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Guerre civile en Syrie


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Accepter le fait accompli russe, ce qui signifie en gros appliquer le plan dessiné par Poutine, donc d'une part Assad reste au pouvoir mais en devant faire une place à une opposition "constructive et rationnelle" - en pratique, les éléments non djihadistes auraient une chance d'abandonner leurs alliés djihadistes et de déposer les armes en échange d'un strapontin dans la Syrie future. D'autre part, tout ce beau monde se retourne contre Etat islamique, Front al Nosra et les éléments de l'opposition armée qui refuseraient le strapontin et se confondraient donc avec l'action et la doctrine djihadiste encore plus qu'ils ne le font déjà.

Il ne faut pas leurrer, les rebelles même modéré n'accepteront pas de déposer les armes sur la simple promesses d'avoir une place dans un futur gouvernement.

Ce qu'ils veulent c'est le départ d' Assad. Et je doute qu'après 4 ans de guerre dur ils acceptent facilement de revenir sur LA revendication majeure de leur combat. 

Modifié par Dino
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Y'a des rumeurs selon laquelle un soldat russe aurait été poignardé à Hama : 

Article d'il y a une semaine sur une arrivée et déploiement des russes à Hama : https://now.mmedia.me/lb/en/NewsReports/565914-russia-military-reportedly-deploying-to-hama

 

Sacrée anecdote à Zabadani :

 

Des enfants de la Ghouta assiégée qui fêtent tant bien que mal l'Aïd :

 

 

 

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Si l'info est vraie (à vérifier) il va réellement commencer à y avoir du monde dans le coin. Je serais les barbus j'irais chercher mes vierges ailleurs

Les chinois arrivent.............

http://english.pravda.ru/news/world/25-09-2015/132137-china-0/

 

Ne manque que des représentants du continent Sud-Américains, et Africain, et Daesh aura vraiment réussi à ce mettre le monde à dos...

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C'est clair qu'avec la quantité d'avions russes sur place

C'est à relativiser, les Russes ont déployés 12xSu-25 et 12xSu-24 pour l'attaque au sol datant de l'ère soviétique ainsi que 4 SU-30SM pour la supériorité aérienne. 

On ne parle que de 500 infanterie de marine et des FS pour le CAS, donc on ne verra pas d'offensive terrestre. J'ai du mal à voir en quoi cela va changer la donne contre l'EI voire même les rebelles qui possèdent pléthore de MANPAD et même des SA-8.

La coalition actuelle mobilise près de 120 appareils de frappes avec des miliers de troupes déployées au sol ,dont les FS occidentales qui ont une solide expérience via l'Afgha. Outre le message politique pour soutenir Assad l'objectif de ce déploiement semble d'avoir un poids lors des futures négociations (raison principale de l'engagement français d'ailleurs). 

Modifié par eikkN
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Si l'info est vraie (à vérifier) il va réellement commencer à y avoir du monde dans le coin. Je serais les barbus j'irais chercher mes vierges ailleurs

Les chinois arrivent.............

http://english.pravda.ru/news/world/25-09-2015/132137-china-0/

Si c'est vrai, on franchirai un palier de plus dans le chaos . Quel pourrait être l'objectif des Chinois ? Un truc en rapport avec la Turquie et les Ouïghours ? Un prétexte pour montrer ses muscles dans la région et marcher sur les plates-bandes des US ? Renforcer l'axe Sino-russe ?

Il paraît que la Syrie a demander son adhésion à l'Organisation de Coopération de Shanghai. Donc quoi bientôt ? OCS vs OTAN vs ISIS ? Les factions du prochain "Command and conquer generals" sont toutes trouvées !

En tout cas, ces dernières années, c'est vraiment du grand n'importe quoi. Erdogan, Poutine, les USA, la Chine, l'Iran, les pétromonarchies,.. on dirait que tout le monde a décidé de jeter sa merde dans le grand ventilateur moyenoriental.

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C'est à relativiser, les Russes ont déployés 12xSu-25 et 12xSu-24 pour l'attaque au sol datant de l'ère soviétique ainsi que 4 SU-30SM pour la supériorité aérienne. 

On ne parle que de 500 infanterie de marine et des FS pour le CAS, donc on ne verra pas d'offensive terrestre. J'ai du mal à voir en quoi cela va changer la donne contre l'EI voire même les rebelles qui possèdent pléthore de MANPAD et même des SA-8.

La coalition actuelle mobilise près de 120 appareils de frappes avec des miliers de troupes déployées au sol ,dont les FS occidentales qui ont une solide expérience via l'Afgha. Outre le message politique pour soutenir Assad l'objectif de ce déploiement semble d'avoir un poids lors des futures négociations (raison principale de l'engagement français d'ailleurs). 

 

Je n'aurai pas dit mieux effectivement. Je n'ai jamais compris l'extase et l'excitation tactique autour de ce modeste déploiement Russe (armée qui n'a pas fait de miracle en Afgha face à une rébellion qu'on avait décidé de soutenir). On nous joue la chevauchée des Walkyries à chaque bruit de botte Russe. C'est une force surement très compétente mais très modeste qui se déploie. Une fois retranchés les effectifs et le matos à garder à domicile à Lattaquié pour défendre la base, il ne restera (attention je parle au jour d'aujourd'hui) plus grand monde pour aller au carton face aux rebelles.  Et en face mes mecs sont loin d'être des buses, je ne sais plus qui disait il y a quelques pages qu'un groupe de l'ASL avait parmi les meilleurs tireurs de TOW de la rébellion...

Les SAS font des PATSAS depuis un bout de temps, idem les FS Canadiennes avec la désignation au sol. En l'air, y'a une sacrée coalition qui bombarde un volume assez conséquent de munitions. Et coté EI le front ne fait que se stabiliser. Bon courage aux Russes avant de rattraper le retard. 

 

Modifié par olivier lsb
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C'est à relativiser, les Russes ont déployés 12xSu-25 et 12 Su-24 chasseurs d'attaque au sol datant de l'ère soviètique (bonne chance avec les MANPAD et SA-8) ainsi que 4 SU-30SM pour la supériorité aérienne. 

On ne parle que de 500 infanterie de marine et des FS pour le CAS, donc on ne verra pas d'offensive terrestre. J'ai du mal à voir en quoi cela va changer la donne contre l'EI.

La coalition actuelle mobilise près de 120 appareils de frappes avec des miliers de troupes déployées au sol ,dont les FS occidentales qui ont une solide expérience via l'Afgha. Outre le message politique pour soutenir Assad l'objectif de ce déploiement semble d'avoir un poids lors des futures négociations (raison principale de l'engagement français d'ailleurs). 

Le commentaire que tu cites ne comparait pas du tout les moyens russes et occidentaux. Mais si tu veux comparer, les russes ont certes moins de moyens sur place (pour l'instant?) mais ont plusieurs avantages. Ils seront plus près des combats,  coordonnés avec l'armée syrienne, et ils vont moins se préoccuper des pertes civiles. Ca peut être très efficace pour les actions qui les intéressent. Et si l'armée syrienne utilise encore ses avions et hélicos dans le conflit, il n'y a pas de raison que les russes ne puissent pas en faire autant, d'autant plus qu'ils peuvent se permettre quelques pertes militaires, ça râle moins chez eux.

De toute façon, les russes n'ont pas l'intention d'exterminer Daesh. Comme tu l'a écris, ils veulent protégrer Bachar et peser sur les négociations. Et alors qu'ils n'ont pas encore balancé la moindre bombe, ça marche déjà : plus personne, dont notre cher Fabius, ne va exiger une solution au conflit excluant Bachar !

 

Modifié par Carl
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[...] ils vont moins se préoccuper des pertes civiles. Ca peut être très efficace pour les actions qui les intéressent [...] dont notre cher Fabius, ne va exiger une solution au conflit excluant Bachar !

 

Euh pas d'accord. Le meilleur recruteur de rebelles reste le baril d'explosif balancé à l'aveugle... Que les Russes ne fassent pas dans la finesse ou se laissent aller des dérapages dans un pays qui n'est pas le leur et je ne vois pas la rébellion lâcher l'affaire. 

 En revanche oui, la manœuvre stratégique visant à protéger Bachar a parfaitement fonctionné et c'est la leur grande victoire. 

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Euh pas d'accord. Le meilleur recruteur de rebelles reste le baril d'explosif balancé à l'aveugle... Que les Russes ne fassent pas dans la finesse ou se laissent aller des dérapages dans un pays qui n'est pas le leur et je ne vois pas la rébellion lâcher l'affaire. 

 En revanche oui, la manœuvre stratégique visant à protéger Bachar a parfaitement fonctionné et c'est la leur grande victoire. 

Et encore ! Qui menaçait personellement Bachar el-Assad ?

Je phantasme peut être, les traductions et transcriptions sont ce qu'elles sont, mais je vois un petit écart entre "préserver les structures gouvernementales" (ce qu'auraient dit les russes) et "maintenir le président légitime en place" : ça laisse la place à l'exil ou à la démission.

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Euh pas d'accord. Le meilleur recruteur de rebelles reste le baril d'explosif balancé à l'aveugle... Que les Russes ne fassent pas dans la finesse ou se laissent aller des dérapages dans un pays qui n'est pas le leur et je ne vois pas la rébellion lâcher l'affaire. 

 En revanche oui, la manœuvre stratégique visant à protéger Bachar a parfaitement fonctionné et c'est la leur grande victoire. 

Dans ce genre de conflit, et même dans tout les types de conflits, les forces engagées au sol ont un rendement et surtout un rapport qualité/prix très supérieur à celui des frappes aériennes.

Donc, pour comparer les deux forces, occidentales et russes, ils faut d'abord pondérer le poids des deux en fonction de leur efficacité potentiel sur le terrain. En cela, un corps terrestre numériquement et matériellement modeste peut avoir un impact plus décisif qu'un autre bien plus pourvu.

 

@Carl:

Raahhh...soit maudis jusqu'à la fin des temps pour m'avoir soufflé sous le nez la référence à Generals Command and Conquer...

 

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Comment vont réagir les israéliens qui sont toujours en guerre contre Bachar ?

J'ai l'impression que le deal entre les russes et les israéliens est lié au retrait promis du Hezbollah de Syrie.

Sans intervention des russes, les syriens n'auraient pas réussi se passer de son soutien vu leur situation critique.

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Je ne vois pas de quelle manière le retrait du Hezbollah de Syrie serait un avantage stratégique pour les Israéliens. L'attrition que le Hezbollah y subit est loin d'être négligeable, l'éparpillement de ses forces le met dans une position de faiblesse en cas de conflit avec Israël, qui semble d'ailleurs frapper avec plus de "volontarisme" en Syrie plutôt qu'au Liban. Tout juste pourrait on penser que le Hezbollah gagne en expérience mais bon... Ca n'a pas été le facteur clé de succès dans leur résistance en 2006. J'espère que les Israéliens avaient autre chose en tête en pensant leur faire mal avec cette contrepartie. 

Surtout que pour les Russes, le retrait du Hezbollah signifie que leur arrivée va à peine compenser leur départ. 

Modifié par olivier lsb
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C'est à relativiser, les Russes ont déployés 12xSu-25 et 12xSu-24 pour l'attaque au sol datant de l'ère soviétique ainsi que 4 SU-30SM pour la supériorité aérienne. 

On ne parle que de 500 infanterie de marine et des FS pour le CAS, donc on ne verra pas d'offensive terrestre. J'ai du mal à voir en quoi cela va changer la donne contre l'EI voire même les rebelles qui possèdent pléthore de MANPAD et même des SA-8.

La coalition actuelle mobilise près de 120 appareils de frappes avec des miliers de troupes déployées au sol ,dont les FS occidentales qui ont une solide expérience via l'Afgha. Outre le message politique pour soutenir Assad l'objectif de ce déploiement semble d'avoir un poids lors des futures négociations (raison principale de l'engagement français d'ailleurs). 

Les russes sont beaucoup plus près du front donc ne perdront pas de temps en transit ni en ravitaillement en vol.

De plus, la problème du bombardement aérien est sa puissance qui nécessite donc des ennemis concentrés.

Or comme les occidentaux s'interdisent de soutenir les loyalistes, il n'attaquaient jamais le front où justement l'ennemi est concentré mais ses arrières où celui ci est dipersé, camouflé et bien entendu mélé à la population.

Rappelons nous que les loyalistes quand ils arrivent à faire une quarantaine de sortie dans la journée arrivent à complètement bloquer toutes les offensives mais qu'il suffit d'une tempête de sable interdisant l'appui sol pour que cela tourne au désastre. Donc un potentiel de 24 sorties ou plus en version probablement bien plus précises et puissante par jour n'est pas un apport négligeable bien au contraire.

J'ajoute que si les russes apportent des drones et des moyens de reconnaissance, cela va démultiplier la puissance de l'artillerie syrienne existante sans compter que les russes en déploieront surement eux aussi avec peut être des obus Kraspnopol à guidage laser.

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A confirmer...

Chinese Military Personnel Expected to Arrive in Syria

BY LEITH FADEL ON    

The recent arrival of the Russian Marines and Air Force to the Syrian port-city of Tartous has generated a significant amount of interest around the world, as the possibility of Russia’s direct military intervention becomes the focal point of the war on ISIS (Islamic State of Iraq and Al-Sham).

Should the Russians begin military operations in Syria, what role with the U.S. led “Anti-ISIS Coalition” play in combatting the terrorist group? Will they coordinate with one another? Will they avoid one another?

It seems both sides have their own strategy to combat ISIS, but the U.S. has had far more experience fighting the terrorist group, despite their minimal success in obstructing their growth and advance in Syria and Iraq.

Russia seems poised to take a similar approach to the U.S. led Coalition; however, they are not seeking the assistance of the neighboring Arab countries to combat the terrorist group.

Instead, the Russians appear to have a contingency that involves another world power that was absent from the U.S. led Anti-ISIS Coalition: China.

On Tuesday morning, a Chinese naval vessel reportedly traveled through Egypt’s Suez Canal to enter the Mediterranean Sea; its destination was not confirmed.

However, according to a senior officer in the Syrian Arab Army (SAA) that is stationed inside the Syrian coastal city of Latakia, Chinese military personnel and aerial assets are scheduled to arrive in the coming weeks (6 weeks) to the port-city of Tartous – he could not provide anymore detail.

Russia has made it abundantly clear that they are taking an active role in this conflict, but the news of the Chinese military to Syria provides more insight into their contingency.

It appears that Russia is not going to combat ISIS alone: the plan is similar to the U.S.’ idea of a “coalition” of air forces, but far more involved on the ground; this is something the U.S. and their allies have avoided since the inception of their war against ISIS.

Despite all of this, Russia and the U.S. appear to be at it again; however, this is no space or arms race, they are actively flexing their muscles through their proxies (U.S.: rebels and Russia: Syrian Army).

Henri K.

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Dans ce genre de conflit, et même dans tout les types de conflits, les forces engagées au sol ont un rendement et surtout un rapport qualité/prix très supérieur à celui des frappes aériennes.

Donc, pour comparer les deux forces, occidentales et russes, ils faut d'abord pondérer le poids des deux en fonction de leur efficacité potentiel sur le terrain. En cela, un corps terrestre numériquement et matériellement modeste peut avoir un impact plus décisif qu'un autre bien plus pourvu.

Les forces terrestres russes ont pour fonction de protéger la base de Lattaquié, ça s'arrêtera à ça et ils n'ont pas la logistique pour faire plus, ils peuvent taper fort avec leur hélico s'ils déploient les dernières versions du Hind et Havoc.

Il ne faut pas s'attendre à un Ukraine-bis où l'engagement russe a radicalement changé l'équilibre des forces.

Or comme les occidentaux s'interdisent de soutenir les loyalistes, il n'attaquaient jamais le front où justement l'ennemi est concentré mais ses arrières où celui ci est dipersé, camouflé et bien entendu mélé à la population.

J'ajoute que si les russes apportent des drones et des moyens de reconnaissance, cela va démultiplier la puissance de l'artillerie syrienne existante sans compter que les russes en déploieront surement eux aussi avec peut être des obus Kraspnopol à guidage laser.

Je doute fortement que l'aviation syrienne parvienne encore à réaliser 40 sorties par jour, certaines bases sont encerclées et les zincs se font descendre dès le décollage (dont le dernier remonte à 10 jours sur un Mi-17 de nuit) et qu'ils aient plus de play-time ne changera rien, ils frapperont sur des cibles désignées à l'avance par des éléments au sol.

Les rebelles ne sont pas une force "structurée" militairement parlant et n'ont pas vraiment "d'arrières". Si l'on voulait vraiment parler "d'arrières" il faudrait aller voir du côté de la Turquie. 

L'artillerie russe déployée (on parle de 15 pièces) n'a pas vocation à soutenir une offensive mais à protéger la base de Lattaquié, qu'ils utilisent de la munition guidée ou non. 

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J'ai raté quelque chose ? le Hezbollah se désengage de Syrie et retourne au Liban ?

Y'a eu un article du journal libanais The Daily Star, assez proche du Hezbollah je crois, qui disait qu'après Zabadani le Hezbollah ne participerait plus a des offensives en Syrie, mais depuis l'article a été enlevé.

L'info a été repris ensuite : http://www.timesofisrael.com/hezbollah-said-pulling-back-from-syria-fighting/

Loin d'être confirmé donc, Elijah J. Magnier sur Twitter qui a des contacts avec le Hezbollah dit que c'était du flan et que le Hezbollah sera la jusqu'au bout en Syrie.

 

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Si l'info est vraie (à vérifier) il va réellement commencer à y avoir du monde dans le coin. Je serais les barbus j'irais chercher mes vierges ailleurs

Les chinois arrivent.............

http://english.pravda.ru/news/world/25-09-2015/132137-china-0/

Effectivement , si cela se confirme cela peut apporter une nouvelle idée qui ce met en place , les russes sont de retour mais pas comme puissance hégémonique ,la Chine assume un pas en avant en n'étant plus un simple observateur/commerçant sans avis sur la politique des pays avec qui ils font du business  ,et agir en Syrie pas dommageable pour la Chine ,non au contraire  et pour l'Iran comme le pays qui est la clé du Moyen-Orient .

Les 3  deviennent ceux qui vont réglé un problème issu d'une politique US désastreuse au Moyen-Orient avec sa guerre de 2003 , mettant à mal l'image des USA ( qui est déjà pas mal égratigné quand même ) .

Ce serait assez humiliant pour les USA non ?

J'ai l'impression que les USA 

C'est à relativiser, les Russes ont déployés 12xSu-25 et 12xSu-24 pour l'attaque au sol datant de l'ère soviétique  ainsi que 4 SU-30SM pour la supériorité aérienne. 

On ne parle que de 500 infanterie de marine et des FS pour le CAS, donc on ne verra pas d'offensive terrestre. J'ai du mal à voir en quoi cela va changer la donne contre l'EI voires même les rebelles qui possèdent pléthore de MANPAD et même des SA-8.

La coalition actuelle mobilise près de 120 appareils de frappes avec des miliers de troupes déployées au sol ,dont les FS occidentales qui ont une solide expérience via l'Afgha. Outre le message politique pour soutenir Assad l'objectif de ce déploiement semble d'avoir un poids lors des futures négociations (raison principale de l'engagement français d'ailleurs). 

Comme tout déploiement de force il y a des précurseurs et en déployaient déjà un effectif de cette taille en mode précurseur s'est pas mal pour une première force ce déploiement non ? 

Je trouve que sa fait pas mal de monde pour une première mise en place .

Pour l'expérience , je pense qu'on sous estime les russes avec leur FS qui ont du géré en Tchétchénie , une guerre qui a vu du combat conventionnel comme du combat asymétrique .

Pour la Syrie on est dans l'optique conventionnel au vu des forces de DAESH en nombre qui tiennent des lignes de front en Syrie ou en Irak .

 

 

 

Il ne faut pas leurrer, les rebelles même modéré n'accepteront pas de déposer les armes sur la simple promesses d'avoir une place dans un futur gouvernement.

Ce qu'ils veulent c'est le départ d' Assad. Et je doute qu'après 4 ans de guerre dur ils acceptent facilement de revenir sur LA revendication majeure de leur combat. 

Je pense qu'au vu d'une situation figée et de la donne qui ce pointe avec les russes ,iraniens et peut-être chinois ( comme le dit Akhilleus à vérifier ) et que DAESH and co devient une obsession chez les occidentaux ,je pense qu'on va voir les plus durs ce cassé rejoindre DAESH et les autre accepté le deal .

Si c'est vrai, on franchirai un palier de plus dans le chaos . Quel pourrait être l'objectif des Chinois ? Un truc en rapport avec la Turquie et les Ouïghours ? Un prétexte pour montrer ses muscles dans la région et marcher sur les plates-bandes des US ? Renforcer l'axe Sino-russe ?

Il paraît que la Syrie a demander son adhésion à l'Organisation de Coopération de Shanghai. Donc quoi bientôt ? OCS vs OTAN vs ISIS ? Les factions du prochain "Command and conquer generals" sont toutes trouvées !

En tout cas, ces dernières années, c'est vraiment du grand n'importe quoi. Erdogan, Poutine, les USA, la Chine, l'Iran, les pétromonarchies,.. on dirait que tout le monde a décidé de jeter sa merde dans le grand ventilateur moyenoriental.

Pour la Chine faire son entré dans la géopolitique d'une manière assumée , sans prendre de risque ( une guerre qui voit un ennemi qui n'a pas d'allié en occident , au contraire ) tout en étant pas vu comme un simple observateur/commerçant qui ne s'intéresse pas à la politique de ces clients , on sait être présent face à la "menace mondiale" ( menace oui mais rien qui fasse vaciller des puissances quand même ) .

En allant taper sur DAESH s'est  y gagné une image positive dans le monde . 

Erdogan , ben no comment il prend tout le monde pour des cons en pensant réglé la feuillure aux Kurdes , sa s'est le truc qui a toujours focalisés les turcs , comment "éradiquer" ce problème en restant dans les lignes sans subir la communauté internationale .

Les pétromonarchies et l'Iran ben s'est une guerre "éternelle" qui se mène ,donc une confrontation qui s'est accentuée .

Pour les russes , si ils s'en mêle maintenant avec l'affaire syrienne ( ils sont resté quand même dans leur coins durant la période US en Irak ) ils assument leur soutien avec un vieil allié , en n'ayant jamais opté pour un jeux complexe dans leur politique Moyen-Oriental .

Pour moi s'est assez clair , si les russes gèrent correctement leur affaire il y a aura une nouvelle carte défini au Moyen-Orient .

 

Je n'aurai pas dit mieux effectivement. Je n'ai jamais compris l'extase et l'excitation tactique autour de ce modeste déploiement Russe (armée qui n'a pas fait de miracle en Afgha face à une rébellion qu'on avait décidé de soutenir). On nous joue la chevauchée des Walkyries à chaque bruit de botte Russe. C'est une force surement très compétente mais très modeste qui se déploie. Une fois retranchés les effectifs et le matos à garder à domicile à Lattaquié pour défendre la base, il ne restera (attention je parle au jour d'aujourd'hui) plus grand monde pour aller au carton face aux rebelles.  Et en face mes mecs sont loin d'être des buses, je ne sais plus qui disait il y a quelques pages qu'un groupe de l'ASL avait parmi les meilleurs tireurs de TOW dans la région...

Les SAS font des PATSAS depuis un bout de temps, idem les FS Canadiennes avec la désignation au sol. En l'air, y'a une sacrée coalition qui bombarde un volume assez conséquent de munitions. Et coté EI le front ne fait que se stabiliser. Bon courage aux Russes avant de rattraper le retard. 

 

Moi je ne vois pas comme sa , pour un élément précurseur s'est pas mal comme moyens déployé , il faut bien s'assuré une tête de pont qui tiennent la route pour la logistique et moyens qui pourraient suivre .

Les tchétchènes étaient loin d'être des buses et comme dit plus haut ,les russes ont su s'adapter en Tchétchénie avec une phase conventionnelle puis asymétrique .

Oui les FS occidentale sont dans le bain depuis plus longtemps que les russes est une chose , sauf que cela ne marque pas de point sauf à gardé une situation figée sur des lignes de front . Cela aurait de l'effet si les saoudiens and co ,turc ne laisserait pas de facilité à DAESH qui trouve des accès pour son ravito et des moyens fournis .

Le problème s'est que je m'aperçois que le coup de la montre est saboté par nos chers "amis" saoudiens et turc , et que DAESH a de quoi faire , l'état islamique ne sera pas détruit et son territoire ne sera pas repris .

Pour les russes , le but et de réduire les saillants et les îlots isolé dans la partie utile de la Syrie de Assad ,et laissé Bachar composé avec les rebelles qui accepterons un partage du pouvoir faute de voir une situation débloquée .

Euh pas d'accord. Le meilleur recruteur de rebelles reste le baril d'explosif balancé à l'aveugle... Que les Russes ne fassent pas dans la finesse ou se laissent aller des dérapages dans un pays qui n'est pas le leur et je ne vois pas la rébellion lâcher l'affaire. 

 En revanche oui, la manœuvre stratégique visant à protéger Bachar a parfaitement fonctionné et c'est la leur grande victoire. 

Peut-être , mais le but s'est de réduire les îlots et saillant  de DAESH de la Syrie utile , pas virée la rébellion "officielle" qui ce retrouvera quand même isolée et forcé de sois composé avec Assad ,soit rejoindre la partie de la Syrie que gardera DAESH .

Le but s'est que DAESH pense qu'il gardera la grosse partie qu'ils a pris mais se retrouvera isolé dans un état qui aura du mal à durer une fois isolé ,entre pression d'une Syrie " utile" qui aura résorbé des poches et saillant , des occidentaux à l'Est ,les Kurdes au nord .

En fait les russes peuvent la jouer sans finesse , quitte à ce que les gens optent pour resté du côté de la Syrie de Assad ,soit allé côté DAESH  and co .

Donc je pense que les objectifs seront limité mais débarrasseront la Syrie utile de DAESH et de ces soutiens , et les rebelles pas trop d'options ,juste devoir composé avec Assad .

Un DAESHISTAN isolé s'est enfin une entité concrète à bombardé sans y mettre les pieds .

Les russes peuvent agir tranquillement avec une force de 5000 hommes au sol , en ayant l'armée syrienne en masse . Moi je pense que les russes seront la clé qui permettra aux forces syrienne loyaliste de débloquer les saillants et poches en Syrie utile .

Je pense que contrairement à l'idée d'une image rouleau compresseur avec un max de troupe est une fausse image , les russes savent géré des capacités de combat en mode réduit mais assez efficace en terme de puissance de feu et force de choc .

Se qu'il manque aux syriens s'est une force qui n'est pas sur la ligne de front , une force entièrement rôdé au combat inter-armée et inter-arme .

Je pense que l'on oubli une chose , on pense que cela va ce transformé en guerre asymétrique alors que pour DAESH and co , il faudra tenir les "frontières" de l'état islamique dans leur partie utile ,les russes et occidentaux jouant l'isolement et la consolidation des limites EST et Ouest , une partir du nord géré par les Kurdes .

Je ne vois pas de quelle manière le retrait du Hezbollah de Syrie serait un avantage stratégique pour les Israéliens. L'attrition que le Hezbollah subit est loin d'être négligeable, l'éparpillement de ses forces le met dans une position de faiblesse en cas de conflit avec Israël, qui semble d'ailleurs frapper avec plus de "volontarisme" en Syrie plutôt qu'au Liban. Tout juste pourrait on penser que le Hezbollah gagne en expérience mais bon... Ca n'a pas été le facteur clé de succès dans leur résistance en 2006. J'espère que les Israéliens avaient autre chose en tête en pensant leur faire mal avec cette contrepartie. 

Surtout que pour les Russes, le retrait du Hezbollah signifie que leur arrivée va à peine compenser leur départ. 

 Je pense que la Russie garantie une évolution des relations entre Israël et la Syrie , la Syrie n'étant plus en mode "libre" au vu de sa situation pour ne pas concéder une relation détendu avec Israël .

Pour le départ du Hezbollah , avoir participer à des actions offensives et quand même un plus pas négligeable pour travaillé le défensif ,puisqu'il permet d'avoir une réflexion plus poussée sur comment est vu l'action offensive , permettant d'adapter encore plus la défensive .

Pour Israël s'est pas intéressant de voir le Hezbollah y gagné à ce niveau ,et à chaque membre du Hezbollah qui tombent en Syrie  il y a une aura qui continue puisque le Hezbollah y gagne en terme de pub et de sentiment que le Hezbollah devient une force de plus en plus professionnelle , puisqu'au delà des pertes il y a un max d'expérience qui s'accumule et permettra d'avoir quand même un max d'anciens expérimenté pour formé encore mieux les jeunes recrues .

Moi je vois que le Hezbollah a su appliquer sur le terrain  en ayant jamais mis en pratique une formation théorique (  combat anti char défensif  entre autres ) lors de la dernière guerre contre Israël , alors malgré des pertes importante en Syrie le Hezbollah cumule un max d'expérience .

Quand on sait comment fonctionne une force en mode offensif , il est facile de mieux ce mettre dans la peau de celle-ci pour assuré une défense imperméable .

Les pertes , s'est ce que l'on remarque le plus ,en oubliant qu'il reste toujours un max de gus expérimenté .

Pour les russes , si le Hezbollah part il n'y aura pas d'effet compensant puisque de facto on est pas dans la même capacité ,et même en étant moins nombreux je pense que les russes ont un outil rôdé dans l'offensif et l'inter-arme et inter/armée , niveau que le Hezbollah a découvert en Syrie mais à un niveau moindre puisque leur culture militaire et moyens ne leur permet pas de disons concrétisé d'une manière aisée .

Je pense qu'un battle group conséquent  russe , s'est autre chose en terme de moyen et capacités en comparaison du force du Hezbollah à effectif égal .

 

 

 

Le retour du Hezbollah au liban ne va pas être une partie de plaisir !  Une amie libanaise me disait que les syriens en exode occupaient tous les petits emplois qu'occupaient le Hezbollah !

Chaud devant !

Effectivement . 

 

Y'a eu un article du journal libanais The Daily Star, assez proche du Hezbollah je crois, qui disait qu'après Zabadani le Hezbollah ne participerait plus a des offensives en Syrie, mais depuis l'article a été enlevé.

L'info a été repris ensuite : http://www.timesofisrael.com/hezbollah-said-pulling-back-from-syria-fighting/

Loin d'être confirmé donc, Elijah J. Magnier sur Twitter qui a des contacts avec le Hezbollah dit que c'était du flan et que le Hezbollah sera la jusqu'au bout en Syrie.

 

Le  Hezbollah dit que s'est du flan , en disant qu'il restera jusqu'au bout en Syrie . 

Et dans un article on dit qu'il ne participerait plus à des offensives .

Je pense que la lecture et peut-être la même , oui le Hezbollah restera en Syrie mais qu'il n'aura plus qu'un rôle défensif .

Donc plutôt intéressant pour Israël qui voit le Hezbollah ne pas gagné en expérience offensive ( donc qui permet de réfléchir à une meilleure défense ,puisque connaître le mode offensif permet de ce mettre dans la peau de l'assaillant ) , tout en ayant un peu d'attrition et un contingent éloigné du Liban .

 

 

 

 

 

 

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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Comme tout déploiement de force il y a des précurseurs et en déployaient déjà un effectif de cette taille en mode précurseur s'est pas mal pour une première force ce déploiement non ? 

Je trouve que sa fait pas mal de monde pour une première mise en place .

Pour l'expérience , je pense qu'on sous estime les russes avec leur FS qui ont du géré en Tchétchénie , une guerre qui a vu du combat conventionnel comme du combat asymétrique .

Pour la Syrie on est dans l'optique conventionnel au vu des forces de DAESH en nombre qui tiennent des lignes de front en Syrie ou en Irak .

 

Sauf que les Russes n'ont pas les moyens de déployer plus niveau de leur log qui passe par des LSTAN-124/IL-76 et qui doit en plus coûter un bras déjà que l'espace aérien turc et bulgare leur est interdit alors qu'ils ont encore des troupes déployées en Ukraine.

Leur engagement n'est en aucun cas comparable aux guerres de Tchétchénie où ils étaient "à la maison" (en terme de logistique hein) qui ont eu lieu il y a plus de 15ans d'ailleurs et leur doctrine d'emploi des FS a aussi changé depuis (de troupes de choc vers troupes non conventionnelles) ...

Le déploiement russe va avoisiner les 1200 pax dont la moitié est dédiée au soutien des appareils aériens .Faut pas s'attendre à un game-changer. Et c'est avant tout pour peser politiquement sur ce dossier. Militairement ils verrouillent Lattaquié où l'armée d'Assad était en mauvaise posture depuis la chute d'Idblib qui est devenue une nouvelle base logistique des rebelles et pourront peut être neutraliser l'offensive rebelle de Daraa, à voir.

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L'artillerie russe déployée (on parle de 15 pièces) n'a pas vocation à soutenir une offensive mais à protéger la base de Lattaquié, qu'ils utilisent de la munition guidée ou non. 

Je ne sais pas ce qu'ils déploient, mais un Smerch a bien une portée de 70 ou 90 km et le front n'est guère qu'à 50 km de leur nouvelle base.

Même de l'artillerie n'aurait guère à s'éloigner pour intervenir sur le front nord.

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"Les russes ne peuvent pas"

J'ai l'impression qu'on a beaucoup entendu cette rengaine ... et que souvent elle s’avère une naïve incantation.

Je comprends que ça en défrise certain, si les russes faisait "mieux" avec la bite et le couteau, que toute la coalition avec des milliards de matos dernier cri :bloblaugh:

Encore faut il comprendre que les deux camps n'ont pas du tout le même objectif.

Si l'objectif des russes était d'appuyer un raid des loyalistes de Lattaquié à Alep ... ce serait facile, même sans déplacer toute une armée! On a affaire a des bras cassé combattant des boiteux ici ... un appui aérien rapproché, de l'artillerie bien guidé, et un raid blindé et la messe et dite en plaine, les rebelles n'ont absolument rien pour riposter.

Si ce scenario se déroule comme je le pense, les russes - par simple appui aux loyalistes - vont mettre tout le monde au pied du mur ... le choix  daesh ou les loyalistes, tout ça sans avoir a engager de gros combat. Il suffit en pratique de fermer la pince pour couper les rebelles de la Turquie, puis les laisser crever.

Même pas la peine de s'emmerder a prendre les villes ... il suffit de les isoler de la Turquie et de faire durer le plaisir.

Pour Israël, la Russie a tellement infusé en Israël que je doute très très fort que le kremlin n'y ai pas de relai très puissant qui permette de tordre un peu le bras du pouvoir vis a vis des intérêts russes...

Ensuite y a plus qu'a proposer un démantèlement de la Syrie.

  • Syrie utile pour les loyalistes.
  • Kurdistan pour les kurdes.
  • Le désert pour les autres.

D'ailleurs avec la monté en puissance des milices ils va etre difficile de nié au régime le soutien populaire...

http://www.lorientlejour.com/article/946053/les-milices-desormais-une-force-vitale-pour-le-regime-syrien.html

"La présence des groupes parallèles ne signifie pas que l'armée se soit effondrée, mais que le fardeau est devenu si lourd qu'elle a besoin de forces de soutien", explique une source de sécurité.

Avec plus de 150.000 hommes entraînés et armés, les milices sont devenues une force essentielle pour le régime syrien de Bachar el-Assad et un appoint indispensable pour son armée saignée à blanc par plus de quatre ans de guerre contre les rebelles.

"Il y a plus de 25 principales milices, de taille différente, qui combattent aux côtés de l'armée", a confié à l'AFP une source de sécurité, avec des effectifs se situant entre 150.000 à 200.000 combattants.
Créées en 2012 après les revers de l'armée dans les provinces de Damas, Homs (centre) et Alep (nord), les Forces de défense nationale (FDN) sont la plus importante avec 90.000 combattants de toutes confessions sous commandement du général de brigade Hawach Mohammad.

"Il n'y avait pas assez de jeunes pour faire face aux rebelles qui commettaient des massacres dans la province de Lattaquié (ouest)", fief à majorité alaouite du clan Assad, explique à l'AFP Assef Hamdouche, 28 ans, qui a rejoint les FDN. "On n'avait pas plus le choix: combattre ou mourir", assure cet étudiant.
L'adhésion de son ami Karim, 31 ans, est plus prosaïque. "J'ai perdu mon travail, je n'avais plus les moyens de survivre qu'en portant les armes".

Car les miliciens perçoivent de relativement bons salaires, comparés à ceux des militaires. Ils se situent entre 100 et 300 dollars selon les groupes, tandis que la solde des conscrits n'est que de 10 dollars.
"C'est ce qui a poussé beaucoup à fuir l'armée et à s'inscrire aux FDN", affirme l'avocat Alaa Ibrahim. "C'est pour cela que l'armée a interdit aux soldats de devenir membres de ces groupes et stipulé que combattre dans les milices ne dispensait pas du service militaire".

La majorité de ceux qui s'engagent dans la milice le font pour protéger leur région, pour le salaire, pour éviter d'être appelé par l'armée pour de longues périodes de réserve loin de chez eux et pour le pouvoir que cela procure localement.
 

Milices étrangères


"La présence des groupes parallèles ne signifie pas que l'armée se soit effondrée, mais que le fardeau est devenu si lourd qu'elle a besoin de forces de soutien", explique la source proche du bureau de la sécurité nationale en Syrie.

Des experts militaires occidentaux estiment que cette armée a perdu la moitié de ses effectifs combattants, qui s'élevaient à 300.000 hommes avant le début du conflit en mars 2011, en raison des morts, des défections et des insoumissions. Récemment, M. Assad soulignait l'importance de ces "volontaires", sans lesquels "l'armée n'aurait pas été capable de tenir quatre ans et demi dans une guerre aussi difficile".
"Tous ces groupes parallèles (relèvent) de la même direction centrale, en liaison avec le bureau de la sécurité nationale qui est en contact direct avec la présidence", explique la source de sécurité.

Outre les milices liées à des formations politiques, il existe des milices à caractère tribal ou confessionnel: alaouite sur le littoral, druze du côté de Soueida (sud), ou chrétienne vers Hassaké (nord-est).
A ceux-là s'ajoutent des milices venues d'Iran, du Liban, surtout le Hezbollah, d'Irak ou d'Afghanistan.
"Toutes les milices reçoivent les ordres de la direction de l'armée syrienne", explique un haut responsable de la sécurité. "Leurs membres sont assignés à des endroits précis et perçoivent une prime s'ils acceptent des missions difficiles ou loin de chez eux, ce qui n'est pas le cas des soldats".
 

Rivalité


Dans le quartier chiite d'al-Amine à Damas, sont placardées les photos de six jeunes ayant perdu la vie dans le combat à Alep.

"Les milices suivent les directives de l'armée, tout en étant indépendantes au niveau administratif, de l'entraînement et de l'organisation", ajoute le responsable.
La majorité ont été entraînées par l'armée syrienne mais certaines l'ont été par les Iraniens ou le Hezbollah. Une partie des milices est financée par l'Etat syrien, et une autre par l'Iran.

La multiplication des milices a toutefois son revers, car selon la loi syrienne, les miliciens ne sont pas considérés comme des soldats. Ils ne relèvent pas des tribunaux militaires, ce qui veut dire qu'ils échappent aux sanctions s'ils commettent des abus, explique Me Ibrahim.

La rivalité entre militaires et miliciens est palpable. Pour Fadi, un soldat de 24 ans, "les groupes armés prétendent soutenir l'armée, mais en fait gâchent souvent nos victoires et portent atteinte à notre réputation en commettant des abus", allusion notamment à l'étalage de leurs armes dans les lieux publics.

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@Gally

Les rebelles sont positionnés sur une excellente ligne défensive autour de Jisr Shugur, et plus au sud un plateau qui domine la plaine d'Al Ghab. Les loyalistes y ont contre attaqué sans cesse depuis plusieurs mois sans succès et avec de lourdes pertes. Certes l'artillerie et l'appui aérien peuvent aider, mais ça reste très loin d'une promenade de santé "pour fermer la pince". Là sur le terrain, la cuvette c'est Alep pour l'instant.
J'ajoute que pour une offensive sérieuse il faudra des piétons au sol, chose que la SAA a de plus en plus de mal à trouver.
Personnellement je pense que les russes vont se contenter de déloger les rebelles des hauteurs le long de la frontière turque et à l'ouest de la plaine d'Al Ghab pour créer une zone défendable à l'est du réduit alaouite. Ils sont là pour forcer la négociation, ils savent que si les opérations durent les rebelles vont recevoir un soutien beaucoup plus conséquent.

Et pis taper Daesh.

Pour le Hezbollah j'imagine que Israël a notamment obtenu des garanties comme quoi ils ne chercheraient pas à destabiliser le Liban où à y prendre le pouvoir.

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 http://www.lorientlejour.com/article/946140/la-russie-veut-mettre-les-deux-pieds-en-syrie-centre-de-gravite-du-proche-orient.html

Pour l'expert militaire russe Alexandre Golts, si l'armée russe déploie des forces en Syrie, c'est bien pour s'en servir.

La montée en puissance de la Russie en Syrie affole les Occidentaux mais quel est l'objectif de Vladimir Poutine ? Sauver Assad ? Défaire les jihadistes du groupe Etat islamique ? Oui. Mais aussi mettre les deux pieds en Syrie, centre de gravité du Proche-Orient.

Après plus de quatre ans d'une guerre civile marquée par l'émergence de l'Etat islamique et par l'échec collectif des Occidentaux, des Arabes et de la Russie à régler un conflit qui a fait plus de 240.000 morts et provoqué l'exode de millions de réfugiés, le président russe a pris l'initiative.

Fin juin, il a d'abord proposé la création d'une grande coalition militaire qui s'appuierait en partie sur l'armée syrienne pour combattre l'Etat islamique. Et parallèlement, alors que son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov tentait de vendre l'idée à ses homologues américain et saoudien, ainsi qu'aux différents groupes d'opposants syriens, le complexe militaro-industriel russe accélérait ses livraisons d'armes au régime de Damas.

Dans un second temps, les passionnés de bateaux ont assisté à Istanbul à un ballet de navires de guerre russes passant par le détroit du Bosphore et se dirigeant vers le port syrien de Tartous, où la Russie dispose d'installations logistiques. Dernier acte ces dernières semaines: les satellites américains ont enregistré une recrudescence d'activités militaires russes sur un aéroport de seconde zone, au sud du fief pro Assad de Lattaquié. Hélicoptères, bombardiers, avions d'attaque au sol, chars, soldats: selon Washington et l'Otan, l'armée russe construit une base aérienne militaire.

Si ce déploiement se vérifiait officiellement, et surtout s'il était utilisé, il s'agirait du tout premier engagement officiel de la Russie sur un théâtre de guerre éloigné depuis l'intervention soviétique en Afghanistan en 1979. L'armée russe ne s'était pas aventurée depuis la fin de l'URSS (1991) au-delà de l'ex-URSS : en Géorgie en 2008.

 

Passer à l'action

A Moscou, une source diplomatique russe haut placée résume l'état d'esprit au Kremlin: "Ce n'est plus le moment de tergiverser. Nous passons de la théorie à la mise en œuvre pratique de nos propositions".

Ce n'est pas le premier coup de poker de Vladimir Poutine dans cette crise. Fin août 2013, Barack Obama avait renoncé à des frappes aériennes immédiates proposées par la France sur les installations du régime syrien, et s'était retranché derrière l'avis du Congrès. Le chef de l'Etat russe avait alors mis dans la balance la destruction des armes chimiques syriennes. Résultat: Bachar el-Assad avait échappé aux frappes et retrouvé de la crédibilité et de la légitimité.

Deux ans plus tard, les efforts de Moscou visent au même objectif : soutenir l'armée syrienne et s'implanter en Syrie, un pays au carrefour de toutes les problématiques géopolitiques au Proche-Orient, à deux pas du Liban multiconfessionnel, de l'Irak chiite aux prises avec les combattants sunnites, du royaume hachémite et de la Turquie, Sublime Porte vers l'Europe.

"L'intensification de nos activités a commencé quand nous avons compris que la coalition (menée par les Etats-Unis) était vouée à l'échec et qu'il n'y avait pas de plan clair pour le futur", révèle la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Pour l'expert militaire russe Alexandre Golts, si l'armée russe déploie des forces en Syrie, c'est bien pour s'en servir. "C'est comme dans le théâtre de Tchekhov : si la pièce prévoit qu'un fusil soit sur la scène, c'est qu'il doit être utilisé", estime M. Golts, considérant des bombardements comme "possibles".

Zone d'influence

Pour un haut responsable syrien, cette implication militaire est un "tournant". "Moscou veut rappeler aux États-unis que ses relations avec Damas datent d'il y a plus de cinquante ans et que ce pays est dans sa zone d'influence. C'est aussi un message aux pays de la région que la Russie entend y redevenir un acteur principal", explique-t-il.

"Pour les Etats-Unis, la Syrie n'est pas une affaire qui touche à ses intérêts nationaux, et c'est pourquoi Obama n'est pas intervenu. Pour la Russie, il s'agit d'une affaire qui touche directement ses intérêts en raison de sa position en Méditerranée et au Moyen-Orient", résume ce responsable.

Quel impact possible sur le terrain ? "Même quelques sorties simples, de petites interventions très modestes élèveront le statut de la Russie et son pouvoir", estime Tony Cordesman, du groupe de réflexion CSIS (Center for strategic and international studies) à Washington.
L'engagement militaire russe dans la région a toutefois ses limites: face au port de Tartous et à l'apparente base russe de Lattaquié, les Etats-Unis disposent de bases militaires en Arabie saoudite, en Turquie, en Egypte, à Bahrein, au Qatar, dans les Emirats Arabes unis et à Oman.

http://www.lorientlejour.com/article/946007/lintervention-russe-en-syrie-marginalise-le-role-de-liran-et-du-hezbollah.html 

L’intervention russe en Syrie marginalise le rôle de l’Iran et du Hezbollah

Les dernières prises de position du secrétaire d'État américain, John Kerry, et du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, concernant la situation en Syrie reflètent l'orientation de l'Occident au niveau du projet de règlement de la crise syrienne. Le secrétaire d'État US a affirmé que Washington et Moscou partagent les mêmes points de vue concernant les clés de la solution en Syrie ; sauf qu'un différend essentiel oppose les États-Unis et la Russie : le soutien américain à Bachar el-Assad est impossible. De son côté, Laurent Fabius a précisé que Paris ne réclamera pas le départ du président syrien comme condition préalable aux pourparlers de paix. Mais il a souligné sur ce plan qu'une solution diplomatique nécessite la mise en place d'un gouvernement d'union nationale regroupant des membres du gouvernement d'Assad, et ce pour éviter la réédition du scénario de l'effondrement irakien.

Immanquablement, l'implication militaire russe en Syrie a fait bouger le dossier syrien. Elle a aussi mis sur le tapis la formule d'une solution pacifique. C'est la raison pour laquelle l'envoyé spécial des Nations unies en Syrie, Staffan de Mistura, est passé à la vitesse supérieure, depuis que la solution qu'il a proposée est à l'étude, aussi bien de la part du régime syrien que de l'opposition. Des cercles diplomatiques considèrent que l'annonce par De Mistura de l'identité des formations syriennes qui prendront part au groupe de travail mixte est une étape positive sur la voie d'une solution. Des sources diplomatiques estiment à ce propos que la Russie est capable de jouer le rôle de garant, pour faire appliquer toute formule de solution à la crise syrienne.

Selon certains observateurs, l'implication russe en Syrie a pour objectif de prévenir la chute du régime d'Assad, après l'élargissement de la zone de contrôle de l'opposition (sous toutes ses formes), et le blocage par Daech de la route Damas-Alep. Les craintes que la capitale soit encerclée sont d'ailleurs grandes, après que les combattants du Hezbollah eurent échoué à protéger le régime et à l'aider à reprendre le contrôle des positions conquises par l'opposition. Les membres des gardiens de la révolution ont eux aussi non seulement failli à protéger le régime, mais également la capitale syrienne.

Certaines indications indiquent que l'engagement russe en Syrie a été discuté par des responsables russes et par le général iranien Qassem Suleimani, commandant de la Brigade al-Qods, lors des deux récents déplacements de ce dernier à Moscou.

L'intervention russe, qui a pour objectif de paver la voie à un règlement, a toutefois marginalisé le rôle de l'Iran et du Hezbollah, vu le veto arabe et sunnite, tant de la part de l'Arabie saoudite que de la Turquie. Les deux pays avaient exigé d'être de la partie, au cas où l'Iran était amené à jouer un rôle quelconque dans les pourparlers. D'autant que ce pays est impliqué dans le conflit en tant que partenaire du régime syrien.

L'objectif de l'initiative russe est donc d'écarter toute participation de la Turquie, de l'Arabie saoudite et de l'Iran, et d'instaurer un climat propice à l'entente, telle que voulue par l'Occident. Une force militaire de tutelle serait alors dépêchée sur place. Elle verrait notamment la participation de l'Égypte. La réussite de cette initiative réside dans la confiance du régime syrien envers la Russie. Elle est aussi bien accueillie par l'opposition que la Russie a tenté d'unifier. Certains observateurs politiques affirment de plus que l'implication russe en Syrie vise à redonner confiance aux minorités, notamment alaouites et chrétiennes, un rôle salué par le Vatican, les États-Unis et l'Europe. Des sources diplomatiques ne manquent pas d'assurer, de leur côté, que la présence russe sur le littoral n'entraînera pas une partition de la Syrie, pas plus qu'elle ne créera l'État alaouite ou l'État côtier. Répondant aux craintes arabes et même occidentales de la présence militaire russe en Syrie, des cercles diplomatiques font part d'une communication militaire entre les États-Unis et la Russie sur le dossier. Ces cercles évoquent aussi la visite à Moscou du Premier ministre israélien.

Selon un ancien responsable, le projet de règlement des crises dans la région est sur les rails, à commencer par le conflit syrien. Autrement, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, n'aurait pas révélé les noms des formations qui prendront part aux discussions. Le règlement de la crise libanaise serait aussi à l'ordre du jour. La recherche d'une solution serait déjà même lancée, parallèlement à la recherche d'une solution au conflit syrien. Quoi qu'il en soit, le passage obligé vers la solution à la crise libanaise reste l'élection d'un président de la République. Un nouveau gouvernement sera alors formé, qui s'attellera à l'adoption d'une nouvelle loi électorale et fixera la date des prochaines élections législatives.

Le règlement semble en bonne voie, comme l'a assuré un ancien ministre. Les semaines à venir devraient permettre de voir émerger quelques signes positifs, conséquence de l'avancée des négociations qui se dérouleront notamment à New York, en marge de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations unies.

Modifié par g4lly
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Sauf que les Russes n'ont pas les moyens de déployer plus niveau de leur log qui passe par des LSTAN-124/IL-76 et qui doit en plus coûter un bras déjà que l'espace aérien turc et bulgare leur est interdit alors qu'ils ont encore des troupes déployées en Ukraine.

Leur engagement n'est en aucun cas comparable aux guerres de Tchétchénie où ils étaient "à la maison" (en terme de logistique hein) qui ont eu lieu il y a plus de 15ans d'ailleurs et leur doctrine d'emploi des FS a aussi changé depuis (de troupes de choc vers troupes non conventionnelles) ...

Le déploiement russe va avoisiner les 1200 pax dont la moitié est dédiée au soutien des appareils aériens .Faut pas s'attendre à un game-changer. Et c'est avant tout pour peser politiquement sur ce dossier. Militairement ils verrouillent Lattaquié où l'armée d'Assad était en mauvaise posture depuis la chute d'Idblib qui est devenue une nouvelle base logistique des rebelles et pourront peut être neutraliser l'offensive rebelle de Daraa, à voir.

Je pense que justement s'est peut-être une erreur de voir sa comme sa , tout simplement parce que les russes ont fait une première approche avec des moyens logistique militaire pour observer les réactions de part et d'autres .

Etant donné que DAESH devient une fixation pour tout le monde , le test montre que personne n'a sur réagi .

Une base navale devenant effective et donc sécurisé rien n'empêche de voir des cargos civils arrivaient avec plus de matos et de personnels .

Les russes ont tout le temps qu'ils veulent pour mettre une capacité terrestre de 5000 hommes , puisque de toute façon les lignes de front sont fixé ,même si il y a quelques offensives limités de part et d'autres .

Pourquoi devrait-il accélérer et dépensé plus alors qu'ils envoient déjà des cargos vers la Syrie pour approvisionner les forces syrienne , quelques cargos en plus étalé dans le temps pour mettre en place 5000 hommes et les moyens pas non plus un coût énorme en comparaison du transport aérien .

Oui la Tchétchénie s'est à côté , mais on a un effectif de grosso modo de 90 000 hommes déployé ...

 Et désolé mais même si il y a eu 15 ans qui ce sont écoulé les russes ont quand même fait un retex qu'ils ont pris en compte , et 

Si les russes n'ont pas les moyens  de déployé 5000 hommes en Syrie sa serait quand même un comble ... surtout si ils font sa tranquille pépère par voie maritime ...

 

Pour l'Ukraine , ben pour eux rien de bien problématique puisque de toute façon ils mènent le bal , les ukrainiens étant fixé , et les pros russes en nombre pour servir le matos ,même si ils déploient aussi des forces russe .

@Gally

Les rebelles sont positionnés sur une excellente ligne défensive autour de Jisr Shugur, et plus au sud un plateau qui domine la plaine d'Al Ghab. Les loyalistes y ont contre attaqué sans cesse depuis plusieurs mois sans succès et avec de lourdes pertes. Certes l'artillerie et l'appui aérien peuvent aider, mais ça reste très loin d'une promenade de santé "pour fermer la pince". Là sur le terrain, la cuvette c'est Alep pour l'instant.
J'ajoute que pour une offensive sérieuse il faudra des piétons au sol, chose que la SAA a de plus en plus de mal à trouver.
Personnellement je pense que les russes vont se contenter de déloger les rebelles des hauteurs le long de la frontière turque et à l'ouest de la plaine d'Al Ghab pour créer une zone défendable à l'est du réduit alaouite. Ils sont là pour forcer la négociation, ils savent que si les opérations durent les rebelles vont recevoir un soutien beaucoup plus conséquent.

Et pis taper Daesh.

Pour le Hezbollah j'imagine que Israël a notamment obtenu des garanties comme quoi ils ne chercheraient pas à destabiliser le Liban où à y prendre le pouvoir.

Je sais pas ... une force terrestre russe appuyé comme il se doit dans leur doctrine de combat , en choisissant un endroit sur cette ligne défensive après étude peu facilement faire sauté un verrou qui verrait vacillé cette ligne défensive .

Une action en force sur un point , peut vite causer un effritement d'une ligne défensive ,surtout si on leurre en frappant avant à coup d'aviations et d'artillerie  d'autres points , et cela dans une période de durée dans le temps .

 

 Bien évidement quand je dis facilement s'est en prenant en compte les capacités des russes en terme d'acceptation de pertes , pour eux l'objectifs à atteindre justifie les pertes  ,sans sa on peu pas commandé ( comme dirait Wilsdorff dans la 317°section ) .

Les syriens une fois un verrou sauté peuvent reprendre de l'initiative à moindre coups car n'ayant plus le barrage mental d'échecs sur échecs ,et s'est peut-être là la donne apporté par les russes .

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