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15 février 2024. Après avoir dû céder en 2010 à la Chine son titre de deuxième plus grande économie de la planète, le Japon a abandonné, l'an dernier, à l'Allemagne, sa place de troisième sur ce podium mondial des plus gros PIB. Si ce déclassement est en partie lié à la chute de la devise nippone, il confirme l'irrémédiable déclin d'une économie japonaise entrée dans un long hiver démographique. Faute de naissances depuis des décennies, l'archipel perd désormais près d'un million d'habitants par an.

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Il y a 19 heures, Wallaby a dit :

15 février 2024. Après avoir dû céder en 2010 à la Chine son titre de deuxième plus grande économie de la planète, le Japon a abandonné, l'an dernier, à l'Allemagne, sa place de troisième sur ce podium mondial des plus gros PIB. Si ce déclassement est en partie lié à la chute de la devise nippone, il confirme l'irrémédiable déclin d'une économie japonaise entrée dans un long hiver démographique. Faute de naissances depuis des décennies, l'archipel perd désormais près d'un million d'habitants par an.

-1million d'habitant par an? Je trouve cela énorme.... :destabilisec:

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il y a 35 minutes, collectionneur a dit :

@Clemor Arrondi vers le haut, mais la chute est assez brutale avec un habitant sur dix qui a plus de 80 ans:

https://www.lepoint.fr/monde/japon-chute-record-de-la-population-en-2022--26-07-2023-2529608_24.php

Le nombre d'habitants de nationalité japonaise était de 122,42 millions au 1er janvier 2023, soit quelque 800.500 personnes de moins par rapport à 2021, selon un rapport du ministère des Affaires intérieures.

Cette diminution de 0,65 % est la plus importante depuis 1968, année depuis laquelle des statistiques comparables sont disponibles, a ajouté le ministère.

Et les statisticiens ne sont pas optimistes :

https://www.courrierinternational.com/article/chiffre-du-jour-le-japon-devrait-viser-une-population-de-80-millions-d-habitants-d-ici-a-2100

En 2023, la crise démographique du Japon s’est poursuivie, avec un point bas de 729 000 naissances, en baisse de 5,5 % par rapport à l’année 2022, comme le relevait en novembre le quotidien économique Nihon Keizai Shimbun, reprenant des analyses de Takumi Fujinami, chercheur au centre de recherche Japan Research Institute.

Devant cette situation inquiétante, la Réunion sur les stratégies démographiques, un panel composé de spécialistes et d’hommes et de femmes d’affaires et dirigé par l’ancien président de la Chambre du commerce et de l’industrie du Japon Akira Mimura, a soumis un rapport détaillant des mesures de lutte contre la baisse de la population au Premier ministre, Fumio Kishida, mardi 9 janvier, rapporte le quotidien Tokyo Shimbun.

Le rapport, alarmiste, se fonde sur la projection de l’Institut pour la population et la sécurité sociale du Japon, affilié au ministère de la Santé du pays, selon laquelle la population du pays devrait baisser de moitié d’ici à 2100 pour s’établir à 63 millions. Il souligne que, “si le déclin démographique se poursuivait au rythme actuel, le maintien de tous les systèmes économiques et sociaux serait impossible, relève la chaîne publique du pays NHK. Et nombre de collectivités territoriales disparaîtront, surtout en province, frappée davantage [que les grandes villes] par la baisse de population.”

Éviter l’effondrement du système de protection sociale

Afin d’éviter ce sombre scénario, le panel propose de viser une stabilisation de la population japonaise à 80 millions d’habitants à l’horizon 2100. Et préconise l’instauration au sein du gouvernement d’un bureau spécialisé dans les stratégies démographiques, qui piloterait toutes les mesures – parmi lesquelles l’amélioration de l’emploi des jeunes, la promotion du statut des femmes au travail et la création d’un système d’aide aux jeunes couples.

Mais dans un Japon où le taux de natalité est en chute libre, un tel objectif est-il atteignable ? La NHK précise que, pour ce faire, il faudrait passer à un taux de 1,8, contre 1,26 aujourd’hui. Reconnaissant l’ampleur de la difficulté, le rapport souligne que l’objectif n’est toutefois “pas irréalisable, si l’on réunit toutes nos forces”.

 

je trouve ça vertigineux même si la population Japonaise est de plus de 120 millions de personnes. merci pour le lien

Modifié par Clemor
ajout remerciement
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il y a 55 minutes, Clemor a dit :

je trouve ça vertigineux même si la population Japonaise est de plus de 120 millions de personnes. merci pour le lien

Dis-toi que d'ici dix ans c'est le genre de choses qu'on commencera également à voir en Chine, en Russie, en Europe, bref un peu partout. 

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En Russie c'est le cas depuis quelques années ainsi qu'en Allemagne, Allemagne et Japon vont perdre un tiers de leur population d'ici 2050 ... Quand tu te ballade dans les grandes villes japonaises c'est flagrant à Tokyo l'immense majorité des chauffeurs de taxi a plus de 65 ans

  • Confus 1
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On peut ajouter au tableau que les japonais ont fait le choix de ne pas recourir à l'émigration pour compenser au moins en partie de déficit de main d'oeuvre, contrairement à l'Allemagne et à la plupart des pays européens (sans parler des US qui n'ont jamais cesser d'absorber des millions de migrants) 

Pas de problèmes d'integration, pas débat enflammé sur le controle des frontières, mais un problème économique et démographique pour l'instant sans solution. Ou sera le Japon dans 30 ans ?

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  • 2 weeks later...

https://www.taipeitimes.com/News/editorials/archives/2024/02/26/2003814082

Samedi, TSMC a officiellement inauguré son usine de Kumamoto, ce qui lui permettra de commencer la production de masse dans le courant de l'année. L'inauguration marque une première victoire pour le Japon, alors que les gouvernements du monde entier s'efforcent de mettre en place des capacités nationales de production de puces dans le sillage des perturbations liées à la pandémie COVID-19 et des tensions géopolitiques croissantes.

"Le contraste entre TSMC en Arizona et à Kumamoto est assez frappant", a déclaré Chris Miller, auteur de Chip War : The Fight for the World's Most Critical Technology (La guerre des puces : la lutte pour la technologie la plus importante au monde). "Le gouvernement japonais s'est montré moins bavard, mais peut-être plus actif que les États-Unis et l'Europe".

[TSMC] a insisté sur une condition : Sony devait être impliqué.

Les deux entreprises collaborent depuis des années, TSMC participant à la production des capteurs CMOS que Sony vend à des clients tels qu'Apple Inc. pour l'iPhone.

Au cours de l'année 2021, le président-directeur général de Sony Semiconductor Solutions Corp., Terushi Shimizu, et le directeur général de TSMC, C.C. Wei (魏哲家), ont discuté des options stratégiques qui s'offraient à eux. Les deux hommes, qui avaient échangé leurs numéros de téléphone personnels, ont commencé à se téléphoner régulièrement et à se parler sur Zoom. En mai de la même année, ils ont élaboré un cadre de base.

"Nous avons rassemblé des travailleurs de tout le pays, de Hokkaido à Okinawa", a déclaré Kazuhisa Matsuda, directeur général de NowPlus, une entreprise basée à Hyogo qui fournit des travailleurs pour les chantiers de construction. "Un travail normalement rémunéré 30 000 ¥ (199 dollars) était payé 50 000 ¥ sur le site de TSMC.

L'équipe de TSMC a pu se permettre de payer un supplément parce que les salaires au Japon sont bas par rapport aux normes mondiales, surtout avec la chute du yen au cours des cinq dernières années. Selon l'Institut de recherche économique, le salaire moyen des ouvriers du bâtiment au Japon est d'environ 2 000 ¥ (13 dollars) de l'heure, contre 24 dollars de l'heure en Arizona.

Le METI a également agi rapidement en acceptant de payer environ la moitié de l'usine de Kumamoto, d'une valeur d'environ 8 milliards de dollars, ce qui constitue une subvention généreuse au regard des normes internationales.

La société a entamé l'année dernière des discussions en vue de la construction d'une deuxième usine, qui a été officiellement annoncée ce mois-ci.

Signe de l'importance des puces pour l'économie japonaise, Toyota et le sous-traitant automobile Denso Corp ont rejoint TSMC et Sony en tant qu'investisseurs dans l'entreprise commune de Kumamoto.

Outre le soutien apporté aux acteurs étrangers tels que TSMC et Samsung, le gouvernement contribue au financement d'une start-up nationale, Rapidus Corp, dans le cadre de sa mission de longue haleine visant à devenir une fonderie de premier plan.

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  • 2 weeks later...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_politique

https://en.wikipedia.org/wiki/Political_machine#In_Japan

Machine politique

Le Parti libéral démocrate du Japon est souvent cité comme une autre machine politique, conservant le pouvoir dans les zones suburbaines et rurales grâce à son contrôle des bureaux agricoles et des agences de construction routière[22]. Au Japon, le mot jiban (littéralement " base " ou " fondation ") est utilisé pour désigner les machines politiques[3][23]. Pendant des décennies, le PLD a pu dominer les circonscriptions rurales en dépensant massivement dans les zones rurales, en nouant des liens clientélistes avec de nombreux groupes et en particulier avec l'agriculture[24].

Les chefs de faction politiques japonais sont censés distribuer des mochidai (littéralement argent pour les gâteaux de riz, étrennes du 1er janvier) pour aider leurs subordonnés à remporter les élections. En 1989, pour le cadeau annuel de fin d'année, le siège du parti LDP a donné 200 000 dollars à chaque membre de la Diète. Les partisans perçoivent des avantages tels que les sommes distribuées par les hommes politiques aux électeurs lors de mariages, de funérailles, de fêtes du Nouvel An, entre autres événements, et ignorent en échange les méfaits de leurs patrons. Les liens politiques sont maintenus par les mariages entre les familles des politiciens de l'élite[25]. Les Nisei, familles politiques de la deuxième génération, sont de plus en plus nombreux dans la politique japonaise, en raison d'une combinaison de reconnaissance du nom, de contacts professionnels et de ressources financières, ainsi que du rôle des machines politiques personnelles[26].

https://ja.wikipedia.org/wiki/マシーン_(政治)

Machine

On trouve des formes similaires en Amérique latine et dans les zones rurales du Japon. Le Parti libéral démocrate du Japon dispose d'une machine dans les zones périurbaines et rurales par le biais de coopératives agricoles et de compagnies de services publics.

Le cœur de la machine est l'intérêt. En occupant des fonctions publiques, ils peuvent obtenir des faveurs et parfois des pots-de-vin. La politique de la machine s'éloigne de la politique du débat politique et est une "politique transactionnelle" ou une "politique de copinage" dans le sens où "si l'esprit du poisson est dans l'eau, l'esprit de l'eau est dans le poisson". Les patrons accordent des faveurs à leurs circonscriptions et l'électorat vote selon les instructions des patrons. Cette situation s'accompagne parfois de violence et de harcèlement à l'encontre de ceux qui tentent de s'affranchir de cette relation machinale.

https://ja.wikipedia.org/wiki/地盤#比喩的用法

Jiban, emploi métaphorique

Le terme "terrain" (jiban) est également utilisé au sens figuré pour signifier "sphère d'influence".

Par exemple, en politique, il peut désigner une zone où un grand nombre d'électeurs soutiennent un parti ou un conseiller, ou l'organisation ou le groupe de soutien d'un parti ou d'un conseiller, comme dans "terrain républicain" ou "terrain travailliste" [10]. La diminution du nombre de partisans d'un conseiller ou la baisse de leur soutien est parfois appelée métaphoriquement "affaissement du sol". C'est également l'une des trois interdictions requises pour remporter une élection.

Lorsqu'un candidat se présente dans une certaine circonscription, mais que cette circonscription n'est pas encore le terrain pour le candidat, on considère que le candidat est dans un état où il n'y a pas de terrain ferme pour le soutenir, ou qu'il flotte actuellement dans les airs, mais qu'il finira par atterrir en douceur sur le sol pour sécuriser le terrain. Le terme "candidat parachutiste" est parfois utilisé pour décrire cet état de fait.

https://ja.wikipedia.org/wiki/三バン

Les "3 ban"

"Jiban"

Une circonscription dans laquelle un politicien/candidat potentiel est fermement établi et actif et dispose d'un certain nombre de partisans ou, plus précisément, d'une organisation de partisans (association de partisans) dans la circonscription électorale. Plus le terrain est solide, mieux c'est, de sorte que l'apparence d'un soutien solide est métaphoriquement appelée "terrain solide" et la zone "terrain solide". Dans de nombreux cas, les partisans d'une circonscription électorale sont organisés (renforcement du terrain, élargissement des associations de partisans ou formation d'organisations autonomes) sur la base d'organisations établies (associations religieuses, commerciales, professionnelles, civiques, syndicats, sections de partis politiques, entreprises) ou de relations personnelles (liens fonciers, liens du sang, camarades de classe, collègues, hobby, sports, associations de bénévoles, etc.)

Les organisations de supporters sont également celles qui prennent en charge la campagne électorale, par exemple en demandant à des tiers de voter pour elles. On parle parfois d'"assise" (par exemple, "l'assise du camp XX s'affaiblit" (il y a moins de personnes qui travaillent)) [1].

https://ja.wikipedia.org/wiki/志公会

La faction Aso a décidé de continuer à exister en tant que faction car aucun législateur n'a été inculpé dans le cadre de la révélation de novembre 2022 selon laquelle la faction Aso n'aurait pas ou peu déclaré les revenus et les dépenses des fonds politiques pour les partis politiques, ou aurait reversé aux législateurs des revenus supérieurs à son quota en tant que fonds occultes. Toutefois, à la suite de cette série de problèmes, le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé que la faction Aso renaîtrait en tant que groupe politique, abolissant la forme factionnelle et interdisant les éléments suivants :

    Interdiction des soirées de collecte de fonds politiques.
    Le gouvernement a également interdit le versement d'indemnités aux membres de la Diète, telles que "l'argent des glaces et l'argent des gâteaux de riz (mochidai)".
    Il a également été interdit de faire pression pour la nomination des ministres et d'autres membres du personnel.

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