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CVN classe Gerald FORD


Serge
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  • 4 weeks later...
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L'US Navy s'interroge sur l'avenir de l'aéronavale et pourrait se contenter de 4 nouveaux porte-avions

Il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir… En effet, le président Trump s’est donné pour objectif de doter l’US Navy de 355 navires d’ici 2030, dont 12 porte-avions. Une ambition encore plus élevée que celle de son prédécesseur, Barack Obama, qui avait parlé d’une flotte devant compter, à terme, 308 bâtiments.

Or, en décembre, les projections de la marine américaine prévoyait de mettre en oeuvre « seulement » 287 navires d’ici à l’exercice 2025 [contre 297 actuellement], c’est à dire après la dernière année d’un éventuel second mandat de M. Trump. D’où le rappel à l’ordre que lui a adressé la Maison Blanche à l’époque, en lui demandant de revoir sa copie.

Seulement, le budget du Pentagone ne pouvant pas grimper jusqu’au ciel [pour reprendre un adage boursier], cet objectif paraît très difficile à atteindre, d’autant plus que l’US Navy doit impérativement mener de front plusieurs programmes coûteux, comme celui concernant le renouvellement de ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de type Ohio par ceux de la nouvelle classe Columbia.

Les réalités budgétaires étant ce qu’elles sont, l’US Navy a récemment fait part de son intention de ne pas prolonger la durée de vie de ses 20 destroyers de type Arleigh Buke les plus anciens [Flight I], estimant qu’une telle opération n’était pas pertinente. Et il est question de réduire de 12 à 7 exemplaires la commande de destroyer Arleigh Burke Flight III.

Dans le même temps, un appel d’offres portant sur la conception d’une frégate de nouvelle génération a été lancé [programme FFG(X)]. Ces navires multimissions devraient être dotés d’une version modifiée du radar SPY-6 destiné aux destroyers de type Arleigh Burke Flight III, du système de combat AEGIS et de 32 cellules de lancement vertical.

Quant aux capacités aéronavales américaines, leur avenir va sans doute se jouer lors des six prochains mois. En effet, ce 10 mars, l’US Navy a lancé un groupe de travail qui, appelé « Futur Carrier 2030 », est chargé de livrer, d’ici six mois, au secrétaire à la Marine, qui est Thomas Modly, un rapport « détaillant le rôle de l’aviation navale embarquée » dans un contexte marqué par une rivalité accrue avec la Chine et la Russie et l’apparition de nouvelles menaces, comme les missiles hypersoniques ou la mise en service de sous-marins toujours plus difficiles à détecter.

En outre, ce groupe de travail aura aussi à examiner les conséquences d’une coopération plus étroite entre l’US Navy et l’US Marine Corps [USMC], tout en prenant en compte les nouveaux concepts opérationnels de ce dernier, dont le Distributed Maritime Operations [DMO] et l’Expeditionary Advance Base Operations [EABO], les besoins nécessaires à une « force navale intégrée » et les conséquences en matière de construction navale.

Cette étude, qui sera menée avec l’appui de l’US Naval Academy, du Naval War College, de la Marine Corps University et de la Naval Postgraduate School, devra également prendre en considération les « principes de dissuasion, les missions de présence au niveau mondial, la protection de la sécurité économique améticaine ainsi que les combats potentiels avec d’éventuels adversaires ».

« L’étude définira également les contraintes probables en termes de budget ainsi que la possibilité d’envisager de futures technologies possibles non encore inventées qui pourraient changer l’avenir de l’aviation navale embarquée », précise encore le communiqué de l’US Navy.

Pour le secrétaire par intérim à la marine américaine, cette réflexion est nécessaire avant d’aller plus loin dans la construction de nouveaux porte-avions de classe Ford. Actuellement, quatre navires de ce type ont été commandés : l’USS Gerald Ford, poursuit ses essais en mer, l’USS John Fitzgerald Kennedy a été lancé, la construction de l’USS Enterprise a commencé et le dernier, l’USS Doris Miller doit entrer en service en 2032. Et il n’est pas impossible que la série puisse s’arrêter-là.

« Les défis à long terme auxquels notre nation et le monde sont confrontés exigent des évaluations lucides et des choix difficiles. […] Parce que nous avons quatre nouveaux porte-avions de la classe Ford sous contrat, nous avons un peu de temps pour repenser ce qui va suivre. Toute évaluation que nous faisons doit tenir compte des coûts, de la capacité de survie et des exigences nationales essentielles pour maintenir une base industrielle capable de produire les navires dont nous avons besoin – des navires qui contribueront à une force navale intégrée supérieure pour les années 2030 et bien au-delà », a en effet expliqué M. Modly.

Ce dernier avait toutefois donné des indications sur l’orientation que devait prendre l’US Navy en matière de capacités aéronavales. « Nous devons être dans de nombreux endroits à la fois, et nous devons compliquer les calculs de nos adversaires dans la région [Pacifique]. Il y a certaines plateformes dans lesquelles nous devons investir et que nous n’avons pas actuellement. Nous devons aller de l’avant, à la fois du côté de la recherche et du développement, et peut-être aussi augmenter la taille de la base industrielle pour produire ces choses », avait-il expliqué, après avoir souligné le coût « important » des porte-avions de la classe Ford. Porte-avions qui constituent, avait-il estimé, des « cibles attrayantes ».

Actuellement, l’US Navy met en oeuvre 10 porte-avions de la classe Nimitz. D’ici 2030, trois d’entre-eux devraient être retirés du service [les USS Nimitz, USS Dwight D. Eisenhower et USS Carl Vinson]. Puis viendra le tour des USS Theodore Roosevelt et USS Abraham Lincoln. Ce qui veut dire que, en 2040, la marine américaine disposerait de 9 navires de ce type à cette date. Voire moins si l’on se souvient du cas de l’USS Harry Truman, lequel a failli être désarmé à l’occasion de sa refonte à mi-vie ayant été avancé [mais le Congrès et le président Trump s’y étaient opposés, ndlr].

A priori, d’après les concepts avancés outre-Atlantique [*] l’idée serait de les utiliser pour protéger les lignes d’approvisionnement lors d’un conflit. C’est, en tout cas, la démonstration récemment faite par l’USS Dwight D. Eisenhower avant son entrée en Méditerranée.

Dans le même temps, pour les opérations plus offensives, il s’agirait d’engager des porte-avions légers, pouvant embarquer une douzaine d’avions de combat [des F-35B, en l’occurrence]. Tel serait, en tout cas, le point de vue de l’US Marine Corps, avec son concept de « Lightning Carrier« .

Cependant, les travaux du groupe « Futur Carrier 2030 » seront menés en même temps qu’une autre étude sur la « future structure des forces » l’US Navy, conduite par le David Norquist, le numéro deux du Pentagone. Cette dernière a été lancée par Mark Esper, le secrétaire américain à la Défense, parce qu’il n’était pas satisfait des plans que les responsables de la marine lui avaient soumis.

http://www.opex360.com/2020/03/10/lus-navy-sinterroge-sur-lavenir-de-aeronavale-et-pourrait-se-contenter-de-4-nouveaux-porte-avions/

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

« L’étude définira également les contraintes probables en termes de budget ainsi que la possibilité d’envisager de futures technologies possibles non encore inventées qui pourraient changer l’avenir de l’aviation navale embarquée », précise encore le communiqué de l’US Navy.

Questions centrale qu'est-ce qui peut remplacer le porte-avions ? Quelle rupture technologique va permettre l'évolution ?

 

Il y a 3 heures, g4lly a dit :

A priori, d’après les concepts avancés outre-Atlantique [*] l’idée serait de les utiliser pour protéger les lignes d’approvisionnement lors d’un conflit. C’est, en tout cas, la démonstration récemment faite par l’USS Dwight D. Eisenhower avant son entrée en Méditerranée.

Il y a 3 heures, g4lly a dit :

« Nous devons être dans de nombreux endroits à la fois, et nous devons compliquer les calculs de nos adversaires dans la région [Pacifique]. Il y a certaines plateformes dans lesquelles nous devons investir et que nous n’avons pas actuellement. Nous devons aller de l’avant, à la fois du côté de la recherche et du développement, et peut-être aussi augmenter la taille de la base industrielle pour produire ces choses »,

Quelles seront les missions dans 20 / 30 ans et quelles seront les menaces

Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Dans le même temps, pour les opérations plus offensives, il s’agirait d’engager des porte-avions légers, pouvant embarquer une douzaine d’avions de combat [des F-35B, en l’occurrence]. Tel serait, en tout cas, le point de vue de l’US Marine Corps

Guerre de chapelles en coulisse les Marines à la manoeuvre, traditionnellement dans la Marine il y a trois royaumes, les surfaciers, les sous-mariniers, les aviateurs aux USA il faut rajouter les Marines qui dans ce débat pour le moment tiennent le crachoir, comment vont réagir les marins-aviateurs ?

Le débat doctrinal qui s'annonce va être passionnant (peut-être à l'image de celui qui débuta il y a exactement un siècle avec les débuts du porte-avions) et vous remarquerez que c'est aux États-Unis qu'il prend forme pas en Chine en Russie ou en France ...

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19 minutes ago, pascal said:

Le débat doctrinal qui s'annonce va être passionnant (peut-être à l'image de celui qui débuta il y a exactement un siècle avec les débuts du porte-avions) et vous remarquerez que c'est aux États-Unis qu'il prend forme pas en Chine en Russie ou en France ...

Parce que les USA sont assez conservateurs ... alors que les outsiders le sont moins.

Le risque en mer comme a terre c'est de voir pulluler des petits engins volant inhabité relativement persistant visant tes forces.

Il n'y a pas beaucoup d'alternative défensive a ce problème ...

  • ... soit tu es capable de mettre en œuvre des solutions d'interdiction drastique.
  • ... soit tu va devoir diluer tes forces pour que chaque bidule volant ne puisse mettre hors combat qu'un petit truc chacun.

Pour l'USMC la messe semble dite ... ils parient sur la dilution ... et l'automatisation de manière à produire un nombre de cible ingérable par l'ennemi.

Ça se défend de leur point de vu par leur grande proximité du front ... voir leur imbrication avec l'ennemi. En gros ils sont à portée de tout un tas de petit machin low tech super chiant ... qui peuvent rapidement leur rendre la vie impossible, même contre des adversaire technologiquement modeste.

Pour la Navy ... c'est moins radical ... si on évacue le problème de la reconnaissance satellitaire ... qui peut se gérer par une campagne ASAT ... elle est moins a la portée de drone low tech ... et les gros drone de reco océanique sont - du moins aujourd'hui - plus gérable avec les moyen classique. Reste la portion plus ou moins littoral ... ou du moins celle dans laquelle l'ennemi peut mobiliser des drones bon marché en nombre ... et là on retombe sur le point de vue de l'USMC.

La question pour nous c'est : est ce un problème US ... ou un problème pour tous les processeurs de porte-avion. A mon sens c'est un problème US dans le cadre de leur usage expéditionnaire et offensif de leurs portes-avions.

Les autres semblent avoir un besoin plus défensif de ces engins, Russie, Inde, Chine ... ou d'un usage moyenne intensité, France, Uk. Ça les expose moins puisqu'ils jouent soit a la maison, soit contre un adversaire suffisamment modeste.

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Il y a 1 heure, pascal a dit :

Guerre de chapelles en coulisse les Marines à la manoeuvre, traditionnellement dans la Marine il y a trois royaumes, les surfaciers, les sous-mariniers, les aviateurs aux USA il faut rajouter les Marines qui dans ce débat pour le moment tiennent le crachoir, comment vont réagir les marins-aviateurs ?

Je me demande ce qui relève de l'interprétation du gars d'OPEX...

Dans les textes du patron des Marines, très centré sur un conflit Pacifique, l'attention  est d'abord portée sur la fragilité des basses avancées , ce dont-il s'agit  c'est de "diluer"  les forces en utilisant des déploiement avancés aléatoires  et pour ce faire il a besoin de plus petits navires amphibies. Pour autant, il ne préconise pas le ferraillage des amphis actuels ni des gros porte-avions.

Ils tiennent le crachoir, mais c'est une forme de rattrapage du train en marche.  Les Marines, très centrés ces dernières années sur leur rôle terrestre '(raq et toussa)  on vu l'US Navy commencer à réfléchir au conflit Pacifique sans inclure les Marines dans la réflexion. Le concept de "One Team"  (Navy & Marines)  et les développements conceptuels récents sont d'abord une tentative de rendre utiles les Marines à la manoeuvre aéronavale dans le Pacifique De là à les voir capables d'influencer la conception des porte-avions, il me semble qu'il y a une marge.   Je crois que s'il y a remise en cause des Ford c'est d'abord financier et peut-être sur les PB de développement technique.  

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  • 2 weeks later...

Il n'y a pas que les catapultes et brins d'arrêt qui posent problème sur le Gerald Ford : les architectes du navire ont aussi prévu la rupture technologique dans un domaine inattendu, les toilettes. Et oui !

https://foxtrotalpha.jalopnik.com/the-u-s-navys-big-beautiful-new-carrier-has-hilariousl-1842474316

Citation

A new report from the Government Accountability Office (GAO) shows that the United States Navy’s newest, shiniest, and best aircraft carrier has one of the weirdest toilet problems I’ve ever heard of:

The effects of more onerous day-to-day maintenance costs are hard to quantify using available Navy data. For example, the Navy used a brand new toilet and sewage system on the CVN 77 and 78, similar to what is on a commercial aircraft, but increased in scale for a crew of over 4,000 people. To address unexpected and frequent clogging of the system, the Navy has determined that it needs to acid flush the CVN 77 and 78’s sewage system on a regular basis, which is an unplanned maintenance action for the entire service life of the ship. According to fleet maintenance officials, while each acid flush costs about $400,000, the Navy has yet to determine how often and for how many ships this action will need to be repeated, making the full cost impact difficult to quantify.

Un tout nouveau système d'évacuation des eaux usées, similaire à ce qui se trouve sur les avions commerciaux. Des toilettes d'avion sur un bateau, quelle excellente idée !

Toujours est-il qu'elles se bouchent rapidement, et que pour les déboucher la solution qui a été trouvée est de remplir les canalisations d'acide, une opération de plomberie coûtant 400 000 dollars à chaque fois. Il faut maintenant déterminer quelle est la périodicité à envisager pour cette action.

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  • 7 months later...
  • 2 months later...

Navy’s Priciest Carrier Ever Struggles to Get Jets On, Off Deck

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Le porte avion le plus cher de la marine lutte pour faire monter des jets sur le pont
Par Anthony Capaccio 9 janvier 2021, 12:00 PM GMT+1

Un testeur du Pentagone cite la "fiabilité médiocre ou inconnue" des systèmes
Les systèmes de décollage et d'atterrissage des avions tombent souvent en panne

Les systèmes de décollage et d'atterrissage du USS Gerald R. Ford restent peu fiables et tombent trop souvent en panne plus de trois ans après la livraison de ce Porte avion de 13,2 milliards de dollars, selon le principal testeur du Pentagone.

La dernière évaluation du navire de guerre le plus coûteux jamais construit "reste conforme" aux années précédentes, a déclaré Robert Behler, directeur des essais, dans son nouveau résumé du programme obtenu par Bloomberg News avant sa publication dans un rapport annuel.

"La fiabilité médiocre ou inconnue des nouveaux systèmes technologiques essentiels aux opérations de vol", notamment son système de lancement électromagnétique de 3,5 milliards de dollars et son dispositif d'arrêt avancé, pourrait "nuire" à la capacité du Porte avion à générer des sorties, a-t-il déclaré.

Les nouveaux systèmes du Ford - qui propulsent les avions du pont et dans le ciel, puis les accrochent à l'atterrissage - sont essentiels pour justifier les dépenses de ce qui est maintenant un programme de 57 milliards de dollars pour quatre navires destiné à remplacer la classe actuelle des porte-avions Nimitz.

La classe Ford est également l'épine dorsale des aspirations de la marine à étendre sa flotte de 297 navires aujourd'hui à 355 puis à près de 500 d'ici 2045. Il reste plusieurs années avant que le Ford ne soit déclaré prêt au combat pour des déploiements prolongés, une étape initialement prévue pour 2018.

Les systèmes de décollage et d'atterrissage des avions de la marine continuent de tomber en panne
Un avion de chasse F/A-18 de l'U.S. Navy est propulsé depuis le pont du USS Gerald R. Ford par son système de lancement en panne. Selon le meilleur testeur du Pentagone, le système n'est pas fiable et tombe trop souvent en panne. (Source : Bloomberg)

Des problèmes antérieurs ont attiré l'attention du président Donald Trump. Comparant le système de lancement par catapulte à une ancienne version à vapeur sur les navires précédents, Trump a déclaré en 2018 que "la vapeur est très fiable, et l'électromagnétique - je veux dire, malheureusement, qu'il faut être Albert Einstein pour vraiment le faire fonctionner correctement".

Le secrétaire d'État à la défense par intérim Christopher Miller et son chef d'état-major Kash Patel ont visité le Ford en novembre au large de la côte Est et ont observé les opérations de vol depuis le pont. Lors de sa première visite à un transporteur, M. Miller a posé pour des photos en tenant une barre de "retenue" de couleur orange utilisée pour maintenir un avion en place avant le décollage.

Le capitaine J.J. Cummings, commandant du Ford, a déclaré aux journalistes au cours de ce voyage que les nouveaux systèmes de décollage et d'atterrissage nécessitaient "radicalement" moins de vérifications et de maintenance avant et après le vol. "Je suis facétieux ici, mais allumez la clé et nous sommes prêts à aller le piloter. Après le vol, on l'éteint, on y est", a-t-il déclaré. Les catapultes à vapeur nécessitent "une tonne de préparation avant le vol" et de vérifications après le vol, a-t-il dit.

Les problèmes de fiabilité des systèmes de transport construits par l'entreprise General Atomics de San Diego sont distincts d'un autre défi permanent : l'installation et la certification des ascenseurs nécessaires pour soulever les munitions du pont inférieur. En novembre, six des onze "élévateurs d'armes avancés" qui auraient dû être installés lorsque le navire a été livré en mai 2017 sont maintenant opérationnels.

Les cinq autres seront prêts d'ici avril, selon M. Cummings. Le constructeur de porte-avions Huntington Ingalls Industries Inc. est responsable de leur installation.

L'évaluation de Behler a porté sur 3 975 opérations de lancement et d'atterrissage sur le Ford au cours de 11 essais en mer, après livraison, de novembre 2019 à septembre 2020. Le système de catapulte électromagnétique est censé fonctionner 4 166 "cycles", ou lancements, entre les échecs de missions opérationnelles. Au lieu de cela, il a effectué 181 cycles entre les échecs, soit "bien en dessous des exigences", a écrit M. Behler. Il n'a pas détaillé l'étendue ou la gravité des problèmes.

Deux échecs distincts l'année dernière ont provoqué la chute des catapultes pendant trois jours, a écrit M. Behler. La marine en a reconnu un en juin. Les problèmes de fiabilité du système "sont exacerbés" par une conception qui empêche une certaine maintenance pendant les opérations de vol, selon Behler.

La dernière performance du nouveau "Advanced Arresting Gear" de Ford pour arrêter les avions à l'atterrissage, un système qui devrait coûter près d'un milliard de dollars, a également soulevé des "préoccupations de fiabilité", a écrit Behler. Ce système est censé permettre d'effectuer des atterrissages, ou des récupérations, entre deux échecs de mission opérationnelle. Au lieu de cela, il n'y a eu en moyenne que 48 récupérations, ce qui est également "bien en dessous des besoins", a écrit M. Behler.

Un condensateur est également tombé en panne lors d'un dépannage de maintenance au port qui a pris sept jours à l'équipage pour le réparer. "Les problèmes de fiabilité sont amplifiés par la conception actuelle qui limite "la maintenance corrective des équipements sous le pont pendant les opérations de vol", a écrit Behler.

Invité à commenter les données de fiabilité, Alan Baribeau, un porte-parole du Commandement des systèmes maritimes de la marine, a posé des questions au capitaine Danny Hernandez, un porte-parole du chef des acquisitions de la marine. Hernandez a déclaré dans un courriel que "je ne vais pas commenter un projet de rapport non publié".

Mais les responsables de la marine se sont montrés optimistes lors d'une visite des médias sur le porte-avions en novembre. "Ce sont des entreprises énormes", a déclaré le contre-amiral James Downey, directeur du programme des porte-avions de la marine, aux journalistes, selon USNI News. "Il y a eu quelques problèmes. Il y a eu des problèmes de coûts. C'est de l'histoire ancienne".

 

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  • 5 months later...

Après quelques réticences initiales , ils l’ont finalement fait cet essai

http://www.air-defense.net/forum/topic/12794-cvn-classe-gerald-ford/page/14/?tab=comments#comment-1254292

“US Navy uses 40,000lb explosive to test warship in 'Full Ship Shock Trial'

US Navy uses 40,000lb explosive to test warship in 'Full Ship Shock Trial'

The United States Navy has been carrying out 'Full Ship Shock Trials' off the country's east coast.

The 40,000lb (18,143kg) explosion was detonated as part of a test to assess the aircraft carrier USS Gerald R. Ford's ability to withstand battle conditions.

The US Geological Survey registered the explosion as a 3.9 magnitude earthquake.

Following the trials, the warship will return to a dry dock to undergo modernisation, maintenance and repairs.”

https://www.bbc.com/news/av/world-us-canada-57547885

En restant sage on devrait  rester sous un facteur de choc d’environ 0.3  qui est égal à la racine carrée de la charge divisé par la distance. Si la charge annoncée ici est de 18 tonnes TNT alors la distance devrait  avoisiner les 400 m .

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  • 3 weeks later...

 

Le 12/02/2020 à 17:57, Lordtemplar a dit :

EMALS recoit le feu vert pour le Ford, mais pas de mention pour le F35C

https://www.navalnews.com/naval-news/2020/02/emals-aag-green-lighted-for-all-cvn-78-aircraft/

 

Le 11/03/2020 à 06:19, pascal a dit :

Questions centrale qu'est-ce qui peut remplacer le porte-avions ? Quelle rupture technologique va permettre l'évolution ?

(...)
Guerre de chapelles en coulisse les Marines à la manoeuvre, traditionnellement dans la Marine il y a trois royaumes, les surfaciers, les sous-mariniers, les aviateurs aux USA il faut rajouter les Marines qui dans ce débat pour le moment tiennent le crachoir, comment vont réagir les marins-aviateurs ?

Le débat doctrinal qui s'annonce va être passionnant (peut-être à l'image de celui qui débuta il y a exactement un siècle avec les débuts du porte-avions) et vous remarquerez que c'est aux États-Unis qu'il prend forme pas en Chine en Russie ou en France ...

Je ne sais pas trop où le mettre, puisque ça concerne les catapultes, et les stratégies d'aérodrome sommaire en poste avancé :

Petit article historique sur un "porte-avion terrestre" des Marines US, pendant la guerre du Vietnam, avec une catapulte "rustique". Elle n'était ni à vapeur, ni à EMALS... 
elle était alimentée par des turbines d'avion en surplus.

https://www.thedrive.com/the-war-zone/41401/marines-had-an-aircraft-carrier-on-land-with-catapults-and-arresting-gear-in-vietnam

En gros, pour fournir des missions CAS d'appui feu au plus près des troupes, l'USMC avait construit une base sommaire avancée à terre ... dotée de catapulte  (car climat chaud et humide dégradant les performances des A-4).
Solution à garder en tête , et réutilisable par les temps qui courent :

  • s'il faut faire des bases avancées rustiques sur des îles pacifiques (après que les bases US permanentes aient été rasées par une pluie de missile chinois)
  • ou s'il faut improviser des PA (ou porte drone) avec des catapultes improvisées (sur des navires n'ayant ni EMALS ni générateur de vapeur)
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  • 1 year later...

… Après un premier déploiement prévu pour 2018 … voici donc, sonnez trompettes, le premier déploiement du CVN 78 !

Révélation

Nouveau porte-avions de l’US Navy, l’USS Gerald Ford va appareiller pour son premier déploiement

Bien que mis en service en 2017, l’USS Gerald R. Ford [CVN78], qui inaugure une nouvelle classe de porte-avions américains, n’a jamais été encore déployé. Et pour cause : il n’était pas encore prêt au combat. En effet, durant ces cinq dernières années, le navire a subi une batterie de tests visant à éprouver la fiabilité de ses nombeux nouveaux systèmes, dont ses catapultes électromagnétiques [EMALS], son dispositif AAG [Advanced Arresting Gear] pour la récupération des aéronefs, ou encore ses ascenseurs.

En outre, l’USS Gerald R. Ford a fait l’objet d’une ultime mise à niveau – appelée PIA, pour planned incremental availability – effectuée par le chantier naval Huntington Ingalls Industries [HII]. Commencée en septembre 2021, après des « essais de choc » pour vérifier son aptitude à résister aux conditions de combat les plus éprouvantes, celle-ci a été achevée en mars 2022.

Et ce n’est qu’en septembre que l’US Navy a prononcé la capacité opérationnelle initiale de son nouveau porte-avions. Ce qui signifie qu’il est désormais prêt à effectuer sa première mission. C’est ainsi que l’USS Gerald R. Ford appareillera de Norfolk, le 3 octobre, pour se déployer dans la zone de responsabilité de la 2e Flotte de la marine américaine, réactivée en 2018 [après avoir été mise en sommeil sept ans plus tôt, ndlr] afin de répondre aux activités navales croissantes de la Russie et de la Chine dans l’océan Atlantique ainsi que dans la région de l’Arctique.

Ce premier déploiement de l’USS Gerald R. Ford devrait être court, par rapport à ceux qu’effectuent les porte-avions américains. Cependant, il comptera huit phases distinctes ayant chacune leur propre thème [frappe longue portée, lutte anti-sous-marine, défense aérienne, etc]. Et il donnera surtout l’occasion de mettre l’accent sur la coopération avec les forces navales alliées, dont celles de la France, du Danemark, de la Finlande, de la Suède, des Pays-Bas, de l’Allemagne, du Canada et de l’Espagne.

« L’Atlantique est une zone d’intérêt stratégique. Notre objectif principal est de faire en sorte qu’elle soit stable et sans conflit grâce à la puissance navale combinée de nos alliés et partenaires », a fait valoir le vice-amiral Dan Dwyer, commandant de la 2e flotte américaine.

Le groupe aéronaval formé autour de l’USS Gerald R. Ford, appelé « Carrier Strike Group 12 », comprendra les « destroyers » USS Thomas Hudner, USS Ramage et USS McFaul [de type Arleigh Burk], ainsi que le croiseur USS Normandy [classe Ticonderoga] et les navire de soutien USNS Joshua Humphreys et USNS Robert E. Peary.

Quant à au groupe aérien embarqué [GAé], il sera fourni par le Carrier Air Wing 8 [CVW-8]. Il sera constitué de F/A-18 Super Hornet, de E/A-18G Growler, de E-2D Hawkeye et d’hélicoptères MH-60R/S Seahawk.

« Certains des escadrons [du CVW-8] ne seront pas au complet. Mais le nombre d’aéronefs embarqués se rapproche de celui d’une dotation complète », a précisé le capitaine de vaisseau Paul Lanzilotta, le « pacha » de l’USS Gerald R. Ford.

Pour rappel, avec ses 97’000 tonnes à pleine charge pour une longuer de 337 mètres et un maître-baau de 78 mètres, l’USS Gerald R. Ford est le plus grand navire militaire jamais construit à ce jour. Doté de quatre catapultes électromagnétiques, de chaufferies nucléaires A1B trois fois plus puissantes que celles de la classe Nimitz, d’un blindage électromagnétique [DAPS, Dynamic Armor Protection System], il est mis en oeuvre par un équipage « réduit » de 4.460 marins.

Équipé d’un radar à antenne active multifonction bande-X Raytheon AN/SPY-3, qui lui permettant d’assurer une surveillance permanente à 360 degrés, l’USS Gerald R. Ford est armé de missiles RIM-162 ESSM et RIM-116 Rolling Air Frame, du système Phalanx CIWS et de missiles anti-navire.

Sa construction, qui n’aura pas été épargnée par les retards [son premier déploiement opérationnel était attendu en 2018…], a coûté 12,6 milliards de dollars [sans compter les coûts de recherche et de développement].

D’ailleurs, le chef d’état-major de l’US Navy, l’amiral Michael Gilday, a admis que l’intégration de trop de nouvelles technologies [23 au total] constituait un risque de retards et de surcoûts. « Nous ne devrions vraiment pas introduire plus d’une ou deux nouvelles technologies sur une plate-forme complexe comme celle-ci afin de nous assurer que nous maintenons le risque à un niveau gérable », avait-il en effet déclaré, en août 2021.

 

 

… Toute personne qui remarque l'absence du meilleur d'entre les meilleurs, le célèbre F-35, sera poursuivi par la haine farouche de @Stark_Contrast

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il y a 9 minutes, Ardachès a dit :

… Après un premier déploiement prévu pour 2018 … voici donc, sonnez trompettes, le premier déploiement du CVN 78 !

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Nouveau porte-avions de l’US Navy, l’USS Gerald Ford va appareiller pour son premier déploiement

Bien que mis en service en 2017, l’USS Gerald R. Ford [CVN78], qui inaugure une nouvelle classe de porte-avions américains, n’a jamais été encore déployé. Et pour cause : il n’était pas encore prêt au combat. En effet, durant ces cinq dernières années, le navire a subi une batterie de tests visant à éprouver la fiabilité de ses nombeux nouveaux systèmes, dont ses catapultes électromagnétiques [EMALS], son dispositif AAG [Advanced Arresting Gear] pour la récupération des aéronefs, ou encore ses ascenseurs.

En outre, l’USS Gerald R. Ford a fait l’objet d’une ultime mise à niveau – appelée PIA, pour planned incremental availability – effectuée par le chantier naval Huntington Ingalls Industries [HII]. Commencée en septembre 2021, après des « essais de choc » pour vérifier son aptitude à résister aux conditions de combat les plus éprouvantes, celle-ci a été achevée en mars 2022.

Et ce n’est qu’en septembre que l’US Navy a prononcé la capacité opérationnelle initiale de son nouveau porte-avions. Ce qui signifie qu’il est désormais prêt à effectuer sa première mission. C’est ainsi que l’USS Gerald R. Ford appareillera de Norfolk, le 3 octobre, pour se déployer dans la zone de responsabilité de la 2e Flotte de la marine américaine, réactivée en 2018 [après avoir été mise en sommeil sept ans plus tôt, ndlr] afin de répondre aux activités navales croissantes de la Russie et de la Chine dans l’océan Atlantique ainsi que dans la région de l’Arctique.

Ce premier déploiement de l’USS Gerald R. Ford devrait être court, par rapport à ceux qu’effectuent les porte-avions américains. Cependant, il comptera huit phases distinctes ayant chacune leur propre thème [frappe longue portée, lutte anti-sous-marine, défense aérienne, etc]. Et il donnera surtout l’occasion de mettre l’accent sur la coopération avec les forces navales alliées, dont celles de la France, du Danemark, de la Finlande, de la Suède, des Pays-Bas, de l’Allemagne, du Canada et de l’Espagne.

« L’Atlantique est une zone d’intérêt stratégique. Notre objectif principal est de faire en sorte qu’elle soit stable et sans conflit grâce à la puissance navale combinée de nos alliés et partenaires », a fait valoir le vice-amiral Dan Dwyer, commandant de la 2e flotte américaine.

Le groupe aéronaval formé autour de l’USS Gerald R. Ford, appelé « Carrier Strike Group 12 », comprendra les « destroyers » USS Thomas Hudner, USS Ramage et USS McFaul [de type Arleigh Burk], ainsi que le croiseur USS Normandy [classe Ticonderoga] et les navire de soutien USNS Joshua Humphreys et USNS Robert E. Peary.

Quant à au groupe aérien embarqué [GAé], il sera fourni par le Carrier Air Wing 8 [CVW-8]. Il sera constitué de F/A-18 Super Hornet, de E/A-18G Growler, de E-2D Hawkeye et d’hélicoptères MH-60R/S Seahawk.

« Certains des escadrons [du CVW-8] ne seront pas au complet. Mais le nombre d’aéronefs embarqués se rapproche de celui d’une dotation complète », a précisé le capitaine de vaisseau Paul Lanzilotta, le « pacha » de l’USS Gerald R. Ford.

Pour rappel, avec ses 97’000 tonnes à pleine charge pour une longuer de 337 mètres et un maître-baau de 78 mètres, l’USS Gerald R. Ford est le plus grand navire militaire jamais construit à ce jour. Doté de quatre catapultes électromagnétiques, de chaufferies nucléaires A1B trois fois plus puissantes que celles de la classe Nimitz, d’un blindage électromagnétique [DAPS, Dynamic Armor Protection System], il est mis en oeuvre par un équipage « réduit » de 4.460 marins.

Équipé d’un radar à antenne active multifonction bande-X Raytheon AN/SPY-3, qui lui permettant d’assurer une surveillance permanente à 360 degrés, l’USS Gerald R. Ford est armé de missiles RIM-162 ESSM et RIM-116 Rolling Air Frame, du système Phalanx CIWS et de missiles anti-navire.

Sa construction, qui n’aura pas été épargnée par les retards [son premier déploiement opérationnel était attendu en 2018…], a coûté 12,6 milliards de dollars [sans compter les coûts de recherche et de développement].

D’ailleurs, le chef d’état-major de l’US Navy, l’amiral Michael Gilday, a admis que l’intégration de trop de nouvelles technologies [23 au total] constituait un risque de retards et de surcoûts. « Nous ne devrions vraiment pas introduire plus d’une ou deux nouvelles technologies sur une plate-forme complexe comme celle-ci afin de nous assurer que nous maintenons le risque à un niveau gérable », avait-il en effet déclaré, en août 2021.

 

 

… Toute personne qui remarque l'absence du meilleur d'entre les meilleurs, le célèbre F-35, sera poursuivi par la haine farouche de @Stark_Contrast

Mieux vaut le tester avec du matériel éprouvé, j'imagine qu'ils auront assez de plâtres à gérer avec le bâtiment pour devoir en plus se charger avec des F-35.

Les exercices communs avec les marines alliées vont être intéressants à suivre par contre. Est-ce qu'il est prévu ou envisagé de poser des Rafale sur ce nouveau PAN ?

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à l’instant, Ciders a dit :

Mieux vaut le tester avec du matériel éprouvé, j'imagine qu'ils auront assez de plâtres à gérer avec le bâtiment pour devoir en plus se charger avec des F-35.

Les exercices communs avec les marines alliées vont être intéressants à suivre par contre. Est-ce qu'il est prévu ou envisagé de poser des Rafale sur ce nouveau PAN ?

Pas avant qu'un F35 ne s'y pose, parce que sinon... Ça pourrait leur donner de bien mauvaises idées aux amiraux...

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12 hours ago, Ardachès said:

 

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… Anyone who notices the absence of the best of the best, the famous F-35, will be dogged by the fierce hatred of@Stark_Contrast

 

Pas de haine. :) Tous les F-35C sont basés sur la côte ouest grâce à la Chine. 

Le Ford est sur la "mauvaise côte" et va en Europe. 

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Il y a 2 heures, Stark_Contrast a dit :

 

Pas de haine. :) Tous les F-35C sont basés sur la côte ouest grâce à la Chine. 

Le Ford est sur la "mauvaise côte" et va en Europe. 

… Évidemment … Toujours le bon argument à l'instant T … C'est parfait. 

Dis moi, tu ne serais pas avocat par hasard ? :rolleyes:

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Le 22/06/2021 à 18:01, collectionneur a dit :

Vidéo depuis 4 points de vue différents. Mais est ce réaliste comme essais ? :

https://youtu.be/22AYwnIxPkI

 

 

 

Je reviens sur cette question.

Oui j'ai un délai de traitement très rapide. C'est important dans mon métier :tongue:

Déjà, il faut noter qu'ils font un tests grandeur nature sur le navire ! C'est déjà remarquable de prendre ce risque. Mais c'est très américain. Une note de calcul ne va jamais vraiment les satisfaire. Ils veulent du concret "the real shit".

Ensuite ce qui est intéressant c'est qu'ils vont mettre plein de capteurs et voir comment les choses réagissent en vrai pour une impulsion donnée. Et comparer les calculs. Ainsi tu valides les calculs / ou invalide, et tu peux refaire tourner un modèle bcp bcp plus réaliste.

On sait qu'ils ont demandé à certains équipements de revoir leur mode de fixation / suspension.

Donc est ce que c'est représentatif de ce que peut se prendre le CVN dans la gueule ? => Non  il peut se prendre bien pire

Et je suis sur que le cahier des charges le prévoit ! (spectre d'accélération au "choc", avec des accélérations entre 30g et 100g en vertical par exemple.

Est ce que c'est une excellente manière de corréler les études et d'ajuster au mieux. Surement !

Mais ça coute cher, et c'est quand même un essai sacrément couillu, avec les équipages à bord etc.

Regardez comment ils se sont soigneusement mis en bordure de la zone ou l'onde de choc est significative pour la surface :

spacer.png

 

Fallait pas se tromper de 50m tribord entre la position de l'explosif !

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