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[Toulouse Montauban] Meurtres en série


Claudio Lopez
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Je vais me répéter, mille excuses... ;) Le terroriste a été mis définitivement hors d'état de continuer ses crimes, et la société est donc protégée contre ses actions. C'est donc un succès des forces de l'ordre. L'échec eut été qu'il s'échappe et puisse continuer à tuer, ou le semi-échec qu'il meure en tuant encore au passage un ou deux gus du Raid. On voulait avoir une cerise sur le gâteau du succès en le prenant vivant? On n'a pas pu, mais même sans cette cerise, le gâteau est là et bien là, puisque l'assassin d'enfants et de soldats est hors d'état de nuire. Ajoutons que sa mort a été infligée en état de légitime défense par le Raid, qui a agi de plus avec des moyens non létaux tant qu'il l'a pu, ce qui montre qu'on est un pays civilisé... Alors bien sûr dans le meilleur des mondes possible on aurait pu espérer que tout ça se fasse sans aucune approximation de la part des forces de l'ordre, comme à l'entraînement. Sauf qu'on est dans le monde réel, avec ses "frictions" chères à Clausewitz, et que le but essentiel est atteint: l'intéressé ne tuera plus personne. Laissons les spécialistes des unités RAID et GIGN tirer les leçons de cette affaire à froid et en petit comité, loin des journalistes, et améliorer peut-être leurs méthodes si besoin est, ce qui reste à prouver.

Ps au cas où: Epargnez-moi svp les réflexions faux-culs faussement morales et indignées sur la comparaison que je fais de cette affaire avec un gâteau...;)

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Je te rejoints pleinement. Le billet vraiment intéressant de cette affaire est le témoignage d'une source proche du RAID. Là, il y a des remarques pertinentes qui, étrangement, s'opposent à sa conclusion.

Je le trouve décevant depuis son passage chez Marianne.

Celui ci

A la suite de notre article d'hier, une source anonyme proche du RAID a tenu à apporter des précisions sur l'opération contre Mohamed Merah. Ces explications, très utiles, permettent de mieux comprendre les faits, sans polémique.

Les explosifs. « Nous n'avons pas utilisé d'explosifs lors de la première intervention, parce que, selon les informations fournies par la DCRI, nous avions affaire à un salafiste, susceptible d’avoir des explosifs lui-même et d’en avoir placé dans son appartement. Il y avait donc un risque de surexplosion, comme lors d'une intervention de la police espagnole (GEO) contre des terroristes après les attentats de Madrid - surexplosion qui avait tué des policiers. Le choix a donc été d'utilisé un vérin, et non un bélier. Il y avait un frigo derrière la porte : c'était un cas non conforme. Merah a aussitôt ouvert le feu, en direction de la porte et de la rue. On a été très impressionnés par le rythme auquel il tirait avec ses 45. »

Le renseignement. « On savait qu'il habitait là, mais nous ne sommes pas intervenus violemment tout de suite, parce qu'on ne savait pas s'il était seul, s'il y avait des personnes avec lui, femme ou enfants. »

Le choix du terrain. « Si nous l’avions interpellé en pleine rue, sachant qu’il était armé, qu’il avait une voiture remplie d’armes, le risque de dommage collatéral était très important. »

L'évacuation de l'immeuble. « L’immeuble n'a pas été évacué dans un premier temps, parce qu'on était en phase de négociation. Si on lui avait dit qu’on calmait le jeu et qu’on évacue l’immeuble en même temps, c’est un très mauvais signal. Il pouvait se dire qu’on va donner l’assaut. D’autant plus que ces vieux immeubles des années 60 sont difficiles à évacuer. Donc on a pris la décision d’évacuer une fois qu’on a vu que la négociation battait de l’aile.»

Les gaz. « Nous n’utilisons pas de gaz. Les seules personnes que je connais qui utilisent des gaz ce sont les anesthésistes, et ils tiennent la main à leur patient, le surveillent tout le temps et l’accompagnent à leur réveil car il y a toujours un risque. A chaque fois qu’un commercial est venu nous vendre un gaz "inoffensif", "non létal" et que nous lui avons demandé de nous signer un papier garantissant qu’il n’y avait pas de risque mortel il a toujours refusé. Si nous l’avions gazé et qu’en ouvrant la porte ensuite nous l’avions trouvé mort, s’il avait fait partie du pourcentage de gens qui ne le supportent pas, quelles auraient été les réactions ? On se souvient de la polémique après les morts au théâtre de Moscou. »

Les armes non létales. « Contrairement à ce que l'on lit sur lemonde.fr, il n’y avait pas que des armes non létales lorsque l'assaut a été lancé. Evidemment, les premiers avaient des grenades de 40 en caoutchouc incapacitantes, mais avaient également leurs armes, tout comme ceux qui les couvraient immédiatement. »

La fusillade. « Les hommes ont du faire très attention en tirant car à cause de la conformation de la pièce, ceux qui rentraient dans la pièce par la porte et ceux qui se trouvaient sur le balcon, avec Merah au milieu, étaient fatalement dans le même axe de tir. »

Ce qui m'étonne le plus c'est dévacué direct l'interpellation sur la voie publique sous prétexte d'un risque de dommage collatéraux, alors qu'au meme moment on nous explique qu'on ne sais pas s'il a piégé l'immeuble ou pas! J'ai beaucoup de mal a comprendre comment il ordonnance le risque!

Le risque d'interpellation en pleine rue c'est la fuite ... chose impossible dans l'immeuble.

Mais pour les collatéraux l'autre abrutis aurait fait pété l'immeuble comme a madrid ou a roubaix ... les voisins aurait pris cher!

Pour l'évacutation de l'immeuble c'est la meme incompréhension qu'au dessus ... On a pensé qu'il ne pouvait pas le faire sauter? Résultat on a eu en direct a la télé des voisins en larmes qui suplliait qu'on les évacue, et d'autre qui raconter ce qui se passait!!! assez particulier comme communication de crise.

Pour le gaz ... d'autre utilisateur ne sont pas d'accord et procéde autrement ... faudrait qu'il se rencontre pour en parler ;) Forcément c'est un produit actif c'est pas inofensif ... m'enfin ca l'est souvent moins qu'une balle dans la tete. Et au final le plan du RAID c'était de gazer a la lacrymo MM dans la SdB ... donc ca revient au meme, la lacrymo c'est dangereux aussi. surtout dans un espace aussi confiné, on a vite faire de faire un oeudeme.

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Laissons les spécialistes des unités RAID et GIGN tirer les leçons de cette affaire à froid et en petit comité, loin des journalistes, et améliorer peut-être leurs méthodes si besoin est, ce qui reste à prouver.

En petit comité? pourquoi donc? partout ailleurs l'événement MM aurait aboutit a une réflexion profonde plus ou moins publique avec une commission parlementaire permettant au représentant du peuple de comprendre ce qui a fonctionner ce qui n'a pas fonctionner, pourquoi ça a fonctionner pourquoi ca n'a pas fonctionner. Définir les probleme et éventuellement envisager des réponses!

Les petits comités c'est quand on a des trucs a cacher ;) du moins c'est ce que ca laisse croire.

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en fait , ce que certains voudraient reprocher au chef du Raid dans son plan tactique, c'est d'avoir voulu laisser tout le temps à la négo , à l'infiltration mesurée, etc....

mais si l'on regarde de près , son plan était bien adapté. la bulle dans laquelle évoluait le tueur était parfaitement étanche et même avec de l'élan Mohamed n'a pas eu le temps de voir le soleil avant de toucher le sol...

en réalité, le Raid avait plusieurs tueurs sur la scène !

un qui voulait se rendre

un qui voulait mourir et si possible avec un max de pub ( merci mr Guean)

un qui trichait

un lâche

etc...

le Raid intervenait dans une opération de forcené sans savoir que celui ci avait un programme précis et que les médias et les politiques lui ont offert les couvertures de journaux alors qu'il aurait du donner au Raid plus de champ et moins de pression.

en réalité , plutôt que de critiquer le chef du Raid qui à controlé parfaitement son espace avec des blessés et aucun mort dans son équipe alors que l'autre savait que le Raid allait venir , le Frigo et l'armement était près...il aurait pu tenter dès les 3h00 du mat sa sortie type Rambo1 , mais il n'y avait pas encore la fumisterie journalistique et cela manquait à son tableau de chasse.

un Martyr surement ! mais un Martyr inconnu ! non merci.

j'ai trouvé très classe et très courageux du chef du Raid d'avouer qu'il avait été chargé par le tueur ! certains auraient eu du mal à le dire ! pas lui ...c'est un homme d'honneur. chapeau bas.

par contre, sur les modalités , je pense que les critiques sont saines et permettent à tous de comprendre à défaut de procès. en effet chaque fois que l'on apprend une donnée, même contradictoire avec le dossier , sa nous aide à comprendre le travail de nos forces de sécurité et éventuellement leurs lacunes ! c'est pas une tare d'avoir des lacunes du moment où l'on en prend conscience.

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A priori si, les missions ne sont pas les meme les moyen n'ont plus. Le GIGN a une composante force spéciale et OPEX, plus le coté "guerre", qui lui ouvre un éventail de moyen - pas toujours "légaux" - assez différent du RAID tres typé police.

...

les missions on meme divergé. Le GIGN fusionné a l'EPIGN semble s’être orienté vers les actions très guerrière POM et autres truc tres militaire dans la méthodologie, alors que le RAID/GIPN s'est vu cantonné aux action tres typé police et locale même si ça inclut aussi bien sur l'antiterrorisme, le fond des méthodes et philosophiquement différent. En gros police très soumis au respect des règle de procédure justice police ... alors que de l'autre cotés militaires un peu spéciaux on une grande latitude la fin justifiant souvent les moyens.

J'ai un peu de mal à voir en quoi ca les ferait autant diverger.

Pour le GIGN, je ne parle que de la "force intervention", principalement formée à partir de "l'ancien GIGN" a priori. Pour leur participation en OPEX, est-ce très différent de ce qu'ils faisaient dans les années 90 ? (on a vu des GIGN-men au Rwanda, aux Comorres, en Yougo). (Et a contrario, on a aussi des RAID/GIPN en protection d'ambassades)

Même si on a médiatisé des exercices POM après Beslan, est-ce que le GIGN s'est beaucoup retiré des interventions "classiques" type contre criminels et forcenés ? (il est possible que la création des PI2G ait changé la donne, mais à quel point ? je ne suis même pas sûr qu'ils couvrent déjà tout le territoire).

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Je vais me répéter, mille excuses... ;) Le terroriste a été mis définitivement hors d'état de continuer ses crimes, et la société est donc protégée contre ses actions. C'est donc un succès des forces de l'ordre. L'échec eut été qu'il s'échappe et puisse continuer à tuer, ou le semi-échec qu'il meure en tuant encore au passage un ou deux gus du Raid. ...

Et bien on va encore se répéter de la même façon.

Un gars à serrer, 32 h d'intervention, 4 policiers blessés, le gars mort.

Ce n'est pas du tout un succès pour le RAID.

C'est un succès pour les enquêteurs de l'affaire et le fait de ramener l'ordre.

Franchement, si le but était de neutraliser la menace, il ne fallait pas autant de temps / gants ...  :P

Le choix a donc été d'utilisé un vérin, et non un bélier. Il y avait un frigo derrière la porte : c'était un cas non conforme.

cas non conforme ...  :rolleyes:

comme si il y avait des situations conformes que l'on trouve systématiquement et qui sont décrites dans un manuel ..  :P

Cette phrase m'indigne car le boulot de ces types est justement de s'adapter, et je le répète, le boulot de base c'est savoir ce qu'il y a derrière la porte.

Pour le gaz ... d'autre utilisateur ne sont pas d'accord et procéde autrement ... faudrait qu'il se rencontre pour en parler ;) Forcément c'est un produit actif c'est pas inofensif ... m'enfin ca l'est souvent moins qu'une balle dans la tete. Et au final le plan du RAID c'était de gazer a la lacrymo MM dans la SdB ... donc ca revient au meme, la lacrymo c'est dangereux aussi. surtout dans un espace aussi confiné, on a vite faire de faire un oeudeme.

vu la configuration des lieux, bloquer la porte de la SDB et faire péter une grenade lacrymo dans l'entrée aurait aussi impacté le gars.

Le gaz passe les interstices et garde le même effet après avoir passé la porte, après c'est une question de dosage et de temps d'action.

J'espère que les procédures du RAID seront revues :

- blocage préventif des portes,

- analyse de ce que l'on trouve derrière par micro-caméra ou fibre optique,

- emploi de caméra thermique ou proche IR depuis les positions sniper,

- emploi de gaz lacrymo, voire + (un point juridique est peut-être à traiter là pour employer certains gazs par dérogation d'un juge).

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en fait , ce que certains voudraient reprocher au chef du Raid dans son plan tactique, c'est d'avoir voulu laisser tout le temps à la négo , à l'infiltration mesurée, etc....

Personne ne reproche la négo. D'ailleurs pourquoi a-t-on agi à ce moment là, on aurait pu encore attendre qu'il s'enerve/s'agace/sorte de lui-même.

Ce que l'on reproche c'est le premier et le dernier assaut. (et personne ne parle de l'assaut qui aurait eu lieu entre ...)

mais si l'on regarde de près , son plan était bien adapté. la bulle dans laquelle évoluait le tueur était parfaitement étanche et même avec de l'élan Mohamed n'a pas eu le temps de voir le soleil avant de toucher le sol...

à partir du moment où tu inclues des snipers à moins de 150 m, le suspect avait 0 chance de sortir de ta "bulle".

Mais une "bulle" plus objective aurait plutôt été les différents groupes d'intervention entrant dans l'appartement, cette bulle-ci a éclaté.  :-[

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Et bien on va encore se répéter de la même façon.

Un gars à serrer, 32 h d'intervention, 4 policiers blessés, le gars mort.

Ce n'est pas du tout un succès pour le RAID.

C'est un succès pour les enquêteurs de l'affaire et le fait de ramener l'ordre.

Franchement, si le but était de neutraliser la menace, il ne fallait pas autant de temps / gants ...  :P

cas non conforme ...  :rolleyes:

comme si il y avait des situations conformes que l'on trouve systématiquement et qui sont décrites dans un manuel ..  :P

Cette phrase m'indigne car le boulot de ces types est justement de s'adapter, et je le répète, le boulot de base c'est savoir ce qu'il y a derrière la porte.

vu la configuration des lieux, bloquer la porte de la SDB et faire péter une grenade lacrymo dans l'entrée aurait aussi impacté le gars.

Le gaz passe les interstices et garde le même effet après avoir passé la porte, après c'est une question de dosage et de temps d'action.

J'espère que les procédures du RAID seront revues :

- blocage préventif des portes,

- analyse de ce que l'on trouve derrière par micro-caméra ou fibre optique,

- emploie de caméra thermique ou proche IR depuis les positions sniper.

C'est un succès mais pas "avec la manière" pour toi à ce que je vois. Comme un match de boxe où l'on gagne aux points et pas par KO au premier round? Ok, mais ça c'est l'inconvénient d'être en démocratie où l'on veut traduire les gens en Justice et où l'on prend des gants, où l'on veut aussi préserver la vie des gens du quartier, d'où les effectifs engagés. Pour les détails techniques je n'en dirait rien, n'ayant pas suivi cette affaire de près.

En petit comité? pourquoi donc? partout ailleurs l'événement MM aurait aboutit a une réflexion profonde plus ou moins publique avec une commission parlementaire permettant au représentant du peuple de comprendre ce qui a fonctionner ce qui n'a pas fonctionner, pourquoi ça a fonctionner pourquoi ca n'a pas fonctionner. Définir les probleme et éventuellement envisager des réponses! Les petits comités c'est quand on a des trucs a cacher Wink du moins c'est ce que ca laisse croire.

On ne va quand même pas avoir la bêtise d'étaler sur la place publique les méthodes précises du Raid et du GIGN quand même, car le faire devant des député revient à publier ça dans un journal.
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Question récurrente : Faut-il refonder les services d'intervention RAID, GIPN, GIGN, ... pour créer une plateforme commune offrant aux services judiciaires et de renseignement toutes les compétences et le type d'intervention possible ? (... et finir la gué-guerre inter-services)

Ces questions ne viennent qu'en cas d'échec mais qu'est-ce que l'échec? Est-ce celui de cette action ou de toute une organisation?

Comme certains s'en sont rendu compte, un de mes dadas porte sur la continuité qui mène de l'infraction jusqu'aux lancement de "Topol" (je suis adepte de la "guerre de 4ème génération" dans sa lecture européenne). Aussi, j'inclurerai à la question la capacité anti-terroriste des armées (La réflexion sur les POM doit impérativement incluant les capacités COS et je suis heureux des échanges police armée).

Après, il est toujours difficile, vu de l'extérieur, de comprendre ce qui se passe exactement. Sans cela, la fusion ou non n'a pas de sens aussi longtemps que l'on ne sait pas .

Actuellement, il y a des points forts telle la constitution du FIPN qui met tout en cohérence du RAID aux BAC. C'est une très bonne chose mais ses effets ne se feront ressentir que dans 10ans peut-être. Une montée en puissance (même si elle est prioritaire) est toujours lente, surtout quand tous les acteurs sont pris au quotidien.

Prenons comme parabole l'équipe de France de football en reconstruction. Consultez l'interview de L. Blanc au Club Liza de lundi dernier sur RTL, c'est très instructif.

Après, il y a les handicaps.

- La "proximité" du Président de la République. Face à lui, on ne veut pas décevoir quit à accepter ce pour quoi on est pas fait.

- La personnalité du chef. Être le neveux de "qui vous savez" peut être un avantage pour attirer les projecteurs et donc garder les crédits. Mais le fardeau du nom de famille n'est-il pas un handicap? Un Leclerc peut-il se planter?

-  Après quelle réalité forge la culture du RAID? Lors de la discutions sur le film de Kasowitz, j'avais expliqué les effets du cœur de métier sur la capacité opérationnelle. Le RAID est une prolongation de la Police. Aussi ses hommes ont une approche police. Comme le GIGN a une approche Gendarmerie. Or celle-ci mutte depuis

la disparition de la conscription et les événements de 2000. Il ne faut pas être naïf, la Gendarmerie se rapproche de la police en terme de profile. C'est lent mais inéluctable. Donc, si le RAID n'est composé que de personnes n'ayant fait que des interpellation, cela a un effet.

Après pourquoi ne pas fusionner? Je répondrais par la négation: pourquoi fusionner?

Mais ceci dit, la réflexion doit être menée avec un tuillage plus fin. Le problème est que clarifier la situation ne se fera pas pour des raisons idéologiques. C'est un sujet trop bouillant.

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Je poste les arguments du RAID:

A la suite de notre article d'hier, une source anonyme proche du RAID a tenu à apporter des précisions sur l'opération contre Mohamed Merah. Ces explications, très utiles, permettent de mieux comprendre les faits, sans polémique.

Les explosifs. « Nous n'avons pas utilisé d'explosifs lors de la première intervention, parce que, selon les informations fournies par la DCRI, nous avions affaire à un salafiste, susceptible d’avoir des explosifs lui-même et d’en avoir placé dans son appartement. Il y avait donc un risque de surexplosion, comme lors d'une intervention de la police espagnole (GEO) contre des terroristes après les attentats de Madrid - surexplosion qui avait tué des policiers. Le choix a donc été d'utilisé un vérin, et non un bélier. Il y avait un frigo derrière la porte : c'était un cas non conforme. Merah a aussitôt ouvert le feu, en direction de la porte et de la rue. On a été très impressionnés par le rythme auquel il tirait avec ses 45. »

Le renseignement. « On savait qu'il habitait là, mais nous ne sommes pas intervenus violemment tout de suite, parce qu'on ne savait pas s'il était seul, s'il y avait des personnes avec lui, femme ou enfants. »

Le choix du terrain. « Si nous l’avions interpellé en pleine rue, sachant qu’il était armé, qu’il avait une voiture remplie d’armes, le risque de dommage collatéral était très important. »

L'évacuation de l'immeuble. « L’immeuble n'a pas été évacué dans un premier temps, parce qu'on était en phase de négociation. Si on lui avait dit qu’on calmait le jeu et qu’on évacue l’immeuble en même temps, c’est un très mauvais signal. Il pouvait se dire qu’on va donner l’assaut. D’autant plus que ces vieux immeubles des années 60 sont difficiles à évacuer. Donc on a pris la décision d’évacuer une fois qu’on a vu que la négociation battait de l’aile.»

Les gaz. « Nous n’utilisons pas de gaz. Les seules personnes que je connais qui utilisent des gaz ce sont les anesthésistes, et ils tiennent la main à leur patient, le surveillent tout le temps et l’accompagnent à leur réveil car il y a toujours un risque. A chaque fois qu’un commercial est venu nous vendre un gaz "inoffensif", "non létal" et que nous lui avons demandé de nous signer un papier garantissant qu’il n’y avait pas de risque mortel il a toujours refusé. Si nous l’avions gazé et qu’en ouvrant la porte ensuite nous l’avions trouvé mort, s’il avait fait partie du pourcentage de gens qui ne le supportent pas, quelles auraient été les réactions ? On se souvient de la polémique après les morts au théâtre de Moscou. »

Les armes non létales. « Contrairement à ce que l'on lit sur lemonde.fr, il n’y avait pas que des armes non létales lorsque l'assaut a été lancé. Evidemment, les premiers avaient des grenades de 40 en caoutchouc incapacitantes, mais avaient également leurs armes, tout comme ceux qui les couvraient immédiatement. »

La fusillade. « Les hommes ont du faire très attention en tirant car à cause de la conformation de la pièce, ceux qui rentraient dans la pièce par la porte et ceux qui se trouvaient sur le balcon, avec Merah au milieu, étaient fatalement dans le même axe de tir. »

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C'est un succès mais pas "avec la manière" pour toi à ce que je vois. Comme un match de boxe où l'on gagne aux points et pas par KO au premier round? Ok, mais ça c'est l'inconvénient d'être en démocratie où l'on veut traduire les gens en Justice et où l'on prend des gants, où l'on veut aussi préserver la vie des gens du quartier, d'où les effectifs engagés.

Ce n'est pas mon propos.

Là on a gagné quasiment au dernier round, après avoir du mettre un genou à terre alors que l'on affrontait un gars de deux catégories de poids inférieur.

Tu vois la situation ?

Par ailleurs, je ne suis pas "choqué" qu'il soit mort et ce n'est en rien mon propos mais l'intervention du RAID est en dessous de ce qui était attendu.

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Dans cette histoire la mort de Merah arrange tout le monde.

Les politiques, d'abord.

Ensuite le RAID, qui lui a tout fait pour le prendre vivant.

Ensuite il y a l'opinion public qui pense que la justice a été rendu.

Et la justice qui elle s'évite un procès difficile etc..

Et puis franchement si on l'avait mit en prison :oops: Dans moins de 10 ans un groupe terroriste aurait pris en otage je ne sais quoi pour exiger ça libération. O0

Pour moi comme pour beaucoup cette affaire c'est terminé du mieux possible avec la mort du terroriste.

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Dans cette histoire la mort de Merah arrange tout le monde.

Les politiques, d'abord.

Ensuite le RAID, qui lui a tout fait pour le prendre vivant.

Ensuite il y a l'opinion public qui pense que la justice a été rendu.

Et la justice qui elle s'évite un procès difficile etc..

Et puis franchement si on l'avait mit en prison :oops: Dans moins de 10 ans un groupe terroriste aurait pris en otage je ne sais quoi pour exiger ça libération. O0

Pour moi comme pour beaucoup cette affaire c'est terminé du mieux possible avec la mort du terroriste.

De mon côté, je pense tout l'inverse de chacune de tes propositions.
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Dans cette histoire la mort de Merah arrange tout le monde.

Toi peut etre, tout le monde certainement pas!

Les politiques, d'abord.

Lesquels?

Ensuite le RAID, qui lui a tout fait pour le prendre vivant.

Ils avait pour mission de le captuere vivant je ne vois pas en quoi sa mort les arranges!!! si ca mort les arrnageais il suffisait de le sniper quand il rentrait chez lui ...

Ensuite il y a l'opinion public qui pense que la justice a été rendu.

MM est mort innocent. Il n'a probablement meme pas été inculpé de quoi que ce soit ... la justice n'est pas passé, les parties civiles n'auront meme pas droit a un proces ... je ne sais pas de quel opinion tu parles. Que la mort de MM ne fasse pas verser une larme a grand monde s'est un fait évident, que ca mort arrange l'opinion publique c'est absolument pas évident.

Et la justice qui elle s'évite un procès difficile etc.

En quoi difficile?! le mec a tirer sur les policiers venant l'interpeller, en a blessé en flagrance au moins 3 dont un giévement, rien que pour ca il encours 30 ans! Et tout cela c'est du flag ... en gros il n'y a pas de féfense possible, et les jurés professionnels - proces antiterroriste - lui aurait mis le maximum a coup sur.

Pour les autres faits ... le premier meurtre c'est 30 ans ... les suivant ont tous les circonstance aggravante donc perpet pour chacun. Je ne parle meme pas des fait annexe, détention d'arme, explosif, préparation d'acte terroriste, etc. etc. des chef d'accusation il y a un annuaire entier a son encontre! Son avenir c'était 30 ans incompressible plus ad vitam a l'asile.

Et puis franchement si on l'avait mit en prison :oops: Dans moins de 10 ans un groupe terroriste aurait pris en otage je ne sais quoi pour exiger ça libération. O0

C'est bien comme ca ca aurait fait sortir les autre terro du bois pour qu'on les attrape.

Pour moi comme pour beaucoup cette affaire c'est terminé du mieux possible avec la mort du terroriste.

Visiblement tu as des intérêts assez particuliers ...

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Petite question, Durant la guerre d'Irak, les GI avaient testé une sorte de radar qui detecté les gens a travers les murs, Cela ressemblait a un détecteur de métal d'un m2 que l'on plaqué contre le mur, C'est opérationnel ?

Ca existe, on s'en sert pour inspecter les sols aussi. Ca s'appel "ground radar". Ca permet d'avoir une imagerie en profondeur cavité ou pas, avec un résultat qui ressemble un peu a l'échographie.

Ici a priori le RAID savait que le mec était dans la SdB.

Pour détecter la vie ou pas, il y a des moyen simple : les détecteur de CO2 c'est une sonde filaire un peu comme les sonde thermique si dans la piece il y a respiration et pas trop de de ventilation le taux de CO2 augmente et c'est détecté. L'autre solution a courte distance c'est de détecter les pulsation électromagnétique qui active le muscle cardiaque, ca marche mais a courte distance, quelques metre pour les truc haut de gamme, le filtrage est assez simple les battements cardiaques est typiques on sait quoi chercher et qu'elles parasites filtrer, ca permet de savoir ou est le mec et si son coeur bat. Ce genre de truc semble plus servir a de l'infiltration ou du renseignement qu'a un assaut - meme si dans les jeu vidéo on vois souvent ce genre d'accessoire dans la vie réelle ca marche beaucoup moins bien généralement, je pense au détecteur cardiaque de R6 qui positionne les méchant a 30m, je crois bien qu'encore maintenant on est incapable de tel performance -.

Truc intéressant c'est qu'en général dans les SdB meme des année 60 il y a une ventilation naturelle ou mécanique, d'autant plus que la SdB est sans fenetre. Dans se cas la grille de ventilation est un bon spot pour un détecteur de CO2 permettant de voir si le suspect respire encore assez ou depuis assez longtemps pour déséquilibre l'air en CO2.

Pour la détection thermique a priori c'est mort, une canalisation d'eau courate a été endommagé lors du premier assaut, et a priori l'eau n'a pas été coupé, sous la flotte qui refroidi les corps rayonne peu donc il est facile de ne pas apparaitre  de maniere évident a l'imagerie thermique surtout si celle ci a un champ de vision réduit derrière une grille.

Pour la detection des battements cardiaque c'était tentable a travers le mur de la SdB qui donne dans la cage d'escalier - ou l'appart du voisin - reste a voir ce que ca aurait donné avec le béton armé. Quoiqu'il en soit si on avait récupérer un signale n eut été sur qu'il était vivant en cas contraire on eut été sur de rien.

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pour balancer une dose de Fentanyl

Mais bon puisqu'il parait que le Raid n'en utilise pas

Aussi effectivement. Après faudra savoir si le suspect a pris soin de boucher les issue, c'est un réflexe commun qu'on apprend pour les catastrophe industriel ou les attaque chimique. Un rouleau de chatterton, avec du carton ou du plastique de sac poubelle et on isole très correctement une pièces a la contamination, jointure des porte et fenêtre, ventilation ça complique tout de suite le boulot de l'intervention.

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D'après les infos que j'ai pu glaner sur le web, les derniers modèles du Taser (modèles "pulse") seraient efficaces même contre un gilet pare-balles de niveau III. Si cela est vrai, alors une interpellation (en employant la ruse) au sortir du domicile de Merah (comme l'ont avancé plusieurs connaisseurs) aurait été une opération beaucoup plus facile que ce qui a été tenté et se serait très probablement soldé par un succès (même si vu l'agilité et la rapidité du gars un truc imprévu ne peut être exclu).

Petite réflexion : il est possible que Merah portait son gilet pare-balles sous son blouson lors de l'attaque de Montauban, ce qui expliquerait que les témoins aient décrit un tueur "trapu", et qu'en revanche il ne l'avait pas mis lors de l'attaque de l'école juive, d'où sa silhouette apparaissant fluette.

Autre chose : aussi bien moi que Philippe, qui connaissons bien le coin, doutions que le tueur ait rallié Toulouse en scooter après son équipée à Montauban. En passant par les petites routes, après Corbarieu où il a été vu, il lui aurait fallu près d'une heure de trajet. Et pourtant, apparemment, il l'a fait. A moins que quelqu'un l'ait aidé ou qu'il se soit réfugié dans un autre appart, puisqu'il aurait eu plusieurs adresses (et plusieurs véhicules loués aussi). Juste par curiosité, j'aimerais avoir un jour la réponse à cette question...

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Je colle le billet déjà cité du blog de Moreas qui tente de faire un résumé de la fin de l'affaire et de la succession de critique contre critique et autres.

RAID : Tentative de débriefing

Christian Prouteau, le créateur du GIGN, critique l’opération du RAID. Robert Broussard, créateur de la Brigade anti-commando et initiateur du RAID, critique Prouteau. Tandis que l’ancien patron de l’Unité d’intervention de la police israélienne, Alik Ron, déclare sans ambages : « Toute l’opération ressemble à une démonstration de stupidité ».

Alors qui faut-il croire ?

Prouteau a raison sur un point : Il fallait tendre une souricière. Autrement dit organiser une planque et « sauter » Mohamed Merah au moment où il sortait de chez lui. Les risques n'étaient pas nuls, mais les chances de succès étaient importantes. Broussard, d’ailleurs, ne le reprend pas sur ce point. Il serait bien en peine, puisque c’est la technique que lui-même avait privilégiée pour arrêter Mesrine. Vous me direz, le résultat est le même dans les deux cas. Oui, mais pour Mesrine, aucun policier n’a été blessé.

Donc, c’est une première erreur. Ce n’est pas celle du RAID mais des autorités de l’État qui drivaient l’opération. Le problème, évidemment, c’est que cela pouvait prendre du temps. Mais probablement moins de 30 heures.

Donc, on a préféré la grosse artillerie. Avec ordre d’intervention en pleine nuit, après accord du juge des libertés et de la détention (Art.706-89 du CPP). Eva Joly n’a pas tort de dire qu’on agissait dans le cadre d’une opération de police judiciaire. L’autorité opérationnelle du ministre de l’Intérieur devait donc s’effacer devant celle des magistrats.

Mais ne chicanons pas.

Les  hommes du RAID donnent l’assaut. Peut-être à ce moment-là ont-ils un peu sous-estimé Mohamed Merah. Après tout, un jeune de 23 ans, seul dans un appartement, ils en ont vu d’autres… Ils se font cueillir sèchement. C’est là où survient, me semble-t-il, la plus grosse erreur : on leur enjoint de battre en retraite.

Or, ce qui différencie une opération militaire d’une opération de police, c’est que pour la police (ou la gendarmerie), il ne peut y avoir ni retraite ni reddition. C’est un principe républicain : force doit rester à la loi. On imagine la rage de ces policiers d’élite d’avoir à se replier alors que deux des leurs sont blessés…

On est donc à présent dans la situation où Merah sait qu’il est découvert et cerné. Si l’on se glisse dans sa peau, il a deux possibilités : se rendre ou mourir. Et l’on commence à négocier. Jusqu’à présent, j’avais cru comprendre que la négociation visait à sauver la vie des otages. Mais ici, pas d’otage. En fait, on négocie la vie de l’assassin présumé (fortement) de sept personnes. Normalement, une fois l’opération commencée, on la termine. Certes on fait tout pour éviter de tuer le suspect, mais si on se fait canarder, on riposte. Ça, ce n’est ni de gauche ni de droite, c’est dans la loi.

« Qui attend 30 heures quand il n’y a pas d’otage ? » interroge le policier israélien. Durant ces longues heures de siège, non seulement Merah roule les autorités dans la farine, en leur disant un coup noir un coup blanc, mais il s’organise, il se barricade. Et surtout, il tient la vedette dans tous les médias. Plus grave encore, s’il a des complices, il leur donne le temps de prendre le large et éventuellement de détruire les preuves.

Lorsque le nouvel ordre de donner l’assaut intervient, en haut lieu, on insiste de nouveau : Il faut le capturer vivant. C’est presque une insulte. Les policiers du RAID ne sont pas des tueurs. Au contraire, ils sont formés pour neutraliser les suspects. Et s’ils doivent tirer, ils ont suffisamment d’entraînement et de sang-froid pour viser des parties non vitales. Or, le chef du RAID a, d’après ses dires, doté ses hommes d’armes non létales. Ce qui a dû leur compliquer sérieusement la tâche lorsqu’ils se sont trouvés sous un feu nourri. Ordre ou pas, la réplique a été sévère. Je n’ai pas le souvenir d’une intervention où autant de cartouches aient été tirées dans un si petit espace !

Alors, cette opération est-elle une réussite ? Difficile de dire cela alors que le suspect a été criblé de balles et que cinq policiers ont été blessés. Dans la lettre que le chef du GIGN, le général Thierry Orosco, adresse au chef du RAID, le contrôleur général Amaury de Hautecloque, il conclut en disant : « Je compte sur toi pour nous faire part, au cours d’un débriefing, des enseignements que vous tirerez de cette opération. »

Je voudrais bien être une petite souris…

Mais le plus désastreux, dans cette histoire, c’est la vitrine médiatique que l’on a fournie à Mohamed Merah. Et lorsque l’on entend dire qu’il est mort comme il le souhaitait, les armes à la main, on frissonne. Pour certains extrémistes, ne pourrait-il pas devenir un symbole ?

Le début conforme quelques chose qu'on pensait. L'action de nuit est autorisé par le juge des liberté. Le chopper dans la rue aurait pas était plus idiot qu'autre chose voir moins. Le RAID ne décide pas de grand chose, on lui force la retraite, on lui impose le délai de négociation qui dure plus de 30h ... on communique a sa place. Coté complicité possible et diversion, c'est difficile de savoir de quoi était certain la police durant ces 30h peut etre était il certain d'avoir attraper tout le monde et que le délai de jouait pas en faveur de la fuite de certains "complices" ou la dissimulation de preuve - en dehors de l'intérieur de l'appart' -.

le paragraphe sur les armes non léthale est inexacte, le RAID avait tout l'attirail au choix de grenader au flashbang - dans un premier temps avant la sortie de la SdB - ou de riposter au PA quand le suspect a "circulé" dans l'appartement.

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http://www.lepoint.fr/societe/a-toulouse-des-jeunes-honorent-la-memoire-de-mohamed-merah-24-03-2012-1444732_23.php

Un petit rassemblement a eu lieu aux Izards, l'ancien quartier de Mohamed Merah. Il a été dispersé sans incident.

Une trentaine de jeunes gens, essentiellement des filles, se sont rassemblés samedi dans le quartier toulousain des Izards, où a grandi Mohamed Merah, pour honorer la mémoire du tueur de sept personnes abattu jeudi par la police, comparant leur douleur à celle des familles des victimes. Une centaine de membres des forces de l'ordre ont entouré cette manifestation statique au cours de laquelle une femme portant un voile intégral a harangué le groupe : "Nous, ce qu'on demande aujourd'hui, c'est qu'on arrête de diaboliser Mohamed, ça y est, il est mort", a-t-elle déclaré.

"On partage la douleur et la peine des familles, car c'est la même douleur pour nous ici," a dit la jeune fille, qui a refusé de donner son nom. "Je pense que ce qui l'a influencé, c'est ce qu'il a vu dans ses multiples voyages. Il n'a pas pu gérer tout ça. Ça restait un adolescent dans sa tête, malgré ses 23 ans." La police toulousaine avait détecté des appels à manifester samedi matin et a empêché le groupe d'en rejoindre un autre. La manifestation s'est dispersée en fin d'après-midi sans incident.

"Extrêmement choquant"

Une enseignante d'un lycée de Rouen a été suspendue vendredi après avoir demandé à ses élèves d'observer une minute de silence en mémoire de Mohamed Merah. L'initiative, rapportée par les élèves au chef d'établissement, puis au rectorat de Rouen (Seine-Maritime), a été aussitôt condamnée par le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel. La rectrice de l'académie de Rouen, Florence Robine, a assuré que les propos avaient été "extrêmement choquants" et que l'enseignante "n'en percevait pas la gravité".

Florence Robine a précisé que la professeur d'anglais en cause allait faire l'objet d'une procédure disciplinaire et que 16 élèves sur une classe de 20 étaient sortis de classe pour protester, les autres restant pour demander des explications.

Coté Scooter, ou l'on voit que le mec était soit absolument suicidaire, soit un parfait abruti, en tout cas pas parfaitement formé a la clandestinité ... meme sa possible auto formation a été un échec. Le mec va demander des infos sensible sur un sccoot de modele recherché dans une concession ou il est connu nominativement depuis tres longtemps!!!

Le tueur au scooter, Mohamed Merah, tombé jeudi sous les balles du Raid, a acheté une cagoule le jour même du vol du scooter utilisé pour tuer sept personnes en huit jours, a-t-on appris samedi auprès du concessionnaire.

Merah s'était rendu ce 6 mars chez Yamaha pour demander en vain comment désactiver le système de géolocalisation d'un scooter T Max.

Le frère aîné de Mohamed Merah, Abdelkader Merah, interpellé mercredi matin et en garde à vue à Paris depuis samedi matin, a reconnu qu'il était présent lors du vol du scooter utilisé par le tueur, a-t-on appris samedi de source policière.

En revanche, Abdelkader n'accompagnait pas son frère Mohamed lorsque ce dernier s'est rendu chez le concessionnaire "Yamaha 31" pour l'interroger sur le moyen de déconnecter le système de géolocalisation d'un T Max.

"Je confirme que c'est Mohamed Merah qui est venu seul à la concession, c'était le 6 mars, il a acheté une cagoule, nous avons retrouvé le ticket de caisse", a déclaré à l'AFP le patron de la concession Christian Dellacherie.

"Il est venu nous questionner sur le moyen de désactiver la puce de géolocalisation: il nous a indiqué qu'il s'apprêtait à repeindre son scooter quand il était tombé sur un boîtier, il voulait savoir comment le désactiver, mais nous ne donnons aucune réponse à ce type de question", a dit M. Dellacherie.

Le concessionnaire avait été interrogé à plusieurs reprises par les policiers lorsqu'ils cherchaient à identifier le tueur au T Max 530.

Il a joué un rôle clé dans cette identification, mardi au lendemain de l'attaque contre l'école juive Ozar Hatorah.

"Je me suis rappelé la conversation avec mes employés qui me rapportaient le passage d'un client, posant des questions indiscrètes sur le +Traqueur+ et parlant de nouvelle peinture".

"Les policiers m'ont demandé si j'étais en mesure de l'identifier: je leur ai donné le nom et le prénom du jeune homme, que nous avions dans notre banque de données depuis qu'il avait 14 ans", a précisé M. Dellacherie, ajoutant que ses "deux employés ont été entendus par la police mardi après-midi".

© 2012 AFP

A propos du contenu de la revendication téléphonique passé d'une cabine a proximité de l'appartement vers 01h00 un peu avant l'assaut.

France: une journaliste dit avoir reçue un appel de revendication du tueur

TOULOUSE (France) - Une journaliste de la chaîne France 24 a reçu dans la nuit un appel de revendication, pris très au sérieux par les enquêteurs, d'un homme se présentant comme le tueur en série présumé des tueries de Montauban et de Toulouse (sud-ouest de la France), a-t-on appris de source proche du dossier.

La rédactrice en chef de France 24 a été entendue cette nuit. Il y a des éléments qui collent, assez précis même si c'est encore à vérifier, a indiqué cette source précisant que l'appel avait duré onze minutes. Dans les détails qui lui ont été donnés, il y a des détails qui concordent et des détails qui clochent, selon une autre source proche de l'enquête.

Quelqu'un m'a appelé pour s'identifier comme le tueur, a expliqué la journaliste Ebba Kalondo, chef adjointe du service Afrique de France 24/RFI,

à l'AFP et d'autres medias.

C'était un jeune homme très éloquent, qui a tout de suite dit qu'il voulait revendiquer les attentats à Montauban et à Toulouse, très calmement il a continué à me donner des détails assez spécifiques par rapport aux circonstances des lieux des tueries, a-t-elle dit.

Elle a expliqué que son interlocuteur avait donné des détails sur le nombre de balles qu'il avait tirées au cours des trois crimes et le type d'arme qu'il avait utilisé.

A Montauban, le 15 mars, où deux parachutistes ont été tués et un grièvement blessé, il m'a dit que son chargeur était tombé accidentellement avec plusieurs balles restant à l'intérieur, selon la journaliste. Sur les détails de ce point, il a contesté les détails qui ont été publiés, notamment le nombre de balles.

Il disait que c'était pour se venger contre la loi contre le port du voile et aussi pour la participation de la France dans la guerre en Afghanistan et aussi pour protester contre la situation en Palestine, a-t-elle raconté.

Il était pas du tout agité, pas du tout énervé, ni excité. Très, très calme, très convaincu par ses dires, très poli. Il a pas arrêté de dire que ce n'était que le début et qu'il y aurait de prochaines attaques, a poursuivi la journaliste de France 24.

L'homme revendiquant ces attaques a également dit: Soit j'irai en prison la tête haute ou la mort avec le sourire, a rapporté la journaliste.

Il lui a aussi assuré que tout était filmé et a dit que ce serait sur la toile prochainement.

L'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban, Mohammed Merah, un Français d'origine algérienne de 23 ans, était retranché mercredi matin dans un appartement et cerné par la police.

(©AFP / 21 mars 2012 12h05)


Pendant ce temps là Sky News nous sort sa théorie du complot! http://news.sky.com/home/video/16194180 En gros pour eux : on a trop dit qu'on le voulait vivant pour que ca ne cache pas le fait qu'en fait on le voulait mort, et plus c'est gros plus ca passe!!!

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D'après les infos que j'ai pu glaner sur le web, les derniers modèles du Taser (modèles "pulse") seraient efficaces même contre un gilet pare-balles de niveau III. Si cela est vrai, alors une interpellation (en employant la ruse) au sortir du domicile de Merah (comme l'ont avancé plusieurs connaisseurs) aurait été une opération beaucoup plus facile que ce qui a été tenté et se serait très probablement soldé par un succès (même si vu l'agilité et la rapidité du gars un truc imprévu ne peut être exclu).

T'es sur de ton modele? Chez taser les modele on des numéro est marche tous pareil avec des piques métalliques, en aucun cas ca ne perce un gilet par balle meme léger, et je doute que le courant passe a travers le gilet. Par contre il est possible de viser les bras ou les jambes et d'obtenir le meme résultat.

Taser vent des cartouche calibre 12 qui utilisent le meme principe l'avantage c'est la portée d'environ 25m selon l'adresse du tireur. Mais la encore je doute que ca perce un GBP ... sinon ne serait plus dans le non létale du tout, et ca marche de la meme maniere avec des piques en métal monté sur ressort.

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On apprend des détails

- MM aurait acheté les armes dont il disposer environ 20 000 €, financé selon lui par des cambriolages.

- En sus des séjour au Pakistan visiblement en trajet direct on a la liste des autres voyages : Turquie, en Syrie, au Liban, en Jordanie et en Israël. Donc il est bien allé en Israel avant d'aller au Pakistan ... ce qui est assez étonnant. Le séjour en afghanistan semble l'aboutissement du périple au proche orient. C'est a Kandahar qui a été contrôlé - probablement entré illégalement même si la presse parle d'un visa touriste il n'est pas précisé si c'est pour l'Afghanistan, d'ailleurs je suis pas sur que l'Afghanistan délivre de visa tourisme en 2010? je suis quasi sur du contraire d'ailleurs - remis a l'armée US ... et expulsé vers la France.

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Je n'avais pas vu ce petit détail:

Les  hommes du RAID donnent l’assaut. Peut-être à ce moment-là ont-ils un peu sous-estimé Mohamed Merah. Après tout, un jeune de 23 ans, seul dans un appartement, ils en ont vu d’autres… Ils se font cueillir sèchement. C’est là où survient, me semble-t-il, la plus grosse erreur : on leur enjoint de battre en retraite.

Il me semblait que c'était dû à l'impossibilité de progresser que le repli a été fait.

Mais qui a donné l'ordre? Et pourquoi?

À cause de la puissance de feu, des deux blessés... C'est encore assez flou.

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