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Nouvelle mode économique en FRANCE: la ré-industrialisation


Bechar06
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Le ministre du Redressement productif préconise 20 milliards d'euros d'allégements de cotisations patronales pour les salaires compris entre 1,6 et 2,5 SMIC. Les entreprises n'en bénéficieraient qu'à condition d'investir.

Source Les Echos:

Arnaud Montebourg entend imprimer sa marque dans les réformes que prépare l'exécutif pour améliorer la compétitivité des entreprises. Dans un « memorandum en faveur d'un dispositif de relance productive » daté de la seconde quinzaine d'octobre, que « Les Echos » se sont procurés, le ministère du Redressement productif avance ses propositions, qui seront, précise le document, « soumises à l'arbitrage du gouvernement ». Le Premier ministre recevra lundi le rapport de Louis Gallois, sur le même sujet.

Les préconisations d'Arnaud Montebourg impliquent des réformes de grande ampleur. Le ministre préconise en effet de réduire les charges sociales patronales de 20 milliards d'euros. Cet allégement concernerait les salaires compris entre 1,6 et 2,5 fois le SMIC, soit de 2.281 à 3.465 euros bruts par mois. Quelque 3,1 millions de personnes seraient concernées, un peu plus d'un salarié sur cinq. Sur ce total, « 1 million environ travaillent dans l'industrie », précise la note. C'est ce secteur de l'économie que l'exécutif vise en priorité.

« Donnant-donnant »

Les entreprises ne bénéficieraient pas systématiquement de cette baisse d'environ 8 % du coût du travail. Les allégements serait réservés à celles qui investissent -le ministère parle de « donnant-donnant » -, la réduction de charges s'élevant à la moitié de l'investissement. Seuls les investissements « créateurs de nouveaux produits ou processus » seraient éligibles, par opposition aux « investissements de construction, d'entretien et de maintenance qui n'ont pour but que le maintien du stock de capital ».

Pour le ministère, ce dispositif représenterait « une évolution de compétitivité du même ordre de grandeur que celui réalisé par l'Allemagne dans les années 2000 ». Il favoriserait « une hausse massive de l'investissement dans les entreprises ». Et permettrait de créer « plusieurs centaines de milliers d'emplois ».

Une « taxe carbone aux frontières »

Comment compenser ce manque à gagner de 20 milliards pour la Sécurité sociale ? Arnaud Montebourg préconise de mettre à contribution « les secteurs protégés de l'économie » comme « la restauration, le secteur bancaire et l'immobilier ». Il propose aussi « une baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales », des prélèvements accrus sur « les retraités les plus fortunés » -en supprimant progressivement l'abattement pour frais professionnels dont ils bénéficient-, une « plus grande progressivité des allocations fami liales » grâce à leur « fiscalisation ». Enfin la fiscalité environnementale serait sollicitée, avec la création d'une « taxe carbone aux frontières » ou la mise en enchère des quotas d'émission de CO2.

Ces nouveaux prélèvements, qui pourraient rapporter « 19 milliards d'euros », devraient être mis en place « graduellement sur deux ou trois ans afin de ne pas augmenter brutalement la fiscalité sur les entreprises et les ménages concernés ».

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Ce projet est gigantesque, c'est autant une plateforme commercial, qu'un pole logistique et service. Pour le moment vu de l'extérieur ca a l'air assez délirant mais si ca marche bien les retombée pourraient etre impressionnante. Le site est vachement bien placé, au carrefour autoroutiers cventrale en Europe, contigue a un gros port fluvial déversant tout le nord de l'Europe et notament les gros ports belges et néerlandais, et la un nœud ferroviaire fret.

Quitte a acheter de la camelote chinoise autant leur vendre quelques services au passage, au moins on récupérera des grosses miettes, d'autant que dans une zone qui désindustrialise a marche forcé, et ou l'emploi transfrontalier ne peut tout faire, c'est vu comme le messie.

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Le ministre du Redressement productif préconise 20 milliards d'euros d'allégements de cotisations patronales pour les salaires compris entre 1,6 et 2,5 SMIC. Les entreprises n'en bénéficieraient qu'à condition d'investir.

Source Les Echos:

Arnaud Montebourg entend imprimer sa marque dans les réformes que prépare l'exécutif pour améliorer la compétitivité des entreprises. Dans un « memorandum en faveur d'un dispositif de relance productive » daté de la seconde quinzaine d'octobre, que « Les Echos » se sont procurés, le ministère du Redressement productif avance ses propositions, qui seront, précise le document, « soumises à l'arbitrage du gouvernement ». Le Premier ministre recevra lundi le rapport de Louis Gallois, sur le même sujet.

Les préconisations d'Arnaud Montebourg impliquent des réformes de grande ampleur. Le ministre préconise en effet de réduire les charges sociales patronales de 20 milliards d'euros. Cet allégement concernerait les salaires compris entre 1,6 et 2,5 fois le SMIC, soit de 2.281 à 3.465 euros bruts par mois. Quelque 3,1 millions de personnes seraient concernées, un peu plus d'un salarié sur cinq. Sur ce total, « 1 million environ travaillent dans l'industrie », précise la note. C'est ce secteur de l'économie que l'exécutif vise en priorité.

« Donnant-donnant »

Les entreprises ne bénéficieraient pas systématiquement de cette baisse d'environ 8 % du coût du travail. Les allégements serait réservés à celles qui investissent -le ministère parle de « donnant-donnant » -, la réduction de charges s'élevant à la moitié de l'investissement. Seuls les investissements « créateurs de nouveaux produits ou processus » seraient éligibles, par opposition aux « investissements de construction, d'entretien et de maintenance qui n'ont pour but que le maintien du stock de capital ».

Pour le ministère, ce dispositif représenterait « une évolution de compétitivité du même ordre de grandeur que celui réalisé par l'Allemagne dans les années 2000 ». Il favoriserait « une hausse massive de l'investissement dans les entreprises ». Et permettrait de créer « plusieurs centaines de milliers d'emplois ».

Une « taxe carbone aux frontières »

Comment compenser ce manque à gagner de 20 milliards pour la Sécurité sociale ? Arnaud Montebourg préconise de mettre à contribution « les secteurs protégés de l'économie » comme « la restauration, le secteur bancaire et l'immobilier ». Il propose aussi « une baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales », des prélèvements accrus sur « les retraités les plus fortunés » -en supprimant progressivement l'abattement pour frais professionnels dont ils bénéficient-, une « plus grande progressivité des allocations fami liales » grâce à leur « fiscalisation ». Enfin la fiscalité environnementale serait sollicitée, avec la création d'une « taxe carbone aux frontières » ou la mise en enchère des quotas d'émission de CO2.

Ces nouveaux prélèvements, qui pourraient rapporter « 19 milliards d'euros », devraient être mis en place « graduellement sur deux ou trois ans afin de ne pas augmenter brutalement la fiscalité sur les entreprises et les ménages concernés ».

c'est quoi encore c't'usine a gaz ?  :rolleyes:

c'est bon ça m'interesse pas : on a pas envis de passer notre vie avec notre comptable pour à l'arrivée avoir une épée de Damocles au dessus de la tete à la moindre interprétation de travers de la loi.

Par contre, ça devrait interesser les grand groupes : ils ont des comptables et avocats payés à l'année, qu'ils bossent ou qu'ils bossent pas ça leur coute pareil. Toujours ça de gagné : ce qui est bon pour les grands groupes c'est quand meme bon pour la France.

Feraient quand meme mieux d'allèger et simplifier la législation et favoriser l'embauche (et donc le licenciement) : ça couterait pas un rond et ça aurait beaucoup plus d'effet. Par contre ça remettrait un peut en cause le systeme donc c'est beaucoup plus compliqué politiquement en réalité que de pomper comme des Shadocks : ponctionner là, redistribuer ailleurs, ce qui cré des effets perverses qu'on compense en prélevant là, redistribuant ailleurs, etc.. etc.. à l'infini.

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c'est quoi encore c't'usine a gaz ?  :rolleyes:

C'est Français monsieur.

Cela montre bien qu'il y a une méconnaissance totale de l'économie. En effet, un tel mécanisme est impossible à budgéter. Comment calculer la mise à contribution pour équilibrer l'abattement de 8%.

Et puis, pourquoi diminuer le coût du travail si ce même coût n'est pas un problème? Surtout de 8%, ce qui n'est pas rien. Loin de là.

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Rapport Gallois, TVA : le gouvernement ne sait plus où il va

Nous vous proposons un nouvel article du blogueur Yohann Duval, qui évoque avec une grande pertinence la qualité du diagnostic du rapport Gallois sur les failles de notre économie ainsi que la grande pauvreté des solutions proposées. Ou comment le gouvernement va dans le mur en refusant le protectionnisme.

Le gouvernement a donc annoncé hier ses mesures pour améliorer la compétitivité de notre économie. Parmi celles-ci, les plus emblématiques sont une hausse de la TVA et la création du "crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi". Ces nouvelles orientations font suite à la publication du désormais célèbre "rapport Gallois". Si ce rapport a été largement critiqué, doit-on pour autant considérer, comme Jean-Luc Mélenchon, que "tout est à jeter" ? Comment interpréter les décisions prises par le premier ministre ?

Un constat lucide

Il faut tout d'abord admettre que le rapport Gallois énumère un certain nombre de constats tout à fait indiscutables. L'analyse de la situation de l'industrie Française est tout aussi impitoyable que pertinente :

"La diminution du poids de l’industrie dans le PIB français est plus rapide que dans presque tous les autres pays européens ; le déficit croissant du commerce extérieur marque nos difficultés à la fois vis-à-vis des meilleures industries européennes et face à la montée des émergents."

"Toutes les analyses récentes convergent vers un même constat : l’industrie française atteint aujourd’hui un seuil critique, au-delà duquel elle est menacée de déstructuration."

"La part de l’industrie (hors construction) dans la valeur ajoutée totale, en France, est passée de 18 %, en 2000, à un peu plus de 12,5 %, en 2011, nous situant désormais à la 15e place parmi les 17 pays de la zone euro, bien loin de l’Italie (18,6 %), de la Suède (21,2 %) ou de l’Allemagne (26,2 %)."

"L’emploi industriel (hors construction) s’est également continuellement dégradé : il est passé de plus de 26 % de l’emploi salarié total en 1980 (5,1 millions de salariés) à 12,6 %, en 2011 (3,1 millions de salariés), la France perdant ainsi plus de 2 millions d’emplois industriels en 30 ans."

Une situation dramatique qui a d'importantes conséquences :

"Globalement, le solde de la balance commerciale est passé d’un excédent de 3,5 milliards d’euros en 2002 à un déficit de 71,2 milliards d’euros (soit 3,5 points de PIB), en 2011 . La balance hors énergie était de + 25,5 milliards d’euros en 2002, elle est de –25,4 milliards d’euros, en 2011."

Nous n'apprenons rien, mais il est toujours agréable de remarquer que le déni sur ce point semble avoir cessé. Il est par ailleurs intéressant de noter que le prétendu "modèle allemand" n'est pas idéalisé : ses conséquences sociales ne sont pas occultées.

"Il convient néanmoins de préciser que les activités de services ont été largement dérégulées ; elles offrent des salaires très bas qui participent à la compétitivité globale mais seraient, à juste titre, jugés inacceptables en France."

Quelques bonnes idées

Concernant les éléments positifs du document préparé par Louis Gallois, nous pouvons également retenir la volonté affichée de créer un "small business act" à la Française, c'est-à-dire une politique consistant à réserver certains marchés publics aux PME, qui pourrait être complété par un équivalent du "small business research initiative" britannique ou du "small business innovation and research" américain, qui orientent une partie de la commande publique vers des innovations ou des prototypes élaborés par des petites ou moyennes entreprises.

La recherche est l'un des points cruciaux du rapport, avec la volonté de permettre la "montée en gamme" de l'industrie Française. Pour cela, il est préconisé de garantir une certaine stabilité fiscale et d'accentuer le rôle de "stratège" de l'État. De plus, le nucléaire reste considéré comme un atout : si la transition énergétique est une nécessité et que la part des énergies renouvelables est amenée à progresser à l'avenir, "le coût du kilowatt-heure qu’il procure est un véritable avantage comparatif", qui permet de diminuer la facture énergétique des entreprises. Il ne s'agit là que du bon sens : dans un contexte de crise, on ne ferme pas des usines qui fonctionnent, fussent-elles nucléaires.

Enfin, suite au constat réalisé à propos du déficit du commerce extérieur et en lien avec l'objectif de montée en gamme, il est recommandé de faire en sorte que "la progression de l’exportation" devienne "une priorité nationale" : la "concentration" de l’effort de soutien "sur les entreprises déjà exportatrices ou celles qui montrent leur capacité à exporter durablement" pourrait avoir un "effet d'entraînement naturel" sur les autres. Là aussi, l'objectif semble louable. Une question reste posée, cependant : la seule montée en gamme, probablement nécessaire, sera-t-elle suffisante pour résister aux conséquences négatives de la mondialisation ? Rien n'est moins sûr. Et c'est à ce niveau que résident les lacunes du rapport.

Source et suite:

http://lespoir.jimdo.com/2012/11/08/rapport-gallois-tva-le-gouvernement-ne-sait-plus-o%C3%B9-il-va/

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Foxconn, le roi taïwanais du low cost, envisagerait d'installer des usines aux États-Unis

© AFP

D’après le site asiatique DigiTimes, Foxconn, le géant taïwanais qui gère les usines chinoises où sont fabriqués les iPhone et iPad, aurait l’intention d’ouvrir des usines aux États-Unis pour produire des téléviseurs à écran plat.

Par Sébastian SEIBT (texte)

Signe des temps : l’un des symboles du "made in Asia" à bas coût, Foxconn, pourrait bien ouvrir des usines aux États-Unis. Le géant taïwanais, qui emploient plus de 800 000 personnes sur ces sites chinois où sont fabriqués la plupart des produits informatiques comme l’iPhone ou l’iPad, hésiterait entre Détroit et Los Angeles, d’après le site d’information taïwanais DigiTimes.

Cette extension à l’international du domaine du low cost s’explique, selon le quotidien britannique "The Guardian", par la hausse du coût du travail en Chine. “Foxconn chercherait des nouvelles opportunités à l’étranger pour compenser l’augmentation des salaires en Chine”, écrit le journal.

Le maître de l’assemblage des iPhone et autres ne pourra certainement pas pour autant imposer aux États-Unis les niveaux de salaires qu’il pratique en Chine, soit un peu plus de 500 euros par mois. Il s’agirait plutôt de se rapprocher géographiquement des marchés où les produits sont vendus et ainsi faire des économies sur les coûts de transport.

Foxconn ne s’attelera pas au même type de produits aux États-Unis qu’en Chine, croit savoir DigiTimes. Rapatrier la production de l’iPhone sur le sol américain serait ainsi exclu car l’assemblage requiert trop de main-d’œuvres. Le groupe taïwanais miserait plutôt sur du matériel dont la construction pourrait “être largement automatisée comme les écrans plats”, rapporte DigiTimes citant “plusieurs sources proches des marchés financiers”.

Cerise sur ce mille-feuille de rumeurs, les applemaniaques s’imaginent déjà que ces futures usines sortiraient les très attendues - mais jamais confirmées par Apple - iTV, ces téléviseurs conçus par la marque à la pomme. Il s’agirait alors des premiers produits “made in USA” du géant américain de l’électronique grand public depuis près d’une décennie.

Des précédents avant Foxconn

Foxconn, dont l’histoire récente a été marquée par des suicides d’employés chinois et plusieurs scandales relatifs aux conditions de travail dans ses usines, n’a pas souhaité commenter une éventuelle implantation aux États-Unis. Mais son patron, Terry Gou, a confirmé la semaine dernière qu’il avait invité des dizaines d’ingénieurs américains à visiter ses sites en Chine pour mieux comprendre la chaîne de production dans ces usines.

Le géant taïwanais n’est pas le premier groupe à délocaliser ou relocaliser une partie de ses activités aux États-Unis. Depuis 2010, plusieurs sociétés indiennes spécialisées dans les centres d’appel ont installé des bureaux aux États-Unis. “En Inde, les salaires augmentent alors qu’aux États-Unis, avec le fort taux de chômage, les rémunérations ont tendance à baisser”, expliquait déjà en mai 2011 au quotidien américain "Washington Post", Joseph Vafi, un analyste financier américain.

Pour 2012, le cabinet américain en conseil de stratégie Boston Conulting Group estime que le retour sur le sol américain d’activités qui avaient été délocalisées en Chine pourraient permettre de créer plus d’un million d’emplois.

Convergence à terme des salaires dans les pays occidentaux (salaires en baisse) et dans les pays d'Asie orientale (salaires en hausse) ? (style 1000 euros pour tous les ouvriers en moyenne ?)

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En attendant, en guise de lot de consolation :

La meilleure usine d'Europe est en France !

Créé le 09/11/2012 à 13h21

La meilleure usine d'Europe est en France... et ce sont des Allemands qui le disent ! A l'heure de la morosité économique en France et des interrogations sur la compétitivité des entreprises, c'est une nouvelle qui va un peu redorer le blason industriel de l'Hexagone. Installée à Foix, dans l'Ariège, il s'agit d'une usine Continental, d'un peu plus de 400 salariés, qui fabrique des calculateurs de bord pour les voitures. Elle a reçu le Trophée européen de l'excellence industrielle, décerné par un jury de spécialistes internationaux réuni par un magazine économique allemand. Elle devance par exemple une usine BMW en Allemagne. La récompense met en particulier en avant les objectifs de développement durable de l'usine.

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Les entreprises françaises cèdent de plus en plus leurs brevets à l’étranger, mais elles s’avèrent incapables de bien les valoriser, selon une étude de France Brevets menée avec l’école Mines Paris Tech et publiée jeudi 8 novembre. Or cette faiblesse française pénalise "l’emploi et l’industrie", souligne ce fonds d’investissement cofinancé depuis mars 2011 par l’Etat et la Caisse des Dépôts (CDC).

L’étude porte sur un échantillon de 4.210 brevets cédés en Europe entre 1997 et 2009, dans le secteur des télécoms, "le plus représentatif et dynamique". Elle montre "une hausse exponentielle après 2004" des cessions de brevets en France. France Brevets, appelle à stopper cette hémorragie et préconise aux détenteurs de brevets une alternative : au lieu de les céder, il conviendrait d'accorder des licences d'exploitation.

Autre souci identifié par le fonds, le peu d'entrain des entreprises françaises à acquérir des brevets. "En France, depuis 2004, la balance est négative ; 90% sont des ventes, seulement 10% sont des acquisitions", explique Yann Dietrich, vice-président électronique et IT à France Brevets.

Le logique de l'ingénieur-concepteur

Ce manque d'appétit pour le savoir-faire développé par d'autres est avant tout culturel. "En France, c’est la logique de l’ingénieur concepteur - uniquement - qui prime, tandis que les Anglo-Saxons sont plus dynamiques et agiles sur le marché", détaille Jean-Charles Hourcade, directeur général de France Brevets.

Autre particularité, en France, les deux-tiers des acquéreurs de brevets sont des entreprises étrangères. Ces dernières ont, qui plus est, tendance à s'accaparer "des brevets de très haute qualité", précise Yann Dietrich.

Les Allemands jouent collectif

Pour comparaison, l’Allemagne se montre, elle, beaucoup plus performante pour chasser en équipe. Les Allemands réservent ainsi leurs meilleurs brevets à d'autres PME allemandes et choisissent d’exporter leurs brevets de moindre qualité. Les Français font, eux, exactement l'inverse. Ils réservent à l’exportation leurs meilleurs brevets à l’Allemagne et vendent ceux d’une valeur moindre à d’autres entreprises françaises.

La tâche est donc de faire évoluer les mentalités vers des brevets mutualisés sous la forme de licences d'exploitation. "La cession de brevets est une logique court-termiste, tandis que le licensing profite sur le long terme : on n’abandonne pas complètement l'activité", explique Yann Menière, chercheur et professeur à l’école des Mines.

...

http://www.challenges.fr/economie/20121108.CHA2905/l-incroyable-incapacite-de-la-france-a-conserver-ses-brevets.html

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Les sociétés françaises moins nombreuses à exporter

Selon le troisième baromètre de l'export réalisé par l'assureur-crédit Euler Hermes, la France ne comptait plus que 117.000 firmes exportatrices en 2011 contre 131.800 en 2000.

Malgré les nombreux organismes qui soutiennent l'exportation, les réformes et mesures prises ces dernières années par les pouvoirs publics, les entreprises françaises sont de moins en moins performantes à l'exportation. Selon le troisième baromètre de l'export réalisé par l'assureur-crédit Euler Hermes, la France ne comptait plus que 117 000 firmes exportatrices en 2011 contre 131 800 en 2000.

Contrairement à l'Allemagne qui possède une balance commerciale excédentaire grâce à la formidable vitalité de ses entreprises familiales, la France enregistre une chute des PME exportatrices. «Leur nombre est revenu de 120.000 à 95/000 de 2002 à 2012. En Allemagne, 350.000 PME exportaient en 2012 soit 3,7 fois plus qu'en France. Désormais seul 1% des exportateurs réalise plus de 70% des exportations», analyse Ludovic Subran, chef économiste du groupe Euler Hermes. Cette perte de compétitivité a de lourdes conséquences sur l'emploi. «Perdre un milliard d'euros d'exportations coûte 10.000 emplois», observe Ludovic Subran.

Ce diagnostic explique pourquoi l'Hexagone est le pays européen qui a connu la plus faible croissance de ses exportations en valeur et en volume depuis 2009. Les exportations ont tout juste retrouvé leur niveau de 2008, c'est-à-dire leur niveau d'avant la crise.

Cinquième pays exportateur au niveau mondial, la France n'a pas réussi à imposer ses produits et services dans les pays émergents qui tirent la croissance et le commerce mondial. «La Chine n'est que le 9 ème débouché des exportations françaises», constate Ludovic Subran. Incapables de dégager des marges qui leur permettraient d'investir, les sociétés françaises réduisent la voile. Elles ne sont que 42% à exporter vers trois pays en 2013 contre 72% en 2012. 20% des sociétés déclarent un seul pays à l'export contre 9% en 2012. Et un peu moins d'un tiers de firmes tricolores exportent vers des zones à risque comme l'Espagne ou l'Italie. Ces deux pays en récession et où les défaillances d'entreprises sont en progression représentent 10% des exportations françaises (65 milliards d'euros).

Handicapées par les coûts, les entreprises françaises jugent que leur principal frein à l'export est le risque d'impayé. Une société sur deux craint l'incapacité de ses clients à la payer et juge les coûts à l'export (transport, logistique, douane) trop élevés. Interrogé sur les aides publiques, un chef d'entreprise sur deux déclare n'avoir jamais entendu du guichet unique à l'export, c'est-à-dire d'un endroit où il peut se renseigner sur tous les dispositifs à sa disposition. Et parmi ceux qui le connaissent, 5% seulement l'ont utilisé.

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Vous allez vous marrer. Après la diesielisation absolue du parc francais, apres avoir raillé depuis 1995 les solution hybride essence de Toyota, apres avoir désespérement tenter de faire croire qu'on pouvait vendre du 100% électrique en masse ...

Renault travaille sur un hybride :lol:

Y a plus qu'a espérer que Tavares est la riche idée de proposer une bagnole qui roule au SP95 ... en plus du 220V.

Renault travaille sur une motorisation hybride à bas coûts

VERSAILLES - Le constructeur automobile français Renault, qui mise beaucoup sur l'électrique, travaille aussi sur une motorisation hybride à bas coûts, a fait savoir mardi son numéro deux Carlos Tavares.

La motorisation hybride est une technologie que nous considérons comme transitoire car elle ne permet pas d'atteindre zéro émissions de CO2, a fait savoir le directeur général délégué lors d'un congrès à Versailles.

Pour autant, nous restons très attentifs à cette technologie, nous avons nous-mêmes un certain nombre de projets de recherche qui ont pour objectif de faire ce qu'on appellerait une motorisation hybride 'low cost', a-t-il indiqué, sans plus de précisions.

Renault dispose d'une gamme de quatre modèles électriques: la berline Fluence ZE, l'utilitaire Kangoo ZE, le quadricycle Twizy (qui va faire l'objet d'un rappel) et la citadine Zoé attendue en fin d'année dans les concessions.

Contrairement à certains de ses concurrents, le groupe présidé par Carlos Ghosn a choisi de ne pas développer jusqu'à présent de véhicule hybride et de miser sur le tout-électrique.

Nous avons pour objectif d'être en 2016 en dessous de 100 grammes de CO2 pour l'ensemble de notre gamme, a fait savoir M. Tavares. Pour 2020 nous avons un programme pour atteindre 80 grammes de CO2, ce qui représentera bien évidemment un effort très important, a-t-il ajouté.

Un autre axe de développement du constructeur est le renforcement des ventes à l'international, alors que le marché automobile en Europe de l'Ouest est en plein marasme. Nous avions prévu d'atteindre 50% de nos ventes à l'international, donc en dehors de l'Europe occidentale, en 2016, a rappelé M. Tavares, qui a confirmé que ce chiffre allait vraisemblablement être atteint dès cette année.

Renault a réalisé pour la première fois de son histoire plus de la moitié de ses ventes à l'international au troisième trimestre.

laf/cb/jmg

RENAULT

(©AFP / 20 novembre 2012 12h59)

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Compétitivité à l'export  : le déclin semble enrayé

Par Frederic SCHAEFFER | 20/11/2012

Dans les exportations mondiales, la France cesse de perdre des parts de marché par rapport à ses voisins européens.

Une lueur d'espoir dans un tableau qui reste bien sombre. La France cesse de perdre des parts de marché à l'exportation relativement à ses voisins européens. Dans son étude sur « la compétitivité française en 2012 » publiée hier, COE-Rexecode constate que, au cours des huit premiers mois de l'année, la part des exportations françaises de marchandises dans les exportations de la zone euro a été en moyenne de 12,6 %, soit le même niveau que sur la même période de 2011. La perte de part de marché était très rapide au début des années 2000 ( de l'ordre de 0,4 point par an), avant de ralentir entre 2007 et 2011 (-0,14 point). Mais, depuis deux ans, elle s'est à peu près interrompue.

Cette bonne nouvelle est toutefois à relativiser : « On n'aperçoit pour l'instant aucune amorce de récupération du terrain perdu », souligne Denis Ferrand, directeur général de l'institut d'études économiques, pour qui la France se stabilise « à un niveau extrêmement bas ». Au début des années 2000, la part de marché de la France par rapport à ses voisins de la zone euro avoisinait les 16 %. « Si la France avait maintenu ses parts de marché à leur niveau de 2000, nos exportations de biens et services serait de 190 milliards d'euros supérieures à leur niveau actuel », poursuit l'économiste. En ce sens, COE-Rexecode salue le pacte de compétitivité du gouvernement, mais n'y voit qu'un « premier pas » sur la voie du redressement.

Rien ne dit non plus que cette stabilisation sera pérenne. Déjà, en 2009, l'enraiement du déclin avait été quelque peu perceptible. Cela n'avait finalement pas duré. COE-Rexecode reste donc très prudent. Selon l'institut, il pourrait s'agir des premiers résultats des mesures de politique industrielle et d'innovation mises en place ces dernières années (crédit d'impôt recherche, pôles de compétitivité, action d'Oséo...). Mais les signaux d'atterrissage pourraient aussi résulter de l'atrophie continue depuis dix ans de la base d'entreprises exportatrices : « Il ne resterait plus que les acteurs les plus efficaces à l'exportation. »

« Cette stabilisation globale recouvre des performances contrastées selon les marchés et les produits », indique par ailleurs l'étude. Par exemple, la France a regagné un peu de terrain dans la chimie ou les machines. Ainsi que, globalement, sur les marchés en Amérique du Nord et en Asie. Mais elle en a perdu dans le matériel de transport et sur les marchés africains.

L'industrie a fondu

Plusieurs points de vigilance sont soulevés. Comme l'évolution du coût salarial unitaire (qui tient compte de la productivité) moins rapide en Italie et - surtout - en Espagne qu'en France depuis deux ans. « Le risque est désormais qu'après avoir perdu en compétitivité principalement par rapport à l'Allemagne, la France perde des parts de marché relativement au sud de l'Europe », souligne l'étude. L'autre point d'inquiétude vient de la contraction de la base industrielle hexagonale. Après la Grèce, c'est en France que le poids de l'industrie a le plus fondu au cours des dix dernières années au sein de la zone euro. Qui plus est, le montant de l'excédent brut d'exploitation de l'industrie est inférieur de 23 % à son niveau de 2000. « Il représente désormais moins d'un tiers de celui de l'industrie allemande », indique COE-Rexecode. Contre les deux tiers, il y a douze ans.

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Put...in , combien ces ingénieurs au talents indéniable et reconnus nous aurons coûté en fiascos et inadaptation commerciale ...

Clairon

Les ingénieurs ne font que ce pour quoi il sont payé ... le développement produit c'est pas forcément le boulot des ingénieurs loin de là. Le gros problème c'est que les commerciaux en France n'ont pas le role qui leur est dû. Ici ce sont les gestionnaire qui s'occupe du commerce, tout ça parce que nos école de gestion s'appellent école de commerce :lol:

Il y a effectivement un gros problème de relation produit client ... cette relation c'est le service commercial et service client qui doit l'établir, et orienter le reste de la stratégie pour produire des bien et service que désir - parfois sans le savoir encore - le client potentiel. Suffit de voir les stratégie type Nespresso pour s'en convaincre ... le produit lui même n'est autre que du bon café, produit qu'on trouve un peu n'importe ou si on s'en donne la peine ... la valeur ajouté de Nespresso c'est tant la café ou la cafetière, mais l'intimité de la relation client et la sexytude de Georges - accessoirement le café est pas mauvais du tout -.

On a la même relation avec les marque auto premium, Audi, Prosche, Merco ... mais aussi avec des marques a image, comme Toyota - image fiabilité, rusticité, innovation durable -, Dacia - qualité et service rendu / prix absolument imbattable - etc.

Quand on cherche ces qualité chez d'autre industriel français on a parfois beaucoup de mal ... si elle existent - ce qui est souvent le cas néanmoins - elles ne sont absolument pas mis en valeur, parfois meme complétement saboté par des comportement incompréhensible. L'exemple meme du comportement incompréhensible c'est la SNCF ... le train s'arrete et personne n'explique un minimum au voyageur pourquoi, ce qui va se passer combien de temps ca va durer ... c'est débile de ne pas tenir les passager au courant, c'est rassurant de savoir - meme si c'est des conneries qu'on raconte aux voyageurs - on a l'impression de pas etre abandonné , que le prestataire de service se bouge le cul pour que ca rentre dans l'ordres etc. Mais non a la SNCF le train s'arrete et silence total ... résultat tout le monde dans le train est persuadé que le conducteur est partie prendre l'apéro. Al'air de l'internet sans fil, de la 3G, du SMS, des smartphone et autre tablette, de l'immédiateté la communication de la SNCF a toujours l'air aussi néolithique, désespérant, surtout pour un leader industriel francais qui doit faire face a la concurrence et exporter ses service pour se développer a l'avenir.

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Vous allez vous marrer. Après la diesielisation absolue du parc francais, apres avoir raillé depuis 1995 les solution hybride essence de Toyota, apres avoir désespérement tenter de faire croire qu'on pouvait vendre du 100% électrique en masse ...

Renault travaille sur un hybride :lol:

Y a plus qu'a espérer que Tavares est la riche idée de proposer une bagnole qui roule au SP95 ... en plus du 220V.

Renault a deja tout ce qu'il faut dans la banque d'organe du groupe de toute facons.  8)
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Le France a une image négative dans de nombreux domaines et nos concurrents "jouent" avec cette image, que ce soit sur les grèves ou sur le service après-vente on passe pour un pays sous-developpé dans les pubs négatives de nos concurrents et les commerciaux étrangers savent parfaitement faire passer le message. La France a aussi la réputation mondiale de savoir compliquer à l'envie les démarches administratives contraignantes... tout en étant les champions du manque de rigueur au travail. 

C'est particulièrement visible dans le domaine du tourisme, de la téléphonie, de la banque, etc...

Il faut ajouter aussi un manque considérable de compétences en langues étrangères dans les entreprises françaises qui font halluciner les clients étrangers.

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Le France a une image négative dans de nombreux domaines

Je me demande combien de milliards a pu coûter cette image négative cultivé à plaisir par pas mal de pays concurrents, à la fois pour les produits manufacturés civils et les militaires aussi (le french bashing haute intensité à la sauce surrender monkeys des Anglo-Saxons).

Même dans les quelques domaines industriels où on devrait avoir une image positive, comme l'aéronautique, cela ne semble pas tant le cas que ça : j'entendais dire l'autre jour un sinologue que les Chinois pensaient généralement qu'Airbus/EADS était allemand (ou devait tout à eux). O0

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La meilleure usine d'Europe est en France !

Créé le 09/11/2012 à 13h21

La meilleure usine d'Europe est en France... et ce sont des Allemands qui le disent ! A l'heure de la morosité économique en France et des interrogations sur la compétitivité des entreprises, c'est une nouvelle qui va un peu redorer le blason industriel de l'Hexagone. Installée à Foix, dans l'Ariège, il s'agit d'une usine Continental, d'un peu plus de 400 salariés, qui fabrique des calculateurs de bord pour les voitures. Elle a reçu le Trophée européen de l'excellence industrielle, décerné par un jury de spécialistes internationaux réuni par un magazine économique allemand. Elle devance par exemple une usine BMW en Allemagne. La récompense met en particulier en avant les objectifs de développement durable de l'usine.

Petite précision, avant de recevoir ce prix, Continental parlait de s'en séparer de l'usine de Foix.  O0

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Compétitivité à l'export  : le déclin semble enrayé

Par Frederic SCHAEFFER | 20/11/2012

...

Qui plus est, le montant de l'excédent brut d'exploitation de l'industrie est inférieur de 23 % à son niveau de 2000. « Il représente désormais moins d'un tiers de celui de l'industrie allemande », indique COE-Rexecode. Contre les deux tiers, il y a douze ans.

Tout est dit.

L'excedent brut d'exploitation c'est la base : grosso modo c'est le benef avant investissements, amortissements et taxes mais avec les salaires et charges.

Pas d'exedent brut = pas de capacité d'investissements et pas de prise de risque.

Moins d'un tiers de l'excedent brut des entreprises allemandes ça fait une sacré différence.

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