J'ai été, à plusieurs reprises, pris à partie par des membres du Front Al-Nosra. Il faut savoir garder son calme, bien appréhender la situation et agir convenablement pour que les choses ne s’enveniment pas. Heureusement que leur religion leur interdit de boire de l'alcool. Mais dans l'ensemble, nous communiquions très peu, ils me demandaient ce que j'allais dire et je leur répondais que je n'étais pas là pour prendre parti, mais des images.

Cette expérience a-t-elle changé le regard que vous portez sur le conflit syrien?

Totalement. Je me suis rendu compte que Bachar el-Assad et ses conseillers ont été de fins stratèges pour gérer cette guerre. Il a bombardé les écoles et les hôpitaux, les intellectuels et les gens qui en avaient les moyens ont quitté le pays. Il a laissé sciemment s'instaurer un terrorisme latent en suscitant la haine, ce qui a stoppé la volonté de la communauté internationale d'apporter une aide matérielle d'importance à l'Armée syrienne libre. De plus, en cristallisant le clivage chiites/sunnites, le Hezbollah, allié au régime d'el-Assad, est entré en Syrie il y a deux semaines. Cela a radicalement modifié les rapports de force.

Mais ce voyage m'a surtout dégoûté de la nature humaine. Ici, nous sommes surprotégés, si une info ou une photo est jugée trop sensible, elle sera épargnée au public. Ce conflit est une hécatombe. Le monde occidental a tendance à idéaliser les rebelles. L'imaginaire collectif les assimile au Che, ou à je ne sais quel modèle défendant la liberté, la démocratie, la veuve et l'orphelin. Mais la réalité est tout autre.

Quel message aimeriez-vous faire passer?

Il faut que cela s'arrête. Le territoire syrien s'est transformé en boucherie. L'Armée syrienne libre utilise des enfants, c'est un crime de guerre. Que le régime de Bachar el-Assad utilise des armes chimiques ou pas, c'est tout aussi grave. Lorsque je vois que Paris Match écrit un article intitulé «La guerre des gavroches» sur ces gamins syriens utilisés par les rebelles, tenant un discours qui participe à la normalisation et à l'idéalisation de l'enfant-soldat, je trouve cela scandaleux. D'une manière ou d'une autre, il faut que ce conflit cesse. Il y a trop de souffrances, de morts et d'horreurs.

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/genevois-suivi-alqaida-syrie--territoire-s-transforme-boucherie/story/17710841

Les photos des enfants soldats font froid dans le dos... Le pire c'est que ce ne sont que les membre de l'ASL qui les utilise de ce que j'ai pue voir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/genevois-suivi-alqaida-syrie--territoire-s-transforme-boucherie/story/17710841

Les photos des enfants soldats font froid dans le dos... Le pire c'est que ce ne sont que les membre de l'ASL qui les utilise de ce que j'ai pue voir.

Rien ne dit qu'Al-Nosra n'utilise pas des enfants, et s'ils ne le font pas, ce n'est certainement pas pour des raisons morales. Si ce groupe est majoritairement constitué de djihadistes étrangers, on peut imaginer que les locaux ne laissent pas leurs enfants les rejoindre pour servir de chair à canon.

Concernant l'ASL, s'il s'agit majoritairement de syriens rebelles protégeant leurs familles et quartiers, ces adolescents sont peut-être simplement des proches des combattants, participant à la défense dans des rôles de surveillance peu exposés. C'est triste, mais ce ne serait pas choquant vu le contexte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La critique de la Tribune de Genève contre Paris Match n'est pas simple à comprendre, parce qu'elle ne définit pas le terme "gamins". Pour comprendre la complexité des discussions sur l'âge limite de participation à la guerre, voir l'état des ratifications au protocole additionnel de la convention sur les droits de l'enfant visant à porter à 18 ans au lieu de 15 ans l'âge de faire la guerre : http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-11-b&chapter=4&lang=fr&clang=_fr#EndDec

17 ans en France :

" La France déclare qu'elle ne recrute que des candidats volontaires d'au moins dix-sept ans, informés des droits et des devoirs qui s'attachent au statut de militaire et que cet engagement, lorsque les candidats n'ont pas atteint l'age de dix-huit ans, ne peut être effectif sans le consentement des représentants légaux."

"18 ans sauf nécessité" au Royaume-Uni :

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

Déclaration faite lors de la signature et confirmée lors de la ratification :

      Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord prendra toutes les mesures possibles pour veiller à ce que les membres de ses forces armées qui n'ont pas atteint l'âge de 18 ans ne participent pas directement aux hostilités. Le Royaume-Uni croit comprendre que l'article premier du Protocole facultatif n'exclurait pas le déploiement de membres de ses forces armées n'ayant pas atteint l'âge de 18 ans en vue de les faire participer directement aux hostilités : a) En cas de nécessité militaire absolue de déployer leur unité ou navire dans une zone où ont lieu des hostilités; b) Si, compte tenu de la nature et de l'urgence de la situation :

      i) Il est impossible de procéder au retrait de ces personnes avant le déploiement; ou ii) Lorsqu'un tel retrait risquerait de nuire à l'efficacité opérationnelle de leur navire ou unité, compromettant ainsi le succès de la mission militaire et/ou mettant en danger la sécurité d'autres membres du personnel.

Lors de la ratification :

Déclarations :

      .....en application du paragraphe 2 de l'article 3 du Protocole facultatif :

      L'âge minimum de l'engagement dans les forces armées britanniques est de 16 ans. Cet âge minimum correspond à l'âge légal de fin de scolarité au Royaume-Uni, c'est-à-dire l'âge auquel les jeunes gens peuvent être pour la première fois autorisés à mettre fin à leurs études à plein temps pour entrer à plein temps sur le marché du travail. L'assentiment parental est requis dans tous les cas d'engagement de mineurs de moins de 18 ans.

      Le Royaume-Uni a prévu les garanties ci-après concernant l'engagement volontaire dans les forces armées :

      1. Les forces armées britanniques sont composées uniquement de volontaires; il n'y a pas de recrutement obligatoire.

      2. Une déclaration d'âge avec preuve officielle et objective à l'appui (généralemeique) est une des premières conditions à remplir pour être recruté. Si un engagé volontaire dans les forces armées du Royaume-Uni s'avère, de par sa propre déclaration, ou à l'issue de l'inspection des preuves à l'appui de son âge, être un mineur âgé de moins de 18 ans, des procédures spéciales sont adoptées, dont les suivantes :

      - La participation du (des) parent(s) ou du (des) tuteur(s) de l'engagé potentiel est requise;

      - Une explication claire et précise quant à la nature des obligations que comporte le service militaire est donnée à l'intéressé et à son (ses) parent(s)/tuteur(s);

      - En outre sont précisées à l'intéressé les exigences de la vie militaire; puis, pour garantir que l'engagement est véritablement volontaire, il est nécessaire que le (les) parent(s) ou le (les) tuteur(s), ayant reçu les mêmes informations que l'intéressé, consentent librement à ce que ce dernier s'engage dans les forces armées et contresignent dûment le formulaire d'engagement approprié et tous les autres formulaires de recrutement prévus.

18 ans en Suisse :

"Le Gouvernement suisse déclare en accord avec l'article 3 alinéa 2 du Protocole facultatif que l'âge minimum pour l'engagement des volontaires dans ses forces armées nationales est 18 ans.  Cet âge est prévu par l'ordre juridique suisse."

19 ans au Vatican :

Aux fins du paragraphe 2 de l'article 3 du Protocole et pour ce qui touche le territoire de la Cité du Vatican, le Saint-Siège déclare que le règlement de la Garde pontificale suisse, approuvé en 1976, établit que le recrutement de ses membres est entièrement volontaire et que l'âge légal minimal, pour ce recrutement, est fixé à 19 ans.

Et la Syrie ? La Syrie a ratifié la convention des droits de l'enfant mais pas le protocole additionnel. C'est donc l'âge de 15 ans qui est l'âge minimal reconnu par le droit international pour la Syrie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La nouvelle c'est que le gouvernement des frères musulmans en Egypte vient de rompre tout liens avec la Syrie

Et qu'il y'a eu des appels au jihad en Egypte et en AS contre Assad ce vendredi

On continue à creuser jusqu'à l'embrassement généralisé à ce que je vois  :P

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La critique de la Tribune de Genève contre Paris Match n'est pas simple à comprendre, parce qu'elle ne définit pas le terme "gamins". Pour comprendre la complexité des discussions sur l'âge limite de participation à la guerre, voir l'état des ratifications au protocole additionnel de la convention sur les droits de l'enfant visant à porter à 18 ans au lieu de 15 ans l'âge de faire la guerre : http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-11-b&chapter=4&lang=fr&clang=_fr#EndDec

17 ans en France :

"18 ans sauf nécessité" au Royaume-Uni :

18 ans en Suisse :

19 ans au Vatican :

Et la Syrie ? La Syrie a ratifié la convention des droits de l'enfant mais pas le protocole additionnel. C'est donc l'âge de 15 ans qui est l'âge minimal reconnu par le droit international pour la Syrie.

La Syrie n'a pas ratifié le protocole facultatif mais y a adhéré en précisant que sa législation était déjà conforme à l'âge conventionnelle (c'est écrit dans les réserves émises par le gouvernement). Contenu de ce fait, on pourrait aussi imaginer qu'il y a une coutume internationale naissante du fait de la pratique large et constante des Etats à ne pas recourir à des enfants soldats de moins de 18 ans.

Mais bon, après côté rebelles, on est généralement pas vraiment dans l'hypothèse des enfants soldats qui a inspiré le protocole facultatif à la Convention sur les droits de l'enfant qui avaient été mises en place pour lutter contre des phénomènes de masse type Iran ou conflits armés Africains. En Syrie ça reste assez anecdotique  et c'est surtout des enfants/frères des combattants. Rien avoir avec les enfants Africains kidnappés et formés à devenir des enfants soldats. Ca ne reste pas moins condamnable mais tachons proportion garder.

Pour ce qui de la situation sur le terrain, j'ai l'impression qu'on va se diriger vers une guerre civile religieuse qui va balayer toute la région. Ce jour là, il faudra placarder les discours de McCain et autres qui appelent à armer les rebelles alors qu'une solution politique est toujours possible aujourd'hui.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La Syrie n'a pas ratifié le protocole facultatif mais y a adhéré en précisant que sa législation était déjà conforme à l'âge conventionnelle (c'est écrit dans les réserves émises par le gouvernement). Contenu de ce fait, on pourrait aussi imaginer qu'il y a une coutume internationale naissante du fait de la pratique large et constante des Etats à ne pas recourir à des enfants soldats de moins de 18 ans.

En fait si, ça a l'air ratifié à la date du 17 octobre 2003 (je m'étais trompé car j'avais cherché à "Syrie" par ordre alphabétique, alors que ce pays était classé à la lettre "R" pour "République arabe syrienne") :

http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-11-b&chapter=4&lang=fr&clang=_fr#EndDec

Déclaration :

      Préciser que la ratification de ces deux Protocoles ne signifie nullement que la Syrie reconnaît Israël ou qu'elle entretiendra des rapports quelconques avec Israël dans le cadre des dispositions des deux protocoles.

      Le Gouvernement de la République arabe syrienne annonce que les régulations mises en vigueur et les législations concernant le Ministère de la Défense de la République arabe syrienne ne permettent pas de rejoindre les forces militaires et les autres organes à toute personne qui n'a pas atteint l'âge de 18 ans.  De même en ce qui concerne le service militaire, l'âge de 18 ans est une condition nécessaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En fait si, ça a l'air ratifié à la date du 17 octobre 2003 (je m'étais trompé car j'avais cherché à "Syrie" par ordre alphabétique, alors que ce pays était classé à la lettre "R" pour "République arabe syrienne") :

http://treaties.un.org/Pages/ViewDetails.aspx?src=TREATY&mtdsg_no=IV-11-b&chapter=4&lang=fr&clang=_fr#EndDec

Devant la date de ratification, il y a un "a", donc j'ai pensé à une adhésion simple sans ratification contenu de la conformité de la législation Syrienne. Mais ça ne change pas grande chose, la Syrie est tenue par ce protocol facultatif.

T'y attaches pas trop au nom, bientôt il faudra chercher le nom du pays dans la lettre "C", C comme Califat :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L’aviation et l’artillerie du régime syrien bombardaient samedi des poches rebelles à Damas et dans ses environs, où les insurgés maintiennent leurs positions malgré les raids quotidiens, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

«Des raids aériens ont été menés sur des secteurs de Jobar (...) et de Barzé», des quartiers dans l’est de la capitale syrienne, théâtre de combats quasi-quotidiens entre soldats et rebelles, selon l’OSDH, qui s’appuie sur un large réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires.

Les forces du régime ont de nouveau bombardé le quartier de Hajar Assouad, dans le sud de la capitale, et elles ont perquisitionné des maisons dans celui de Roukneddine.

Parallèlement, des combats ont eu lieu samedi à l’aube à la périphérie du camp palestinien de Yarmouk, dans la banlieue sud de Damas, également cible de bombardements menés par le régime.

Près de la capitale, Mouadamiyat al-Cham (ouest) et Sbeiné (sud) ainsi que la région de Wadi Barada (nord-ouest) ont été la cible de bombardements au mortier qui ont fait des blessés et des dégâts matériels, selon l’OSDH.

A la périphérie de Mleiha, à l’est de Damas, des combats violents ont fait des victimes des deux côtés, toujours selon l’OSDH.

Dans le reste du pays, l’armée a bombardé au mortier et au char des quartiers de Homs (centre) et les villes de Rastane et Ghanto dans la province éponyme.

A Alep (nord), les forces loyalistes ont attaqué les quartiers d’al-Achrafiyé et de Bani Zaïd, théâtres de combats et de bombardements.

A Minbej, dans la province d’Alep, un accord sur «une action commune (..) pour renverser le régime» a été conclu entre un groupe kurde et des rebelles, apparemment pour «éviter les problèmes survenus entre Arabes et Kurdes» dans d’autres zones, a expliqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

Les relations ont souvent été tendues entre les rebelles et les organisations kurdes, qui essaient d’empêcher les insurgés d’entrer dans leurs régions. Cependant, des combattants kurdes se sont récemment alliés avec les rebelles dans certaines régions.

En outre, à Deir Ezzor (est), le Conseil militaire rebelle a chargé deux bataillons de suivre «les affaires de sécurité» pour empêcher les combats entre communautés, après un incident survenu cette semaine dans le village à majorité sunnite de Hatlah, selon l’OSDH.

Mardi, les rebelles avaient pris le contrôle du village, tuant 60 de ses habitants, pour la plupart des «combattants», armés par le gouvernement, après une attaque menée lundi par ces villageaois contre un poste de l’opposition.

http://www.liberation.fr/monde/2013/06/15/syrie-l-aviation-du-regime-bombarde-des-poches-rebelles-de-damas_911143

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rien ne dit qu'Al-Nosra n'utilise pas des enfants, et s'ils ne le font pas, ce n'est certainement pas pour des raisons morales. Si ce groupe est majoritairement constitué de djihadistes étrangers, on peut imaginer que les locaux ne laissent pas leurs enfants les rejoindre pour servir de chair à canon.

Concernant l'ASL, s'il s'agit majoritairement de syriens rebelles protégeant leurs familles et quartiers, ces adolescents sont peut-être simplement des proches des combattants, participant à la défense dans des rôles de surveillance peu exposés. C'est triste, mais ce ne serait pas choquant vu le contexte.

Cette utilisation d'enfant soldat est plutôt a mettre en relation je pense avec le départ de nombreux combatant de l'ASL pour des katibas plus "islamistes" donc mieux équipé. Ces enfants sont surtout là pour combler le départ de ces hommes à mon avis.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'après Der Spiegel, l'Arabie Saoudite va fournir des MANPADS Mistral aux rebelles.

700 avaient été commandés en 89 et reçus en entre 91 et 92, donc des S1 mais le Qatar et l'EAU ont des versions plus modernes. Il n'y a pas de version portable? Il faut forcément un trépied non?

Ca s'adapte assez facilement sur un pick up et ça peut servir contre des blindés légers.

Image IPB

L'avantage, c'est qu'on va bientôt pouvoir voir ces missiles à l'oeuvre entre les mains des groupes les plus démocratiques islamistes comme les armes Croates et on sera sûr de leur provenance. De plus, sachant qu'une partie des armes livrées aux rebelles est détournées par eux même et revendue sur le marché noir (de leur aveux), il y a un risque que ces armes se retrouvent entre de mauvaises mains.  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

700 avaient été commandées en 89 et reçus en entre 91 et 92, donc des S1 mais le Qatar et l'EAU ont des versions plus modernes. Il n'y a pas de version portable? Il faut forcément un trépied non?

A ma connaissance il n'y a pas de version d'épaule. le missile est assez lourd - presque 20kg - pour un MANPADS et le poste de tir standard intègre pas mal d'électronique pour coordonner les tirs notamment.

Pas le plus simple a manipulé pour des insurgé sans formation, mais plus efficace que les MANPADS léger plus classique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

700 avaient été commandées en 89 et reçus en entre 91 et 92, donc des S1 mais le Qatar et l'EAU ont des versions plus modernes. Il n'y a pas de version portable? Il faut forcément un trépied non?

A ma connaissance il n'y a pas de version d'épaule. le missile est assez lourd - presque 20kg - pour un MANPADS et le poste de tir standard intègre pas mal d'électronique pour coordonner les tirs notamment.

Pas le plus simple a manipuler pour des insurgés sans formation, mais plus efficace que les MANPADS légers plus classique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 965
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Aure-Asia
    Membre le plus récent
    Aure-Asia
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...