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urgent:aqmi au bord de l'effondrement:

www.cridem.org/C_Info.php?article=640820

16-03-2013  08:42 - Al-Qaida au Maghreb proche de l'effondrement

La perte de ses principaux leaders et les traques incessantes par la coalition militaire au Mali pourraient signifier la fin d'al-Qaida au Maghreb islamique dans tout le Sahel, estiment les analystes locaux. Les cloches de la mort résonnent pour la branche nord-africaine d'al-Qaida.

Alors que la campagne militaire française et africaine contre les terroristes dans le nord du Mali est entrée dans son deuxième mois, les montagnes des Ifoghas, autrefois sanctuaire de l'organisation, sont désormais le tombeau de plusieurs hauts leaders d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

Le premier à tomber aura peut-être été le plus important d'entre eux : Abdelhamid Abou Zeid. Quelques jours plus tard, les troupes tchadiennes ont revendiqué la mort de Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Abou El Abbas, ou "Laaouar", le cerveau de l'attaque d'In Amenas en janvier, qui a coûté la vie à trente-sept civils.

Le plus récent chef d'al-Qaida, El Kairouani Abu Abdelhamid al-Kidali, aurait également été éliminé le 7 mars par les forces franco-tchadiennes à Aguelhok.

"La chute de ces leaders a indubitablement et fortement affecté le moral et la force militaire d'AQMI", explique le directeur de Sahara Media Ahmed Ould Abah.  "Abou Zeid et Khaled Abou El Abbas avaient contribué à l'implantation d'AQMI dans la région et rallié les éléments les plus engagés et les plus fidèles à leur conception du terrorisme", ajoute-t-il.

Mais aujourd'hui, tous les combattants qui s'étaient rués dans le désert du Sahel et dans le nord du Mali sont désormais la cible des frappes aériennes et des troupes au sol. Les remplacer ne sera pas facile.  "Les djihadistes ne sont pas suffisamment nombreux pour envoyer des renforts sur tous les fronts dans le monde", explique Ould Abah. "La Syrie, le Yémen et la Somalie les en empêchent déjà", ajoute-t-il.

Selon les observateurs, les capacités et la taille réelles d'al-Qaida ont été exagérées. L'organisation est aujourd'hui confrontée à une offensive militaire majeure à laquelle il est impossible d'échapper.

"L'arrivée de la France et de ses alliés africains a été le coup le plus sévère porté aux groupes terroristes au Sahel. Il est donc naturel que leurs leaders tombent", explique Mahmoudi Ould Salem, spécialiste mauritanien de la sécurité, à Magharebia.

"Ils savent parfaitement qu'ils se battent dans une région qui ne les avantage pas géographiquement, contre une force qui leur est bien supérieure, à la fois militairement et techniquement. De plus, les populations locales elles-mêmes se sont dressées contre eux", ajoute-t-il.

Il est improbable que les terroristes dans le nord du Mali reçoivent un quelconque soutien extérieur des djihadistes mondiaux en quête d'un champ de bataille, ajoute-t-il.

Selon ce spécialiste mauritanien de la sécurité, la raison de cette réduction escomptée des effectifs est que Laaouar, Droukdel, El Hammam et d'autres terroristes d'AQMI ont eu beaucoup de difficultés à persuader les djihadistes mondiaux de se joindre à leur cause, "par suite de leur implication dans des crimes, comme les enlèvements d'enfants et de femmes, et de leurs liens avec les réseaux de trafic d'armes et d'êtres humains".

Cette incapacité à attirer des recrues pourrait être le signe du déclin d'AQMI, selon Sy Djibril de SOS Pairs Educateurs Association, une agence de développement de la jeunesse basée à Nouakchott. 

Ayant assisté à la propagation de l'idéologie djihadiste par les associations du renouveau religieux dans les années 1980 et travaillant aujourd'hui avec la jeunesse à risque, il bénéficie d'une perspective unique sur cette question du recrutement. "La perte des principaux leaders d'al-Qaida signifie que le groupe va perdre ses réseaux de relations dans le désert, son expérience, son argent et sa capacité à convaincre les jeunes", explique-t-il.

Nous assisterons également à des conflits entre les successeurs potentiels, ajoute Djibril. "L'ossature des groupes terroristes a été brisée", conclut-il. "Par conséquent, ceux qui restent en vie s'attacheront avant tout à se protéger contre leur élimination dans les mois à venir."

Les rivalités internes entraînent des fractures au sein des groupes terroristes

AQMI est déchirée par les graves désaccords entre ses leaders. Et avec la mort d'Abdelhamid Abou Zeid, l'étau se resserre sur ceux qui subsistent.

Ces dernières semaines, l'armée algérienne a renforcé sa présence le long de la frontière avec le Mali pour priver les terroristes du soutien des réseaux de trafiquants et les empêcher de chercher refuge en Algérie. La Mauritanie a procédé de même.  Mais les dissensions internes au sein de l'organisation terroriste avaient en fait commencé il y a plusieurs années.

L'analyste et historien Sidati Ould Cheikh rappelle que "pendant longtemps, Mokhtar Belmokhtar avait été le dirigeant incontesté des réseaux djihadistes, d'abord dans le sud de l'Algérie, puis dans le nord du Mali".

En 1992, il avait été nommé chef des opérations au Sahara par le Groupe islamique armé (GIA).  Belmokhtar avait changé d'allégeance six ans plus tard et était parti avec ses partisans rejoindre la nouvelle AQMI. Il disposait de positions de repli dans le Sahara algérien, dans la région de Tanezrouft, et dans le nord du Mali voisin, mais avait choisi de se concentrer sur la Mauritanie pour y mener ses actions violentes.

Il avait aussi collaboré avec les réseaux de trafiquants, y gagnant le sobriquet de "M. Marlboro".

Mais la transformation du GSPC en AQMI facilita l'arrivée au pouvoir d'Abou Zeid dans le sud-est de l'Algérie. Il gonfla les rangs de sa propre organisation en y multipliant les coups d'éclat, explique Ould Cheikh.

"L’activisme tous azimuts d’Abou Zeid ne tarda pas être remarqué par al-Qaida central, qui établit des contacts directs avec lui. Ce fut le début de la rivalité entre les deux hommes", explique-t-il. Et Ould Cheikh d'ajouter : "Ce fut Abou Zeid qui prit l’initiative, en décembre 2008, de porter la violence djihadiste dans le Sahel et notamment au Niger, jusque-là épargné par AQMI."

Il y commandita l’enlèvement du représentant du Secrétaire général de l’ONU à Niamey, ainsi que de son adjoint, tous deux de nationalité canadienne. Il organisa également l'enlèvement de quatre touristes européens et, après s’être concerté avec le commandement central d'al-Qaida, fit procéder à l’exécution de l’un d’entre eux, le Britannique Edwin Dyer, en mai 2009.

Il rompit ce faisant avec la politique de négociation qui prévalait jusque-là au sein d'AQMI en général, et chez Belmokhtar en particulier.  "C’est dans cette même logique d’escalade qu’Abou Zeid vint défier Belmokhtar jusque dans son fief en faisant assassiner, en juin 2009 à Tombouctou, un officier malien, déclenchant une série de combats dans le nord du pays", ajoute cet historien. "Ces rivalités se sont exacerbées au fil des ans et sont devenues tout à fait nuisibles à la cohésion et à l'efficacité de l’organisation terroriste."

Pour l'analyste Abdou Ould Mohamed, "les divergences n'ont ensuite cessé de se creuser". En 2012, le chef d'AQMI Abdelmalek Droukdel (alias Abou Moussaab Abdelouadoud) menaça son ancien protégé. Abou Zeid passa alors du statut de favori à celui d'ennemi juré.

Selon les forces de sécurité algériennes, ce litige survint à la suite d'un différend sur l'argent. Abou Zeid aurait refusé de partager l'argent des rançons.

Comme l'explique Ould Mohamed, "ces menaces coïncidèrent avec la nomination du nouvel émir d'AQMI au Sahara, l'Algérien Jamel Oukacha, (alias Yahya Abou El Hammam), âgé de 34 ans." Il fut nommé après que son prédécesseur, Nabil Abou Alqama, eut trouvé la mort dans un accident de voiture au Mali.

Selon Ba Bokar, professeur de relations internationales, "les divergences au sein d’al-Qaida au Maghreb devinrent plus importantes après le conflit en Libye, qui tourna à l'avantage d’Abou Zeid". "De plus en plus indiscipliné, ce dernier entreprit de créer son propre réseau avec l’aide des insurgés libyens, qui lui permirent d'acquérir des armes sophistiqués", explique-t-il à Magharebia.

De l'avis de Bokar, "ce qui se passe entre les chefs terroristes au Mali n’est plus une guerre de leadership ou de partage de butin ; il s'agit de savoir qui va contrôler le Sahel". "C’est une question de grosses sommes d’argent, issues des rançons, des trafics d’armes, de drogue, de la contrebande et de l’immigration clandestine", ajoute-t-il.

"C’est donc une guerre dans la guerre qui n’arrange pas les terroristes, qui sont en train de se brûler avec le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé", conclut-il.

www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/reportage/2013/03/11/reportage-01

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Donc en l'absence de tous ces éléments ont ne peut pas trop tirer de conclusion.

Personne ne tire de conclusions, seuls les autorités le feront de toute façon, mais ça ne doit pas nous empêcher de poser les problèmes et l'état de la technologie pouvant répondre au problème, bref de réfléchir ...  =(

Pas besoin de polémiquer pour l'instant,

Qui parle de polémiquer ?  :rolleyes:
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de plus il semble qu'il y ait presque plus de mines "abandonnée" hors piste que sur les pistes!

les locaux ne s'éloignent pas trop des pistes pour ces raisons.

en attendant les 10rc et sagaie sont parfait pour ce type de théâtres ! certes ils ont des faiblesses de blindage mais ceci sont structurel et voulu depuis la conception des machines on le rappelle ce sont des blindées "léger" que beaucoup nous envie !

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RIP Alexandre Van Dooren.

Question candide, un court passage au CPIS puis passage dans un régiment classique représente t-il la porte de sortie classique après l'échec aux tests de fin de formation?

j'ai un pote qui a était blessé en formation CPIS ,il s'est retrouvé inapte TAP et on la redirigé vers l'armée de terre .

donc oui en règle général on recase les personnels .

On parle d'un engin explosif, pas d'un IED ou d'une munition militaire, on ne sait pas par qui il a été placé, ni quand, ni ou, ni quel était son mode de fonctionnement, sa charge... Donc en l'absence de tous ces éléments ont ne peut pas trop tirer de conclusion. Un brouilleur ne sert à rien contre un IED à déclenchement par pression, un détecteur électromagnétique ne sert à rien contre une charge non métallique amorcée à distance au cordeau détonnant, selon que la charge détonne sous le plancher ou sous la roue du 10 RC l'effet n'est pas le meme...D'autre part la meilleur parade aux IED si le menace est confirmée, est plus tactique que matériel. On n'est pas encore en Irak ou en Afga, donc le matériel pour répondre à la menace sera surement déployé lorsque la menace aura été clairement identifiée.

Pas besoin de polémiquer pour l'instant, Jean Pierre Pernot le fera bien assez tot entre la neige et le pape.

RIP marsouin.

effectivement on est encore dans la phase offensive et je te rejoint sur ton explication plus technique  =)

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de plus il semble qu'il y ait presque plus de mines "abandonnée" hors piste que sur les pistes!

les locaux ne s'éloignent pas trop des pistes pour ces raisons.

en attendant les 10rc et sagaie sont parfait pour ce type de théâtres ! certes ils ont des faiblesses de blindage mais ceci sont structurel et voulu depuis la conception des machines on le rappelle ce sont des blindées "léger" que beaucoup nous envie !

Qui ? les maliens  :lol:

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Qui ? les maliens  :lol:

non mais un général brits a trouvé le principe du 10 RCR très intéressant  ;) et en Afgha (je parle des VAB et 10 RCR ) ceux-ci avaient un peu plus d'avance que se qu'avait les US ou Brits qui se sont lancé dans l'achat de MRAP pour un flotte importante ,car fallait bien remplacé les hummers et et autre véhicule léger Brits .

donc pour du matos ancien ,je trouve qu'il nous a permit d'assurer un panel de missions pour lequel ils étaient pas prévu au départ  ;)

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Du temps de la guerre froide la menace sol plancher n'était pas en haut de la pyramide mais on se rend compte que celle-ci est l'une des plus létale, on peu la nier, tourner le regard en supposant que la mine était là depuis un siècle et pas du fait de l'adversaire, ce qui souligne de fait la permanence du danger, au final on a des morts et on ne peu pas s'en satisfaire et invoquer "pas de chance".

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Qui ? les maliens  :lol:

Des fois y'en a que ferait bien de s'abstenir de poster  :P

Les anglais, les allemands, les américains aiment bien nos blindés roue-canon

S'ils ne les ont pas adopté (quoique les US l'ont fait d'une certaine façon avec les Strykers) c'est qu'ils ont d'autres doctrines

Par exemple chez les US les unités de reco (sur Bradley M3 quand même) ont juste une fonction d'eclairage seulement. Si y'a opposition elles ont pour directives de décrocher

Nous, nos X10RC sont là pour faire de la reco offensive et de l'appui de flanquement pour les unités lourdes

Les anglais faisaient pareil avec leurs scorpions et scimitars mais ils en ont plus soit ils sont en cours de remplacement dans le programme CVRT

En attendant quand il n'y a pas de scimitars disponibles ils doivent faire de la reco légère avec des vehicules qui morflent bien plus en cas de rencontre avec un IED (Jackal et Pinzgauer)

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Personne ne tire de conclusions, seuls les autorités le feront de toute façon, mais ça ne doit pas nous empêcher de poser les problèmes et l'état de la technologie pouvant répondre au problème, bref de réfléchir ...  =(

Qui parle de polémiquer ?  :rolleyes:

Ou sont les souvims, les brouilleurs... Pour moi c'est des propos polémiques, mais c'est mon avis. Parce que celà sous entend qu'on ne déploit pas les moyens pour protéger nos soldats...

Mais pour répondre directement la technologie n'est pas en état d'apporter des solutions actives au problèmes aux vues des conditions d'engagement. La technologie est en état de trouver des solutions passives mais on va pas revaloriser les 10 RC demain je crois et toutes les solutions technologiques passives sont contournables. Les hommes ont trouvés la solution, traquer et détruire les poseurs d'IED et leur soutien, détruire les stocks de matière première, mettre à mal leur crédibilité et donc agir sur leur financement et recrutement.

Pour ce qui est de la remarque sur la "réflexion" ..........

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L'empressement de l'armée a rechercher et a détruire le maximum de munition en dit long sur

  • la conscience de la menace que ces stocks représentent à moyen et à long terme pour la force
  • Le défi que représenterait la sécurisation des axes logistiques et de circulations de la force par le génie vu l'étendu du dispositif

  • L'inadaptation globale de nos moyens de circulation et de combat(hors VBCI/ ARAVIS/ Kerax cabine blindé) face à cette menace
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Il n'y a guère de solution que la détection contre ce genre de menace

Rip à ce militaire.  :-[

Perso, je vois plusieurs solutions possibles :

- la surveillance automatisée de zones larges par des drones ; si un/des types creuses ou préparent un piège, on les verra. Mais aussi si un convoi doit emprunter un chemin défini on pourrait checker rétrospectivement l'activité sur ce chemin avec des enregistrements.

- la mission drone spécifique pour reconnaitre le chemin planifié d'un convoi et par comparaison sioux, on peut savoir si la terre a été travaillée autour du chemin à suivre.

- le véhicule anti-mine ouvrant le convoi,

- le détecteur de mine au près sur le véhicule,

- le brouilleur de mine au près sur le véhicule.

Note : détecter n'est pas brouiller (ie. empêcher l'activation du mécanisme) et brouiller n'est pas détecter non plus.

Donc détecter ne suffit pas, il faut neutraliser la mine.

Et brouiller ne veut pas dire que l'on sait où sont les mines, donc un véhicule passant à la suite sans brouilleur, saute.

Je reposte l'échange précédent car j'ai l'impression que certaines personnes lisent de façon partielle, voire partiale ...  :P

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Les vieilles mines lourdes antichar enterrées sous le sable sont quasiment indétectables. On peut envoyer tout ce que l'on veut, du Souvim à la baguette de sourcier en passant par un "avion renifleur Giscardien", il restera toujours un risque.

Quand au 10RC, c'est un excellent véhicule. Très bon concept dont le chassis à roues fut finalement bien utile en Afghanistan. De toutes manières, envoyer du chenillé dans les Ifhogas aurait été idiot eut égard à la configuration du terrain.

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Je croyais que le CPIS fournissait exclusivement les commandos du SA ?

Edit: Ok trouvé. Si effectivement il n'a pas été retenu à l'issu du processus de sélection, alors ça parait "logique" qu'il se soit engagé dans d'autres corps d'armée :)

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Je reposte l'échange précédent car j'ai l'impression que certaines personnes lisent de façon partielle, voire partiale ...  :P

Plein de bonnes intentions certainement dans ce message, mais :

  • les drones qui surveillent de manière automatique : admettons qu'on dispose des moyens pour les acquérir et les faire voler. Ensuite, a-t-on les moyens de traiter l'image ou l'écho radar, la masse d'information qui va se déverser à travers la considérable bande passante mobilisée à cet effet sur nos nombreux satellites et dans nos exa-octets de stockage, sans parler des intelligences artificielles qui vont interpréter tout ça, identifier les chemins, distinguer l'ombre du rocher de la terre fraichement retournée, le poste de radio FM abandonné de la mine anti-personnelle, le bidon enterré depuis 50 ans de la mine fraichement posée, etc... Ah bon ! on a pas d'IA ? Il va falloir une armée d’interpréteurs d'image, en 24/24 7-7 sous préavis nul et avec sanctions s'ils rapportent des faux-positifs ?
  • les blindages c'est lourd, ça consomme de l'essence, des pneus ou des chenilles, et du budget à acquérir et à entretenir. Et ça ne protègera de toutes façon pas de tout.
  • les brouilleurs marchent quand il y a quelque chose à brouiller. Si on met au point qque chose qui soit capable de brouiller la radio (sans flinguer la cervelle des militaires embarqués à côté du brouilleur ; je suis curieux de savoir comment ce point est abordé : ça doit pas mal cracher sur pas mal de fréquences...) et qui soit aussi capable d'interdire les impulsions électriques sur les câbles enterrés (comment ?), on verra se développer les dispositifs de commande par fibre optique...
  • je vais être pessimiste : est-il irréaliste d'imaginer des mines "imprimées" par impression 3D, et donc difficilement détectables faute de parties métalliques ?

Les soldats prennent des risques, c'est aussi pour cela qu'on les estime.

Quels que soient les arbitrages, ça n'est probablement pas prêt de cesser.

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+1

Sans oublier une chose que souvent ici on a tendance à mettre de côté, à la guerre, la vraie:

1-le feu tue et contrairement à "call of duty" on a pas X vies

2-l'ennemi même haïssable n'est pas fatalement idiot et se bat avec ses armes, il est aussi couillon de dire que faire péter des IED est lâche et vil que de s'imaginer que faire la guerre jour et nuit avec des équipement up to date contre des gars en turban constitue une action d'éclat ...

Bref on perd du monde on va en perdre encore, pareil pour le matériel ...

Faut arrêter de s'imaginer qu'à la guerre on garde les cuisses propres. Le sas de Chypre est réouvert pour les rentrants du Mali.

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2-l'ennemi même haïssable n'est pas fatalement idiot et se bat avec ses armes, il est aussi couillon de dire que faire péter des IED est lâche et vil que de s'imaginer que faire la guerre jour et nuit avec des équipement up to date contre des gars en turban constitue une action d'éclat ...

Sauf que le mode de vie que l'ennemie veut imposer est incompatible avec le développement d'une civilisation industriel et technique. Il ne faut pas avoir honte de nos moyens ou dénigrer leur utilisation: ils sont aussi le résultat des efforts, du travail, des sacrifices de plusieurs générations. Notre modèle de société nous assure une supériorité technique qui se traduit par une domination militaire, d'autant plus flagrante quand l'ennemie ne peut plus refuser le combat.
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Sauf que le mode de vie que l'ennemie veut imposer est incompatible avec le développement d'une civilisation industriel et technique. Il ne faut pas avoir honte de nos moyens ou dénigrer leur utilisation: ils sont aussi le résultat des efforts, du travail, des sacrifices de plusieurs générations. Notre modèle de société nous assure une supériorité technique qui se traduit par une domination militaire, d'autant plus flagrante quand l'ennemie ne peut plus refuser le combat.

Ce que l'ennemi prêche comme modèle social n'a rien à voir, il est l'ennemi donc on le combat.

On le combat avec nos moyens et de cela on a pas à avoir "honte" au nom de quoi d'ailleurs devrait-on avoir honte ...

Chacun se bat avec SES armes pour SES valeurs, chacun est dans SA logique avec SES objectifs et SES moyens;

Chacun impose à l'autre SES méthodes: IED contre high tech

Donc arrêtons de dire que les IED sont les armes des lâches* et concentrons nous sur les tactiques permettant d'en réduire la létalité.

*on croirait entendre ce qui se disait sur l'arme sous-marine à une certaine époque ...

Ce qu'il faut comprendre c'est que "à la guerre comme à la guerre" en 14/18 on faisait péter des mines contre les tranchées adverses c'était monnaie courante donc arrêtons aujourd'hui de crier au scandale parce qu'on a des morts du fait d'explosion de pièges.

C'est chiant.

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Voilà l'anti-thèse de la soeur Mohammed Merah : SONIA la soeur du djihadiste franco-algérien arrèté récemment au MALI .

Elle n'y va pas à 4 chemins pour dénoncer l'acte de traitrise de son frère et lui refuse toute "excuse" pour expliquer son embrigadement.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/03/18/01016-20130318ARTFIG00394-la-soeur-d-un-djihadiste-arrete-j-espere-qu-il-paiera.php

Enfin un témoignage qui fait plaisir à lire. ^-^

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Djamel, Franco-Algérien, terroriste d'Al Qaïda au Mali était un ancien Policier de la BAC de Grenoble !

On croit rêver...  :P

Les Français partis combattre au Mali ne sont pas toujours dans le camp que l'on croit: début mars, Djamel, 37 ans, a été fait prisonnier avec une demi-dizaine djihadistes dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, au Nord du pays. "J'ai honte de ce qu'il a fait, j'ai honte de ce qu'il est devenu. Depuis que j'ai su qu'il était au Mali, ce n'est plus mon frère. Ce n'est plus un membre de la famille. Il a commis le pire du pire: combattre les troupes françaises alors que c'est la France qui l'a fait grandir, lui a permis d'étudier, de travailler, d'avoir une femme, des enfants...", s'indigne sa soeur dans le Parisien. 

Pourtant, rien ne prédestinait ce franco-algérien, qui a grandi à Grenoble, à un tel destin. Passionné d'athlétisme, l'homme aurait servi un temps dans la police nationale. Selon le quotidien, il a travaillé à la fin des années 1990 à la BAC de Grenoble. "C'est vrai que cela peut paraître hallucinant, lorsqu'on voit ce qu'il est devenu aujourd'hui. Il voulait devenir CRS. Il est resté environ un an au sein de la BAC", reconnaît sa soeur. Selon elle, il a quitté les forces de l'ordre après avoir dû arrêter son frère au cours d'une de ses patrouilles. 

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On croit rêver...  :P

La police n'est pas forcément un endroit ou il fait bon vivre surtout si on est maghrébin ... quant aux recruteurs des mouvance djihadiste force est de constaté qu'ils ont un certain talent pour rabbattre les brebis égarées vers leur camp - d'un coté ce n'est pas très difficile de retourné la tête d'un mec un peu perdu, suffit de voir avec quel facilité ça recrute en prison -.

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