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CVN classe Gerald FORD


Serge
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  • 1 year later...

Cela n’était pas nouveau, mais j'avais zappé l'information que j'ai lu sur ''le siège de Colbert'' ce matin. Le retour de la cuirasse pour les navires de guerres  :oops:

Ces porte avions disposent d'un blindage électromagnétique surnommé DAPS (Dynamic Armor Protection System). Le principe est de munir un navire d’un blindage creux dans lequel circule une énorme charge électromagnétique. Le jet de plasma issu de l’impact d’un projectile à charge creuse perçant la paroi externe du blindage est alors neutralisé par le champ électromagnétique, garantissant ainsi l’intégrité de la paroi intérieur du blindage. Le DARPA a lancé ce programme en 2003.

http://www.strategypage.com/htmw/htsurf/20070814.aspx

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En lisant le HS-DSI n20, je viens d'apprendre qu'une des innovations est le pit stop. Quelqu'un pourrait-il exliquer ce que cela recouvre pour le mouvement des munitions sur le pont? Quel est la différence avec l'ancien système?

Sur les représentations du CVN-78, on voit bien le marquage des élévateurs pour les munitions.

La suppression de l'ascenseur arrière tribord (appelé couramment "n°3") permet à l'îlot (déjà plus compacte que ceux de la classe Nimitz) de reculer et donc, d'augmenter l'espace entre les 2 ascenseurs tribords-avant.

Cet espace gagné permet alors de centraliser les fonctions dédiées autrefois au ravitaillement en carburant et à l'armement des avions qui se déroulaient à plusieurs endroits sur le pont.

ça permet de gagner du temps car on déplace moins les avions et ça demande moins de personnel  ;)

Après au niveau du blindage mon Science & Vie "Spécial aviation 2011" me dit que le carène d'un navire de classe Nimitz fait 20 à 30 cm d'épaisseur, la coque fait quant à elle 1m50 d'épaisseur.

Elle est constituée de plusieurs couches d'acier séparées par de l'air, de l'eau ou de la mousse spéciale, tout cela dans le but de limiter les dégâts d'un missile anti-navire en vol rasant ou bien une torpille...quoique je doute fort si c'est une Shkval...

Le pont d'envol,  blindé, aurait une épaisseur allant jusqu'à 45 cm résultant de l'empilement de couches d'acier de différente dureté.

A noter qu'entre le pont d'envol et le hangar se trouve aussi une zone d'habitation (sacrifions l'équipage pour protéger es avions  :lol: )

Le pont du hangar est protégé par une ceinture blindée de 30 cm d'épaisseur et le hangar peut être scindé en 3 parties avec des immenses portes pare-feu.

L'îlot (ainsi que d'autre espaces vitaux) seraient tapissé avec des couches de kevlar de 64 mm d'épaisseur

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Si la coque du Nimitz faisait 30 cm d'épaisseur dans son intégralité le dit Nimitz déplacerait environ 4x un Yamato ... Là on parle d'épaisseur totale des différentes cloisons verticales longitudinales notamment au droit du compartiment réacteur, mais pas uniquement; dans ce cas là le CdG fait pareil.

Le dispositif du sandwich par cloisons successives séparées par des lames d'air ou de liquide a été inventé par un ingénieur du génie naval exceptionnel le français Emile Bertin et repris notamment sur les cuirassés et les croiseurs de la WWII. C'est dispositif avaient notamment pour but de décalotter les obus Armour Piercing puis de les stopper. Ces obus faisaient 800 kg à 1.4 tonnes et arrivaient à une vitesse de 300 à 500 m/s. La largeur du dispositif pouvait atteindre 5 à 7 mètres.

Le pont situé sous le pont d'envol au dessus du hangar s'appelle le pont galerie, son rôle est de renforcer la solidité et la rigidité du pont d'envol tout en offrant de l'espace supplémentaire; ce dispo a été adopté si je me souviens bien à partir du Ranger premier du nom en 1932, généralisé par les Essex et effectivement de nombreux locaux ops et notamment les salles d'alerte s'y trouvent.

Le blindage kevlar d'un Nimitz (3 cm) représente un devis de masse de près de 150 tonnes

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Elle est constituée de plusieurs couches d'acier séparées par de l'air, de l'eau ou de la mousse spéciale, tout cela dans le but de limiter les dégâts d'un missile anti-navire en vol rasant ou bien une torpille...quoique je doute fort si c'est une Shkval...

Le pont d'envol,  blindé, aurait une épaisseur allant jusqu'à 45 cm résultant de l'empilement de couches d'acier de différente dureté.

A noter qu'entre le pont d'envol et le hangar se trouve aussi une zone d'habitation (sacrifions l'équipage pour protéger es avions  cheesy )

Le pont du hangar est protégé par une ceinture blindée de 30 cm d'épaisseur et le hangar peut être scindé en 3 parties avec des immenses portes pare-feu.

L'îlot (ainsi que d'autre espaces vitaux) seraient tapissé avec des couches de kevlar de 64 mm d'épaisseur

 Si on craint autant de se manger du missile pour aller jusqu'assez loin dans les concepts de blindages ...

Pourquoi ne pas plutot changer de stratégie en envisageant le porte avion submersible a faible/moyenne profondeur ? Qui diminuerait radicalement le risque de se prendre un missile ... Tout en pouvant se concentrer massivement en plongée sur un très large spectre anti-torpilles via leurres, drones sub d'interception ect en grandes quantités pouvant faire espérer l'invulnérabilité en lutte ASM en plongée

 Evidemment tout en concervant la bulle AA classique pour les moments ou le PA sub fait surface pour assurer ses opérations d'aéronavales dans un délai de temps le + court possible pour replonger une fois une pontée terminée ... Et revenir en surface pour assurer les appontages, en veillant en gros que 95% de la vie active en guerre du sous marin se passe en plongée

Automatiser le + possible l'activité traditionnellement humaine sur le pont, travailler sur des concepts d'auto-controle "safe" qui iraient encore + loin que la confiance qu'on peut avoir en l'humain quand il "controle" la qualité d'une opération pour catapulter ... Se contenter d'une présence humaine ne dépassant pas les 15 personnes sur le pont qui assurent la logistique du fighter entre ascenseurs et catapultes : personnes entrainées a disparaitre du pont en quelques dizaines de secondes en cas d'alerte pour plongée rapide sans délai

 maximiser le nombre d'ascenseurs pour rythmer massivement l'accès des fighters au pont/cata

Formes générales du PA quasi inchangée par rapport a un concept classique : pour conserver la stabilité nécessaire ... Une forme ovoïde de coque serait une catastrophe pour une capacité aéronavale a stabiliser avec la houle, mais qui explique aussi pourquoi un tel concept ne plongerait pas "profond" ... Compter sur du 10 bars pression max en objectif sur les ouvertures a étancher (ce qui veut dire : moins de 90m de plongée normale, voir 75m max et 50m environ de plongée "normale")

 Grands mats téléscopiques pour avoir les radars le + haut possible au moment ou le soum' en quasi surface envisage le surfaçage total pour avoir le système AA déja en couverture a la bonne hauteur avant que le batiment soit repérable radar (un mat sortant de l'eau avec une boule, même relativement haut ça reste discret pendant un délai de décision de surface totale)

  Peut être un concept moins cher que de chercher a surblinder un PA ? Et qui relancerait un savoir faire de grand batiment submersible/surface pour d'autres besoin (destroyer, frappeur semi SSGN ect) 

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Quelques objections, en vrac et sans priorités, vis à vis d'un porte-avions submersible.

Totalement immergé, le moindre impact a d'avantage de chances de le couler que si une part aérienne importante peut représenter une réserve de flottabilité (moyennement cloisonnement étanche à mettre en oeuvre).

Il va falloir de sacrés ballast à purger pour faire monter le pont d'envol assez haut au dessus des vagues, surtout quand on va prendre de la vitesse sur une route avia pour lancer une pontée.

La cueillette est à refaire à chaque émersion.

Il n'y a pas que les avions à lancer ... un pédro est indispensable, systématiquement, décollant avant et se posant après les opérations de pont d'envol.

Le "situationnal awareness" n'est probablement pas aussi complet depuis une immersion périscopique que depuis la surface - même si nos SNA sont couramment employés comme plates-formes de renseignement, signe que l'acquisition de situation est néanmoins bonne. Le gros problème, c'est la transition immersion/surface qui provoque une grosse reprise de situation.

Chaque ascenseur est une brèche potentielle (et massive !). Les multiplier rend le bâtiment plus fragile, moins résistant, et augmente le risque d'avarie.

Un navire qui a besoin d'un drill sévère de son équipage pour opérer n'a aucune marge en cas de défection (maladie, blessures, avarie, ...)

Le ravitaillement restera fréquent (vivres pour un équipage substantiel et carburant aviation). Le RAM d'une plate-forme submersible n'a rien de facile.

Je sais bien que j'ai des oeillères et une grande résistance au changement, mais ça fait quand même quelques obstacles mineurs mais réels qui gardent les designs de porte-avions submersible au rayon science-fiction, non ?

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Pour un gros PA à l'américaine, l'option submersible n'a pas de sens. Jamais un PA ne plongera assez vite pour échapper à un missile suprise, et un PA qui reste sous l'eau car il a peur de se prendre un missile, c'est un PA qui ne sert à rien. Il vaut mieux avoir un PA bien défendu par son groupe et ses propres moyens, capable d'encaisser quelques gros missiles, et avec 100% se ses capacités offensives pour taper sur l'adversaire. Sa meilleure défense, c'est d'avoir ses avions en l'air ou prêts à décoller.

En plus des problèmes déjà évoqués par FATac, il y aussi surement celui du volume utile qui est majoritairement hors de l'eau sur un PA actuel. Ce volume utile peut sans doute être un peu réduit, mais pas tant que ça si on veut conserver les mêmes capacités et vu les équipement à ajouter pour rester sous l'eau. Pour que la bête soit capable de plonger son gros corps, il va falloir sérieusement la lester, avec en plus des ballasts gigantesques pour hisser tout cela assez haut au dessus des vagues lors des opérations. Ce serait un véritable monstre avec un déplacement de l'ordre 250 000t :O :O (bon courage ne serait-ce que pour la propulsion)

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Pour un gros PA à l'américaine, l'option submersible n'a pas de sens. Jamais un PA ne plongera assez vite pour échapper à un missile suprise, et un PA qui reste sous l'eau car il a peur de se prendre un missile, c'est un PA qui ne sert à rien. Il vaut mieux avoir un PA bien défendu par son groupe et ses propres moyens, capable d'encaisser quelques gros missiles, et avec 100% se ses capacités offensives pour taper sur l'adversaire. Sa meilleure défense, c'est d'avoir ses avions en l'air ou prêts à décoller.

En plus des problèmes déjà évoqués par FATac, il y aussi surement celui du volume utile qui est majoritairement hors de l'eau sur un PA actuel. Ce volume utile peut sans doute être un peu réduit, mais pas tant que ça si on veut conserver les mêmes capacités et vu les équipement à ajouter pour rester sous l'eau. Pour que la bête soit capable de plonger son gros corps, il va falloir sérieusement la lester, avec en plus des ballasts gigantesques pour hisser tout cela assez haut au dessus des vagues lors des opérations. Ce serait un véritable monstre avec un déplacement de l'ordre 250 000t :O :O (bon courage ne serait-ce que pour la propulsion)

Tu te trompes sur la posture proposée :  déja, en aucun cas, la submersibilité n'est proposée pour pour éviter quelconque missile déja parti, la posture serait plutot dans ce cas de figure de rester en surface pour le traiter car la bulle AA serait conservée

Tout comme pour comme croire que ce mode d'action serait la pour freiner et utiliser le moins possibles en hésitant, le fait de remonter récupérer des avions, ou en refaire partir : il pourrait le faire autant qu'il le veut la n'est pas le problème, sa posture d'usage doit rester celui d'un porte avion et se contenter de faire décoller pontée, les receuillir ...

En aucun cas le dispositif serait la pour restreindre l'usage aéronaval ... Seulement uniquement et seulement pour ne pas passer du temps en surface quand cela ne sert plus a rien d'y rester et d'être une cible inactive qui attends en chien de faïence de se faire attaquer en faisant des ronds dans l'eau : la posture est très différente a celle que tu penses

Passer 90% de son temps sous l'eau lors d'une guerre symétrique avec un ennemi qui dispose d'un fort spectre de moyen de missile naval, c'est réduire 100% des risques de se faire détruire quand le dispositif n'a plus rien a faire a par faire de la veille AA : autant plonger

Et ne surtout pas inverser les raisons pourquoi on plongerait ... Ce n'est qu'une question de doctrine d'usage de la capacité, et elle n'est pas celle a laquelle tu penses ...

Concernant le problème des ascenceurs : j'admets que s'en est un, même l'un des principaux ... Mais justement peut être déja changer la nature des ascenseur pour qu'ils ne posent que moins de problème : plus d'ascenseur latéraux , et cela serait d'autant + facilité avec catapultes électromagnétiques pour trouver la place : mettre les ascenseurs en position "intérieure" par rapport au pont et aux volumes sous le pont : et ils deviendront beaucoup moins problématique pour les aspects de plongée ...

Avec des catapultes électromagnétique : c'est une chose envisageable pour trouver de la place aux ascenseurs d'arrivée, et des ascenseurs de sortie (pourquoi pas devant l'ilot donnant accès a un très grand atelier aéro dont les volumes communiquent des ascenseurs de rentrée pour ilot (qui servirait aussi aux hélico pour leur entrée/sortie) et les ascenseurs d'arrivée : quasi direct en position juste derrière le début de la catapulte : calé sur l'ascenseur sur une position guidée le fighter n'aurait qu'a avancer de 15m en avant pour se fixer au patin catapulte sans jamais avoir a manoeuvrer

  Et les engins de traction logistique appareil la uniquement pour dégager le fighter a l'appontage, pour l'amener ascenseurs devant les ilots pour descendre immédiatement : pas de stationnement d'appareils sur le pont : le hangar aéro sera de toute façon suffisamment "grand" (avec un volume & surface supérieur aux besoins stationnement en limitant le nombre de fighters a un nombre raisonné en concordance aux manoeuvres possibles a l'intérieure pour qu'il n'y ait pas de stationnement pont)

  Des ascenseurs en position "interne" au pont, et non latéraux : seraient techniquement plus adaptés (ascenseur en "puits" x 4 2 sorties, 2 rentrées positionnés devant l'aire de l'ilot qui sert de parking aux PA classiques : toujours en "puits" même pour ces 2 derniers = étanchéité ascenseurs en plongé + aisé a réaliser qu'en latéraux : la garniture d'étanchéité se faisant sur l'épaisseur du pont ...

  Pour le reste, la doctrine ne change rien a un PA normal, il a besoin d'avoir ses avions ? A tout moment il a loisir de remonter pour ça ... La doctrine étant opérations aéronavales interdisant toutes plongées tant que rien n'est terminé ... Et l'hélico de sécurité pas rentré

  La seule grande différence c'est : "on reste pas la" pour sensiblement diminuer la menace aérienne

  Un avantage certains, contre par exemple les ASBM (df21d) a vocation naval chinois tant redoutés ... Avec type de vocation, le PA est potentiellement quasi sur de pouvoir y survivre si 80/85/90% de son temps de présence sur zone ou se trouve le GA : le PA est sous l'eau a 75m et que l'ASBM lui va chercher a exploser en moyenne altitude pour souffler le PA par onde de choc et effet thermique de grande surface ... On a alors un moyen d'échapper a ce type de frappe avec une présence en submersible en majorité du temps ...

  En veillant en + de ne pas rester en surface pour lancer une pontée + de 2/3h (parce que je suis pas dans une doctrine cherchant a fuir ma capacité aéronavale simplement a la moduler pour que l'ennemi n'est que peu d'occasions) pour réduire a néant la chaine d'information ou l'adversaire envisagerait ce type de frappe la avec une chaine de décision qui prendrait quelques heures pour "oser" en connaissant la position ... Le navire est quasi sur de pouvoir y survivre a moins d'un concert de malchance ou coup de bol ennemi d'avoir tiré les ASBM au bon moment quasi au hasard et au bonheur la chance

  On ne peut pas négliger le fait quand dans une guerre symétrique l'option nucléaire sur cible navale militaire soit tentée pour tenter de briser une supériorité occidentale ... Ce serait alors une parade éventuellement bonne, même en missile de croisière nuke éventuel : la menace est réduite dans l'ensemble

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Le PA est surtout menacé lorsqu'il s'approche d'un ennemi pour mener ses opérations, c'est à dire au moment où il a aussi le plus besoin d'être en surface. Il y a une certaine contradiction entre vouloir être sous l'eau pour être moins vulnérable, et être en même temps en surface pour jouer pleinement son rôle de porte avion.

J'ai supposé qu'un PA submersible passant la majeure partie de son temps sous l'eau pour être moins vulnérable ne pouvait pas être aussi réactif et offensif que les PA actuels. Mais si la séquence remontée=>décollage/appontage=>plongée est rapide, le PA peut en effet se comporter normalement tout en étant très peu de temps en surface et donc moins vulnérable. Il faudrait que le PA soit vraiment capable d'arriver sur zone en plongée, de remonter pour lancer ses avions en peu de temps (préparation des avions pendant la plongée), de replonger le temps de la mission, puis remonter pour récupérer ses avions, et replonger immédiatement après. S'il est obligé de rester longtemps en surface quand ça chauffe, il n'est pas moins vulnérable au moment où il est le plus menacé, alors a quoi bon être submersible ?

Faut voir si ces séquences en surface peuvent être assez courtes, et si ce n'est pas trop contraignant pour les opérations. Faut voir aussi si le surcoût engendré par le côté submersible ne serait pas mieux employé ailleurs, par exemple dans une meilleure défense pour à la fois le PA et tout les autres bâtiment de son groupe.

(Sans oublier les autres problèmes déjà cités).

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Hum... Un CVN US lance ou récupère des appareils quasiment H24. Et quand il ne le fait pas, il reste en attente pour gérer des urgences (récupérer un appareil qui a une avarie alors qu'il ne devait rentrer que plusieurs heures plus tard).

Et ça, c'est incompatible avec une opération en plongée. Le temps de remonter, purger les balasts et reprendre de la vitesse pour créer un vent relatif n'est pas compatible avec la souplesse tactique d'un CVN.

Pourquoi se casser le cul à en faire un semi-submersible ou un submersible (ce qui coûterait une fortune) si c'est pour continuer à l'utiliser comme un PA.

Le postulat de base était de dire: on en fait un submersible car ça sera moins cher que de le blinder.

La réponse est non: ce ne sera pas moins cher, puisqu'il ne sera pas moins exposé à la menace lorsqu'il sera en situation de combat (c'est à dire obligé de resté en surface et détectable par d'autres appareils à ce titre) et qu'il faudra donc qu'il possède quand même des protections.

Et rien ne sert de le cacher en phase de transit.

De toute manière, faut pas rêver: un navire de 100 000t (voire le double en version submersible) escorté par une dizaine de navire ne sera pas plus discret et mieux protégé en étant submersible qu'en étant en surface.

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Tous ces posts auraient du être sur un topic sur les submarine aircraft Carrier ...

Qui bien évidemment ont été envisagé pendant la guerre froide

(logique si l'on pense que même des recherches sur la parapsychologie ont été financées - voir le Monroe Institute.

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L'un des plus avancés a été le projet Boeing :

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Évidemment Combatreform est ton ami si tu pense au monde moderne

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Ou les blogueurs chinois :

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En fait à part notamment les I-400 japonais , aucun n'a jamais été construit !!!

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Dans ces recherches de la guerre froide, restées au stade de la table à dessin, mentionnons un essai un peu plus avancé des australiens :

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The Royal Australian Navy Skyhawk, being an all-purpose aircraft, was the subject of a 1970s experimental sea trial of an A-4 on board a Royal Australian Navy submarine. There was no objection from the aviators to operating the Skyhawk from the somewhat limited deck space of the submarine. A problem with the Skyhawk's turbine cavitating while underway submerged was overcome. The diesel catapult worked just fine. However, the experiment was abandoned when the submarine's XO objected to the jet blast burning the paintwork off the sail.

Photograph courtesy of the Australian Naval Aircraft Museum: Mark Clayton, Director;, Windy Geale, Curator

MAIS ÇA , C'EST UN FAKE... :lol:

Ceci dit , il y a déjà des soums capables de lancer des appareils à ailes fixes...

Seulement ceux ci sont à usage unique :

Ce sont les SSGN classe Ohio ;)

Il ne leur manque que des drones récupérables comme ce projet cormorant

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En fait, même sans aller jusqu'au missile chinois ant sous-marin...

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... rappelons que dans les schémas de guerre froide , qu'il était envisagé des frappes Nuke sur la zone d'où un SSBN se serait dévoilé ...

Cela laisse peu de temps pour opérer un PA sous marin en surface ...

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Tous ces posts auraient du être sur un topic sur les submarine aircraft Carrier ...

Ou les blogueurs chinois :

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Il y a un sujet a ce propos ici ?

Le concept des bloggers Chinois, bien évidemment pas crédible en l'état (beaucoup trop grand) pourrait être potentiellement crédible réduit a sa plus simple expression de sub aircraft carrier, remis aux dimensions d'un CVN et surtout : ne surtout pas servir de support a autres soum' (cible de trop haute valeur ou y a plus qu'a se rendre les bras levés si un pays qui en disposerait un le perdait avec ses soum' : c'est fini ... sauf USA & russie a la limite qui ont assez de soum' pour espérer continuer malgré une telle perte, ceci dit il serait quand même difficile a l'avoir pour l'adversaire si contraint aux torpilles)

 Mais le design a une certaine crédibilité remis a des dimensions normales (- 400m) tout en rêglant les soucis de pertes de performances en plongées limitées par le design ... Resterait plus que les problèmes des volumes internes et équilibrages ballast :

 Le mieux étant potentiellement de jouer sur un trop plein de volumes utilisés par la présence massive de personnels a bord (+ de 4000 personnes pour un CVN) dont des économies de personnels sont possibles si on réduit déja fortement les activités humaines de pont ... Mais il faudrait aller bien au de la, pour économiser le + de volume d'habitats interne en liaison avec le nombre de marin ... Pour trouver un équilibre meilleur entre masses & volumes a approcher pour une vrai qualité de submersible

Cela peut se faire en changeant le standing d'utilisation des volumes/nombre de marins ou un marin dispose par exemple de volumes bien + grand a bord d'un PA a l'unité qu'a bord d'un soum :  se rapprocher a des standards d'habitat de soum' pour ça ... Ca ferait pas que des heureux c'est sur, mais les soumariniers le supportent bien eux

  Ce qui pourrait éviter un sur-ballastage trop massif si bien étudié pour la vocation de submersible

  Pour gagner encore + de place & personnel a bord : abandon de la bulle AA intrisèque au PA ... Et la céder intégralement a d'autres batiments, a vocation de plongée eux aussi (pour qui cela serait cette fois bien + aisée comme transition d'architecture vu que les frégates ont aujourd'hui très peu d'activité extérieure sauf hélico) mais qui plongeraient bien moins souvent car bulle AA a maintenir, enfin surtout la veille radar

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Effectivement, on est gravement HS, et toute cette discussion mériterait d'être déplacée ...

alpacks, encore une fois, plusieurs objections ...

Concernant l'équipage et les équipes de pont. Sur un porte-avion, il n'y a pas tant de monde que ça, sur le pont, pendant les opérations - surtout lorsque celles-ci sont intenses. Le pont est un endroit dangereux (avec 50 km de vent, potentiellement des objets "soufflés" par les jets des réacteurs, des véhicules mobiles et sans forcément beaucoup de visibilité, etc.). Il n'y a pas grand monde à dépasser les lignes de sécurité et seuls les personnels strictement nécessaires les franchissent.

Malgré tout, c'est quand même du peuple, et c'est difficile à diminuer :

- un plot incendie pour chaque appareil - le feu reste le pire ennemi du marin

- un pétaf pour l'armement avant décollage ou la mise en sécurité après appontage (je doute que la sécurité du siège éjectable ne soit retiré avant que l'appareil ne soit à l'air libre ou remise après retour dans le hangar)

- un patron d'appareil, responsable du guidage et des déplacements de celui-ci. C'est une fonction à ne pas prendre à la légère et difficile à automatiser. Le pilote lui délègue une totale confiance car il a d'autres choses à gérer à ce moment, et c'est le patron d'appareil qui va gérer l'anti-collision de pont, ainsi que le placement (parfois au centimètre près) sur des zones parfois limites de manoeuvre.

- les responsables du catapultage et de l'appontage. Le chien-jaune est au contact de la plate-forme et des appareils. Sa responsabilité est énorme et il doit sentir les choses jusqu'à l'ultime moment de bascule où il colle le drapeau au pont. Même chose pour les OA. Ils seront nez au vent (enfin, plutôt cheveux dans les yeux) tant que cette fonction existera.

- enfin, il y aura toujours quelques maneouvriers. Des gars pour repousser de 30 cm un avion qui a dévié ou freiné trop tard pour s'engager sur la catapulte ou un avion qui a trop tiré sur les brins et peine à se dégager ; des gars pour mettre en place le hold-back, etc.

Et je le répète, la cueillette (le parcours de toute la longueur du pont d'envol, en ligne serrée, pour le nettoyer de tout objet libre) reste indispensable avant toute opération de plate-forme.

Concernant le standing de l'hébergement, plusieurs options ... façon SNLE ou bien façon SNA ? Parce que c'est pas le même niveau de confort ... et accessoirement, ce ne sont pas, non plus les mêmes durées de patrouilles ou de missions. Etonnament, d'ailleurs, le "standing" est plus élevé dans les bâtiments ayant les durées de patrouilles les plus longues. Ce ne doit pas être sans raison.

;)

Supprimer la bulle AA intrinsèque ou la faire reposer sur l'escorte pose plusieurs problèmes. Déjà, l'escorte est tellement repérable qu'elle donne une idée de où chercher le porte-avion (qui va être difficile à démagnétiser, vu son déplacement). Ensuite, si l'escorte se fait éliminer (des avaries suffisent, pas besoin de la couler), le porte-avion submersible se retrouve en maillot de bain : l'avion est le prédateur N°1 du submersible à faible immersion.

Enfin, lorsque l'on pense à de nouveaux système, il faut toujours raisonner selon l'axiome "KISS" (Keep It Stupid Simple). En effet, ajouter de la complexité au système (rendre un porte avion submersible), ne fait qu'ajouter des possibilités de défaut. Or plus il y a de possibilités de défaut, moins le système est opérable - et la loi de Murphy se charge toujours de le rappeler à la mémoire des concepteurs. Il faut que le système reste opérable en conditions dégradées, voire même qu'il existe encore une option de fonctionnement en conditions compromises ... c'est le gage de l'efficacité opérationnelle et de la survie dans le milieu hostile qu'est une zone de combats.

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Si vous faîtes un PA submersible, il va en grande partie changer de fonction. Il ne s'agit plus d'un PA qu'on déploie au large d'un pays pour lui faire peur ni même d'un PA chargé de la protection aérienne de la flotte (en cas d'attaque sa principale défense est de se cacher, pas de faire surface pour lancer les avions trop tard) Il s'agira presque d'un porte-avions de force spécial destiné presque exclusivement à des raids surprises.

Une sorte de SNLE (de 15 à 40 000 tonnes) capable d'opérer une dizaine d'avions de combat (voir plus, il y a jusqu'à 24 missiles de 58 tonnes donc pour des avions deux fois plus petits ...) pourrait être suffisamment performant pour effectuer quelques raids massifs. Le CdG doit "gaspiller" presque la moitié de sa capacité à assurer des patrouilles air-air de défense de la flotte, en pratique il doit rarement pouvoir lancer des missions de plus d'une dizaine d'avions.

L'avantage du PA submersible serra aussi de réduire sensiblement la taille de son escorte qui pourrait être presque nulle (pas besoin de frégates qui ne feront que montrer la position du PA, le SNA devient superflu et même le navire ravitailleur devient beaucoup moins important vu que la taille du GAN est beaucoup plus réduite (moins d'avions, moins de sortie, pas de frégate à ravitailler ...)

Dans le principe un SNPA avec X bombardiers remplacera quasiment un PA avec les X bombardiers et une dizaine de chasseurs et E2C, 3/4 frégates ASM et AA et un ou deux SNA.

Cela permet aussi d'utiliser le PA même sans avoir une vrai supériorité navale. Pour les USA, ce n'est pas très utile, mais pour les Chinois, Russes ou Indiens ce serrait plus envisageable. D'ailleurs un PA submersible servant exclusivement à la projection de force serrait complémentaire avec leurs PA (héritiers des croiseurs porte-aéronefs) servant presque uniquement à la défense aérienne de la flotte.

En fait même pour la France, un PA2 submersible pourrait être envisageable. Le prix risque d'être comparable avec celui d'un PA2 (il n'y aura pas le même nombre d'avions, mais presque le même nombre d'avions à lancer pour un gros raid) et ça permet d'avoir un deuxième GAN pour le prix du seul PA. En plus vu que le PA submersible emporte peu d'avions, on aura de quoi former 2 GAN. On aurait un premier GAN bien visible avec le CdG et un plus furtif (pouvant être n'importe ou) avec le SNPA. Pendant les indisponibilités du CdG, on aurait quand même un PA (mais très limité) pour le remplacer.

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Il faudrait peut être créer un sujet sur la submersibilité des batiments, traditionnellement de surface ... Le sujet est potentiellement vaste

En sachant qu'on en a déja discuté un bout sur les sujets il me semble de :  PA2 "alternatives" et "frappeurs/SSGN" ou les discutions s'y sont noyées

  Pour dire les choses, je pensais personnellement + a des concepts se généralisant dans les marines, a la plupart des grands batiments pour leur donner des fonctions et variations de doctrines d'emplois pouvant faire changer considérablement les comportements a la mer, dissuasion, combats, prévention ect

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