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Crashs et accidents d'appareils militaires


alexandreVBCI
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à l’instant, Dac O Dac a dit :

Vu le (relatif mauvais temps) temps, il devait être en suivi de terrain via Antilope.  Une malfonction du radar? 

Il y a des boites noires sur un avion de chasse ?

A cet endroit, qu'il fasse beau ou mauvais, ils sont toujours en suivi de terrain via Antilope.

Il n'y a rien à exclure sur les causes du crash.

Pour les boites noires, ça dépend du type d'avion de chasse. Sur celui-ci, il y a bien des enregistreurs de vol.

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il y a 9 minutes, Dac O Dac a dit :

Une malfonction du radar?

 

il y a 8 minutes, Oxcart a dit :

Il n'y a rien à exclure sur les causes du crash.

Comme le suggère Oxcart, il ne faut privilégier aucune hyothèse.

L'enquête pointera, si possible, tous les éléments de responsabilité dans cet accident. Les sources potentielles sont nombreuses : avarie radar, avarie moteur (à TBA/GV, ça peut avoir un effet "Starfighter"), avarie des commandes de vol, panne de calculateur, problème physiologique, erreur humaine, aérologie imprévisible et défavorable, etc. Le champ est vaste et il faudra investiguer tous azimuts car plusieurs éléments non significatifs isolément peuvent avoir concouru à créer la situation catastrophique menant au crash.

Les enquêteurs font déjà les premières constatations. Il ne semble pas que des éléments techniques déjà découverts justifient une interdiction de vol. S'il y a des restrictions d'emploi, par prudence, nous (public) n'avons pas nécessairement à en connaître.

Laissons le temps à l'escadron d'enterrer ses morts dans l'immédiat, et donnons aussi aux enquêteurs le temps de faire un travail serein pour éclaircir les circonstances de l'accident. J'en profite pour souligner la difficulté morale extrême qu'il y a à enquêter sur un accident, plutôt qu'un incident sans victimes.

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Les causes seront vraisemblablement connues, ce n'est qu'une question de temps. Ce que l'on peut retenir c'est que le Suivi De Terrain en automatique ou manuel - en procédure radar ou fichier (je recommande à ce sujet la lecture de quelques posts de gens de l'active ou ayant un passé de pilote ou nosa sur Check six qui ont le mérite de rappeler quelques bases) n'est pas quelque chose de simple surtout par mauvaise météo en zone montagneuse. Sans parler de panne un certain nombre de circonstances ont pu se passer qui expliqueront cet accident.

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il y a 10 minutes, pascal a dit :

Les causes seront vraisemblablement connues, ce n'est qu'une question de temps. Ce que l'on peut retenir c'est que le Suivi De Terrain en automatique ou manuel - en procédure radar ou fichier (je recommande à ce sujet la lecture de quelques posts de gens de l'active ou ayant un passé de pilote ou nosa sur Check six qui ont le mérite de rappeler quelques bases) n'est pas quelque chose de simple surtout par mauvaise météo en zone montagneuse. Sans parler de panne un certain nombre de circonstances ont pu se passer qui expliqueront cet accident.

Le suivi de terrain en automatique est au contraire quelque-chose de très simple. Par contre, les différents modes manuels demandent une attention extrême pour bien interpréter les infos du relief données par le radar. D'ailleurs, le mode 100% manuel est interdit en cas de mauvaises conditions météo.

Il est également possible de faire du suivi de terrain IMC en TBA sans l'aide du radar et sans le SDT fichier, aux procédures (vol "à la ficelle"). Cela demande une attention d'un niveau de 110%...

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...

Le capitaine Baptiste Chirié pilotait l'avion. Originaire de Pau et résidant à Bulligny, une petite commune du Toulois, il détenait une qualification de pilote de combat opérationnel. Il totalisait 24 missions de guerre et 940 heures de vol. Il était père de deux fillettes et son épouse attend un troisième enfant.

Brevetée navigateur officier systèmes d'armes, sa collègue, la Lieutenant Audrey Michelon, détenait la qualification de sous-chef navigatrice. À trente ans, elle totalisait 97 missions de guerre et 1250 heures de vol. Originaire de Clermont-Ferrand, elle était rattachée à la base aérienne depuis quatre ans et résidait à ce titre à Nancy.

...

 

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Il y a 16 heures, Oxcart a dit :

Je ne pensais pas un tel système présent sur des chasseurs. Y'a-t'il une différence avec le système embarqué sur les appareils civils ? 

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il y a 11 minutes, Phacochère a dit :

Je ne pensais pas un tel système présent sur des chasseurs. Y'a-t'il une différence avec le système embarqué sur les appareils civils ? 

Ha si, sur la plupart des chasseurs, et depuis longtemps. C'est exactement les mêmes que sur les appareils civils.

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à l’instant, g4lly a dit :

Ça ne pose pas des probleme de sécurité en cas de perte de l'appareil chez l'ennemi?

Il faut savoir si on ne veut pas de boite noire, et accepter le fait de ne jamais avoir d'infos sur les différents crash, et avoir une boite noire en acceptant le fait qu'un potentiel crash pile au mauvais endroit, chez un ennemi qui dispose des capacités d'analyse de ce type d'équipement puisse avoir des infos de régime moteur, de vitesse, etc.... Pas très intéressant pour un ennemi en fait.

Donc non, ça ne pose pas trop de problèmes particuliers.

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Il y a 3 heures, g4lly a dit :

Ça ne pose pas des probleme de sécurité en cas de perte de l'appareil chez l'ennemi?

Ca n'enregistre que des paramètres de vol et de fonctionnement, qu'on retrouve ensuite dans les rapports publiques du BEA-E. Donc bon... Pour les trucs gênants, on repassera.

Les données opérationnelles sensibles sont ailleurs et leur sécurité est prise en compte. Pour les détails, voir les "men in black".

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Dans un liner, les enregistreurs sont à l'arrière de l'appareil. La structure de l'appareil "amortissant" (si on peut dire...) le choc et participant à la sauvegarde des boîtiers.

Sur un chasseur, les vitesses d'impacts sont potentiellement supérieures et "l'amortisseur" est bien plus compact.

Les données sont exploitables dans la plupart des cas ?

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il y a une heure, MH a dit :

Les témoins évoquent un cisaillement de vent en finale.

Rip

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