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Opérations au Mali


Messages recommandés

La position américaine semble logique.

On ne peut pas intervenir au nord mali pour qu'au final un régime militaire illégal tire les marrons du feu.

C'est probablement ce qui empêche l'ONU d'accepter une telle intervention qui ne conduirait (dans le meilleur des cas) que de remplacer un régime islamiste par une dictature militaire à peine moins criminelle et ceci avec le parrainage de l'ONU.

Un article de JD Merchet : Le Mali, un nouvel Afghanistan ?

http://fr.rian.ru/tribune/20121001/196193949.html

Le chef de l’US Africom plaide pour une approche politique dans la crise malienne

http://www.opex360.com/2012/10/01/le-chef-de-lus-africom-plaide-pour-une-approche-politique-dans-la-crise-malienne/

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La position américaine semble logique.

Oui il veulent basé la reconquête du nord sur une base saine. C'est sage. 

Je pense (jai jamais foutu un pied au sahel) qu'actuellement ont est en présence d'occupation extérieur de Tambouctou et Gao du coup plus facile a délogé  (kidal c'est different).  Mais que si on attend trop longtemps, question de mois, les population locale risque bon gré malgré de s'associer davantage encore. bref il faut éviter a tous prix qu'il ne prennent racine.

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Le Mali, un nouvel Afghanistan ?

"Guerre et Paix" par Jean-Dominique Merchet *

Le nord du Mali s’étend, à peu de choses près, sur la même superficie que l’Afghanistan (650.000 km2). Comme lui, c’est un pays enclavé, une zone sans débouché sur la mer. Leur principale différence : la population y est clairsemée avec moins d’un million et demi d’habitants, soit deux par km2…  Il n’y a que trois villes : Gao, Kidal et la célèbre Tombouctou. C’est un territoire immense et vide, au cœur de l’Afrique. Un territoire refuge tombé sous la coupe des islamistes radicaux, l’équivalent africain des talibans afghans. Ils ne sont pas nombreux : quelques milliers de combattants tout au plus, sans doute moins pour le noyau dur.

A la suite de la chute de Kadhafi en Libye et de troubles politiques à Bamako, la capitale du Mali, trois groupes armés (AQMI, Mujao et Ansar el-Dine) ont pris le contrôle de cet immense territoire et ils y imposent, de force, la charia. Accusés d’être des lieux d’idolâtrie, les sites religieux de l’islam traditionnel sont détruits ; les couples adultères sont, au sens propre, lapidés à coups de pierre jusqu’à ce que mort s’en suive ; la musique et l’alcool sont strictement prohibés. Le mollah Omar pourrait s’y sentir chez lui. Onze ans après l’intervention occidentale en Afghanistan, avec les succès que l’on sait, nous voilà avec un nouveau front à 3000 kilomètres de Paris.

Depuis des années, on évoquait ce scénario avec inquiétude dans les cercles stratégiques et les écoles militaires : il est désormais réalisé ! Et que fait-on ? Rien. A part de grands moulinets diplomatiques qui, à défaut de modifier la situation sur le terrain, occupent les médias et donnent au moins l’illusion de l’action.

Le 25 septembre, depuis la tribune des Nations Unies, le président François Hollande a, par exemple, décrit la situation malienne comme « insupportable, inadmissible, inacceptable », ajoutant que «nous avons le devoir d’agir, d’agir ensemble et d’agir vite, car il y a urgence ». On se croirait dans un opéra italien, lorsque les cuivres sonnent et que, sur scène, les troupes partent à la bataille… en marchant vaillamment mais sur place !

Quelle est, en effet, la situation réelle ? A la veille de la session annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies, le gouvernement malien – ou ce qui en tient lieu depuis l’insurrection militaire de mars dernier et la partition de fait du pays – a réclamé du bout des lèvres une intervention extérieure pour l’aider contre les islamistes. Par la voix de François Hollande, la diplomatie française n’a pas manqué d’enfourcher ce cheval aimablement fourni, mais qui, pour l’heure, se révèle être plutôt une rosse.

Avant d’agir, il faut encore attendre une résolution du conseil de sécurité des Nations Unies, sous le chapitre VII, qui autorise l’usage de la force armée. Contrairement à la Syrie, la Russie ou la Chine ne devraient pas bloquer l’adoption d’un tel texte lorsqu’il sera déposé. Quand ? On l’ignore.

Deuxième étape et non des moindres : la constitution de la force. On a trouvé son nom mais c’est à peu près tout… Elle s’appellera le Micema, l’acronyme de Mission de la Cedeao au Mali. Il s’agira d’une force africaine de l’ordre de trois milles hommes. Elle sera mise en place par la Cedeao, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, qui regroupe 15 pays de la région, dont le plus puissant d’entre eux, le Nigéria. Cette Micema sera soutenue par quelques parrains occidentaux, au premier chef, la France qui fournira une aide logistique, de la formation et des moyens de renseignements.

La France est déjà militairement présente sur place, de manière discrète. Quelques dizaines d’hommes du Commandement des opérations spéciales (COS) sont à pied d’œuvres avec des avions et des hélicoptères, dans le cadre de l’opération Sabre – qui dure depuis trois ans. Des moyens de renseignements aériens supplémentaires sont en cours de déploiement dans des pays voisins.

Paris espère toujours embarquer d’autres pays européens dans cette nouvelle aventure africaine et se dépense sans compter pour tenter de convaincre des partenaires peu motivés. Les pays africains ne le sont en réalité guère plus. Au premier rang desquels le Mali lui-même. François Hollande le reconnaissait dans son discours aux Nations Unies quand il disait : « Je sais qu’il peut y avoir encore la tentation de mener des négociations » avec « les groupes terroristes ». Car, à Paris, chacun sait que le Mali s’accommodait fort bien et depuis longtemps de la présence de ces « groupes terroristes » sur son territoire, contrairement à la Mauritanie voisine qui, elle, les traquent sans merci.

Autre épine dans le pied : l’Algérie. Le grand voisin n’est pas mécontent d’avoir « exporté » les terroristes, souvent d’origine algérienne, hors du sol national… Et, passé colonial oblige, il voit d’un très mauvais œil toute intervention militaire de la France dans ce qu’Alger considère être son arrière-cour. Un récent roman d’espionnage « Katiba » (Flammarion 2010), rédigé par un ancien ambassadeur très bien informé, Jean-Christophe Rufin, éclaire bien la réalité complexe du terrain et les coups tordus qui peuvent en résulter…

« Négocier avec des groupes terroristes, il ne peut en être question » assure le chef de l’Etat français. Ah bon ? Mais alors avec qui discutent, ou tentent de le faire, les émissaires français dans cette région ? Car ces « groupes terroristes » détiennent six otages français, dont quatre d’entre eux ont entamé à la mi-septembre leur troisième année de détention. Leurs ravisseurs, des membres d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), n’ont pas manqué de le rappeler, dans une vidéo du 19 septembre : une action militaire française au Mali aboutirait à « la mort des otages ».

La France et son président sont aujourd’hui sur le fil du rasoir : il leur est impossible de laisser Al-Qaïda s’installer dans un nouveau sanctuaire en Afrique comme il est tout aussi impossible de sacrifier la vie de six otages français. L’habileté politique et les gesticulations diplomatiques suffiront-elles pour sortir de ce choix cornélien ? Pour l’heure, l’impuissance domine. Et ce n’est une bonne nouvelle pour personne.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction.

http://fr.rian.ru/tribune/20121001/196193949.html

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Selon le Washington Post qui cite des sources anonymes auprès du gouvernement américain, la Maison Blanche a organisé ces derniers mois plusieurs réunions secrètes afin de discuter de l’attitude à tenir face à la cellule d’Al-Qaidah dans le Sahel.

Le quotidien américain croit savoir en tout cas que les responsables de l’Administration Obama envisagent toute une série de mesures pour tenter de contrer ce qu’ils voient comme le danger grandissant posé par Al-Qaidah dans le Mahgreb Islamique, la filiale d’Al-Qaidah qui a pris le contrôle du nord du Mali.

Parmi les mesures envisagées, figurerait une intervention directe des Etats-Unis avec l’utilisation de drones et des frappes unilatérales, conduites apparemment par ces avions de combat téléguidés.

Cette indiscrétion du journal vient contredire les propos du patron d’AFRICOM, le centre de commandement du Pentagone pour l’Afrique.

Lors d’une visite au Maroc vendredi, le général Carter Ham avait en effet déclaré que les Etats-Unis « n’ont aucun projet d’intervention directe » au Mali.

Les responsables américains qui s’expriment auprès du Washington Post sous couvert de l’anonymat soulignent que l’Administration Obama préférerait soutenir des actions menées par les forces militaires de pays tels que la Mauritanie ou le Niger.

De fait, Washington a augmenté en juillet son aide militaire aux voisins du Mali.

Le Pentagone a ainsi débloqué près de 7 millions de dollars pour la Mauritanie, sous forme de camions militaires et d’equipement de communication.

Le ministère américain de la Défense a consenti une aide encore plus importante au Niger : une aide près de 12 millions qui comprend deux avions pouvant être employés pour des missions de reconnaissance et pour le transport de troupes.

En juillet également, le Pentagone a déployé 600 soldats américains pour diriger des manœuvres conjointes avec les armées de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Parallelement, AFRICOM poursuit ses vols de reconnaissance dans la région depuis sa base au Burkina Faso.

http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2012/10/121002_white_house_secret_meeting_on_mali.shtml

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Le Drian : “Défendre l’intégrité du Mali, c’est défendre la sécurité de l’Europe”

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a précisé la politique de la France à l’égard de la situation au Nord-Mali, contrôlé par des groupes islamistes, au quotidien 20minutes de ce jour :

http://www.opex360.com/2012/10/03/le-drian-defendre-lintegrite-du-mali-cest-defendre-la-securite-de-leurope/

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Le probleme c'est que tant qu'on ne les coupent pas de leurs sources de financement, on a peu de chance d'arriver a quoique ce soit, il repoussera toujours une cellule a droite ou a gauche, "traiter" une cellule n'est qu'un patch temporaire plutot onereux. Hors pour leur couper les vivres, il faudrait sans doute se facher avec le Qatar ou d'autres etats du golfe, ce qui nous couterait encore plus cher sans doute... donc pour l'instant, voila, on brasse de l'air  :P

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Non 2008 je pense après l'embuscade d'Uzbin... En tout cas le Sahel est bien partis pour devenir le nouvelle Afghanistan.

Attention au parrallèle historique un peu vite fait. On va se sortir d'un échec en afghanistan (avec une culture et une géographie particulière) pour aller dans une autre région du monde avec une culture, certes toujours islamique mais différente et un terrain sur lequel il est moins une guérilla a beaucoup plus de mal à combattre (bon apparemment mieux armé notamment en SAM ... reste à voir).

P.S. : tu parlais peut-être juste d'une nouvelle guerre du monde libre contre "les forces de la tyrannie" ?  :oops:

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Le possible soutien européen au Mali suscite encore des discussions au niveau européen.

Les pays latins — l’Espagne, l’Italie, et dans une moindre mesure le Portugal — partagent les vues françaises. L’Espagne a d’ailleurs évoqué clairement le risque d’une extension, avec un possible coup d’Etat en Mauritanie. Les Portugais rappellent la situation de Guinée-Bissau.

En revanche, plusieurs pays sont plus que prudents. Les Britanniques notamment ont appelé à la prudence, les défis étant considérables, même s’ils soutiennent le principe de développement d’options au niveau de l’Union européenne. De nombreux pays – Allemagne en tête mais aussi la Belgique, les pays nordiques, les Baltes – ont appelé à respecter une triple condition avant toute décision : résolution des Nations-Unies, appropriation locale, définition claire des missions et des tâches.

http://www.bruxelles2.eu/zones/sahel/operation-au-mali-des-europeens-reticents.html

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La premiere condition est jouable, la deuxieme, on est deja limite dans l'impossible: les gouvernements locaux ne prendront jamais l'initiative, tant ils doivent deja resoudre de problemes en internes (conflits d'interet, corruption, etc...). En attendant, la troisieme permet de se soulager le cerveau en imaginant plethores de scenarii quant a la definition des objectifs et aux moyens de les atteindre.

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A priori, ils n'ont jamais été livrés...

La colère silencieuse de jeunes filles à Gao sous le joug des islamistes :

http://fr.news.yahoo.com/exclusif-afp-mali-colère-silencieuse-jeunes-filles-à-101959223.html

apparemment si l'armée malienne a bien des Hinds , on les vois ici a 2:44

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=QPZiOwFvnIA

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d'un autre coté les islamistes n'ont pas d'helicoptaire et sont largement en sous effectif par rapport a l'armée malienne , le problème de l'armée malienne c'est que leurs militairent s'occupent plus de la politique  que de la défense , avec un commandement pareil pas étonnant qu'ils ont était battue par une bonde de barbus en sandale

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Dans le nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes, des femmes sont à vendre pour moins de 1000 dollars. C’est l’un des témoignages rapportés par le Sous-Secrétaire général de l’ONU aux droits de l’homme.

Selon Ivan Simonović, le nord du Mali est devenu le théâtre de violations systématiques des droits humains, en particulier à l’encontre des femmes.

Des cas de mariages forcés seraient devenus fréquents et les femmes seraient vendues et forcées à se remarier.

Selon l’interprétation radicale de la charia, les femmes ne sont pas autorisées à travailler. « Leur droit au travail, à l’éducation, leur droit d’accès aux services sociaux de base ont été sérieusement compromis », souligne Ivan Simonović.

L’envoyé de l’ONU rapporte également que les groupes extrémistes islamistes qui contrôlent le nord du Mali seraient en train d’établir des listes de femmes ayant eu des enfants hors mariage, ou se trouvant enceintes sans être mariées.

« Ceci pourrait indiquer que des femmes sont exposées au risque imminent d’être victimes de peines cruelles et inhumaines », relève Ivan Simonović.

http://maliactu.net/femmes-a-vendre-au-nord-du-mali/

Le maire de la commune rurale de Ber, dans la région de Tombouctou, botte les fesses à deux occupants islamistes :

http://maliactu.net/pour-defendre-sa-femme-le-maire-de-ber-tabasse-2-islamistes/

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François Hollande a accordé un entretien à mes collègues de France 24, RFI, TV5 Monde. Voici des extraits des réponses du Président, en particulier sur l'action de la France au Sahel. Il réitère, en particulier, sa volonté de ne pas déployer de troupes au sol sur le territoire malien et de ne pas assurer d'appui aérien.

La suite :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/10/11/mali-on-peut-donner-un-appui-materiel-on-peut-former-mais-la.html

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Si Hollande ne veut pas envoyer de soldats au sol et ne veut pas faire d'appuis aérien, pourquoi fait t-il tout ce boucan pour une intervention militaire à l'ONU??

Il a nommé Romano Prodi émissaire de l'ONU pour le Sahel

Ban Ki-moon : “Le dialogue d’abord”

Par : Merzak Tigrine

Répondant à la pression exercée par la France sur l’ONU pour obtenir un feu vert du Conseil de sécurité à une intervention militaire au Mali, Ban Ki-moon a annoncé que celle-ci “nécessitait au préalable des négociations politiques”, remettant une opération ouest-africaine aux calendes grecques.

Après sa rencontre lundi avec le président français à Paris, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon est sorti de son mutisme le lendemain en soulignant dans un entretien accordé à l'AFP que toute intervention militaire africaine au Mali nécessitait au préalable des négociations politiques, suggérant ainsi qu'une opération ouest-africaine n'était pas pour demain. En effet, en réponse à une question sur le calendrier d'une telle intervention, réclamée officiellement par Bamako et programmée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, Ban Ki-moon n'a donné aucune échéance, la renvoyant à la décision des États membres du Conseil de sécurité. Il argumentera en déclarant : “Tous les besoins doivent être clarifiés. Quels sont les buts et le mandat ? Le Conseil de sécurité doit être d'accord à ce sujet.” “Le déploiement de forces doit être sérieusement étudié”, a poursuivi le patron de l’ONU. Plus explicite, il martèlera : “Ma position comme secrétaire général est, qu'avant toute opération militaire, il y ait des négociations politiques et un dialogue”. Ban Ki-moon est plus tranchant que son représentant en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, qui avait laissé entendre que la “préparation” d'un déploiement militaire au Mali contre les groupes islamistes armés qui occupent la moitié nord du pays devait se dérouler parallèlement à un “dialogue” avec certains d'entre eux. Ce dernier avait annoncé une réunion de représentants de la communauté internationale le 19 octobre à Bamako, qui devrait “être l'occasion de se mettre d'accord sur une stratégie avec les Maliens, avec les pays de la région, pour qu'il y ait une convergence de vues, sur comment agir vite et efficacement pour le Mali et le Sahel”. “Dans la partie nord du Mali, la situation est très difficile”, a abondé Ban Ki-moon, avant d’ajouter que “la plupart des zones sont maintenant occupées par des islamistes extrémistes qui imposent les règles de la charia”, dans une allusion à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). “Nous devons discuter de toutes ces questions d'une manière plus cohérente”, a cependant demandé le secrétaire général de l'ONU. Quant à la solution militaire, le SG de l’ONU s'est montré à nouveau très prudent, en affirmant : “Il faut être très clair, avoir des plans concrets et des modalités d'application”, et savoir “ce que seront les conséquences dans la région d'un déploiement de forces militaires au Mali”. À la question de savoir si un tel déploiement de troupes pourrait intervenir avant la fin de l'année ou au printemps, il n'a pas souhaité se prononcer. “Les membres du Conseil de sécurité sont d'accord pour discuter du sujet mais la rapidité d'une décision revient aux États membres”, s’est-il contenté de répondre. “Je ne peux pas dire qu'il n'y a pas de consensus. Ils (les membres du Conseil) ont réclamé des planifications, davantage de plans et propositions détaillées. Ils attendent des réponses des dirigeants africains”, a-t-il conclu. Ceci étant, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a nommé comme envoyé spécial pour le Sahel l'ancien chef du gouvernement italien Romano Prodi, a annoncé mardi le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky. M. Prodi sera chargé de “coordonner les efforts de l'ONU pour mettre au point et appliquer une stratégie régionale intégrée pour le Sahel”. Il consultera les pays de la région et les organisations régionales, a expliqué M. Nesirky. M. Prodi devra aussi “susciter, soutenir et coordonner l'engagement international en appui aux efforts des pays du Sahel pour régler cette crise complexe, y compris en se concentrant dans un premier temps sur le Mali”. Plusieurs autres candidats avaient été évoqués pour ce poste, dont l'Algérien Saïd Djinnit, représentant de M. Ban pour l'Afrique de l'Ouest, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo ou le président sortant de la Commission de l'Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping. Romano Prodi, 73 ans, avait été chef du gouvernement italien entre 1996 et 1998 puis de 2006 à 2008. Il a également présidé la Commission européenne de 1999 à 2004.

http://www.liberte-algerie.com/international/ban-ki-moon-le-dialogue-d-abord-il-a-nomme-romano-prodi-emissaire-de-l-onu-pour-le-sahel-186873

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est une nouvelle étape dans sa tournée au Sahel. Abdelkader Messahel a rencontré lundi 8 octobre le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra et le président Dioncounda Traoré pour évoquer la situation dans le nord du pays. Pour résoudre la crise au Mali, le dialogue est envisageable avec ceux qui prennent leur distance avec le crime organisé, mais « il n'y a pas de négociation possible avec des terroristes », a affirmé le ministre algérien.

Venu, dit-il, à Bamako « pour apporter le soutien de son pays au Mali », le ministre algérien des Affaires maghrébines et africaines a livré la vision de son pays pour résoudre la crise dans le nord du Mali. Abdelkader Messahel est formel : « La position de l'Algérie a toujours été de dire qu’il n’y a pas de place pour la négociation avec des criminels qui sont des terroristes et des narcotrafiquants. Mais également, le dialogue est possible avec les enfants du Mali qui se démarquent définitivement du crime organisé, du terrorisme, et qui se démarquent définitivement des tentations de sécession ou de partage. »

L’Algérie croit dur comme fer qu’il est possible d’engager le dialogue avec les jihadistes maliens et les rebelles touaregs locaux. Mais à Bamako, on n’a pas caché aux amis algériens qu’il faut hausser très rapidement le ton face à tous les jihadistes qui occupent le nord du pays.

Le chef de file des partisans de cette ligne dure est le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra. Devant ses hôtes, il a martelé : « Le Mali, il est un, il est indivisible et il le restera éternellement. Deuxièmement, personne n’imposera à quelque Malien que ce soit une charia dont le Malien ne veut pas. »

Si personne ne s'y oppose, la nomination de l'ancien Premier ministre italien Romano Prodi au poste d'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel sera effective ce mardi 9 octobre. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a proposé son nom au Conseil de sécurité

http://www.rfi.fr/afrique/20121009-le-m ... egs-diarra

Crise au Mali : l'Algérie prête à négocier, mais pas avec des "terroristes"

Actuellement en tournée au Sahel, le ministre algérien aux Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a déclaré, lundi 8 octobre, que son pays était prêt à négocier avec ceux qui se démarquent "du crime organisé, du terrorisme, et des tentations sécessionistes".

Négocier oui, mais pas avec n'importe qui. C'est le message transmis par Abdelkader Messahel, ministre algérien aux Affaires maghrébines et africaines, lors d'un déplacement lundi 8 octobre à Bamako. D'après lui, pour résoudre la crise au Mali, le dialogue est envisageable avec ceux qui prennent leur distance avec le crime organisé, mais il n'y aura « pas de négociation possible avec des terroristes ».

Le ministre Abdelkader Messahel, actuellement en tournée au Sahel, s'exprimait après un entretien avec Cheick Modibo Diarra, Premier ministre du Mali, pays qui partage une frontière de près de 1 400 km avec l'Algérie.

« Lorsqu'on a identifié la menace, notre devoir en tant que pays voisin, c'est d'éradiquer par tous les moyens cette menace, y compris par la force. Cette position de l'Algérie n'est pas nouvelle. Il n'y a pas de négociation possible avec des terroristes et des narcotrafiquants », a déclaré M. Messahel.

« Mais, également, le dialogue est possible avec les enfants du Mali qui se démarquent définitivement du crime organisé, du terrorisme, et qui se démarquent aussi des tentations sécessionnistes », a-t-il poursuivi.

Des militaires dans la délégation algérienne

Profitant d'un coup d'État militaire le 22 mars, divers groupes armés, menés par des islamistes et incluant des rebelles touaregs déclarés indépendantistes, ont pris le contrôle du nord du Mali, soit les deux tiers du territoire. Les islamistes, qui prônent l'application de la charia (loi islamique), ont évincé fin juin leurs ex-alliés rebelles touaregs des zones sous leur contrôle. Ils y commettent flagellations, lapidations, amputations et autres exactions au nom de leur interprétation rigoriste de la charia, qu'ils veulent étendre à tout le Mali.

« Le Mali est un et indivisible, et il le restera éternellement. Nos lois donnent à chaque citoyen le droit de choisir et de pratiquer sa religion. Personne n'imposera à un Malien de pratiquer une charia dont le pays ne veut pas », a déclaré le Premier ministre Diarra.

À Bamako, le ministre algérien a été successivement reçu par le ministre malien des Affaires étrangères, Tièman Coulibaly, le président malien de transition Dioncounda Traoré, puis le Premier ministre.

Dans les milieux officiels maliens, on affirme avoir fait comprendre à Alger l'espoir de voir l'Algérie prendre sur le terrain la direction de la lutte contre le terrorisme. La délégation algérienne, qui a achevé tard lundi soir sa visite au Mali, comprenait des responsables de l'appareil sécuritaire du pays.

(Avec AFP)

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Dans les milieux officiels maliens, on affirme avoir fait comprendre à Alger l'espoir de voir l'Algérie prendre sur le terrain la direction de la lutte contre le terrorisme.

Dans la presse malienne on fait allusion à un veritable coup de gueule qu'aurait subi la delegation algerienne, surtout de la part du premier Ministre?

Du coté français ,on sait que le Ministre de la defense avait dejà epinglé Alger à propos de sa position qu'il avait qualifié d'ambigue ?

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NATIONS UNIES (Reuters) - Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté vendredi une résolution appelant les organisations régionales africaines et les Nations unies à présenter sous 45 jours un plan d'intervention visant à reconquérir le nord du Mali, sous contrôle de Touareg et d'islamistes, dont certains liés à Al Qaïda.

La France avait présenté fin septembre, dans la foulée de l'intervention de François Hollande à l'Onu, un projet de résolution visant à inciter les autorités maliennes, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et l'Union africaine à soumettre dans les 30 jours un projet d'opération précis permettant l'envoi d'une force africaine dans le nord du pays.

Les quinze pays membres du Conseil de sécurité ont adopté à l'unanimité vendredi cette résolution. Ils expriment leur "grave préoccupation à propos de la dégradation continuelle de la sécurité et de la situation humanitaire dans le nord du pays, de l'enracinement croissant d'éléments terroristes, dont Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), de groupes affiliés et d'autres groupes extrémistes, (ainsi que vis-à-vis) des conséquences pour les pays du Sahel et au-delà."

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