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Opérations au Mali


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Ca y est !

Je viens de le voir ce reportage.

Tout comme Kiwi, ce gamin fait de la peine à voir.

Bravo au sang froid de nos soldats et qui se battent dans des conditions très difficiles.

Mais bon sang , mais comment font-ils pour bouger avec 50 kilos sur le dos comme si de rien n'était et surtout sous 45° :rolleyes:

Un mot : RESPECT !

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Reportage intéressant sur la forme et le fonds, compte tenu de la qualité médiocre et que l'action se déroule au plus près des combats je suppose qu'il s'agit d'un enregistrement de GoPro fixé directement sur un personnel militaire. Et ça ressemble à une bonne opération de psyops pour montrer que nous sommes des êtres humains qui traitent avec respect leur prisonniers,et non pas uniquement des combattants anti islamistes.

Intéressant de voir qu'il semble y avoir un vrai travail de communication à fin opérationnel. Ce qui me semble être l'un des faits les plus marquant de cette opération.

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Article du Monde qui parle de l'opération au Malin sous l'angle de son volet Européen.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/03/13/betise-et-pingrerie-de-l-europe-au-sahel_1847214_3212.html

Un autre du Nouvel Obs sous l'angle de son volet Africain.

http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-au-mali/20130313.OBS1714/mali-6-questions-sur-le-retrait-des-forces-francaises.html

A noter une réflexion intéressante en fin d'article quand à la remise en place d'institutions civiles et militaires où la France semble vouloir maintenir un peu plus qu'un tutelle pour que la situation ne dégénère pas à nouveau rapidement une fois nos troupes parties :

Le ministre des Affaires étrangères évoque un outil adapté : la mission européenne EUTM qui pourrait selon lui former 3.000 hommes. "Toute la question est la qualité du pré-recrutement. Il faut éviter le clientélisme." Par ailleurs, sur le plan politique, la situation militaire ne peut être un succès qu'en cas d'application de la feuille de route adoptée par Bamako et avalisée par Paris. Celle-ci prévoit une élection présidentielle en juillet ainsi que l'ouverture d'une Commission vérité et réconciliation pour régler le conflit touareg, involontairement à l'origine de la déstabilisation du Mali. Et l'avenir du Mali se joue tout autant au sud qu'au nord.

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Parmi les raisons avancées pour expliquer le lent déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), dont les effectifs sont fournis par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), il y a la question du financement.

(...) D’après le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le vote d’une résolution autorisant une mission de l’ONU au Mali pourrait être adoptée le mois prochain. “Nous allons passer du cadre actuel (…) à un nouveau dispositif diplomatique qui est accepté par tous les membres du Conseil de sécurité, une opération de maintien de la paix (OMP), qui devrait probablement être votée au mois d’avril et appliquée deux mois plus tard”, a-t-il déclaré devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Cette opération “sera chapeautée par l’ONU et financée par les Nations unies, ce qui évidemment a un certain nombre de conséquences en ce qui nous concerne”, a ajouté le chef du Quai d’Orsay.

Le fait est, la transformation de la MISMA en MINUMA (Mission des Nations unies au Mali) règlera les questions d’argent étant donné que le financement sera assuré par le budget des opérations de maintien de la paix de l’ONU, auquel contribuent les Etats membres en fonction de leur rang et de leurs moyens.

http://www.opex360.com/2013/03/13/mali-une-operation-des-nations-unies-probablement-decidee-en-avril/

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Tiens, voilà les Burundais....

Des soldats burundais seront "bientôt" déployés au Mali, dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) ou de la future opération de maintien de la paix de l'ONU, a affirmé mardi à Paris le président burundais Pierre Nkurunziza.

"Mon pays participe activement à des missions de maintien de la paix en Afrique et dans le monde, en Somalie, au Darfour (Soudan), en Côte d'Ivoire, en Haïti et bientôt au Mali", a déclaré le chef de l'Etat burundais lors d'une conférence à l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Suite : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1595115/2013/03/12/Des-troupes-burundaises-bientot-au-Mali.dhtml?utm_source=RSSReader&utm_medium=RSS

Grâce à moi, vous connaissez maintenant le nom du président burundais...  =)

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Tiens, voilà les Burundais....

Des soldats burundais seront "bientôt" déployés au Mali, dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) ou de la future opération de maintien de la paix de l'ONU, a affirmé mardi à Paris le président burundais Pierre Nkurunziza.

"Mon pays participe activement à des missions de maintien de la paix en Afrique et dans le monde, en Somalie, au Darfour (Soudan), en Côte d'Ivoire, en Haïti et bientôt au Mali", a déclaré le chef de l'Etat burundais lors d'une conférence à l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Suite : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1595115/2013/03/12/Des-troupes-burundaises-bientot-au-Mali.dhtml?utm_source=RSSReader&utm_medium=RSS

Grâce à moi, vous connaissez maintenant le nom du président burundais...  =)

Ben tiens... Les premiers contributeurs au monde en casques bleus sont bengalis... Ca rapporte des sous.

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Grâce à moi, vous connaissez maintenant le nom du président burundais...  =)

Mépris : néfaste, faux trompeur, pas beau mon Trésor ! Ca nous est nuisible à nous, parce que si un burundais te lis, il va en concevoir du ressentiment, un peu comme quand un ignare de Yankee brocarde le français-bouffeur-de-chèvre, et si c'est Super-Burundais, on risque de le regretter un jour.

Je moralise aussi parce que je vois des légionnaires qui en bavent mais qui, à l'écran du moins, ne méprisent pas leurs adversaires, ne les haïssent pas, font la guerre parce qu'il faut la faire, tuent parce qu'on en leur en donné l'ordre, mais sans joie mauvaise. Et c'est ce que moi, citoyen français, attends d'eux.

Chapeau aux légionnaires, bien pour les journalistes et pour le service de comm' de l'armée : il était temps.

En face : ils ont soif et ces ânes bâtés ont enrôlé des tous jeunes. Honte à eux.

Le message est : "vous pouvez vous rendre, nous vous le permettons, vous y avez tout intérêt." Et je pense que c'est très efficace, pour cette opérations comme pour celles qui suivront.

Une dernière note : même les hommes de troupe ont intégré la dimension "otages", du moins ceux à l'écran. Belle comm', vraiment. Dommage qu'elle ne soit diffusée qu'en France (du moins était-ce le cas de la dernière vidéo de France 24, en anglais pourtant, reprise nulle part pour ce que j'ai cru en voir).

Demande : j'aimerais avoir l'avis d'américains et d'anglais, de canadiens ou d'allemands, d'australiens, bref, de nos alliés là-dessus : vous avez des adresses de forums sérieux comme ici ou de blogs façon JdM, Chapleau ou Opex360 ? J'ai déjà cherché un peu, je suis tombé sur une purée dense de micro-machins pas intéressants du tout.

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Le récit du journaliste de Paris Match est édifiant ! :O

On est allé les chercher à la fourchette à escargot », ajoute-t-il avec délice. On croirait entendre Bigeard. Comment ne pas penser ici au héros de Diên Biên Phu ? Le relief, semblable à l’Algérie dont la frontière n’est qu’à 50 kilomètres, la manoeuvre des paras, la marche forcée, l’attaque par les hauteurs, l’ennemi qu’on surprend et le langage du colonel, c’est du pur Bigeard. Derrière ses petits yeux plissés, Bertier jubile de la comparaison. « Les tirs avaient lieu à 10 mètres, 3 mètres certaines fois, reprend-il. C’était presque du corps-à-corps. » La première crête conquise, on passe à la suivante. Chaque fois qu’un Groupement tactique interarmes (GTIA) est bloqué, dans les airs les hélicoptères Tigre se chargent de neutraliser la position ennemie. Sapeurs, chars, artillerie, transport, jusqu’à l’aviation de chasse puis le génie, toute la panoplie des armes françaises est utilisée dans l’opération. Mais, au final, c’est l’infanterie qui fait la différence, des hommes à pied, méthodiques, courageux, déterminés. L’ennemi profite de la moindre crevasse pour se planquer. A la fin, les soldats français manqueront même de grenades…

C'est même un miracle que l'on ait perdu qu'un seul homme dans cette bataille acharnée !

En effet, faire la guerre à une distance aussi proche ! C'est presque comme dans les films ! :O

Bref, c'est l'entrainement, le sens tactique, le sang froid et une certaine part de ....chance qui fait la différence pour des combats aussi rapprochées.

Par contre cette phrase me surprend et elle est inquiétante !  :rolleyes:

l’est, les Tchadiens piétinent aussi. Ils ont d’abord foncé bille en tête, mais les snipers d’Aqmi les ont cueillis avant qu’ils ne pénètrent dans la vallée : balles dans la tête à des distances de plus de 800 mètres !

Nous savions que bon nombre de soldats tchadiens ont été tués (paix à leurs âmes) (et 60 blessés !) par les snipers d'AQMI dans cette embuscade mais là, je pense que la distance est peu exagéré .

Certes je ne suis pas spécialiste en tir de précision mais pour réussir un tir à une telle distance à la tête, être un bon tireur n'est pas suffisant .

Ceux qui tirent à plus de 1KM sont surtout les tireurs d'elite qui travaillent souvent en binôme avec leur fameux complice "observateurs" qui donne à son tireur toute les données importantes (distance,  vent, température etc... ) pour ajuster le tir.

Et je vois mal le tireur d'AQMI disposer d'un observateur pour faire cette tâche car former un tireur à longue distance prend beaucoup de temps et nécéssite une formation et un entrainement pointue hors de portée pour des groupes terroristes.

Bref je suis dubitatif...

En tout cas, les Tigres nous aident bien à les débusquer et à les éliminer mais nos tigres aussi ont pris des coups violents.

Les canons 14,7 du haut des crètes ont été de sacrés danger et d'après l'article de la montagne, on a failli en perdre un le 20 février...

Bref ceux qui sont restés, ont décidé de vendre chèrement leur peau et de se battre jusqu'à la dernière cartouche et vont tout faire pour ne pas partir seul dans l'autre monde...

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Bonjour.

Je sais que les autorités Françaises restent très vagues avec le bilan des pertes adverses: "plusieurs centaines".

Peut être autour de 500 djihadistes tués ou arrêtés depuis le début de Serval ? Si on se limite au noyau dur qui en comportait environ 1500, c'est plutôt de l'ordre de 33 % pas 70 % (Le Drian) ou alors une bonne moitié de ce noyau dur de djihadistes radiaux aurait donc déjà quitté le Mali pour les pays frontaliers (Niger, Libye,...) ? Le Drian déclare que les forces Franco-Tchadiennes ont trouvé environ 500 djihadistes dans le massif des Ifoghas. Malgré l'engagement des Tchadiens et des Français, il en resterait donc une bonne moitié, ultra-retranchée. J'ai lu sur ce forum que la France avait besoin de plus d'hommes (il y a déjà 1500 Français et 1800 Tchadiens, de nombreux moyens de surveillance) sur le terrain pour vraiment pouvoir empêcher les djihadistes restants de s'exfiltrer. Il parait qu'ils sont très doués pour ça. Les nigériens nous aident autour de Gao, mais où est la MISMA ? Sur 8000 soldats, il doit bien y avoir moyen d'affecter un contingent de 2000 éléments de la MISMA pour contribuer à étanchéifier le massif des Ifoghas ? A part Gao et ses environs et ce massif, le Mali est à peut près sécurisé ?

JFB

PS) Comment se fait-il que les pertes Tchadiennes soient bien plus importantes que chez nous ? Ils se voient confier des missions plus risquées, ou ce sont eux qui prennent plus de risques ?

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PS) Comment se fait-il que les pertes Tchadiennes soient bien plus importantes que chez nous ? Ils se voient confier des missions plus risquées, ou ce sont eux qui prennent plus de risques ?

La réponse est dans cet excellent article posté par JASHUGAN.

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Mali.-La-Legion-dans-l-antre-d-Aqmi-470810/

Les tchadiens sont tombés dans un piège et/ou plutôt, ils ont pris trop de risques et là ça n'a pas raté au niveau des snipers de AQMI qui ont fait de sacrés cartons (pardonnez moi l'expression mais je n'en ai pas d'autres )

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La réponse est dans cet excellent article posté par JASHUGAN.

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Mali.-La-Legion-dans-l-antre-d-Aqmi-470810/

Les tchadiens sont tombés dans un piège et/ou plutôt, ils ont pris trop de risques et là ça n'a pas raté au niveau des snipers de AQMI qui ont fait de sacrés cartons (pardonnez moi l'expression mais je n'en ai pas d'autres )

l'article parle de "partie de ball-trap"  :O

"A l’est, les Tchadiens piétinent aussi. Ils ont d’abord foncé bille en tête, mais les snipers d’Aqmi les ont cueillis avant qu’ils ne pénètrent dans la vallée : balles dans la tête à des distances de plus de 800 mètres ! Vers 19 h 30, la situation s’aggrave, lorsque, par une manoeuvre habile, les Groupements armés djihadistes (Gad) parviennent à couper en deux la colonne tchadienne et à en isoler une partie au fond d’un corridor. Du haut des crêtes, la partie de ball-trap commence"

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Asteride, les combats n'ont pas lieu uniquement dans le massif des Ifoghas. Il y a également des combats en cours autour de Gao et dans d'autres endroits, même si la presse n'en parle pas actuellement.

Il faut également ajouter les bombardements des premiers jours qui semblent avoir fait de gros dégâts.

Donc il faut compter plus de 500 pertes chez les djihadistes.

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l'article parle de "partie de ball-trap"  :O

"A l’est, les Tchadiens piétinent aussi. Ils ont d’abord foncé bille en tête, mais les snipers d’Aqmi les ont cueillis avant qu’ils ne pénètrent dans la vallée : balles dans la tête à des distances de plus de 800 mètres ! Vers 19 h 30, la situation s’aggrave, lorsque, par une manoeuvre habile, les Groupements armés djihadistes (Gad) parviennent à couper en deux la colonne tchadienne et à en isoler une partie au fond d’un corridor. Du haut des crêtes, la partie de ball-trap commence"

Mouais...

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Jean-François, en fait je pensais au découpage: 230 pour Panthère IV dans le massif des Ifoghas, et environ 370 pour le reste de Serval (en faisant la somme des bilans des différentes opérations), ce qui d'ailleurs avoisine plutôt 600 et pas 500... mais loin de 70% des 1500 du noyau dur.

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http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/03/13/betise-et-pingrerie-de-l-europe-au-sahel_1847214_3212.html

On ne voudrait pas ajouter au désenchantement européen. En ces temps de grosse déprime continentale, on rechigne à l'idée de mettre une nouvelle fois à nu la vacuité qui caractérise aujourd'hui l'idée européenne. Bref, on hésite avant de jouer encore les esprits chagrins en constatant la désespérante absence de l'Europe au chapitre de la défense et des affaires étrangères.

Ce n'est pas un échec - lequel supposerait qu'on ait sincèrement essayé -, c'est une débâcle, une triste pantalonnade. Le Mali en témoigne, magistralement. Et ce fut tout particulièrement le cas lors du conseil des 27 ministres des affaires étrangères réuni lundi 11 mars à Bruxelles. La France s'y est sentie plus seule que jamais depuis le début des opérations militaires au Sahel.

Avec la fermeté courtoise, un tantinet distante, qui est sa marque, Laurent Fabius en fut réduit à quémander 30 soldats pour le Mali auprès de la Belgique et de l'Espagne. Pas 300, 30 ! Pourquoi ? Parce qu'il en manque encore 90 pour protéger les 500 instructeurs que l'Union européenne a dépêchés à Bamako pour former l'armée malienne.

Ces 90 soldats, il faut les "arracher" un par un aux 27 pays de la riche Europe, celle qui se targue volontiers d'être l'une des toutes premières puissances économiques mondiales. Disons les choses comme elles sont : les réticences belges ou espagnoles ne sont pas d'ordre politique ni même financier. C'est bien plus simple : Bruxelles et Madrid se fichent éperdument de ce qui peut bien se passer dans les sables du Sahel.

L'hypocrisie triomphe. Sur le papier, les Vingt-Sept sont d'accord. La stabilité de l'Afrique dépend très largement de l'extinction du foyer djihadiste qui se propage au Sahel, disent les Européens ; il en va aussi de la sécurité de l'Europe, si proche et si vulnérable, au terrorisme islamiste, ajoutent-ils.

Mais ce ne sont que des mots. Quand il faut agir ensemble, il n'y a plus personne ou presque. Certes, Paris a eu le tort, au départ, de lancer ses troupes sans consultation avec ses partenaires. Mais il eût fallu ensuite une vraie solidarité européenne, l'affichage d'un intérêt commun, défendu ensemble - en somme, un partage du fardeau qui devra être porté à l'avenir. Il eût fallu manifester une présence forte de l'Union dans cette partie du monde, sauf à laisser la Chine, les Etats-Unis ou d'autres devenir les partenaires privilégiés des Africains au XXIe siècle.

Hélas, l'Europe n'affiche que désunion pathologique et pingrerie aveugle. Seuls cinq pays sur vingt-sept sont vraiment engagés dans la mission de formation de l'armée malienne. Au-delà des déclarations sentencieuses sur la nécessité d'un "plan de stabilisation politique et économique du Sahel", la réaction à peine voilée de la plupart des 27 aux événements du Mali tient en une phrase : "Que la France se débrouille !" Et tant pis pour la contradiction qu'il y a à soupçonner les Français de velléités postcoloniales et de les laisser en première ligne dans l'Afrique francophone...

L'Europe fuit l'Histoire. Elle le paiera, un jour.

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Tu a bien fait de t'excuser comme ça on n'en parle plus mais un ancien comme toi tu va pas abandonner ta liberté de parole par des nouveaux qui ont 15 post au compteur et qui viennent faire du contrôle qualité hein??

Grâce à moi, vous connaissez maintenant le nom du président burundais...  smiley

Pierre Nkurunziza. Nkurunziza. On s'en souviendra!

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Tu a bien fait de t'excuser comme ça on n'en parle plus mais un ancien comme toi tu va pas abandonner ta liberté de parole par des nouveaux qui ont 15 post au compteur et qui viennent faire du contrôle qualité hein??

Surtout à un noob bien fatigué hier soir, parce que franchement, la vanne aux burundais n'était vraiment pas virulente ; je vous présente toutes mes confuses.

Sur ce, autant les vannes sur Sanogo me gênent peu, autant celles qu'on voit fleurir ici ou là et destinées aux soldats maliens de base dépourvus de matos, de chefs, de formation, voire de paye, ces vannes là ont tendance à m'horripiler autant que les vannes des tchadiens vis à vis des légionnaires...

Et tiens, à propos de Sanogo...

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500 mort dans l'Adrar des Ifoghas mais effectivement les combats de janvier, début février ont aussi fait des dégâts au sein de l'opposition donc effectivement on doit être à plus

Mais ce genre de décompte ne veut rien dire, au sein de la nébuleuse, il y a le noyau dur, les intermittents du spectacle, les compagnons de route, les enrôlés de force, les mômes ... bref 1500, 800 , 2000 va savoir.

Ce qui compte ici comme ailleurs c'est le contrôle du terrain, je le dis depuis 2 mois et je ne suis pas le seul. Tuer des gars c'est bien mais nous savons tous que les usines à illuminés peuvent fournir de la chair à canon autant qu'on en veux, et çà viendra de partout.

Non ce qui compte c'est de déloger de contrôler et d'occuper les zones stratégiques. Si on veut éradiquer la présence des "fondamentalistes" dans ces régions il faudra occuper la zone et surtout la patrouiller régulièrement.

Nous revenons au schéma des troupes coloniales des années 10/20/30 dans le Rif ou l'Atlas ne nous y trompons pas soit directement soit indirectement nous devrons rester dans ces zones, si nous partons, ils reviendrons la nature a horreur du vide et ce ne sont pas les pimpoys de Bamako qui rempliront ces missions.

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Bruxelles et Madrid se fichent éperdument de ce qui peut bien se passer dans les sables du Sahel.

Madrid a pourtant déjà dû payer des rançons rondelettes pour des otages, il me semble. Envoyer quelques dizaines de soldats pourrait être économique pour l'Espagne à terme.

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Et tiens, à propos de Sanogo...

:lol: :lol: :lol:

En tout cas, les Tigres nous aident bien à les débusquer et à les éliminer mais nos tigres aussi ont pris des coups violents.

Les canons 14,7 du haut des crètes ont été de sacrés danger et d'après l'article de la montagne, on a failli en perdre un le 20 février...

Oui, la vitesse, l'agilité et la silhouette 'furtive' (dixit Eurocopter) de nos Tigre  HAP ont trouvé leurs limites dans les Ifoghas.

Heureusement, plus de peur que de mal pour cette fois.  O0

La version HAD aurait pu traiter les cibles à distance de sécurité.

Renoncer à ces hélicoptères Tigre, comme l'envisage un article du journal Le Point sur le Livre Blanc, serait une énorme connerie. Et je plaide à nouveau pour le Tigre HAP+ capable de tirer et de guider des roquettes guidées laser.

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