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Opérations au Mali


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6 terroristes du Mujao capturés par l'ANP, ils se dirigeaint depuis la Mauritanie vers le Nord Mali, en faisant un break par le sud algériens ils ont été interceptés avec armes et bagages, 4 RPG, 6 AK et des caisses de munitions, malheureusement un 3é véhicule a réussis à prendre la fuite. L'article est en arabe.

http://www.elkhabar.com/ar/politique/314181.html

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Mali - Quand Washinton critique sévèrement le plan de la France

Image IPB

Susan Rice ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU a jeté un pavé dans la mare des discours policés de la diplomatie internationale en déclarant que le plan français d’intervention militaire était « de la merde ».

Ce plan est soutenu par des dirigeants d'Afrique de l'ouest, notamment Alassane Ouattara, le président de la Côte d'Ivoire et Boni Yayi, le dirigeant du Bénin.

« It’s crap », « C’est de la merde », a déclaré l’émissaire américaine lors d’une réunion de responsables de l’ONU rapporte le blog du Monde Africamix dans un post daté du 12 décembre dernier.

Pour Colum Lynch journaliste au  Foreign Policy , « la franchise de Rice est aussi un revers pour le long et interminable effort de la France et des pays d’Afrique de l’Ouest pour obtenir du Conseil de sécurité un mandat pour une force régionale d’intervention au Mali.»

Cette déclaration de Susan Rice souligne également selon le magazine américain les divergences de point de vue entre la France et les Etats-Unis sur les méthodes d’intervention pour déloger les islamistes qui contrôlent le Nord du Mali depuis juin 2012.

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Rice est quelqu'un d'intègre et est intelligente mais elle est aussi dépourvue du moindre sens de la diplomatie. Son comportement pose problème auprès de ses collègues à l'ONU. Le consensus et la négociation ne semblent pas être toujours pratiqués avec finesse.

Elle fut mise en avant au moment de l'attaque du Consulat de Benghazi pour affirmer que les Etats-Unis condamnaient le film "L'innocence des Musulmans" et que ce genre de provocation de mauvais goût ne justifiait pas une manifestation qui dégénéra en barbarie.

Les Républicains se sont précipités dans la brèche pour dénoncer un véritable scandale en ce sens que l'Administration Obama via madame Rice voulait occulter que les "Islamistes" se réclamaient d'Al Quaeda, qu'ils attaquèrent un 11 septembre et que le Consulat de Benghazi n'était ni plus, ni moins qu'un avant-poste de la CIA en Libye.

La pseudo manifestation contre le film n'aurait servi que de prétexte d'opportunité et surtout, la CIA a montré son incapacité à anticiper et mesurer les menaces, ce qui est un cuisant échec pour le service de renseignement.

Sur la démission de Diarra :

Les relations entre Diarra et les hommes de Sanogo ont commencé à se tendre à partir de la semaine précédant la rupture. « Au conseil des ministres du 5 décembre, il y a eu un débat houleux entre les ministres proches du capitaine et le Premier ministre. Les premiers accusaient le second de s’occuper plus de la préparation de sa campagne pour la présidentielle prévue en 2013 que des problèmes du pays », confie une source proche de l’ancien Premier ministre.

Sanogo au parfum :

Comprenant que son pouvoir était plus que jamais menacé, Diarra entreprend aussitôt de prendre contact avec des officiers supérieurs. « C’est son directeur de cabinet, Oumar Konaté, qui était chargé d’organiser cette réunion secrète entre lui et des militaires de haut rang, sans en informer le capitaine Sanogo. Quand les services de renseignements ont informé ce dernier de la rencontre, il a immédiatement appelé le ministre de la Défense, le général de brigade Yamoussa Camara, afin qu’il donne l’ordre à ce qu’aucun officier de l’armée ne réponde à l’invitation », confie la même source. Qui ajoute : « C’est la raison principale de la démission forcée du Premier ministre ».

« Il voulait faire une sorte de putsch contre le capitaine Sanogo », confirme une source sécuritaire, à Bamako. Cheick Modibo Diarra aurait donc été victime de ses ambitions politiques « démesurées ». Mais l’incohérence de ses discours lui fait aussi perdre une partie de la confiance que les gens avaient placée en lui.

Au retour de sa dernière visite à Ouagadougou, à la fin de novembre, il avait tenu à Bamako un discours en faveur du dialogue avec le MNLA et Ansar Eddine, alors même que quelques jours auparavant, il parlait d’intervention militaire. Un changement de discours qui explique, sans doute, qu’aucune manifestation pour le soutenir n’a eu lieu après son arrestation et sa démission forcée.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20121213184619/mali-demission-dioncounda-traore-cheick-modibo-diarramali-cheick-modibo-diarra-les-vraies-raisons-d-une-demission-forcee.html

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L'autre jours, dans C-Dans l'air, Pierre Servant disait que des centaines d'hislamistes et de grandes quantité d'armes arrivaient au Nord-Mali chaque semaine.

Ces groupes sont de plus en plus fort, ils ont d'ailleurs menné une opération dans les villages frontières Mauritaniens il y a quelques semaines.

On peut déjà commencer à entre voir ce que sera la région dans 1 an.

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L'autre jours, dans C-Dans l'air, Pierre Servant disait que des centaines d'hislamistes et de grandes quantité d'armes arrivaient au Nord-Mali chaque semaine.

Ces groupes sont de plus en plus fort, ils ont d'ailleurs menné une opération dans les villages frontières Mauritaniens il y a quelques semaines.

On peut déjà commencer à entre voir ce que sera la région dans 1 an.

Très certainement qu'ils ont des armes qui arrivent en continu : mais est ce que cela change si fondamentalement la situation et le rapport de force si ces armes n'arment personnes supplémentaires ? Dans le sens qu'ils sont normalement déja tous armés et que maintenant c'est surtout des combattants qu'il leur faudrait

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L'autre jours, dans C-Dans l'air, Pierre Servant disait que des centaines d'hislamistes et de grandes quantité d'armes arrivaient au Nord-Mali chaque semaine.

Ces groupes sont de plus en plus fort, ils ont d'ailleurs menné une opération dans les villages frontières Mauritaniens il y a quelques semaines.

On peut déjà commencer à entre voir ce que sera la région dans 1 an.

Mais dans 1 an, tous les djihadistes militaro-religio-barbus n'auront-ils pas été chassés par la force??? Grace à la coallition pacifico-Africano-Malienne???

C'est à n'y plus rien comprendre :lol:

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On interviendra sérieusement lorsqu'ils feront un terrible attentat ou un massacre sur le sol européen ou visant des touristes occidentaux à l'étranger (Maroc, Tunisie, ...).

Alors la communauté internationale sévira mais pour l'instant c'est une politique attentiste comme celle avant le 11 septembre 2001  :P

Pathétique tout cela ...  :-\

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On interviendra sérieusement lorsqu'ils feront un terrible attentat ou un massacre sur le sol européen ou visant des touristes occidentaux à l'étranger (Maroc, Tunisie, ...).

(Petite rectification) On demandera aux USA d'intervenir sérieusement lorsqu'ils feront un terrible attentat ou un massacre sur le sol européen ou visant des touristes occidentaux à l'étranger (Maroc, Tunisie, ...).  xD

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Presse africaine.

Mali Ban: Ki-moon toujours pour un dialogue politique

Écrit par Edmond Kamguia K. 

Jeudi, 20 Décembre 2012 18:35

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Le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a insisté mercredi sur la nécessité d’un dialogue politique au Mali. L’option  militaire devant constituer l’ultime recours.

Tout en exprimant hier sa  préoccupation  au sujet de « l’ingérence persistance des militaires dans la politique», le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon a estimé qu’«Il faut mener de façon sérieuse un dialogue et des négociations, même si on prépare avec attention des options militaires». Pour lui : «En premier lieu, et par-dessus tout, il faut restaurer l’ordre constitutionnel», a-t-il martelé en reconnaissant qu’« Il peut y avoir des cas ou des situations où il est impossible d’établir un dialogue», a-t-il souligné au cours d’une conférence de presse où il trouvé dans la nomination de  Diango Cissoko, le nouveau Premier ministre malien « une occasion de donner un nouvel élan au processus politique».

Sortir de l’impasse

Face à une situation aussi  complexe, les avis sont partagés sur les hésitations de la communauté internationale à réagir : « Si le nord du Mali avait contenu dans son sous-sol des minerais ou de l’or, les Occidentaux auraient tout fait pour soutenir l’armée malienne dans le combat contre les terroristes. Reste à conclure que l’Etat-nation, tel que conçu au Mali, n’est plus viable. Par ailleurs, il n’est pas certain qu’un gouvernement malien, même stable, puisse développer les régions Nord, d’autant plus que rien n’a été fait pour intégrer les populations du Nord dans la vie politique du pays», avait indiqué Manthia Diawarra, le directeur des affaires afro-américaines  à l’Université de New York.

Ecrivain et directeur de l’Institut des affaires afro-américaines à l’université de New York Manthia Diawarra avait déjà lancé un appel au régime algérien pour qu’il déloge les islamistes du nord du Mali : « Nous sommes dans une impasse. A Bamako, le gouvernement n’est pas assez solide pour que l’on puisse négocier avec lui. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) y est d’ailleurs contestée par les hommes politiques locaux. Le Conseil de sécurité des Nations unies ne veut pas s’avancer sur le sujet puisque, pour lui, il n’y a pas de vraie menace terroriste contre les Américains ou les Français. Donc, je pense que seule l’Algérie pourrait changer la donne, même si elle prône «une solution politique». L’Algérie reste le pays qui comprend le mieux la situation au Mali, et le seul de la région à être bien équipé. Alger doit intervenir militairement avant l’aggravation du danger», disait-il.

«L’armée algérienne peut les déloger»

Le problème est quel’Algérie est contre l’option militaire. Il  refuse d’envoyer des troupes dans un pays étranger. Manthia Diawarra  avait donné une explication à l’attitude de l’Algérie : «Il faut savoir que les salafistes d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) sont algériens et viennent d’Algérie. Ce sont aussi des opposants radicaux à Alger. L’armée algérienne peut les déloger de la région. Je dirais que 99 % des Maliens espèrent un geste des Algériens. Ils n’attendent que l’intervention de l’armée algérienne. Ils sont conscients que l’armée malienne n’a aucune force et ne détient aucun équipement», avait-il précisé. Depuis le coup d’Etat du 26 mars 1991 contre  le président  Moussa Traoré, qui avait gouverné le Mali de 1968 à 199, l’armée malienne a été délaissée, de l’avis  de nombreux  observateurs.

La  chute du régime et l’assassinat du colonel Mouammar  Kadhafi de la Libye en 2011 a fait en sorte que des Algériens et des Maliens qui étaient en Libye se sont retranchés  au  nord du Mali avec des armes de l’ancien régime libyen, en passant par le Niger où un fils  de l’ancien Guide libyen a trouvé refuge. Lorsque ces groupes armés ont commencé à prendre les villes du nord du Mali, les Noirs de l’armée malienne auraient  pris la poudre d’escampette. Les militaires maliens d’origine arabe et touareg auraient  migré vers le Niger. La désorganisation  de l’armée malienne a profité  au Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) et surtout à Ansar Dine. C’est une mutinerie, dans la garnison de Kati, à quelques kilomètres de Bamako, lors d’une visite du ministre de la Défense de l’époque qui avait amené le capitaine Amadou Haya Sanogo à renverser  le président  Amadou Toumani Touré le 22 mars 2012.  Il a récidivé en faisant arrêter et en forçant le Premier ministre Cheick Modibo Diarra à démissionner de ses fonctions  le 11 décembre dernier.

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Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné jeudi son feu vert au déploiement d'une force internationale au Mali, mais par étapes et sans fixer de calendrier précis pour la reconquête du nord du pays tombé aux mains des islamistes.

Diplomates et responsables de l'ONU soulignent que reconstruire l'armée malienne, ébranlée par un coup d'Etat et une défaite militaire, prendra des mois et qu'il ne faut pas s'attendre à une éventuelle offensive libératrice avant l'automne 2013.

Après de longues tractations entre Français et Américains -- qui doutent de la capacité des Africains de mener à bien cette opération -- le Conseil a "autorisé le déploiement au Mali, pour une durée initiale d'un an, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)".

L'envoi d'une telle force, conduite par des Africains et appuyée par les Occidentaux, était réclamé avec insistance par l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

Suite : http://fr.news.yahoo.com/mali-lonu-donne-feu-vert-au-d%C3%A9ploiement-dune-203730085.html

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