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Opérations au Mali


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Mali : Des Touaregs tués par des hommes en uniformes de l’armée à Diabali .

Des hommes en uniformes de l’armée malienne auraient tué plusieurs civils touaregs à Diabali (centre du Mali), rapporte l’AFP, mercredi 24 octobre, en citant des sources concordantes à Bamako, Nouakchott et Ouagadougou.

L’armée malienne a-t-elle commis une nouvelle “bavure” à Diabali (centre du Mali) ? C’est en tout cas ce qu’affirment plusieurs sources, citées par l’AFP, de Nouakchott à Ouagadougou en passant par Bamako

http://www.algerie1.com/flash-dactu/mali-des-touaregs-tues-par-des-hommes-en-uniformes-de-larmee-a-diabali/
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Les ravisseurs ont plusieurs fois changé le lieu de détention les six otages français retenus au Sahel. Certains d'entre eux auraient été aperçus à Tombouctou au Mali.

Où se trouvent les six otages français, désormais menacés de mort par les djihadistes en cas d'intervention militaire internationale dans le nord du Mali? Selon plusieurs sources locales, certains d'entre eux ont été retenus jusqu'à ces dernières semaines à Tombouctou, la cité mythique de la région, tombée aux mains d'Abou Zeid, l'un des "émirs" d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ravisseur de quatre des six Français.

Des habitants affirment en effet à L'Express avoir vu des "toubabs" - des Blancs - gardés successivement dans différents lieux. Les otages auraient ainsi été enfermés dans un bâtiment du quartier administratif, alors déclaré "zone interdite" pour les civils. Ils auraient ensuite séjourné dans l'un des hôtels, désertés, de Tombouctou.

Enfin, ils ont pu être retenus un temps dans l'ancienne résidence de l'ex-leader libyen Mouammar Kadhafi, où certains chefs islamistes ont établi leurs quartiers.

http://fr.news.yahoo.com/otages-aper%C3%A7us-%C3%A0-tombouctou-171926587.html

Le Mali réadmis au sein de l'Union africaine.

ADDIS-ABEBA (Reuters) - L'Union africaine (UA) a approuvé mercredi à Addis-Abeba une feuille de route qui prévoit la tenue d'élections d'ici avril 2013 au Mali, que l'organisation a réadmis en son sein.

Quant aux plans d'une intervention militaire africaine contre les islamistes qui contrôlent le nord du pays, ils seront prêts d'ici quelques semaines, dans le délai fixé par le Conseil de sécurité de l'Onu, a précisé la présidente du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma. (...) Des diplomates estiment qu'il faudra peut-être des mois avant qu'un éventuel plan d'intervention ne puisse être mis en oeuvre au Nord-Mali.

http://fr.news.yahoo.com/le-mali-r%C3%A9admis-au-sein-lunion-africaine-210923800.html

Urgence humanitaire au Mali.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle à la mobilisation d'ici la fin de l'année pour aider les habitants du nord du pays, assiégés par les groupes islamistes armés (...) environ 4,6 millions de personnes sont considérées comme "en risque d'insécurité alimentaire à cause de la crise alimentaire et nutritionnelle, et du conflit" au Mali.

http://www.lepoint.fr/monde/urgence-humanitaire-au-mali-25-10-2012-1520742_24.php

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Une question que je me pose, c'est pourquoi se sont-ils alliés aux islamistes ?

Savaient-ils le risque qu'ils encourraient et alors ils n'ont pas eu les moyens de s'opposer à ce qu'ils craignaient ? Ou ne s'attendaient-ils pas à ce que les islamistes aillent si loin dans leur rigorisme archaïque ?

Tu as les réponses dans tes questions  ;)

Les Touaregs se sont lourdement trompés d'après les experts et maintenant ils sont victimes de l'intransigeance des islamistes non seulement mais aussi des menaces de mort en cas de défaillance !

Toujours d'après ces experts, on pourrait les récupérer moyennant aide financière c'est-à-dire les acheter et éliminer quelques chefs hostiles ou trop mous avec les islamistes. Certains chefs Touaregs n'hésiteraient pas à se retourner si on les aidait !

Mais le reste des Maliens du sud et des leaders africains sont hostiles à ce qu'on aide les Touaregs car ils ont commis l'impardonnable en s'alliant avec les extrémistes, les preneurs d'otages et les terroristes d'al-qaeda.

Enfin, une indépendance des Touregs risqueraient d'envenimer la région vis-à-vis d'autres indépendantistes comme les Saharaouis ou donneraient des idées d'indépendance aux Kabyles, aux Berbères, ...

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Surveillance aérienne : pas de contrat (pour l'instant ?) pour CAE Aviation.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/10/23/cae-luxembourg.html

La France fournit trois avions légers (ULM) au Burkina Faso

La France a fourni trois avions ultralégers motorisés au Burkina Faso pour l'aider à surveiller sa frontière avec le Mali, a annoncé mercredi le chef d'état-major des forces armées burkinabaises, le général Nabéré Honoré Traoré.

"Ces trois avions vont nous permettre de faire des reconnaissances aériennes au niveau du Nord. La sécurité sous-régionale requiert justement ces types de missions. Donc, c'est vraiment une plus-value pour nous", a-t-il dit au journal Sidwaya. Il s'agit d'aéronefs de type Tetras, des avions légers classés comme ULM, précise-t-il.

La France a également mis à disposition de l'armée du Burkina Faso des véhicules et du matériel de transmission.

http://opexnews.over-blog.com/article-la-france-fournit-trois-avions-legers-ulm-au-burkina-faso-111663340.html

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Présence d'agents du Qatar au nord-Mali: la DGSE dément

Par Georges Malbrunot le 25 octobre 2012 12h48

Les services secrets français ont assuré le gouvernement que le Qatar n’avait pas envoyé des agents sous couverture humanitaire auprès des djihadistes, qui contrôlent le nord du Mali.

Après la publication de récentes informations en ce sens dans la presse, des agents de la DGSE ont enquêté et n’ont pas trouvé trace d’émissaires qatariens venus aider les extrémistes islamistes au nord du Mali. A Paris, le ministère des Affaires étrangères a été informé par la Direction générale de la sécurité extérieure du résultat de son enquête.

Après la publication d’informations impliquant le Qatar, notamment par Le Canard enchaîné, Paris s’était plaint auprès de Doha, un important partenaire économique et politique de la France. « Les insurgés du MNLA (indépendantistes laïcs), les mouvements Ansar Dine, Aqmi (Al Qaida au Maghreb islamique) et Mujao (dijhad en Afrique de l’ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar », écrivait l’hebdomadaire satirique.

« Nous avons demandé aux autorités françaises de nous fournir des preuves ? », nous indiquait un officiel qatarien, qui démentait l’envoi d’agents dans une zone où la communauté internationale affiche sa détermination à stopper la progression des djihadistes au Sahel.

Si le Qatar n’a pas envoyé d’agents au nord-Mali, ce ne serait pas le cas d’un autre pays du Golfe sur lequel la France a quelques soupçons, selon une source militaire française.

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Mouais, 'faut rester en bon terme avec son banquier, c'est ca?  :P

Il est urgent de pouvoir se passer de petrole et de retourner dans les champs, tous les pays qui en ont les moyens achetent des terres arables parce qu'on sait qu'on peut se passer de bagnole mais pas de nourriture. Ca tombe bien, en France on a beaucoup de terres, et des bras inactifs, on en a de plus en plus. Il serait donc temps de fusionner le ministere de l'agriculture et celui du redressement productif, voila, j'ai dit, le redressement de la vie agricole et rurale est l'avenir radieux du peuple francais! redeveloppons ces savoirs qui nous ont permis de nourrir nos foyers pendant des siecles, assez de machines a petrole, assez de chimie dans nos champs, revenons a la force tranquille du travail des betes et des hommes, et a la diversite naturelle d'antan, celle ou toute chose retrouve sa place dans le grand equilibre.

:oops:

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Article du Monde qui nuance la situation au Mali par rapport à tout ce qu'on entend habituellement dans les médias, qui pose les bonnes questions sur une intervention militaire de la Cedeao dans le Nord du pays

Au Mali, des islamistes largement soutenus

En venant à Paris le 20 septembre présenter sa conviction qu'il faut "déloger les narcotrafiquants et les terroristes" de son pays, le premier ministre du Mali aura trouvé une oreille attentive en François Hollande. Un processus de légalité internationale est désormais enclenché et l'on attend que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) donne corps à celle-ci pour enfin "chasser les bandits armés".

Cette expression fait l'unanimité à Bamako. Tout le monde semble déterminé à chasser les "bandits armés", sans pourtant qu'aucun acte n'ait accompagné ces déclarations, jusqu'à ce que le chef de l'Etat demande, le 1er septembre, le secours de la Cédéao. Décision importante car elle internationalise le conflit.

Pourtant, cette décision est malencontreuse, comme toutes les interventions extérieures jusqu'à présent. La Cedeao a été maladroite vis-à-vis du capitaine Sanogo ; elle l'a installé durablement dans sa caserne de Kati, qui domine Bamako. La Cédéao a été mal inspirée en imposant un premier ministre inexpérimenté, dont le seul atout était d'appartenir à la famille de l'ancien dictateur Moussa Traoré et de pouvoir compter sur l'équipe de ce dernier.

La Cédéao a mal choisi le médiateur, le président Compaoré, dont la situation politique est fragile dans son propre pays, le Burkina Faso. Ce médiateur lui-même a commis de lourdes erreurs, en imposant l'un de ses conseillers comme ministre des affaires étrangères du Mali, ou en lançant des discussions avec des groupes rebelles sans y associer les autorités maliennes. Le fait que l'Union africaine apporte son soutien, que les Nations unies se disent prêtes à donner prochainement leur feu vert à une intervention, que la France et les Etats-Unis promettent un appui logistique, tout cela ne fait que rendre plus probable une intervention vouée à l'échec, et accroître la mise sous tutelle du Mali.

Cette décision est malencontreuse également parce qu'une intervention armée classique n'obtiendra aucun résultat contre des djihadistes, salafistes et indépendantistes financés par des trafics en tout genre et se défendant sur leur propre terrain.

Il faudrait tenir compte de la détermination des "bandits armés" : qu'ils soient bien payés ou pas, qu'ils soient endoctrinés ou pas, ils sont animés par une envie de domination territoriale et d'élimination de toute influence occidentale, prêts à mourir pour la cause qu'ils servent. Il est clair qu'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ne s'est pas fixé au nord du Mali pour négocier l'application de la charia : les djihadistes se sont offert un sanctuaire d'où il sera possible d'entreprendre des actions de plus en plus loin. Les maux qui ont conduit le Mali à la ruine sont présents dans les pays voisins.

Il faudrait également envisager la complexité des alliances qui ont permis aux "bandits armés" d'occuper tout le nord du Mali. Il est sûr qu'AQMI a su tirer les marrons du feu, mais il n'est pas sûr que ceux qui ont bénéficié de son appui lui soient dévoués. Il se pourrait aussi que le soutien populaire aux islamistes soit plus profond qu'on ne l'imagine.

On crie "chassons les bandits armés" au Sud, mais on est de moins en moins prêt à vivre dans le même pays que les populations du Nord, contre lesquelles des violences ont été organisées en février. On crie "chassons les bandits armés" sans voir qu'au Nord, en dépit de ses excès destinés à terroriser la population, l'application de la charia est ressentie comme la réintroduction d'une forme de justice que l'Etat n'assurait plus. Et au Sud, on crie "chassons les bandits armés", mais on discute à Bamako même, au sein du Haut Conseil islamique, où s'est constitué un puissant parti wahhabite, des conditions raisonnables de l'application de la charia.

Ce n'est donc pas au Nord seulement que la religion a un bras politique. Au Sud, l'ismalisme peut mobiliser 50 000 personnes contre un code de la famille qu'il juge trop éloigné de la charia et prendre la tête de la commission électorale indépendante dans la foulée. Si on en est là, c'est que l'Etat s'est montré si obstinément prédateur que la population ne le supportait plus, et ceci aussi bien au Sud qu'au Nord. Si on en est là, c'est que les dirigeants politiques, tous partis confondus, depuis quarante ans, se sont réparti les prébendes au lieu de faire face aux besoins de leurs concitoyens.

L'irruption sur la scène politique d'un capitaine inconnu, auréolé du mérite d'avoir chassé un chef d'Etat dont toute la carrière avait été fondée sur le mépris des partis et des débats politiques, a paralysé la classe politique et intellectuelle malienne. A part quelques vedettes médiatiques capables de croire qu'un jeune officier serait mieux à même d'établir un régime favorable au peuple, le personnel politique a été muet pendant de longs mois. Les militaires ont d'ailleurs fait ce qu'il fallait, en allant cueillir à leur domicile certains dirigeants bien connus, pour les tabasser et les garder quelque temps dans les geôles de la caserne de Kati.

Voilà pourquoi, dans ce pays, personne ne dispose plus de la moindre autorité légitime. Au-delà des aigreurs qu'expriment la presse et certaines organisations pro-putchistes sur le fait que la Cédéao, la France, les Etats-Unis bafouent la souveraineté du Mali, il faut admettre que personne ne dispose dans ce pays d'une autorité légitime capable de prendre les décisions de stratégie militaire et politique qui s'imposent et qui se présenteront pendant toute la période de guerre. Personne, sauf peut-être les religieux.

L'urgence n'est pas dans une intervention mal préparée dans la zone conquise par les islamistes. L'urgence est dans la reconstitution au Sud d'un Etat reposant sur une légitimité populaire. Sera-t-il laïque ? Sera-t-il islamique ? Nous n'en saurons rien tant qu'un peu d'ordre n'aura pas été rétabli depuis Bamako.

Ceci suppose que les Maliens s'interrogent sur l'effondrement brutal d'un Etat que, depuis des années, savaient très faible, et qui n'est que l'ultime manifestation de la disparition d'une nation ruinée par une distribution des revenus au profit de la bourgeoisie politico-administrative et de quelques grands spéculateurs.

Rares sont les personnes disposant encore de l'autorité morale qui leur permettrait de jouer un rôle dans une conférence nationale en jetant les bases de nouvelles institutions et de règles de désignation des dirigeants. Il y en a pourtant quelques-unes, bien silencieuses. Elles devraient prendre une initiative.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/25/au-mali-des-islamistes-largement-soutenus_1781011_3232.html

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Ce n'est pas parce que le régime au sud est pourri que les maliens du nord soutiennent les islamistes pour autant. 500 000 maliens du nord ont fuient dans le sud aggravant les problèmes.

La dégradation de la situation est telle que les appels au secours se multiplient.

Un témoignage à lire :

http://africamix.blog.lemonde.fr/2012/10/26/mali-les-deputes-haidara-de-tombouctou-et-bourem-lancent-un-sos/

 

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S'il y a bien un qualificatif pour ces personnes c'est bien terroristes point barre. Ces mercenaires des temps modernes utilisent la religion pour appâter le max de frustrés dans leur rangs et c'est ce qui se passe actuellement dans le Sahel, un endroit qui regorge de jeunes hommes sans aucun avenir et frustrés jusqu'à l'os qui ont trouvé dans ces groupes un mode de vie qui leur conviens grâce à l'argent de la contrebande, des rançons et des monarchies du Golf. Donc khawarij, salafiste, extrémistes chiites et j'en passe ce ne sont que des titres.

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