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il y a une heure, Kelkin a dit :

Des djihadistes assiègent un patelin depuis une semaine, et il n'y a personne pour profiter de la présence confirmée et continue des affreux pour leur dire bonjour à grands coups de GBU ?

Riche idée ça de resoudre ce qui s'apparente fort à une prise d'otage à la GBU.

Visiblement cela a eu lieu durant une foire au bétail.  J'ai lu que les djihadistes s'étaient emparés de plus de 3000 bestioles. 

Pas sûr que cela soit des djihadistes, peut être une nouvelle péripétie  peuls/dogons/bambaras

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https://www.dw.com/fr/plus-de-2000-déplacés-après-lattaque-de-farabougou-au-mali/a-55278690 (14 octobre 2020)

Nous rapportions en début de semaine que des hommes armés avaient pris le contrôle du village de Farabougou au Mali, dans la région de Ségou. Ce mercredi, dans notre journal de 17hTU, le maire de la commune voisine de Sokolo faisait le point sur la situation. "Cela a créé un important flux de population, et les gens sont désormais dans notre commune", raconte Dramane Symbara. "Il y a plus de 300 ménages, ce qui fait plus de 2000 déplacés", indique le maire. 

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

https://www.dw.com/fr/plus-de-2000-déplacés-après-lattaque-de-farabougou-au-mali/a-55278690 (14 octobre 2020)

Nous rapportions en début de semaine que des hommes armés avaient pris le contrôle du village de Farabougou au Mali, dans la région de Ségou. Ce mercredi, dans notre journal de 17hTU, le maire de la commune voisine de Sokolo faisait le point sur la situation. "Cela a créé un important flux de population, et les gens sont désormais dans notre commune", raconte Dramane Symbara. "Il y a plus de 300 ménages, ce qui fait plus de 2000 déplacés", indique le maire. 

C'est dingue comme le Mali est un état failli....

 

En une semaine aucune réaction de la part de l'armée malienne, sont il incapable de monté la moindre action... Un rezzou... J'en sais rien un truc....

 

C'est incroyable l'inefficacité absolue de cette armée, c'est presque comme si c'était fait exprès...

L'armée n'a même pas de capacité a ce projeté....

Modifié par Snapcoke
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C'est là?
https://www.google.com/maps/place/Farabougou,+Mali/@14.0592872,-6.4995099,236478m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0xe46b018400937a3:0x7b9cd5d015b2ab2!8m2!3d14.7837137!4d-6.2306815

Si oui, le village en question est à 150km au nord de Ségou, 300km au nord-est de Bamako.
Il y a pas mal de cultures à proximité, un vrai paradis vert au milieu du désert.

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

un vrai paradis vert au milieu du désert.

Ce qu'on appelle le "delta intérieur du Niger" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Delta_intérieur_du_Niger

Et qui a été aménagé par la colonisation sous le nom "d'office du Niger" pour y implanter le coton puis la canne à sucre, et maintenant le riz :

800px-Panneau_de_pr%C3%A9sentation_de_l'

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Office_du_Niger

Modifié par Wallaby
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Mali : Le secrétaire général de l'ONU parle d'établir un "dialogue" avec les groupes jihadistes

La semaine passée, tant devant la commission des Affaires étrangères et des Forces armées du Sénat que celle de la Défense à l’Assemblée nationale, le général François Lecointre, le chef d’état-major des armées [CEMA], a vivement réagi aux propos tenus par [Sophie] Mariam Pétronin, l’otage franco-suisse qui venait d’être libérée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] après un échange de prisonniers consenti par les nouvelles autorités maliennes, lesquelles cherchaient surtout à récupérer Soumaïla Cissé, un responsable politique de premier plan, enlevé six mois plus tôt dans la région de Tombouctou.

Pour rappel, Mme Pétronin avait déclaré, au sujet de ses géôliers, qu’il s’agissait de « groupes d’opposition armés au régime », tout en les assimilant à des militaires.

« Que les choses soient bien nommées : notre adversaire n’est pas un groupe armé d’opposition au régime malien. Il s’agit bien d’une organisation terroriste internationale. Les groupes terroristes que nous combattons au Mali ont fait allégeance à Al-Qaida et visent à contrevenir directement à la sécurité des Français et sur le territoire national et à l’étranger », a donc fait valoir le général Lecointre.

Et de poursuivre sa mise au point : « On ne peut comparer ces personnes aux militaires français » qui « appartiennent à une armée régulière » et qui « se battent dans le respect du droit international et du droit de la guerre, en maîtrisant leur violence, guidés en permanence par une éthique particulièrement exigeante. »

En outre, pour le général Lecointre, il ne peut y avoir la moindre ambiguïté. « Notre engagement reste guidé par la volonté d’abattre l’hydre terroriste et de garantir la sécurité des Français. […] Il doit être très clair pour l’ensemble des familles qui ont perdu des leurs dans les combats que nous menons au Mali depuis des années que nous ne déviions pas de ligne, que notre combat reste le même et qu’il est tout aussi légitime qu’il l’était. »

Cependant, le sécrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, n’est visiblement pas sur la même longueur d’ondes. Alors que, le 16 octobre, un Casque bleu égyptien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilité du Mali [MINUSMA] a perdu la vie lors d’une attaque à Kidal, fief du GSIM, et qu’une vingtaine de personnes [dont une douzaine de soldats maliens] ont été tuées dans le centre du pays, M. Guterres a estimé qu’une dialogue avec « certains groupes extrémistes » est « possible ».

« Il y aura des groupes avec lesquels on pourra parler, et qui auront intérêt à s’engager dans ce dialogue pour devenir des acteurs politiques dans le futur », a en effet déclaré le secrétaire général de l’ONU lors d’un entretien donné au quotidien Le Monde. « Mais il reste ceux dont le radicalisme terroriste est tel qu’il n’y aura rien à faire avec eux », a-t-il ajouté, en faisant un parallèle avec l’Afghanistan, où les jihadistes de la branche afghano-pakistanaise de l’État islamique [EI-K] ne prennent pas part aux discussions de paix entre Kaboul et le mouvement taleb afghan.

« En Afghanistan, il y a un groupe terroriste avec lequel le dialogue est impossible, c’est l’État islamique. Sa vision est tellement radicale qu’elle ne comporte aucune perspective de discussion possible », a relevé M. Guterres.

Si l’on suit le raisonnement de ce dernier, il y aurait donc deux types de jihadistes : les « extrémistes modérés », donc ceux du GSIM, et les « extrémistes radicaux » de l’État islamique au grand Sahara [EIGS]. Dans un cas, c’est ce qu’on appelle un oxymoron, dans l’autre, un pléonasme…

Cela étant, pour le secrétaire général de l’ONU, ce dialogue permettrait de sortir de l’impasse étant donné que, explique-t-il, l’action de MINUSMA est limitée et de permet pas un « combat efficace contre les menaces terroristes », que la force française Barkhane a des « possibilités limitées face à l’étendue du territoire à contrôler » et que la Force conjointe du G5 Sahel manque de moyens et de capacités, en partie à cause de son « échec » à faire en sorte qu’elle soit une « force africaine d’imposition de la paix et de lutte antiterroriste, basée sur un mandat clair, sous chapitre VII de
la charte des Nations unies. »

Quoi qu’il en soit, M. Guterres reprend à son compte l’avis de Smaïl Chergui, le commissaire de l’Union africaine [UA] à la Paix et la Sécurité qui, dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps, avait appelé à « explorer le dialogue avec les extrémistes » au Sahel pour « faire taire les armes ».

Reste que l’éventualité d’un dialogue avec les groupes jihadistes, et en particulier avec ceux relevant du GSIM, avait déjà été avancée par Ibrahim Boubacar Keïta, l’ex-président du Mali. Des « contacts » furent même établis, avait-il confié à RFI et à France 24, en février 2020. Et la tenue de telles discussions avait même été recommandée par l’International Crisis Group dès mai 2019.

En mars dernier, le GSIM fit d’ailleurs fait connaître ses revendications, via une déclaration publiée par l’entremise d’al-Zallaqa, sa branche médiatique. Sans surprise, la formation jihadiste posait comme condition préalable à toute discussion le retrait des troupes françaises et de « ceux qui les suivent », donc de la MINUSMA. Et elle ne fit pas mystère de son intention d’appliquer la charia [loi islamique] au Mali.

« Iyad [Ag Ghaly, le chef du GSIM] reste un membre éminent de la hiérarchie d’al-Qaïda, donc à partir du moment où al-Qaïda reste notre ennemi, Iyad reste notre ennemi. Son statut n’a pas changé et son positionnement, à ma connaissance, n’a pas changé non plus », avait répondu un conseiller de l’Élysée, lors d’une rencontre avec l’Association de la presse diplomatique.

http://www.opex360.com/2020/10/19/mali-le-secretaire-general-de-lonu-parle-detablir-un-dialogue-avec-les-groupes-jihadistes/

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https://malijet.com/a_la_une_du_mali/248808-farabougou-les-fama-larguent-encore-des-vivres.html

Les FAMa ont encore largué, le mardi 20 octobre 2020, des vivres à Farabougou. Cette action humanitaire significative au profit des populations contribue à soulager leur souffrance en attendant une solution efficiente.

C'est un avion de transport Y-12 de l'Armée de l'Air qui a encore largué la cargaison de denrées de première nécessité sur le village. Cette opération a été rondement menée et coordonnée avec une équipe de largueurs des Commandos parachutistes.

Elle participe de la volonté des autorités de soulager les populations et atténuer les effets néfastes des forces obscurantistes.

https://lessor.site/cercle-de-niono-farabougou-sous-la-botte-des-terroristes.html (20 octobre 2020)

Joint au téléphone hier après-midi, un habitant de Farabougou qui a requis l’anonymat, a confirmé que l’Armée a effectivement largué de vivres pour les habitants du village. Il a tout de même relevé que cette quantité était trop insuffisante pour les 3.000 âmes du village, privées de toute activité économique depuis plusieurs jours.

«Nous n’avons reçu que cinq sacs de 50 kg de riz, autant de sucre, deux sacs de 25 kg de sel, cinq bidons d’huile et six cartons de spaghettis. Ce n’est pas suffisant pour tout le village et nous avons été obligés de partager ces vivres entre les familles dont la situation est vraiment critique», a confié notre interlocuteur, tout en confirmant que cela fait maintenant deux semaines que le village est assiégé par des terroristes lourdement armés.

«Le jour où ils sont entrés au village, nous avons compté cinq véhicules dont quatre transportaient des armes. Certains djihadistes étaient à moto. Ils ont tiré sur des habitants du village qui se rendaient aux marchés de Diabali et de Dogofry. Il y a eu au moins dix morts et des blessés.

Ils ont également pris en otage 22 personnes parmi lesquelles des femmes mariées et des enfants. Tous ont été relâchés sauf 9 jeunes garçons. Les djihadistes ont aussi enlevé nos animaux (des centaines de têtes), nos vivres et d’autres biens», a détaillé notre source de Farabougou. L’homme a ajouté que le pont donnant l’accès au village, via Diabali, a été saboté samedi soir par les assaillants.

Cette situation est survenue au moment où les habitants de Farabougou avaient commencé les travaux de récolte dans leurs champs. N’ayant plus la possibilité de sortir du village, ils craignent de ne pouvoir faire la récolte. D’où leur cri de cœur à l’endroit des autorités. «Aujourd’hui, nous sommes prisonniers dans notre propre village, c’est inacceptable. Nous sommes des citoyens maliens et nous demandons aux autorités, à l’Armée de venir nous sortir de l’emprise des djihadistes, afin que nous puissions reprendre nos activités agricoles», a lancé notre interlocuteur.

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https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201020-mali-farabougou-médiation-active-desserrer-étreinte-jihadistes

Les combattants qui encerclent Farabougou se présentent eux-mêmes comme des jihadistes. Mais en l’occurrence, selon plusieurs membres de la médiation mise en place pour obtenir la levée du siège, ils accusent surtout certains habitants bambaras de Farabougou, d’avoir tué plusieurs membres de la communauté peule. Le dernier en date étant un jeune berger, retrouvé mort au début du mois dans son champ.

Pour mettre un terme à la situation, les médiateurs locaux ont dépêché deux émissaires, et des excuses ont été présentées aux familles des victimes peules qui ont, après une période de réflexion, accepté ces excuses.

« Les positions ont été rapprochées, et les contacts facilités via des intermédiaires, il s’agit maintenant que des représentants de Farabougou rencontrent directement, en tête à tête, les jihadistes », explique une source au sein de l’équipe de médiation, qui confie encore : « c’est trop lent et ça ne nous satisfait pas, mais nous sommes optimistes. » Et de faire remarquer que, du fait de la médiation en cours et de l’engagement intense des personnes impliquées, le blocus se poursuit mais les violences ont cessé.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201022-mali-les-populations-lattente-à-farabougou

Depuis plusieurs jours, des sources officielles et locales indiquent que l’avancée des troupes au sol est rendue difficile par l’état des routes, boueuses, et la crainte d’éventuelles mines. Les médiateurs restent quant à eux opposés à une intervention militaire. Ils souhaitent obtenir de façon pacifique la levée du blocus afin d’éviter un nouveau cycle de violences dans la zone.

https://lessor.site/situation-a-farabougou-larmee-annonce-larrivee-delements-des-forces-speciales-sur-zone.html (22 octobre 2020)

Les premiers éléments du Bataillon des Forces spéciales sont arrivés à Farabougou, ce jeudi, à bord d’un avion de l’Armée de l’Air de type Mi-24, annonce l’Armée dans un communiqué publié ce jeudi.

« En plus du personnel, beaucoup de colis dont des médicaments ont aussi été largués. Il s’agit d’abréger la souffrance des populations », indique le communiqué de l’Armée qui poursuit note que cette « situation qui fait l’objet d’une grande préoccupation est suivie avec attention par le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants ».

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il y a 42 minutes, Wallaby a dit :

Les premiers éléments du Bataillon des Forces spéciales sont arrivés à Farabougou, ce jeudi, à bord d’un avion de l’Armée de l’Air de type Mi-24, annonce l’Armée dans un communiqué publié ce jeudi.

Dans un Mi 24? Ils ne sont pas près de libérer le village...

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https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201023-mali-larmée-a-repris-possession-farabougou

« Mais nous ne pouvons toujours pas sortir », déplore cet habitant de Farabougou, qui ajoute que la nourriture reste insuffisante, et qu’il lui est toujours impossible de se rendre dans son champ ou dans les localités voisines. Car les jihadistes demeurent présents dans la zone.

Ce vendredi matin, un élu local signalait que le village de Kourouma-Kobé, à seulement neuf kilomètres de Farabougou, était « sous le feu des tirs jihadistes. ». Une attaque confirmée par l’armée. Un seul blessé est à déplorer, selon un élu local, qui précise que les chasseurs traditionnels dozos ont pu repousser les assaillants avant qu’une surveillance aérienne de l’armée malienne se mette en place.

« Hier Farabougou, ce matin Kourouma-Kobé, et demain, quel village ? », interroge un médiateur local, à pied d’œuvre depuis une dizaine de jours pour tenter de trouver une issue pacifique à la situation. Ce soir, il ne cache pas son désarroi : « La zone est vaste, l’armée ne pourra pas sécuriser en permanence tous les villages. C’est pour cela que nous sommes obligés de négocier. » Comme c’est régulièrement le cas depuis des années, dans une zone où la présence des groupes terroristes n’est pas nouvelle, et où leur action se superpose à des tensions intercommunautaires.

La situation sur le terrain est donc loin d’être apaisée surtout que le processus de médiation, qui était sur le point d’aboutir, est à présent très compromis.

Jeudi, les mouvements de l’armée malienne ont provoqué l’annulation d’une rencontre, prévue entre des représentants de Farabougou et les jihadistes. Car le siège de Farabougou par ces combattants n’est pas motivé uniquement par des enjeux idéologiques, il se superpose à un conflit intercommunautaire entre Bambaras et chasseurs dozos d’un côté, et communautés pastorales peules de l’autre. Avec des accusations mutuelles d’assassinats et de vols de bétail.

 

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Le 24/10/2020 à 15:29, Wallaby a dit :

Car le siège de Farabougou par ces combattants n’est pas motivé uniquement par des enjeux idéologiques, il se superpose à un conflit intercommunautaire entre Bambaras et chasseurs dozos d’un côté, et communautés pastorales peules de l’autre. Avec des accusations mutuelles d’assassinats et de vols de bétail.

 

A mon avis le mot "uniquement" est encore de trop

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Le "petit" djihadiste Mustapha Derrar (libéré au début du mois) a été cueilli par les services algériens : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-un-des-djihadistes-liberes-au-mali-capture-en-algerie-20201028

Pour en revenir au troc des 4 otages VS 200 prisonniers, plusieurs sources avancent que le Saint-Siège aurait mis la main à la poche... une petite révolution ? Les nombreux missionnaires qui oeuvrent sur le continent risquent de se transformer en lingots sur pattes.

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il y a 2 minutes, Kerloas a dit :

Le "petit" djihadiste Mustapha Derrar (libéré au début du mois) a été cueilli par les services algériens : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-un-des-djihadistes-liberes-au-mali-capture-en-algerie-20201028

Pour en revenir au troc des 4 otages VS 200 prisonniers, plusieurs sources avancent que le Saint-Siège aurait mis la main à la poche... une petite révolution ? Les nombreux missionnaires qui oeuvrent sur le continent risquent de se transformer en lingots sur pattes.

Sources, rapidement cela a été dit.

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Le 21/10/2020 à 15:32, g4lly a dit :

https://lessor.site/negociation-avec-les-terroristes-la-france-isolee.html (28 octobre 2020)

Un constat qui a d’ailleurs amené nombre d’analystes à préconiser un changement de cap via l’instauration d’un dialogue avec les groupes terroristes, tout particulièrement avec Iyad Ag Ghaly et Hamadoun Koufa.

L’instauration d’un tel dialogue permettra, au moins, d’assurer aux populations une baisse des actions terroristes et ouvrir la voie aux convois humanitaires à destination des zones où les hommes de ces deux chefs terroristes sont actifs. Nul doute que les populations dans la Région de Mopti sont aujourd’hui preneuses d’un cessez-le-feu, même précaire. Et dans les rangs des forces armées, on applaudirait pour moins que ça. Car le décompte des victimes est devenu lassant dans les états-majors.

Un tel dialogue avait été proposé, naguère, par les rédacteurs d’un rapport de l’International Crisis Group (ICG).

Ce rapport a eu un fort impact, tant dans le monde de la recherche qu’auprès des décideurs politiques. Pour le chercheur Ibrahim Yahaya, auteur principal de ce rapport rendu public le 28 mai dernier, négocier est une nécessité pour l’État malien. «Il n’y a pas d’autres alternatives crédibles et il devient urgent de sortir de l’impasse », soutient le chercheur.

Mieux, les appels à engager des négociations avec les groupes terroristes ont émané des milieux où on s’y attendait le moins. Dans une tribune parue dans le quotidien suisse  « Le Temps », le commissaire de l’Union africaine à la paix, Smaïl Chergui, soutient qu’il convient désormais « d’explorer la voie du dialogue avec les extrémistes » en faisant le parallèle avec l’Afghanistan.

Quelques jours plus tard, dans une interview au journal « Le Monde », le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appuyé clairement cette approche. « Il y aura des groupes avec lesquels on pourra parler et qui auront intérêt à s’engager dans ce dialogue pour devenir des acteurs politiques dans le futur», analyse Antonio Guterres, citant aussi l’exemple afghan.

http://www.lepays.ml/la-france-contre-le-dialogue-avec-les-djihadistes-injonction-rejetee/ (28 octobre 2020)

Cette position de la France est différente de celle du Mali. En effet, entamer des négociations avec les djihadistes de nationalité malienne fait partie des recommandations du dialogue national inclusif tenu en 2019 au Mali. Les autorités transitoires sont dans cette dynamique. Elles sont favorables au dialogue avec les djihadistes maliens. « Je crois également utile sur cette question de me faire l’écho des conclusions du Dialogue national inclusif qui a eu lieu chez nous et qui a très clairement indiqué la nécessité d’une offre de dialogue avec ces groupes armés, rappelle le premier ministre malien. Je pense qu’il faut voir en cela une opportunité d’engager de vastes discussions », a répliqué le premier ministre de la transition, Moctar Ouane, aux propos de Jean Yves Le Drian.

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https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201030-mali-à-farabougou-la-situation-dégrade-entre-armée-malienne-et-jihadistes

Une vingtaine de villageois, peut-être 24 selon plusieurs élus de la zone, ont été enlevés alors qu’ils participaient à des récoltes, dans des champs de la commune de Dogofry, proche de Farabougou.

La médiation, initiée par des notables, a indiqué, ce samedi 31 octobre, à RFI, que tous ont été relâchés par les jihadistes mais que la situation restait tendue.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201102-mali-soldat-tué-une-attaque-à-farabougou-le-centre-pays

Après une relative accalmie, la situation s’est nettement dégradée ces derniers jours à Farabougou, et ce dimanche matin, un soldat a même été tué au cours d’une attaque. 

Ce lundi matin, sur place, la situation était calme. Cela fait près d’un mois que les jihadistes encerclent Farabougou, et une dizaine de jours que les soldats maliens sont entrés dans le village. Mais ils sont arrivés par hélicoptère et depuis, tout comme les habitants, ils sont cantonnés dans celui-ci.

De nombreuses sources locales expliquent que les jihadistes ont clairement fait passer le message : interdiction de procéder aux récoltes.

Plusieurs sources au sein de la médiation expliquent que les jihadistes exigent à présent, pour lever le siège, de récupérer les armes des chasseurs traditionnels dozos de Farabougou. Ils exigent aussi que la charia, telle qu’ils la conçoivent, entre en application.

http://bamada.net/au-dela-de-farabougou-ces-localites-soumises-a-un-embargo-par-des-groupes-armes (3 novembre 2020)

Si la situation à Farabougou a provoqué une onde de choc, notamment en raison du ramdam médiatique, il est important de rappeler qu’il n’est pas le seul village malien à être occupé par des groupes armés, notamment qualifiés de terroristes. De nombreux villages ont été occupés dans les régions du Centre. À Mopti, Kouakourou et Togoré-Koumbe, deux chefs-lieux de commune situés respectivement dans le cercle de Djenné et de Tenenkou, ont vécu sous blocus des mois durant.

https://www.maliweb.net/insecurite/liberation-de-farabougou-assimi-goita-rompt-le-silence-et-donne-la-vraie-information-2902809.html (6 novembre 2020)

Pourquoi ravitailler, avec le concours inestimable de la Minusma, un village déclaré « libéré » ? Aux dires d’Assimi Goita, le but est de « soulager les populations dont l’environnement immédiat est marqué par des restrictions de mouvements en raison des opérations de sécurisation engagées dans le secteur».
De « libération » à « restriction » de mouvement. Le Malien lambda se perd dans le lexique de communication. Pendant ce temps, des informations font écho d’un second pont dynamité aux alentours de Farabougou.

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il y a 20 minutes, Wallaby a dit :

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201030-mali-à-farabougou-la-situation-dégrade-entre-armée-malienne-et-jihadistes

Une vingtaine de villageois, peut-être 24 selon plusieurs élus de la zone, ont été enlevés alors qu’ils participaient à des récoltes, dans des champs de la commune de Dogofry, proche de Farabougou.

La médiation, initiée par des notables, a indiqué, ce samedi 31 octobre, à RFI, que tous ont été relâchés par les jihadistes mais que la situation restait tendue.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201102-mali-soldat-tué-une-attaque-à-farabougou-le-centre-pays

Après une relative accalmie, la situation s’est nettement dégradée ces derniers jours à Farabougou, et ce dimanche matin, un soldat a même été tué au cours d’une attaque. 

Ce lundi matin, sur place, la situation était calme. Cela fait près d’un mois que les jihadistes encerclent Farabougou, et une dizaine de jours que les soldats maliens sont entrés dans le village. Mais ils sont arrivés par hélicoptère et depuis, tout comme les habitants, ils sont cantonnés dans celui-ci.

De nombreuses sources locales expliquent que les jihadistes ont clairement fait passer le message : interdiction de procéder aux récoltes.

Plusieurs sources au sein de la médiation expliquent que les jihadistes exigent à présent, pour lever le siège, de récupérer les armes des chasseurs traditionnels dozos de Farabougou. Ils exigent aussi que la charia, telle qu’ils la conçoivent, entre en application.

http://bamada.net/au-dela-de-farabougou-ces-localites-soumises-a-un-embargo-par-des-groupes-armes (3 novembre 2020)

Si la situation à Farabougou a provoqué une onde de choc, notamment en raison du ramdam médiatique, il est important de rappeler qu’il n’est pas le seul village malien à être occupé par des groupes armés, notamment qualifiés de terroristes. De nombreux villages ont été occupés dans les régions du Centre. À Mopti, Kouakourou et Togoré-Koumbe, deux chefs-lieux de commune situés respectivement dans le cercle de Djenné et de Tenenkou, ont vécu sous blocus des mois durant.

Voilà un "dialogue inclusif" bien engagé :rolleyes:

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Le Monde / La France annonce la mort d’un haut responsable djihadiste lié à Al-Qaida au Mali

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/13/la-france-annonce-la-mort-d-un-haut-responsable-djihadiste-lie-a-al-qaida-au-mali_6059568_3212.html

La force « Barkhane » a abattu ce cadre djihadiste de premier plan, dont le nom était associé à des attaques dans la région.

 

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https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201109-mali-létau-desserre-à-farabougou

Dans la foulée, un pacte de non-agression a été conclu ce week-end à Niono, où avaient lieu des discussions pour la réconciliation intercommunautaire. Il a été conclu entre les chasseurs traditionnels dozos et les représentants de la communauté peule du cercle de Niono, lors d’une rencontre qui s’est tenue en marge du Forum organisé par le gouvernement. Les deux parties s’engagent à cesser toutes les hostilités.

Les combattants jihadistes, comme ceux qui encerclent Farabougou, sont-ils concernés par cet accord ? Officiellement non, puisqu’ils n’étaient pas représentés à cette rencontre, mais plusieurs participants expliquent que le message est malgré tout transmis par des intermédiaires. Il s’agit à présent de voir si, effectivement, cela se traduit sur le terrain, à Farabougou mais aussi dans les autres communes du cercle.

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