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Découverte de pétrole au large de la Guyane française


alexandreVBCI
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C'est HS car c'est la Nouvelle Calédonie mais çà donne un ordre d'idée

Les compagnies qui se partagent le marché

Plusieurs sociétés minières se partagent le marché calédonien. Parmi elles, la compagnie Le Nickel-SLN et la Société minière du Sud Pacifique (SMSP) font figure de leaders.

Le Nickel-SLN

Créée en 1880, le Nickel-SLN exploite notamment les gisements de Tiebaghi, de Népoui-Kopeto, de Thio et de Kouaoua. C’est elle qui possède La seule usine de traitement de l’île, située à Doniambo, dans la rade Nouméa. Sa production annuelle tourne autour de 50 000 tonnes de nickel, soit environ 40 % de la production du Territoire. Pendant très longtemps, cette société est restée la propriété exclusive de la société française Eramet. En juillet 2000, l’Etat français est entré dans le capital de la SLN.

La Société Minière du Sud Pacifique

L’autre géant de l’industrie calédonienne dans le secteur s’appelle la Société Minière du Sud Pacifique (SMSP). Elle assure à elle seule 20 % de la production de Nouvelle-Calédonie. En 1990, le groupe Lafleur, alors propriétaire de la société, a cédé la SMPS à une société d’économie mixte contrôlée par la Province nord, la SOFINOR.

Un enjeu politique majeur

Depuis toujours, la question du nickel est un enjeu politique majeur entre les différentes communautés qui vivent sur le Territoire.

Les forces en présence

A la fin des années 1970, deux grands mouvements structurent la vie politique locale : le Rassemblement pour la République dans la Calédonie (RPCR) de Jacques Lafleur et un front indépendantiste, futur Front national de libération kanak socialiste, (FLNKS) de Jean-Marie Tjibaou. Les tensions entre Kanaks et Caldoches, la radicalisation du mouvement indépendantiste et la répression qui s’ensuit aboutissent, en avril 1988, à l’épisode dramatique de la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa.

Trois provinces sont créés

Les accords de Matignon, signés le 26 juin 1988, entre l’Etat, le FLNKS et le RPCR, mettent fin à la guerre civile sur le Territoire, qui entre alors dans un nouveau système de transition sous tutelle française. Trois provinces, du Nord, du Sud, des Iles, sont alors créées. 10 ans plus tard, l’accord de Nouméa dote la Nouvelle-Calédonie d’un nouveau statut pour les 20 prochaines années, avec des institutions politiques aux compétences propres.

La concentration au Sud du pouvoir économique, d’une grande partie des terrains miniers et de la seule usine de transformation, a conduit le Nord, à dominante kanak, à réclamer un rééquilibrage. En cas de partition du Territoire, le Nord serait alors largement dépourvu au profit de sa voisine du Sud. Les indépendantistes calédoniens ont donc fait de cette question un thème majeur de leurs revendications.

Le massif du Koniambo

C’est sur le massif de Koniambo, au nord-ouest du Territoire, que les regards des indépendantistes et de la SMPS se sont tournés. Pour les responsables kanaks, l’acquisition de cette zone doit permettre la mise en place d’un véritable projet minier dans la Province Nord, grâce à la création d’une autre usine métallurgique dans le pays. Une usine considérée, par tous, comme un futur élément moteur du développement économique.

D’âpres tractations ont alors été entamées avec la société Le Nickel-SLN, propriétaire du massif. Après plusieurs mois de négociations supervisées par l’Etat, un accord aux modalités complexes, est finalement conclu le 1er février 1998 : la SMPS récupère le massif de Koniambo et cède, en contrepartie, à la SLN son gisement de Poum, plus petit. Cet accord reste soumis à la confirmation de la construction de l’usine. L’Etat a dû, en outre, mettre la main à la poche pour verser une compensation financière aux dirigeants de la SLN. Un échange qui, sur place, est parvenu à calmer les tensions.

La terre, un des fondements de l’identité calédonienne

Pendant longtemps, l’absence de réglementation sur la protection de l’Environnement a livré le Territoire à l’appétit des industries minières. L’exploitation intensive du sous-sol calédonien a considérablement affecté le paysage et bouleversé les écosystèmes locaux, notamment les coraux. A l’époque, les Calédoniens, impuissants devant ce désastre, n’avaient aucun contrôle sur leur patrimoine naturel.

Un lien privilégier avec la Terre

L’homme calédonien entretient depuis toujours un lien particulier avec la Terre. Le 15 août 2002, à peine quelques jours avant l’ouverture à Johannesburg du Sommet de la Terre, le représentant du Conseil national des droits du peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie lançait un véritable appel à la solidarité internationale contre le projet Goro Nickel : « En pays kanak, la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme kanak qui appartient à la Terre qui est le fondement de son existence spirituelle, matérielle et culturelle. »

Pour les Kanaks, avant la colonisation, « chaque individu, chaque clan se définissait par un rapport spécifique avec une vallée, une colline, la mer, une embouchure de rivière. Les noms que la Tradition donnait à chaque élément du paysage, les tabous marquant certains d’entre eux, les chemins coutumiers structuraient l’espace et les échanges. »

Mouvements sociaux et protestations écologiques

Ainsi, de nombreuses voix se sont élevées contre les ambitions de la société Goro-Nickel jugées néfastes à moyen terme pour l’Environnement. Selon les associations écologistes australiennes, le parti des Verts et les chefs coutumiers kanaks, le récif de Nouvelle-Calédonie, un des plus grands ensembles coralliens de la planète, risque de souffrir des rejets en mer dûs à la production intensive de nickel.

Depuis le mois de septembre 2002, la construction du site a connu de nombreuses interruptions à la suite des mouvements sociaux et des protestations écologistes. L’industrie du nickel met donc le cap sur le développement durable et annonce dans le même temps une montée en puissance de sa production. Le ministère français de l’industrie évoquait une production de 75.000 tonnes de nickel au moins jusqu’à la fin 2004 pour le seul groupe Eramet/Le Nickel-SLN.

Les projets miniers en cours

En 2001, le Territoire a eu plusieurs propositions de développement liées au Nickel. Sur place, deux d’entre eux déchaînaient tout particulièrement les passions : celui de Falconbridge-SMSP et celui Inco-Goro Nickel.

Le projet de Falconbridge-SMSP

Propriétaire du massif Koniambo, la SMSP s’était associée à la multinationale canadienne Falconbridge, leader mondial dans le secteur, pour annoncer la construction d’une usine pyrométallurgique. Outre l’usine, le projet comprenait la création d’une centrale électrique, d’un barrage et d’un port en eau profonde.

Selon les estimations de l’époque, ce projet devait permettre l’extraction annuelle de 15 000 tonnes de nickel et de 5 400 tonnes de cobalt, après sa mise en service prévue en décembre 2005.

La société Inco

En avril 2001, le géant Canadien Inco, présent sur le Territoire depuis 1902 à travers sa filiale Goro Nickel, annonçait le projet d’une usine hydrométallurgique dans le sud, à Goro, dont la construction a d’ores et déjà commencé. Ce projet reste mal accepté par les indépendantistes et les chefs coutumiers qui craignent une dégradation de leur environnement.

Selon les estimations des spécialistes de l’époque, cette usine devait permettre l’extraction de 54 000 tonnes de nickel et de 5 400 tonnes de cobalt par an. Elle devait aussi permettre la création de 1 600 emplois directs et 4 000 indirects bénéficiant aux populations de l’archipel.

2005, l’année de tous les changements

Au cours de l’année 2005, le paysage économique du Territoire a connu d’importants bouleversements liés à l’industrie du nickel. Le géant canadien Inco a annoncé, le mardi 11 octobre 2005, le rachat de son compatriote Falconbridge. A terme, cette fusion, prévue pour durer jusqu’au 27 janvier 2006, devrait partager le marché du nickel calédonien en deux : d’un côté le Canadien Inco allié à la Société Minière du Sud Pacifique (SMSP) tenue par les Kanaks, de l’autre, le Français Eramet, représenté par sa filiale la Société Le Nickel (SLN).

Ce dernier, sixième producteur mondial de nickel avec 60 000 tonnes produites chaque année, risque donc de se retrouver face à la plus grosse entreprise de nickel du monde : Inco- Falconbridge. Ce nouveau géant est en passe de devenir le seul maître du nickel dans l’archipel ; or, ce bouleversement majeur n’est pas seulement de nature économique, mais aussi politique.

En 1998, l’Etat et les différentes sociétés minières de l’archipel signent le[ protocole de Bercy->http://www.senat.fr/rap/r05-007/r05-00715.html]. Le texte prévoit que la région Nord, en retard de développement sur celle du Sud, voit se créer une usine d’extraction de nickel sur le massif du Koniambo, considéré comme l’un des gisements les plus riche du monde.

Koniambo, l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ?

Les ressources du massif du Koniambo, estimées à 150 millions de tonnes, avec une teneur supérieure à 2 %, garantissent plus de 40 années d’exploitation. Selon les accords de Bercy, cette exploitation doit revenir à [Falconbridge->http://www.falconbridge.com/][, c’->http://www.inco.com/]est-à-dire Inco, et à sa partenaire, la Société Minière du Sud Pacifique pour permettre aux Kanak de maîtriser leurs ressources naturelles comme ils l’exigent depuis les premières luttes pour [l’indépendance du territoire->http://nouvellecaledonie.rfo.fr/article22.html[].

Les avis restent donc partagés. Car le nickel est plus que jamais le centre des enjeux économiques, politiques et humains de la Nouvelle-Calédonie. Pour les plus optimistes, l’idéal serait de concilier développement, protection des identités locales, préservation de la nature et modernité. Un pari utopique mais néanmoins réalisable si tous les acteurs sociaux en présence consentent à choisir un destin commun pour l’archipel.

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Certes, mais l'histoire a montré que des mouvements indépendantistes/séparatistes l'ont emporté alors même qu'économiquement il était plus intéressant pour la masse de la population de ne pas le faire (un exemple pris en Europe même : l'éclatement de l'Empire austro-hongrois après la Première Guerre mondiale).

Gné? J'ai rien dit sur l'indépendantisme putatif de la Guyane; je répondais à un post disant que la Guyane indépendante ferait ce qu'elle voudrait du pétrole, que le rapport de force pencherait en sa faveur. Mon point était juste de pointer qu'une Guyane indépendante serait un jouet pour les compagnies pétrolières qui s'y engouffreraient. Elle n'aurait aucun moyen (expertise, contrôle du territoire, économie, police, armée) d'être un acteur bien sérieux et deviendrait un Etat pantin des exploitants qui y viendraient. Mon post n'indiquait rien de plus et certainement pas la probabilité ou non d'un indépendantisme majoritaire.
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Si les enjeux sont très importants (le pétrole est un enjeu très important) on peut penser que tous les moyens seront mis en œuvre pour contrôler les individus susceptibles de représenter une menace pour nos intérêts.

La Guyane est très peu peuplée, c'est un désert vert.

Je garde toujours à l'esprit le destin d'Eloi Machoro leader charismatique des kanaks ... il a foutu le bordel, il est mort, point barre.

Ce genre de leader peut avoir un destin écourté si besoin.

ha voilà enfin des paroles sensées !

+1

faut quand meme un minimum de volonté, meme pas beaucoup. Craindre l'indépandance de la Guyane c'est craindre qu'on va cèder avant meme qu'on nous le demande.

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Cela n'a pas de liens directs véritables (bien que le sujet est quand même cité dans l'émission avec des suppositions de découvertes de pétrole supplémentaires encore a venir au large de la guyane : ce qui voudrait dire que ce n'est qu'un début ...)

Mais vendredi a eu lieu une émission intégralement consacrée de Thalassa sur Fr3 au sujet des "frontières maritimes" et qui développe assez bien le sujet ...

(entre frontière du genre : mexique-USA & gestion migratoire, frontière hot saucisse nord/sud coréenne, et prospection des talus océaniques par l'ifremer pour présenter a l'Onu des extensions des ZEE françaises)

 

A voir ici, jusqu'a jeudi soir environ (disponible 7 jours après diffusion de vendredi dernier)

Il y est dit donc dans l'émission, que le pétrole trouvé en guyane doit normalement au vu du bassin sédimentaire en ZEE française a explorer : donner lieu a d'autres découvertes de gisements potentiels ... Mais aussi éventuellement a st pierre & miquelon pour du Gaz

http://www.thalassa.france3.fr/index-fr.php?page=archives&id=444

Normalement le lien tombe pile sur la vidéo intégrale dispo une semaine (le partage de la mer)

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Me semble t'il qu'on en avait déjà parlé à St Pierre et Miquelon mais que vue les tensions créées avec les Canadiens on avait mis ça sous le tapis.

Y aurait il un lien où on puisse lire la réelle politique Française de la mer? Ne sont pas rares ceux où on trouve que les Canadiens, Mexicains et Japonais se baladent sans trembler dans nos ZEE pour les piller, mais qu'en est il de la volonté de l'état?

J'ajoute que dans le lien précédent dde Pascal il semble acté que la NC ne soit plus Française...

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Me semble t'il qu'on en avait déjà parlé à St Pierre et Miquelon mais que vue les tensions créées avec les Canadiens on avait mis ça sous le tapis.

Y aurait il un lien où on puisse lire la réelle politique Française de la mer? Ne sont pas rares ceux où on trouve que les Canadiens, Mexicains et Japonais se baladent sans trembler dans nos ZEE pour les piller, mais qu'en est il de la volonté de l'état?

J'ajoute que dans le lien précédent dde Pascal il semble acté que la NC ne soit plus Française...

  Je pense pas pour la NC : ce ne sont que des "gages" pour calmer les indépendantistes en se montrant de bonnes volontés en finançant ce qu'il y a, a faire pour préparer une éventuelle future expertise administrative "kanak" technique, politique et économique au cas ou l'indépendance serait actée ... Qui est une chose normale ! D'autant qu'en + en attendant cette politique mise en place se traduit aussi dans les faits par une politique de formation pour ces kanaks qui leur bénéficie potentiellement en emplois d'un certain niveau dans le nickel et ralenti le besoin de faire venir régulièrement des européens formés ect

  Mais si on regarde de près le dossier politique de la NC, les conditions du scrutin, et l'évolution démographique comme le niveau d'information globale des populations : on sait que normalement le référundum a bien peu de chance de faire remporter un oui a l'indépendance ... Et ce malgré les exigences des indépendantistes pour limiter aux français calédoniens d'origine européennes présent depuis au moins 20 ans sur l'ile (accord de citoyenneté calédonienne qui a dessiné le scrutin) cela ne leur a pas permis d'avoir un rapport de force électoral qui leur sera favorable ... D'autant + qu'on ne peut pas sous estimer non plus les kanaks absolument contre l'indépendance aussi (ceux qui ont les yeux ouverts sur l'injection d'argent frais français et qui se traduit aussi en soutient social fort)  bien souvent comme dans de nombreux cas ailleurs : les indépendantistes potentiellement ou clairement en minorité donnent le sentiment de l'inverse par l'effet "grande gueule bien ouverte"  ;)

La victoire du non a l'indépendance devrait franchir les 60% si le référundum a lieu avant 2020, peut être pire encore si au de la, car les calédoniens "blancs" qui seront + nombreux a être concernés par le scrutin : ont une démographie très forte !

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  • 2 weeks later...

Je suis en train de faire l'info Guyane et le mec de l'emsome est en train de dire que le rapport dumois dernier de Shell estime qu'il y a 300M de barils de pétrole disponibles en off-shore...

C'est à peine plus que les 250 M de barrils fournis en une cinquantaine d'annees par le bassin parisien...
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millions ou milliards ?

Millions (si c'était en milliards, ça ferait plus que l'Irak, le Koweit et les EAU réunis, ça ferait du bruit  =) )

Si c'est de l'ordre de 300M, avec une extraction de 100k barils par jour pendant 10 ans, ça fait 3.5G$/an à 100$ le baril. Si la redevance est de seulement 12% de la valeur extraite, ça va faire 400M$/an, dont une part directement pour la Guyane, donc pas grand chose pour l'état. Faut voir aussi les retombées éventuelles en matière d'impôt divers, ainsi qu'en matière d'emploi et de développement en Guyane.

Si ça augmente l'immigration incontrôlée en provenance du Surinam et du Brésil, et qu'il faut renforcer la présence militaire, policière, médicale, scolaire,... ça rapportera même rien du tout au final  :'(

Et si le département de la Guyane fait n'importe quoi avec ses nouvelles recettes pétrolières et fiscales (genre cadeaux à la population au lieu de faire des investissements d'avenir), ça fera des étincelles à la fin de l'exploitation pétrolière, et la solution la plus simple sera que la métropole compense financièrement  :P

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  Genre une plateforme pétrolière ça fait venir des migrants ...

Et actuellement, pourquoi ils viennent en Guyane ? Pour voir les fusées décoller peut-être ?

Plus il y aura de différence de niveau de vie entre la Guyane et les régions voisines, plus il y aura de migrants, c'est une évidence. Je dis pas qu'il faut que la Guyane reste pauvre, je dis juste que le pétrole de Guyane peut aussi engendrer des coûts très importants.

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Si la Guyane devenait un pool d'attraction dans l'Am sud les migrants ne seraient pas nécessairement que des "boulets", en plus l'argent Guyanais bénéficierait par ricocher aux économies frontalières et jouerait un rôle stabilisateur et de développement ainsi qu'une demande pour plus de démocratie ou du moins de redistribution des richesses à l'image de ce qui se passe en Guyane.

Je suis en train de faire l'info Guyane et le mec de l'emsome est en train de dire que le rapport dumois dernier de Shell estime qu'il y a 300M de barils de pétrole disponibles en off-shore...

Le minimum pour une exploitation rentable et une super basse pour négotier un % maximum contre l'Etat.  >:(

Avant de signer quoi que ce soit il faut attendre d'avoir une vue complète de tout les permis d'exploration.

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Et actuellement, pourquoi ils viennent en Guyane ? Pour voir les fusées décoller peut-être ?

Plus il y aura de différence de niveau de vie entre la Guyane et les régions voisines, plus il y aura de migrants, c'est une évidence. Je dis pas qu'il faut que la Guyane reste pauvre, je dis juste que le pétrole de Guyane peut aussi engendrer des coûts très importants.

  Ils viennent parce qu'il y a l'Or et la drogue ... (en quantité astronomique même pour le 2 ème cas) mais aussi parce qu'on peut faire rentrer pleins de marchandises sans payer de taxes rien en utilisant les passeurs de fleuves coté oyapock comme maroni (les 2 façades fluviales de la guyane)

  Mais tout cela est très faiblement en lien avec le développement industriel et technologique entre Cayenne et Kourou (CGS) et le futur de l'exploitation pétrolière qui recrutera des gens avant tout : a Londres et Paris ... (a Londres il y a beaucoup d'agences spécialisées pour chasser les têtes dans le domaine pétrolier, et les CV ouvriers de gens habitués a ce genre d'expériences, Shell y recrutera avant tout la bas, même si il faut privilégier des francophones)

 

  L'activité économique qui attire les migrants : c'est tout ce qu'on peut faire par exemple importer du brésil pour quelques cents d'euros si ces marchandises ne passent pas les douanes ect  : non seulement sans taxe, mais basé sur des prix brésiliens : ça marche du tonnerre dans les villages full "RMI-RSA" dès qu'on sort des villes actives de guyane : avec ce genre de revenus, autant consommer des produits a tarifs brésiliens de trafic pour vivre un peu + largement

  Tout ça, c'est les aller retour sur lesquels les gendarmes n'ont aucun controle sur l'Oyapack et le Maroni des 2 cotés de la guyane, ça ça intéresse les migrants et clandestins ...  ;)

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  • 5 months later...

Ca commence mal

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/23/echec-d-un-forage-petrolier-prometteur-en-guyane-francaise_3164504_3244.html

La compagnie pétrolière britannique Tullow Oil a annoncé, mardi 23 avril, l'échec du forage d'un troisième puits au large de la Guyane française, là où une première découverte de pétrole en 2011 avait fait miroiter d'énormes retombées potentielles.

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  • 3 months later...

Si vous saviez le nombre de puits qu'on bien pu forer les anciens prospecteurs il y a ne serait ce que 50 ans, et ce même au moyen orient en péninsule arabique, en prospection faire choux blanc dans les puits d'exploration n'est pas forcément synonyme de "y aura pas de pétrole a exploiter" :

  Pendant longtemps, les coups d'épées dans l'eau permettaient aussi, de pouvoir délimiter avec + de précision la taille d'un réservoir dans ses dimensions en surfaces ... Bien qu'aujourd'hui avec les camions a vibrations sismiques il n'y a plus vraiment besoin de le faire en prospection sur sol ferme (les réservoirs sont détaillées par l'analyse de retour des ondes sismiques injectées, et de façon très précise)

  Mais en mer les conditions sont différentes, pas de camions sismiques, juste la seule possibilité d'utiliser des systèmes a canon "bang" trainés sur des km mais qui sont des systèmes bien moins précis :  D'ailleurs on ne s'en sert que pour la prospection première, ça permet juste de dire le potentiel d'une région marine ou non au niveau pétrolifère mais c'est tout, pas de dessiner des réservoirs avec précision

  Résultat en mer les conditions de prospections pour délimiter des réservoirs potentiels sont les mêmes que celles il y a 50 ans sur sol ferme en gros : Il faut forer pour savoir ...

  Dans tout les cas, une chose est sure, il doit y avoir obligatoirement du pétrole dans cette région car sédimentairement liées a celle brésilienne ou il y en a eu découvert et en quantité : On estime même que si on en trouve, les réservoirs ont de fortes chances d'être communs avec ceux brésiliens ...

  Le problème de fond est qu'ils ont peut être vu trop larges jusqu'a maintenant les poussant a forer en limite de possibilités pour se faire un gros gateau d'estimation > qui devient de + en + petit avec le retour a la réalité, mais du pétrole on en trouvera, après combien ? ça ...

  Dans tout les cas, celui qui a le vrai Jackpot en main c'est clairement le brésil avec un talus continental sédimentaire qui lui appartient jusque loin ...

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  Ne soyons pas trop pessimistes :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Buzzard_%28gisement_de_p%C3%A9trole%29

 

Buzzard (« busard » ou « buse » en anglais) est un gisement pétrolier en mer du Nord situé près des côtes écossaises (seulement 100 km au nord-est d'Aberdeen)1. Sa découverte en juin 2001 par la compagnie canadienne EnCana fut une surprise, car ce champ relativement important se trouve dans une région déjà explorée depuis plus de 25 ans.

  Comme quoi, ça tient beaucoup a la chance et au hasard aussi, dans des campagnes de prospection par forage offshore sur navire, on peut faire beaucoup de coups d'épée dans l'eau, alors que pourtant le pétrole est la, pas loin ... Mais comme on ne peut pas se servir des mêmes techniques que sur terre ou les camions sismiques aujourd'hui sont capables de dessiner en détail ou est le réservoir ... Ben on est obligé de forer a l'aveugle sur les indices de pré-prospection via les techniques de bang trainé (canon a bruit) technique qui ne révèlent pas les puits, mais ne révèle que la nature du terrain si elle est de nature a pouvoir abriter ou non du potentiel pétrolier et c'est tout

  Et comme les recherches sont dans une surface de plancher marin de + de 24 000 km² les chances de mettre des coups d'épée dans l'eau sont immenses, sans pour autant empêcher qu'il puisse y avoir un réservoir énorme planqué ...

  Le cas du gisement de buzzard en est je pense une assez bonne preuve dans les années 70 les forages n'avaient rien donné ...

  Pis paf en 2001 une recampagne de forage car les puits du Brent on sait qu'ils vont bientot être peu productif a amener a se sortir les doigts du ... Pour continuer l'ère pétrolière d'Aberdeen et du Brent, se cachait un réservoir de + de 1 gigabarils ... (au moins 500 millions exploitables sur)

  Cela en dit long sur combien cela tiens a de la chance, de la patience ... Bon c'est sur qu'après une campagne a 1 million de $/jour pour les forages d'explo faut avoir le moral solide a cause de ses coups d'épée dans l'eau difficile a éviter

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  • 6 years later...

Total semble avoir enfin de la chance, mais c'est dans la ZEE de la Guyane ex-néerlandaise qu'elle a creuser deux forages prometteurs ::

https://www.capital.fr/entreprises-marches/total-deuxieme-decouverte-au-suriname-1366577

https://www.boursorama.com/bourse/actualites/total-nouvelle-decouverte-au-large-du-suriname-94a098e20a127066a78adf8de92ddd97

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