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[Toulouse Montauban] Meurtres en série


Claudio Lopez
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Le souci c'est que c'est ce genre de plainte qui ne fait pas de "chiffre" et qui est plutôt qualifié de boulot d'assistante sociale

oui c'est le sentiment que j'en ai. J'imagine que vues ses condamnations précédentes en tant que mineur, MM a dû être suivi de près par la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse), notamment éducateurs, assistantes sociales, psychologues... je ne vois pas tellement de différences entre MM et d'autres "paumés" qui commettent parfois des crimes graves (notamment homicides), c'est plus un délinquant qui est passé à l'acte de façon grave et déstructurée, avec une idéologie bien pratique qui lui a permis de canaliser/justifier ses agissements, qu'un terroriste djihadiste.

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on peut dire que Mohamed Merah aura fait parler de lui,

vous ne trouver pas que trop parler de Mohamed Merah va inciter d'autres a faire la méme chose,

car on n'a jamais vue çà

"des relations avec la DCRI",

32 heures pour intervenire,

polémique sur l'Inhumation,

çà fait beaucoups

C'est effectivement possible (même si on ne constate pas d'effet mécanique : les précédentes affaires très médiatisées en France ou à l'étranger, par ex le massacre de lycéens de Columbine, n'ont pas entraîné d'épidémies d'attaques du même style).

Si l'on adopte un regard froid, distancié, c'est juste un fait divers isolé. Peut-être qu'un accident routier ce week-end fera plus de morts que n'en a fait Merah.

Une partie de cette émotion collective/intérêt médiatique vient à mes yeux du moment de l'attaque (campagne présidentielle tendue + date anniversaire du cessez-le-feu en Algérie), de l'origine et des motivations du tueur (algérien + banlieue + islamiste) et de celles de certaines des victimes (enfants + juifs : les deux "populations" qui génèrent généralement le plus de réactions émotionnelles, où la caisse de résonance médiatique fonctionne à plein, avec des enjeux bien au-delà de la France).

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un exemple de politique politicienne de la part du maire de Toulouse :

Après le refus de Algérie, à la dernière minute, d'accepter le corps de Mohamed Merah, c'est la ville de Toulouse qui répugne à enterrer le jeune tueur. «Son inhumation dans la ville de Toulouse n'est pas opportune», a déclaré jeudi le maire de la ville, Pierre Cohen. Il a donc demandé au préfet de Région de différer l'inhumation de 24 heures et interpelle l'Etat à ce sujet.

Nicolas Sarkozy lui a aussitôt répondu: «Il était Français, qu'il soit enterré et qu'on ne fasse pas de polémique avec ça», a déclaré le président, interrogé sur BFMTV, en marge d'un déplacement de campagne dans l'Hérault.

La mairie de Toulouse dit ne pas avoir délivré le permis d'inhumation or Djamel Sekkak, directeur des pompes funèbres en charge de l'enterrement, a le permis en main depuis jeudi matin... délivré par la mairie. Il dit s'être finalement vu refuser la mise en bière prévue jeudi matin. Le corps serait donc toujours à la morgue à Toulouse. «Ca me scandalise, cela devient atroce pour les familles comme pour les organisateurs! Je ne comprends pas les autorités algériennes ni françaises», réagit Djamel Sekkak, qui a aussi eu en charge l'enterrement de deux des militaires musulmans de Montauban.

Revirement de dernière minute

Les obsèques de Mohamed Merah devaient avoir lieu jeudi après-midi à 17 heures au cimetière de Cornebarrieu, à cinq kilomètres de la «Ville rose», dans l'un des trois carrés musulmans de ce cimetière de 40 hectares. Un imam devait être à la cérémonie.

Longtemps, il a été prévu que les obsèques de Mohamed Merah se déroulent, selon la volonté de son père, à Souagui, en Algérie. Cette petite ville, au sud de la capitale, accueille le cimetière de la famille. Mais la plus grande confusion régnait autour de cette cérémonie. Comme l'écrivait Le Figaro, Ahmed Mehdi, le maire de Souagui, ne savait toujours pas mercredi soir si sa ville allait recevoir, ou non, la dépouille de Mohamed Merah.

Jeudi, Alger a finalement refusé d'accueillir la dépouille du «tueur au scooter», a précisé Abdallah Zekri, représentant du recteur de la Grande Mosquée de Paris. «J'ai été chargé par la famille d'organiser les funérailles dans les 24 heures en France en accord avec les autorités, parce que l'Algérie a refusé d'accueillir le corps de Mohamed Merah en invoquant des raisons de sécurité», a déclaré le responsable religieux.

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En 2011 son voyage au Pakistan qui a commencé a l'automne a été écourté par la chtouille non?

...

Énorme ! :lol:

Pourtant on sait que les ânes ne sont pas très fréquentable dans ce pays (cf : vidéo des forces spéciales américaines)  :happy:

C'était une hépatite A plutôt non ?

Vu la période d'incubation il est resté plus de 3 ou 4 semaines au Pakistan, ou il a dû la choper avant dans un autre pays.

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c'est a ne plus rien comprendre?

EXCLUSIF Image IPB

Mohamed Merah n’avait pas de passeport français

Mohamed Merah, l'assassin présumé de l'école juive de Toulouse et de trois militaires, est de nationalité française mais également algérienne.  C’est ce qu’ont précisé à Liberté des sources proches du dossier.  Le jour de sa mort, soit le 22 mars dernier, Mohamed Merah n’avait pas de passeport français…valide. Il avait expiré près de quatre ans avant.

Les mêmes sources précisent qu’un seul passeport français a été délivré à Mohamed Merah. Né le 10 octobre 1988 à Toulouse, il n’a fait qu’une seule demande au niveau de la mairie de la ville. Son passeport français lui a été délivré le 22 avril 1998 (il avait donc 09 ans, 5 mois et 12 jours) à Toulouse et il ne l’a jamais renouvelé. Le document français étant valide pour 10 ans, Mohamed Merah ne pouvait donc plus voyager à l’étranger avec son passeport français depuis le 22 avril 2008.

Par contre, son passeport algérien était encore valide. Le 20 juillet 2005 il avait obtenu ce document officiel algérien au niveau du consulat de Toulouse. Il lui a été renouvelé le 20 mars 2010, toujours dans le même consulat.

Ainsi, depuis le 22 avril 2008, Mohamed Merah ne pouvait voyager (légalement) en dehors de la France qu’avec un passeport algérien.

Pour ses déplacements en Algérie, les mêmes sources donnent des détails importants. Mohamed Merah a bel et bien mis les pieds sur le sol algérien. Entre 2002 et 2010 il a en effet effectué quatre déplacements. En tout il est resté près de 100 jours en Algérie.

À propos de son enterrement, il a été précisé à Liberté que, pour le cas de Mohamed Merah, le consulat algérien n’était pas autorisé à délivrer une autorisation d’inhumation. La mort n’étant pas naturelle c’est uniquement le procureur de la république de la ville de Toulouse qui pouvait le faire. Une décision qui inclut tous les frais se référant à l’inhumation.

Reste maintenant le lieu d’enterrement de Mohamed Merah. Après plusieurs tergiversations entre Alger et Paris, les dernières informations confirment qu’il sera finalement enterré en France. Cependant ce ne sera pas ce jeudi 29 mars. Le maire de Toulouse vient d’annoncer que les obsèques étaient reportées à vendredi 30 mars

http://www.liberte-algerie.com/actualite/mohamed-merah-n-avait-pas-de-passeport-francais-dernieres-infos-175085

Le convoi transportant le corps de Merah est arrivé au cimetière

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Pour un cas de double nationalité, il est tout à fait possible de ne plus avoir de passeport français valide pour voyager à l'étranger mais une autre passeport étranger valide, et une carte d'identité française valide en France. =|

Le passeport est un document de voyage ... en avoir ou pas n'a pas d'incidence sur sa nationalité, on peut tres bien avoir douze passeports si douze pays veulent bien en délivrer chacun un.

Mais effectivement un arabe algérien en Israel ... qui se fasse juste taper sur les doit lors d'un contrôle bof bof.

L'affaire a provoqué sont lot d'interpellation dans les milieux islamistes radicaux et autres suspect habituels de ce genre d'affaire.

- 19 interpellations a Nantes, Toulouse, Paris, Lyon Marseille ... http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/islam-radical-19-interpellations-dont-un-leader-pres-de-nantes-30-03-2012-1651660.php

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Pourquoi refuse-t-on que la justice enquête sur l’assassinat de Merah ?

Sur quoi portera la plainte du père Merah ?

Il y a eu des dépassements juridiques durant l’opération visant l’interpellation du jeune Merah. Une interpellation sans recourir à la violence était possible. Sa mort aurait pu être évitée. Le père Merah estime donc que son fils aurait pu comparaître devant un tribunal et avoir droit à un procès équitable. Il a confiance en la justice française.

- Avez-vous des preuves de ces irrégularités ?

Nous n’avons accepté de porter l’affaire devant la justice que lorsque nous avons eu en notre possession des preuves tangibles des irrégularités ayant accompagné l’opération. La plainte est basée sur ces preuves. Nous avons des témoignages de personnes ayant assisté à l’assaut, dont je m’abstiens de citer l’identité et la fonction, et des images concrètes de l’opération qui ne présentent aucun doute. Elles seront présentées à la justice française qui est habilitée à les étudier et c’est à elle de trancher.

- S’agit-il des images obtenues et non diffusées par Al Jazeera ?

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit nullement des images qu’on a pu voir dans les médias. Celles-ci n’ont jamais été diffusées. Je ne crois pas que nos images soient celles que possède Al Jazeera, mais cela n’est pas impossible. J’insiste sur l’importance des preuves que nous avons.

- Peut-on savoir comment vous les avez obtenues ?

J’en ai eu possession de la part des parties qui m’ont chargée de prendre l’affaire en main. Je ne peux pas divulguer mes sources. Mais une fois devant la justice, notre collaboration sera totale.

- Une autopsie a-t-elle été réalisée ?

Non, aucune autopsie n’a été faite. Justement, les évènements se sont enchaînés et les choses se sont déroulées de manière trop rapide et n’ont pas été soumises aux procédures légales. C’est ce qui révolte le père du jeune homme, mais également tout homme de loi et toute personne attachée au droit. Tous ceux qui ont suivi de près l’affaire, dont des Français et une magistrate française, et qui ont l’audace d’en parler librement, dénoncent que l’affaire est entachée d’irrégularités et soutiennent que Merah aurait pu être arrêté et jugé.

- Son assassinat serait-il prémédité afin de ne pas lui permettre de parler ? Est-ce la conviction de sa famille ?

Non ! Ce sont là juste les hypothèses de quelques observateurs. Nous insistons sur une seule chose : il y a eu des irrégularités. La loi donne le droit à toute personne, qu’elle ait des preuves ou pas, de recourir à la justice afin d’élucider une affaire. Le père de Mohamed, qui possède des preuves, a décidé d’user de ce droit. Le reste est du ressort de la justice. Nous ne comprenons pas toute la polémique, voire la contestation de certains politiques suite à l’annonce de l’intention du père de porter plainte. Dans d’autres affaires où des Algériens étaient désavantagés et avaient besoin de soutien, les politiciens français se sont toujours abstenus de réagir en prétextant que c’est à la justice de trancher. Pourquoi refuse-t-on maintenant que la justice enquête sur la mort de Mohamed Merah ?

- Le ministre français de l’Intérieur a qualifié Merah de «monstre» et suggéré à son père de «se taire». A-t-il le droit de tenir de tels propos ? N’y a-t-il pas violation de la présomption d’innocence ?

Je ne précipiterai pas les choses, mais sachez que ces déclarations, qui sont diffamatoires, feront également partie de notre plainte. Merah est toujours présumé responsable des deux tueries. C’est d’ailleurs pour cela qu’on doit s’en remettre à la justice. Que les parties qui soutiennent qu’il est coupable et que sa mort était inévitable apportent leurs preuves, nous apporterons les nôtres et la justice fera son travail.

- L’affaire sera portée devant un tribunal français…

Merah est français, son assassinat s’est fait en France, tout s’est déroulé en France, par conséquent nous nous adresserons à la justice française. Le droit nous le permet comme il permet aux Français de recourir à la justice algérienne en vue d’un accord entre les deux pays.

- L’Algérie a-t-elle le droit de refuser le rapatriement de son corps ?

Dans la mesure où aucune déclaration officielle n’a été faite, je m’abstiendrai de commenter cela.

- Quel est votre commentaire par rapport aux informations sur Merah ? Un indicateur des services secrets, un jihadiste ayant été en Israël…

D’une part, vous remarquerez que beaucoup de ces informations profitent à certaines parties. D’autre part, nous ne pouvons être sûr de la véracité de ces informations qu’après une enquête judiciaire. C’est ce pourquoi nous tenons à recourir à la justice. Jusqu’à présent, il n’y a encore aucune preuve pouvant convaincre un homme de loi de la culpabilité de Merah. Qui peut aujourd’hui prétendre le contraire ?

http://www.elwatan.com//actualite/pourquoi-refuse-t-on-que-la-justice-enquete-sur-l-assassinat-de-merah-30-03-2012-164770_109.php
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La question est de savoir avec quel passeport il est entré sur le territoire israélien? Et il me semble que c'est le passeport français, voir le tampon.

Pourquoi a-t-il un passeport algérien alors qu'il est né en France?

Qui lui a remis?

Il y a plusieurs homonyme qui s'appelle Mohammed Merah.

Quand il a eu l'hépatite C ,dans quel hôpital, dispensaire, clinique ils l'ont décelé ? comment est-il rentré par vol sanitaire ?

Quelle justice ?  

Même les obsèques font polémique http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/30/1319207-obseques-de-mohamed-merah-imbroglio-et-polemique.html

Image IPB

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Petit retour sur la chronologie de l'enquete depuis la petite annonce de vente de moto jusqu'au domicile de Merah.

On y apprend pas mal de détail, sur le traceur du scooter, le délai inhabituellement long pour réquisitionner les log etc.

http://www.montpellier-journal.fr/2012/03/affaire-merah-des-questions-toujours-sans-reponse.html

Le Mardi 27 mars 2012 à 19:20

Affaire Mohamed Merah : des questions toujours sans réponse

Une semaine après la localisation du suspect, c’est l’accumulation des interrogations qui étonne alors que les officiels ont énormément communiqué y compris pendant que l’opération était encore en cours à son domicile.

Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, le 21 mars 2012 sur France 2 (photo : copie d'écran de la vidéo du journal)Ce n’est pas le type de sujets que traite habituellement Montpellier journal. Mais des questions se posent la semaine passée sur l’affaire Mohamed Merah. Alors on attend en espérant avoir des réponses ou, du moins, en espérant que ces questions soient posées clairement. Donc on lit, on regarde, on écoute. Et puis rien. Ou pas grand-chose. Certes, beaucoup de communication, de directs. Mais peu sur quelques questions qui chatouillent. Alors on s’y met. En se basant sur des recherches menées uniquement via Internet donc avec des sources ouvertes. D’autres questions se posent aussi sur l’intervention du Raid qui a conduit à la mort de Mohamed Merah. Elles ne sont pas abordées ici.

Quand Mohamed Merah apparaît-il la première fois dans l’enquête ?

Le Monde (21/03) écrit : « L’homme avait été ciblé parmi d’autres suspects, au lendemain de l’attaque contre les trois parachutistes de Montauban. » Libération (22/03) et France 2 (22/03, vers 25’15’’) évoquent deux listes de 15 suspects, une pour la piste islamiste, l’autre pour l’extrême droite, qui auraient été dressées par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le vendredi 16 mars, voire le jeudi 15 mars (1), jour des meurtres de Montauban. Mohamed Merah figure sur cette liste. Commentaire de France 2 : « Contrairement à d’autres, il n’est pas interrogé. Pourquoi ? C’est une des questions qui se posent ce soir. » Question qui n’a toujours pas de réponse et qui est pourtant fondamentale car quatre jours plus tard, ce sera la tuerie de l’école juive de Toulouse.

Bernard Squarcini, le patron de la DCRI donnera deux interviews au Monde (daté du 24/03) et au Parisien (23/03). Au premier il déclare : « La DCRI a commencé à échanger avec la police judiciaire dès le vendredi 16 mars. » Mais ajoutera : « Samedi au soir, ils nous ont transmis des données à cribler dans notre documentation. » Pas d’informations plus précises et les deux listes de suspects ne sont même pas évoquées.

Pourquoi la liste des adresses IP n’a pas été récupérée plus tôt ?

C’est le journaliste Jean-Marc Manach qui pose la question sur le site Owni le 21 mars : pour lui, il s’agit d’une « enquête en bas débit ». À l’appui de sa démonstration, il cite La Dépêche qui évoque, pour le premier meurtre de Toulouse le 11 mars, un piège tendu par une personne qui se serait fait passer pour un acheteur de la moto du militaire tué. Et le quotidien d’affirmer le 13 mars (donc l’info date du lundi 12) : « L’hypothèse fait partie des « priorités » des enquêteurs. » Problème, la liste des adresses IP des personnes qui se sont connectées à la petite annonce publiée par le militaire sur LeBonCoin.fr, ne parviendra aux enquêteurs que le vendredi 16 mars. Soit quatre jours au minimum après que la piste a été considérée comme une des « priorités ». Problème, on ne sait pas si la demande a été faite tardivement au BonCoin ou si c’est le site qui a répondu tardivement. Celui-ci a déclaré à Owni qu’il n’était pas « autorisé » à dire quand la demande a été faite et quand la réponse a été fournie. Mais Owni cite des « sources policières » qui confirment l’existence d’un « délai inhabituel pour une opération de cette nature ».

Quand le lien adresse IP – Mohamed Merah est-il fait ?

Là c’est le grand flou dans la communication de François Molins, procureur de Paris, de Bernard Squarcini (DCRI) et de Claude Guéant, ministre de l’intérieur :

    François Molins (conférence de presse, 21/03) : « On obtient une liste samedi après-midi. La liste est criblée. Figure dans ces 570 noms, non pas celui de M. Merah mais celui de sa mère, Mme Aziri. »

    Claude Guéant (TF1, 20h, 21/03, vers 16’30’’) « C’est lundi après-midi que le croisement de ces adresses IP avec les fichiers des services de renseignement a permis de faire tilt puisque apparaissait le nom de la mère de M. Merah et par conséquent les fils qui étaient connus des renseignements intérieurs. »

    Bernard Squarcini (Le Monde, 24/03) : « La DCRI a commencé à échanger avec la police judiciaire dès le vendredi 16 mars. Le samedi au soir, ils nous ont transmis des données à cribler dans notre documentation. Nous savons dimanche soir que Mme Aziri est la mère de Mohamed et Abdelkader Merah. »

Soulignons qu’avec deux listes de trente noms et la liste des noms correspondant aux 576 adresses IP, le croisement est nécessairement très rapide même s’il est fait semi-manuellement. Or, si on en croit Bernard Squarcini, cela a pris 24h et même 48h selon Claude Guéant.

Les frères Merah sont-ils difficiles à localiser ? Quand le sont-ils ?

La communication des officiels est encore  floue sur ce point.

    François Molins (conférence de presse, 21/03) : « Ces deux frères ne sont pas localisés géographiquement. On sait qui ils sont mais on ne sait pas où ils sont à l’époque où l’enquête se déroule. […] On n’a toujours pas, j’insiste sur ce point, localisé les frères Merah. Les investigations se poursuivent mardi dans l’après-midi. Mohamed Merah est, en début d’après-midi, localisé dans l’appartement Côte pavé [quartier de la rue Sergent Vigné], donc sur site où il est encore aujourd’hui. Abdelkader lui, est localisé, mardi en fin d’après-midi. »

    Claude Guéant (France 2, 21/03, vers 22’) : « Pour arrêter quelqu’un, encore faut-il savoir où il vit. »

    Claude Guéant (RTL, 22/3, vers 4’50’’) : « Dès le mardi matin, donc le 20 au matin, la constatation de la présence de Merah dans son appartement. Il apparaît à la fenêtre après un survol d’hélicoptère. Et donc immédiatement un périmètre est installé autour de lui pour qu’il ne puisse plus sortir de chez lui. »

Pourtant, Mohamed Merah habite l’appartement de la rue du Sergent Vigné – celui où il sera tué par les policiers – au moins depuis l’été 2010 si on en croit une mère de famille et son avocat qui témoignent sur France 2 (22/03). Son fils aurait été amené de force par Mohamed Merah dans cet appartement. Le Monde cite aussi le 25 mars une main courante déposée par une voisine de la rue Vigné en janvier 2011 pour une querelle de voisinage. RTL publie également un CV de Mohamed Merah avec toujours la même adresse : « 17, rue du sergent Vigné, appt 2. » Concernant son frère, Abdelkader, Le Journal du dimanche rapporte (25/03) qu’il avait emménagé dans sa maison d’Auterive près de Toulouse en septembre 2011. C’est là qu’il sera interpellé dans la nuit de mardi à mercredi.

Bref, à ce stade, il est difficile de penser qu’ils se cachaient dans des lieux difficiles à trouver et non référencés dans les fichiers de la police ou de la DCRI. Ou alors, les officiels n’ont pas tout dit.

Pourquoi le Traqueur du scooter volé n’a-t-il pas fonctionné ?

Un concessionnaire Yamaha a affirmé aux policiers qu’un des frères Merah était venu demander, le jeudi 15, des renseignements sur la méthode pour désactiver le Traqueur installé sur son scooter. Ce qui laisse penser qu’il ne l’avait pas désactivé à ce moment-là. Les fabricants de ces dispositifs qui permettent de localiser un scooter même en sous-sol, offrent à leur client de les rembourser si leur véhicule n’est pas retrouvé en 7 jours. Or le scooter aurait été volé le 6 mars selon le procureur. Pourquoi le scooter n’a-t-il pas pu être localisé ? Cette question a fait l’objet d’une brève (lexpress.fr, 23/03) qui précise : « Le propriétaire l’a bien sûr fait activer après le vol. Mais selon des sources concordantes, la balise n’a jamais émis. Les enquêteurs se demandent s’il s’agit d’un simple dysfonctionnement technique ou si Mohamed Merah a réussi à désactiver ce dispositif susceptible de le trahir. »

Marianne (24/03) revient aussi sur cette question et avance une autre explication : « Le tracker n’avait pas été activé par le propriétaire, un service payant qu’il n’avait pas jugé utile de s’offrir. » Interrogé par mail par Montpellier journal, Frédéric Ploquin, le journaliste de Marianne, évoque une source policière donc une information non confirmée par le propriétaire. Si celui-ci veut se manifester auprès de Montpellier journal pour livrer sa version, il est le bienvenu…

Que révèlent tous ces éléments ? D’abord que Mohamed Merah (voire son frère) n’a pas été très prudent. Il a utilisé l’ordinateur de sa mère pour consulter la petite annonce du militaire sans masqueur d’adresse IP, il habitait dans son domicile habituel, il se rend chez un concessionnaire qu’il connaît pour lui demander des renseignements sur le Traqueur alors que des témoins des premiers meurtres ont signalé que le tueur utilisait un scooter de grosse cylindrée. Il pouvait donc être repéré par rapport à cette démarche – et il l’a d’ailleurs été. Il utilisait un téléphone au nom de sa mère plutôt qu’une carte SIM plus anonyme. Il n’avait pas pensé à s’occuper du Traqueur juste après le vol. Il avait un passé de petit délinquant et d’un voyageur au Pakistan et en Afghanistan. S’il avait été plus « professionnel », il est permis de penser qu’il pourrait encore être dans la nature. Soulignons également que cette affaire révèle les limites (au minimum) du recours à la technologie pour prévenir voire élucider ces meurtres. En effet, la vidéosurveillance, le fichage ADN et le Traqueur n’ont été que de faible (voire d’aucune) utilité.

► Sur les questions concernant l’action en amont de la DCRI, lire l’excellent article de Louise Fessard sur Mediapart : Toulouse, l’échec de la DCRI et de la méthode Squarcini. Et aussi L’espion du président , Didier Hassoux, Christophe Labbe, Olivia Recasens – Robert Laffont, février 2012, 19 €. Ou encore Tarnac, magasin général, Calman Lévy, mars 2012, 20 €.

► Chronologie (entre parenthèse, les sources)

    Mercredi 6 : vol du scooter TMAX 530 (Procureur)

    Dimanche 11 : meurtre du militaire de Toulouse

    Lundi 12 : la piste de l’annonce sur leboncoin.fr est une des « priorités » des enquêteurs (La Dépêche)

    Jeudi 15 : meurtre des militaires de Montauban

    Jeudi 15 : Merah se renseigne sur le Traqueur chez Yam31 (concessionnaire et procureur)

    Jeudi 15 ou vendredi 16 : deux listes de 15 suspects auraient été dressées par la DCRI (Le Monde, Libération, France 2)

    Vendredi 16 : la DCRI échange avec la police judiciaire (Squarcini)

    ??????? : liste des 576 adresses IP fournie par leboncoin.fr (procureur)

    Samedi 17 : liste des noms correspondant aux adresses IP connues (procureur)

    Dimanche 18 : Nom Aziri connu (Squarcini)

    Lundi 19 8h : meurtre de l’école juive

    Lundi 19 pm : nom de la mère apparu (Guéant)

    Mardi 20 matin : Mohamed Merah vu dans son appartement (Guéant)

    Mardi 20, début d’après-midi : Mohamed Merah localisé (procureur)

    Mardi 20, fin d’après-midi : Abdelkader Merah localisé (procureur)

    Mercredi 21 1h : revendication à France 24

    Mercredi 21 3h : première intervention du Raid

    Mercredi 21 : cachet de la poste du pli contenant les images vidéo des meurtres envoyées à à la chaîne de télé Al-Jazira

    Jeudi 22 11h30 : mort de Mohamed Merah

► Lire aussi

    Mohammed Merah n’a PAS été identifié grâce à une loi antiterroriste, mais grâce à un logiciel libre (Bug brother, blog de Jean-Marc Manach)

    Comment la police a tenté de prélever son ADN à un simple manifestant

    Attentats de mars 2012 à Toulouse et Montauban (Wikipedia)

    Interview de Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST)

    «Pré-terrorisme» et spectacularisation (tribune dans Libération de David Dufresne, auteur de Tarnac, magasin général)

_________

(1) Libération écrit : « Le nom de Mohamed Merah ressort donc jeudi dernier «parmi d’autres», précise l’officier [de renseignement], «sans pour autant que l’on se doute qu’il s’est auto-radicalisé à ce point extrême». » [mise à jour le 28/03 à 9h20 avec la citation du Monde du 21/03 et la date du jeudi 15]

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Chez Eolas on s'interroge sur la recevabilité de la plainte ud pere Merah.

http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/03/29/La-France-peut-elle-%C3%AAtre-condamn%C3%A9e-pour-la-mort-de-Mohamed-Merah

...

Sauf coup de théâtre au cours des investigations, l’affaire se terminera par un non lieu qui pourra, au choix du juge d’instruction, reposer sur la légitime défense, l’état de nécessité, le commandement de l’autorité légitime ou la permission de la loi, sans même que les policiers ne soient mis en examen.

...

En conclusion, Mohamed Merah père peut s’il le souhaite saisir la justice française pour faire valoir ses droits. Il n’y a pas à le lui refuser, il n’y a pas à s’en offusquer, et certainement pas à y donner une telle publicité : en République, tout litige peut être porté devant un juge qui le tranchera selon les règles de droit en vigueur. Il peut faire ses procès, qu’il perdra. La désapprobation de l’initiative est permise, bien sûr. De là à tenir des propos injurieux à son égard, c’est ma désapprobation qui est encourue.

...

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comment se fait il que l'avocat du pére dise qu'il n'y a pas eu d'autopsie ?  :O

Il y a deux type d'autopsie une médicale - le medecin qui a déclarer le décès peut effectuer une autopsie pour déclarer les cause de la mort dans un but de compréhension médicale, envers la famille par exemple de la recherche médicale, de la santé d'autre patient etc. - une médico-légale - judiciaire en fait, ici c'est dans le cadre d'une enquete préliminaire sur la cause naturelle ou pas du décès pour savoir s'il y a lieu que le procureur s'auto-saisisse du dossier ou pas, ca arrive tres souvent quand la cause du décès n'est pas évidente au premier médecin qui déclare le décès - ... ça se trouve il y a eu l'une sans l'autre.

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Bon il avait quoi, la chtouille, une hépatite A, une hépatite C ?

Non parce qu'il y a une différence entre, baiser un âne, boire de l'eau avec de la merde dedans et se piquer avec une seringue ???

C'est une hépatite A, et dire que NS s'insurgeait récemment qu'on interdise au bête de paitre près des ruisseau :lol:

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Ok c'est bien ce qu'il me semblait, au moins maintenant c'est certain.

Mais il est resté combien de temps au Pakistan et il était ou avant d'y aller ?

Car une hépatite A met plusieurs semaines à se manifester, donc s'il l'a chopé au Pakistan il est resté plus de 3 ou 4 semaines minimum, mais je pensais qu'il n'était pas resté si longtemps.

Me demande si on peut savoir ou il était vraiment en examinent la souche du virus  O0

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Ok c'est bien ce qu'il me semblait, au moins maintenant c'est certain.

Mais il est resté combien de temps au Pakistan et il était ou avant d'y aller ?

Car une hépatite A met plusieurs semaines à se manifester, donc s'il l'a chopé au Pakistan il est resté plus de 3 ou 4 semaines minimum, mais je pensais qu'il n'était pas resté si longtemps.

Me demande si on peut savoir ou il était vraiment en examinent la souche du virus  O0

Bouges pas je prends son carnet de santé ;)

Automne 2011: un mariage au Pakistan?

"Le 13 octobre 2011", l'officier chargé du suivi du dossier reçoit effectivement un appel du Pakistan. Mohamed Merah explique qu'il doit se marier sur place, et promet de se présenter au commissariat dès son retour. La vérification de sa téléphonie prouve qu'il se trouve bien dans la zone pakistano-afghane. Il y séjournera au total deux mois.

Selon les déclarations de Bernard Squarcini au Monde, il faut attendre le 21 mars 2012 et le siège de son appartement par les forces de l'ordre, pour que l'on obtienne un autre éclairage sur ce voyage: "Il a déclaré au Raid qu'il avait bénéficié d'un entraînement particulier au Waziristan [une région montagneuse des zones tribales] par une seule personne. Et pas dans les centres de formation, où il aurait pu se faire repérer puisqu'il parlait français". Mais, en cette fin de 2011, à l'heure où Merah est convoqué au commissariat, les policiers de la DDRI ignorent tout de ses activités réelles au Pakistan.

Novembre 2011: convoqué au commissariat

A son retour en France, Mohamed Merah tient parole et contacte l'officier chargé du suivi de son cas. Le 3 novembre, il appelle depuis l'hôpital Purpan, à Toulouse, où il est soigné pour une hépatite A, contractée au Pakistan. Une fois remis sur pied, il se présente au commissariat, photos à l'appui pour prouver le but touristique de son séjour. Presque jovial. "Son apparence n'avait pas changé, se souvient un policier. Il ne portait ni barbe, ni djellaba, ne manifestait aucune détestation apparente envers la police". Lors du siège de la rue Sergent Vigné, Merah se confiera longuement à l'officier qui l'avait interrogé à son retour du Pakistan. Tout en assurant qu'il lui aurait bien logé une balle dans la tête...

Par précaution, en décembre 2011, la DCRI décide d'inscrire le nom de Mohamed Merah au Fichier des personnes recherchées (FPR). Il ne s'agit pas d'une demande d'arrestation mais d'un moyen de vérifier discrètement ses déplacements, sans pour autant mettre en place une surveillance lourde. Chaque passage de frontière doit être signalé. Et en cas de contrôle, policiers, gendarmes ou douaniers doivent rendre compte au siège de la DCRI, à Levallois-Perret. Merah se fait oublier, se fondant dans le décor. Jusqu'aux crimes. 

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Excellent! G4ally a réussi à placer NS dans un sujet sur l'hépatite A et la chtouille de mister Merah!  :oops:

On est bon ou on l'est pas ;) Pour en revenir au sujet ... l'avis de Djamel Debbouze!

http://www.lesoir.be/actualite/france/2012-03-29/debbouze-je-les-connais-les-mohamed-merah-905755.php

Le comédien revient sur la tuerie de Toulouse, concerné par la banlieue qui l'a vu grandir. « Je les connais les Mohamed Merah, il y en a plein, mais qui ne deviennent pas forcément des Mohamed Merah. »

Jamel Debbouze nous parle de l'affaire Mohamed Merah. L'acteur-vedette issu de Trappes vit depuis quelques années dans le Paris très chic de Saint-Germain-des-Près mais il sait d'où il vit et reste concerné par la banlieue qui l'a vu grandir. Des Mohamed Merah, il en connaît. Et justement, il sait d'autant plus pourquoi la récupération est dangereuse. Nous l'avons questionné sur le sujet à l'occasion de notre rencontre autour de la sortie de la comédie « Sur la piste du Marsupilami », d'Alain Chabat. Une question qui l'a mis de mauvaise humeur mais il a quand même accepté de nous répondre. « Car c'est important », nous a-t-il dit.

« C'est terrible ce qu'on est en train de faire avec cette histoire de Toulouse. Au lieu de dire que Mohamed Merah est un marginal, que son acte est un acte isolé, on lui donne une idéologie qu'il n'avait pas au départ, c'est certain, nous confie Jamel Debbouze. Je les connais les Mohamed Merah, il y en a plein des Mohamed Merah mais qui ne deviennent pas des Mohamed Merah. Là, on est en train de mettre dans la tête de jeunes qui ont le potentiel de Mohamed Merah de devenir des Mohamed Merah. Car, d'un coup, ce Mohamed Merah a défié le Raid tout entier.

Pour certains imbéciles, il y a une espèce de fierté et ils en font une sorte de héros. C'est là où c'est grave, où c'est dangereux. La récupération est terrible ! Par Marine Le Pen, par exemple. Or, c'est con d'instrumentaliser un truc qui peut avoir des conséquences aussi dramatiques. Ils ne s'en rendent pas compte car ils ne connaissent pas la banlieue, ils ne savent pas dans quel marasme sont ces gens-là qui vivent des frustrations permanentes.

N'importe quel frustré est un malade potentiel. On le sait. N'importe qui peut basculer. Je me demande d'ailleurs comment le monde reste aussi équilibré. Les gens devraient être encore plus fous que ça. Mais ça va, ça tient pour des raisons qui nous échappent.

Donc, évidemment, un gamin instrumentalisé par la société -il est sorti frustré de prison ; on lui a dit non pour le service militaire ; on lui a dit non pour la Légion où, normalement, on accepte tout le monde –, exclu de la société, a tous les risques de basculer. »

...


Sur le financement de ces attentats ... on voit que MM louait les voiture a son nom avec sa CB?! sans qu'on sache encore d'ou vient l'argent.

Officiellement, le seul revenu affiché sur le compte bancaire de Mohamed Merah est un virement mensuel de Pôle emploi de 330 €. Comme celui qu’il a reçu le 6 décembre 2011 sur le compte courant postal à son nom. Durant le même mois, il dépensera pour plus de 3170 €, dont de nombreuses factures de location de voiture ainsi qu’en témoigne son relevé de compte bancaire, auquel « le Parisien » et « Aujourd’hui en France » ont pu avoir accès.

Une distorsion entre les revenus et les débits qui peut surprendre. Lui qui ne vivait que de petits boulots dans la mécanique ou la carrosserie! Son dernier emploi connu, c’était justement dans une carrosserie d’un dépôt automobile d’une grande marque française où il n’a travaillé qu’une semaine fin janvier à Castelnau-d’Estretefonds (Haute-Garonne).

Le 22 décembre, Mohamed Merah réglait par carte bancaire une location de voiture dans une grande enseigne pour 177,14 €, une location de courte durée. Mais il a aussi réglé chez une célèbre enseigne de location allemande une facture de 1230,55 € le 7 décembre et une autre chez Renault pour 285 € le 12. C’est à cette même enseigne que le tueur à scooter avait loué la Renault Mégane que les policiers ont retrouvée et où des armes étaient dissimulées. Des dépenses sans commune mesure avec ses revenus. Le 9 décembre, il règle plusieurs achats d’essence dans une station Intermarché et dans une autre pour des sommes modiques.

D’importants virements

Dans la même période, Mohamed Merah verse à maintes reprises de l’argent sur son compte. Pas moins de 400 € le 26 décembre, un chèque de 775 € le 23, plus modeste celui de la veille, qui est de 100 €, un autre le 19 décembre de 250 €, un le 12 décembre de 300 € et enfin de 1200 € le 7 décembre. Un autre versement de 300 € est enregistré le 1er décembre. Impossible d’expliquer pour l’instant d’où provenaient les ressources de Mohamed Merah. Ses comptes sont épluchés par les enquêteurs.

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On est bon ou on l'est pas ;) Pour en revenir au sujet ... l'avis de Djamel Debbouze!


Sur le financement de ces attentats ... on voit que MM louait les voiture a son nom avec sa CB?! sans qu'on sache encore d'ou vient l'argent.

A l’Élysée on considère que c'est un avis du PS, alors il faut mettre l'avis de Jeannette Bougrab pour équilibrer la balance. =)

http://www.europe1.fr/Politique/Bougrab-Debbouze-irresponsable-1014669/

Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse, a réagi vendredi au micro d'Europe 1 aux propos de l'acteur Jamel Debbouze sur Mohamed Merah, estimant qu'il avait "franchi la ligne rouge". Dans une interview au site Internet du Soir, l'acteur français a expliqué : "je les connais les Mohamed Merah, il y en a plein, mais qui ne deviennent pas forcément des Mohamed Merah" et jugé que "la récupération est terrible".

"Expliquer que la dureté de la société dans les quartiers fait que, après tout, il y a plein de Mohamed Merah, c'est grave", déplore la secrétaire d'Etat, pour qui Jamel Debbouze s'est montré "irresponsable".

"Déresponsabiliser les individus en leur disant 'c'est normal, vous vivez dans telle ou telle partie du territoire', de la part de quelqu'un qui vit dans le 16e arrondissement, c'est un peu gênant", tacle Jeannette Bougrab.

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C'est une hépatite A, et dire que NS s'insurgeait récement qu'on interdise au bete de petre pres des ruisseau :lol:

Mais non c'est la sécheresse  :lol: Et on n'est pas à la FNSEA ou au salon de l'agriculture  :oops: Mais puisque tu parles de NS*

http://www.europe1.fr/Politique/Islamistes-action-de-long-terme-Sarkozy-1014723/

*

Nicolas Sarkozy a décrit vendredi le coup de filet opéré dans les milieux islamistes radicaux comme traduisant "une action de long terme", "pas liée" aux événements de Montauban et Toulouse, tout en reconnaissant qu'"il y a un contexte".

"Le message est clair, nous ne laisserons rien passer, il y aura d'autres événements, notre devoir c'est d'assurer la protection des Français", a affirmé le président-candidat lors d'un déplacement dans le Doubs, alors que la presse l'interrogeait sur ce coup de filet de la police vendredi à l'aube.

Selon lui, "il faut refuser absolument tout amalgame avec ce qui s'est passé, cette tragédie épouvantable de Toulouse et Montauban".

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