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PA2 vu par Thales, Hervé Couteau-Bégarie et l'académie de marine


Philippe Top-Force
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La MN aura aussi son lot de concessions à faire pour toucher les PA2 (et 3?).

1)Vu que Le PA est la seule possibilité en intervention longue distance sans bases alliées et que donc c'est nécessaire en temps qu'outil de pression diplomatique.

2)Que le coût unitaire par sortie est proche de l'AdA avec ravitailleurs et déploiement externe (ce qui est vrai)

3)Que la marine peut se substituer à l'AdA avec ses avions à terre pour remplir le contrat AT

Alors on peut se dire que le CEMP Edouard G s'empresse de vendre les Rafale aux EAU/Brésil et cloture ainsi le dossier le plus rapidement, puis lorsqu'il devra prendre ses fonctions de CEMA à la place de Georgelin.  ;)

Que les rédacteurs du Comité Surcouf se réactivent, que Hervé Couteau Bégarie et ses amis, ainsi que ceux de l'académie de la Marine, plus armada des clones de l'amiral Castex, et autres stratèges navals se réunissent entre eux pour former un énorme "Think Tank", constitué de membres aussi passionnés et ambitieux que les nôtres sur ce forum comme les pseudonymes du forum A&D.net :

Pascal Colombier/BPCs/Bruno/Jojo67/Fusilier/Panajim....et tant d'autres que j'ai dû oublier, ainsi que la floppée des prénoms Philippe comme Philippe Sautter/Wodka-Gallien/De Gaulle et autres amiraux Alain Oudot de Dainville/Jean-Louis Battet/Amiral Bétermier....pour présenter tout ceci à PR.

=) 

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3)Que la marine peut se substituer à l'AdA avec ses avions à terre pour remplir le contrat AT

Si on veut être objectif, il faut rajouter que les rafale M coûtent globalement de 15 à 20% plus cher que les rafale C trés légèrement plus performant.

C'est pour ça qu'il est un inutile et dangereux de remplacer tous les rafales C en rafales M. Surtout si les pilotes de rafales peuvent avoir la double qualification C et M.

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Si on veut être objectif, il faut rajouter que les rafale M coûtent globalement de 15 à 20% plus cher que les rafale C trés légèrement plus performant.

C'est pour ça qu'il est un inutile et dangereux de remplacer tous les rafales C en rafales M. Surtout si les pilotes de rafales peuvent avoir la double qualification C et M.

Où as-tu lu ou vu ?, ici sur ce forum qu'il était question de remplacer tous les Rafale C en Rafale M.  ;)

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Quand on dit que les rafale M peuvent être basé à terre pour remplacer des rafale C, je trouve que c’est du gaspillage. C’est vrai quelque soit le nombre de rafale C. L’exemple des SEM en Afghanistan ne se justifie que parce que l’armée de l’air n’a pas d’avions moins cher que les SEM, des rafales M plus cher et moins performant que des C n’ont rien à y faire à par défendre les couleurs de la marine contre celle de l’armée de l’air..

Avec 60 rafales M, la marine aurait déjà quasiment de quoi équiper le CdG et le PA2 donc on n’a pas forcement besoin de plus d’avions. Ce dont on a besoin c’est surtout de plus de pilotes embarqués.

Plutôt que de demander à l’armée de l’air d’avoir une escadrille sur rafale M, il me paraît plus rationnel de lui demander d’avoir des pilotes compétant sur rafale M et capable d’apponter. En cas de crise on sort tous les rafales M placés en réserve pour créer en quelques heures une nouvelle flottille à partir de pilotes et mécaniciens détachés de l’armée de l’air.

D’ailleurs c’est un peu ce qui se fait actuellement. Il y a une escadrille mixte armée de l’air et marine servant à la formation des pilotes de rafale et équipé entre autre de rafale M. Je présume que des pilotes de l’armée de l’air peuvent en profiter pour se faire qualifier sur rafale M, et ils doivent bien essayer des appontages (au moins simulés) de temps en temps. Ensuite la marine a déjà une dizaine de rafale en réserve.

Enfin c’est vrai que si le rafale M se pilote vraiment différemment du rafale C, l’idée de pilote polyvalent M et C risque de ne pas être réalisable. Ensuite il est possible qu’un rafale M basé à terre, n’effectuant que très peu d’appontage et de catapultage ait une durée de vie équivalente à celles des rafales C et non 20% plus faible. Dans ce cas les rafales M peuvent être utilisé à terre pour presque le même prix que les rafale C.

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ce sont les mêmes systèmes d'armes les mêmes performances ....

Après ce sont des guerres de boutiques entre pingouins et aviateurs

Les SEM à Kandahar c'était aussi pour la marine le moyen de montrer qu'elle était là malgré l'absence du CDG

C'était aussi un banc test pour la GBU 49 EPW II que seuls les marins et le SEM tiraient à l'époque

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C'est la fête d'Arpa ce week-end.  :lol:

Si on veut être objectif, il faut rajouter que les rafale M coûtent globalement de 15 à 20% plus cher que les rafale C trés légèrement plus performant.

Ce qui est à nouveau faux.

La différence de prix est de 8% entre la version M et la version C.

Mais ce qui compte, c'est le coût de possession et le coût d'acquisition du Rafale nu est seulement du quart du coût de possession lissé.Le Rafale M consomme aussi 5% de plus en carburant (plus lourd de 700 kg) mais le carburant ne représente qu'un quart du coût d'opération qui ne représente lui même que 20% du coût de possession. Donc la diffèrence en coût de possession est légèrement supérieure à 2,3 %.

En réalité, 58 Rafale M représentent 60 Rafale C en coût .

Sinon la différence de comportement est à peine perceptible pour le pilote puisque un Rafale M avec 4,1 tonnes dans les réservoirs a exactement le même comportement que le C réservoirs internes pleins.

Avec 60 rafales M, la marine aurait déjà quasiment de quoi équiper le CdG et le PA2 donc on n’a pas forcement besoin de plus d’avions.

Non. et Non ! La Marine fait durer ses appareils 30 ans (mais avec refit) contre 24 ans dans l'AdA.

Il faut 60 Rafale M pour durer 30 ans avec 3 escadrons de 12 en tenant compte de l'attrition, de la gestion du parc (grandes visites, lissage des potentiels).

Si on les fait durer 20 ans alors la Marine pourrait certes avoir 4 escadrons sur les 15 premières années puis 3.

Mais il faut 6 escadrons pour armer deux PA.

En cas de crise on sort tous les rafales M placés en réserve pour créer en quelques heures une nouvelle flottille à partir de pilotes et mécaniciens détachés de l’armée de l’air.

Ca c'est possible.Mais on sera restreint à 4 flotilles quand même.

Sinon la durée de vie du Rafale M est supérieure à celle du C pas l'inverse.

Il y a une logique à être à 86/100 rafale M pour armer 2 PA comme initialement soit 5 flotilles avec une montée en puissance par réactivation d'une de réserve pour monter à 6 .

Quand on dit que les rafale M peuvent être basé à terre pour remplacer des rafale C, je trouve que c’est du gaspillage.

Non.Cela dépend des circonstances.

Si on avait par exemple 3 PA avec leur Rafale M payés en réduisant d'autant la flotte AdA, il faudrait bien utiliser les M à terre quand on fait une intervention massive terrestre style guerre du Golfe puisque l'AdA n'aurait plus assez d'appareils pour assurer le contrat de soutien du corps de bataille de l'AT.

L'idée est evidemment qu'on ne fera pas de guerre ou on aurait à la fois 3 PA déployés avec leurs Rafale plus un corps de bataille à soutenir.D'ailleurs, quel scénario le justifierait il?

L'idée est bien de pouvoir: soit faire une projection de puissance massive à partir de la mer à 2 ou 3 PA (si PA3), soit une projection de force avec l'AT, et si l'AT est déployée dans un autre pays? on y a donc possibilité d'avoir des bases aériennes, donc plus besoin de PA.

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Sinon la durée de vie du Rafale M est supérieure à celle du C pas l'inverse.

C’est vrai ça? Je croyais me souvenir de 6000 heures pour les M et 7500 pour les C. Après c’est vrai que si mes chiffres comparent 6000 heures dans la marine avec un catapultage pour chaque heure de vol et 7500 heures dans l’armée de l’air avec un décollage pour 3 heures de vol, ça ne veut pas dire grand-chose. Et c’est-ce qui fausse en grande partie mes calcul concernant les surcout du M.
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Il faut 60 Rafale M pour durer 30 ans avec 3 escadrons de 12 en tenant compte de l'attrition, de la gestion du parc (grandes visites, lissage des potentiels).

Ouais... Enfin en priant très très fort pour qu'on ait JAMAIS à affronter un grand méchant capable d'en envoyer une demi-douzaine à la baille, surtout sur la fin des 30 ans quand toute la dotation d'attrition aura été épuisée...

Rien que pour ça, je trouve le fait d'avoir moins de 80 Rafale M complétement ridicule et limite criminel. Cela limite de facto l'utilisation de notre GAN dans un conflit de forte intensité et confirme ma grande théorie de "Marine à usage unique", et ça me déprime rien que d'y penser!

Bon allez, j'vais aller soigné mon insomnie devant Hot Shots, pile le temps avant de partir bosser! :lol:

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En même temps, si un grand méchant nous en envoie une douzaine à la baille, Dassault relancera la production. Et encore "relancera" vu l'étalement des livraison, même pas sûr que la chaine soit fermée de sitôt.

@+, Arka

en rythme accélérer il sortirait en combien de temps ton Rafale?on est plus en 40 !
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Rien que pour ça, je trouve le fait d'avoir moins de 80 Rafale M complétement ridicule et limite criminel. Cela limite de facto l'utilisation de notre GAN dans un conflit de forte intensité et confirme ma grande théorie de "Marine à usage unique", et ça me déprime rien que d'y penser!

On ne va pas refaire la génése du programme Rafale et les différents besoins d'expression revus et revus à la baisse.

250 Rafale Air et 86 Rafale M, corrigé à 234/60 puis 228/58.

On a déjà déterminé les dimensions.

On a une capacité opérationnelle de 2 flotilles de 15 Rafale M pour armer le GAe, une escadrille de soutien de 15 M à terre pour la formation et une escadrille de 15 pour combler l'attrition sur 30 ans.

Sachant qu'une dixaine de Rafale M sont toujours au standard 1 et que l'on est en attente de décision étatique et donc pas encore rétrofités.

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  • 4 months later...

M. Josselin de Rohan, président, évoquant l'océan Pacifique comme lieu d'un conflit possible, s'est enquis de l'opinion de l'amiral Forissier sur l'opportunité que notre pays puisse, à l'occasion d'une future loi de programmation militaire, se doter d'un second porte-avions qui faciliterait une éventuelle projection des forces françaises à plus de 8 000 kilomètres.

En réponse, l'amiral Pierre-François Forissier a précisé que :

- la France possède la seule marine au monde, avec celle des Etats-Unis, à disposer de la capacité de construire et faire naviguer un groupe aéronaval. Les Etats-Unis ont douze bâtiments de cette nature, et l'Europe, un seul. Assurer la permanence d'un groupe aéronaval à la mer suppose en effet de disposer d'un second porte-avions pour lequel la France dispose des compétences, mais pas des ressources financières nécessaires. Or, il est essentiel de conserver ce savoir-faire : comme le montrent les exemples russes et britanniques, les compétences perdues sont extrêmement difficiles à retrouver. La réponse pourrait être européenne, car l'Europe ne peut accepter une telle diminution stratégique. Il serait donc opportun que, sous une forme qui reste à déterminer, l'Union européenne puisse se doter d'un porte-avions, ce qui remédierait aux effets pervers de l'immobilisation du Charles-de-Gaulle durant sa « grande révision », qui le rend indisponible 30 % du temps. L'intérêt principal de ce second porte-avions serait d'assurer la continuité de l'entraînement de l'équipage, et notamment des pilotes de l'aéronavale qui doivent impérativement réaliser des séries d'appontages au moins tous les deux mois pour maintenir leur savoir-faire et leurs qualifications. Il faut aussi prendre en compte la question du statut du bâtiment de guerre : dans l'état actuel des choses, un bâtiment de guerre doit nécessairement être doté d'une nationalité. Mais on pourrait très bien envisager -comme cela se fait à terre- d'utiliser des aéronefs de différentes nations sur un porte-avions d'une tierce nationalité. C'est pour réfléchir aux perspectives envisageables dans ce domaine que la présidence française de l'Union européenne a lancé une « Initiative aéronavale européenne » visant à disposer d'un groupe aéronaval européen. Il ne faut cependant pas se dissimuler que la plupart des marines européennes ne sont pas entraînées à l'escorte d'un porte-avions, qui requiert un savoir-faire spécifique.

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M. Josselin de Rohan, président, évoquant l'océan Pacifique comme lieu d'un conflit possible, s'est enquis de l'opinion de l'amiral Forissier sur l'opportunité que notre pays puisse, à l'occasion d'une future loi de programmation militaire, se doter d'un second porte-avions qui faciliterait une éventuelle projection des forces françaises à plus de 8 000 kilomètres.

En réponse, l'amiral Pierre-François Forissier a précisé que :

- […] La réponse pourrait être européenne, car l'Europe ne peut accepter une telle diminution stratégique. Il serait donc opportun que, sous une forme qui reste à déterminer, l'Union européenne puisse se doter d'un porte-avions, ce qui remédierait aux effets pervers de l'immobilisation du Charles-de-Gaulle durant sa « grande révision », qui le rend indisponible 30 % du temps.

Sauf que l’UE n’a rien à faire dans l’Océan Pacifique. A la rigueur la France se doit d’être présente dans le pacifique pour défendre la Polynésie française, mais on ne peut quand même pas demander à l’Europe de prendre à sa charge la défense de la Polynésie Française (qui risque de demander son indépendance) Pour se déployer en Afrique, au Moyen Orient (ou n’importe ou dans la zone d’influence européenne), le PA n’est pas forcement la meilleure solution pour l’Union Européenne (qui dispose probablement de la première force aérienne mondiale en nombre de chasseur tactique pouvant occuper une multitude de bases prépositionnées)

Mais on pourrait très bien envisager -comme cela se fait à terre- d'utiliser des aéronefs de différentes nations sur un porte-avions d'une tierce nationalité. C'est pour réfléchir aux perspectives envisageables dans ce domaine que la présidence française de l'Union européenne a lancé une « Initiative aéronavale européenne » visant à disposer d'un groupe aéronaval européen. Il ne faut cependant pas se dissimuler que la plupart des marines européennes ne sont pas entraînées à l'escorte d'un porte-avions, qui requiert un savoir-faire spécifique.

Je ne sais pas comment il faut le comprendre. On pourrait interpréter que la France se doit de commander un PA2 et 2 E2C éventuellement au détriment des rafales M et encourager très fortement les autres pays de l’Union de s’équiper de F35B/C, F18E/F (donc de matériel américains), rafale M (on va encore dire qu’on fait ça pour empêcher les ventes de typhoon) ou Sea gripen (c’est pas forcement très crédible mais c’est une solution à peu prés européenne et non française)

Si ça marche c’est soit qu’un F35B/C est plus performant que le F35A, soit que c’est une solution pour qu’un pays comme l’Allemagne s’équipe de rafale sans reconnaître officiellement que le Typhoon est une daube. Et il a aussi l’hypothèse hautement improbable, que le Sea Gripen devienne la référence pour l’équipement des forces aériennes des petits pays européens.

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  • 2 years later...

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/21/le-groupe-aeronaval-principal-outil-francais-d-intervention_1646205_3232.html

Citation

Symbole de puissance militaire, un groupe aéronaval est l'apanage d'un nombre très réduit de nations. Loin de présenter une redondance avec l'armée de l'Air, il forme un instrument de combat complet et autonome. Centré sur le porte-avions, il constitue un outil majeur d'intervention militaire et diplomatique de la France à l'échelle mondiale.

UN OUTIL AUTONOME D'INTERVENTION

Outil cohérent, le groupe aéronaval (GAN) est capable de se déployer rapidement sur un théâtre d'opération en profitant de la totale liberté de navigation maritime et aérienne. Grâce à son état-major spécialisé et à ses moyens de communication et de commandement, le GAN peut planifier et conduire une campagne aérienne à la mesure de son groupe aérien embarqué.

Par ailleurs, il est autonome une fois déployé : le porte-avions assure le soutien technique des moyens aériens leur avitaillement et leur armement. Le ravitaillement de l'ensemble du groupe est assumé par ses bâtiments logistiques, opérant depuis un port neutre ou ami, situé le plus près du théâtre. Comprenant plusieurs frégates et sous-marins, il assure sa propre protection.

En outre, s'il est capable d'opérer de façon autonome, dans le cadre d'une ouverture de théâtre, le GAN peut concourir à une campagne aérienne dirigée par un centre de commandement à terre. Ses avions viennent alors en complément des moyens des armées de l'air.

LA MOBILITE : UN ATOUT DETERMINANT

Au-delà de sa parfaite intégration à une opération interalliée et interarmées, le GAN conserve une caractéristique singulière : sa mobilité. Capable de parcourir 1 000 km par jour, il est rapidement déployable sur toutes les mers du globe. Partant de Toulon, il peut franchir le canal de Suez en trois jours et rejoindre la Somalie en huit. Il peut ainsi répondre à une crise dès ses prémices, atout majeur, dans notre monde particulièrement instable.

Ainsi, les 43 000 tonnes du Charles de Gaulle, parcelle de territoire français, peuvent se dresser rapidement face à l'un des 150 pays disposant d'une frontière maritime. La majorité des 43 Etats enclavés sont également à portée de ses avions. A ce titre, les GAN français et américains ont pu fournir les premiers appuis directs aux forces d'intervention en Afghanistan dès le début des opérations en 2001.

Enfin, une fois le théâtre d'opération atteint, le GAN conserve une mobilité qui lui permet, en fonction des missions de ses avions, de se rapprocher des zones d'intervention. Lors de la guerre en Libye, il pouvait traverser le théâtre d'est en ouest dans la nuit. Cette mobilité réduit les transits des aéronefs et concoure à l'optimisation de leurs missions. De plus, ses déplacements rapides sur un théâtre permettent de limiter sa vulnérabilité, en particulier vis à vis des nouveaux missiles balistiques antinavires et d'éviter les conditions météorologiques défavorables, ce qui est capital pour la mise en œuvre du groupe aérien.

LE GAN OUTIL DE DISSUASION, D'INTERVENTION ET DE DIPLOMATIE

Autonome et très mobile, le GAN est également un instrument puissant de dissuasion nucléaire et de coercition conventionnelle, mais aussi un remarquable vecteur de diplomatie navale. Cette polyvalence unique lui confère un rôle stratégique capital au sein de notre défense.

Par son action de coopération avec les armées amies ou sa présence dissuasive, le GAN constitue un outil diplomatique majeur. Il permet en effet de conduire des manœuvres militaires de grande envergure, resserrant les liens entre les nations amies. Il permet également, si les intérêts de la France sont menacés par un conflit régional, de contenir le degré de violence, par la menace qu'il fait peser sur les belligérants, comme il l'a déjà fait au large du détroit d'Ormuz en 1987.

En effet, le GAN dispose de l'ensemble des moyens conventionnels de l'arme aérienne, augmentés d'une capacité de contrôle des espaces aéro-maritimes. Ses avions RAFALE disposent des mêmes capacités que leurs homologues de l'armée de l'Air, ainsi que de moyens uniques d'intervention contre une flotte en haute mer. Le GAN peut donc intervenir en presque tout point du globe, au dessus de la terre comme sur les océans ; qualité capitale pour la France, qui dispose d'un riche patrimoine ultra-marin.

Enfin, dès qu'il se déploie, le GAN participe à la dissuasion nucléaire. Il est en permanence en mesure de mettre en œuvre le tandem RAFALE/ASMP-A. La présence de cette arme à bord donne une signification particulière à son déploiement en zone de crise, décuplant ainsi l'impact des positions diplomatiques françaises. Notons que nombre de grandes puissances cherchent actuellement à se doter d'un tel outil. La Chine finalise son premier porte-avions, l'Inde en a acheté un à la Russie avant d'en construire d'autres et le Royaume-Uni planifie d'en acquérir deux.

Actuellement, le Charles de Gaulle constitue le seul véritable porte-avions de l'Union Européenne.

Formidable instrument militaire et diplomatique, le GAN reste cependant très coûteux. En cette période de crise économique, obérant probablement l'acquisition d'un deuxième porte-avions, il convient de maintenir la disponibilité de l'existant, sous peine de perte durable d'un outil majeur de notre politique extérieure.

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A l'opposé, notre président de la république a dit durant une conférence dans une fac:

"Un second porte avions, pourquoi faire?"

Quel stratège!

Il a dit ça à la suite des arbitrages de son état-major des armées et comme les décideurs militaires n'en veulent pas du second PA, alors aucun PR ne va le lancer, d'autant plus qu'il n'y a pas de stratégie des moyens pour s'en lancer un.

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Il a dit ça à la suite des arbitrages de son état-major des armées et comme les décideurs militaires n'en veulent pas du second PA, alors aucun PR ne va le lancer, d'autant plus qu'il n'y a pas de stratégie des moyens pour s'en lancer un.

Une question bête :"Pourquoi a_t_on, en service, quatre SMNLE NG et bientôt quatre BPC ?

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La solution de Jojo: un seul PA mais un très gros... De 80000 tonnes et 300m de long, avec un groupe aérien de 70 aéronefs dont 60 Rafales. Car ce qui fait la force d'un PA c'est le volume de son groupe aérien. S'il faut mutualiser avec l'AdA pour atteindre ce volume mutualisons. Pourquoi a-t-on fait un CDG si rikiki? Je crois me rappeler que c'est à cause du bassin disponible et des pressions de la CGT???

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La solution de Jojo: un seul PA mais un très gros... De 80000 tonnes et 300m de long, avec un groupe aérien de 70 aéronefs dont 60 Rafales. Car ce qui fait la force d'un PA c'est le volume de son groupe aérien. S'il faut mutualiser avec l'AdA pour atteindre ce volume mutualisons. Pourquoi a-t-on fait un CDG si rikiki? Je crois me rappeler que c'est à cause du bassin disponible et des pressions de la CGT???

La forme de Brest est plus petite que celle de Nantes, c'est pourquoi les futurs PA (j'allume un cierge) seront construits dans la Loire. Quand à la conception du Charles, je ne suis pas certain que la CGT fut d'un grand poids dans la décision. La longueur de la piste oblique, par exemple, ou les locaux vie sous le point d'impact à l'appontage...

De toutes manières, un seul PA en plus grand, ne changera pas le problème de la permanence à la mer*, qui est le vrai problème.  

La mutualisation posera toujours le problème de l'entraînement spécifique (et du temps dédié) Même si l'on imagine un système à la mode de l'US Navy, avec des flottilles "Marines"  spécialisées dans l'AVT (pas de problème de spécialisation attaque en mer) et embarquées sur les PA,  il ne faut pas oublier que les pilotes Navy et Marines sont tous, et en premier lieu ,de l'aéronavale.

Je ne sais pas ce qu'il en est réellement, mais j'ai lu quelque part, que la rotation de l'équipe RESCO de l'ADlA,  embarquée sur le PA, était différente de celle de l'équipage et des flottilles embarquées; vous imaginez le bordel à gérer s'il faut tenir compte de cycles différents, en fonction de leur appartenance, pour les équipes de mécanos et de pilotes...

* Ni celui de la disponibilité d'une plateforme pour l'entraînement, quand l'unique PA est en opérations...

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