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Opérations au Mali


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5 militants du MUJAO tués à la frontière avec le Mali

Cinq militants du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ont été tués par l'armée algérienne lorsqu'ils tentaient de s'infiltrer dans le territoire algérien via la frontière avec le Mali, ont rapporté jeudi les médias locaux.

Citant une source sécuritaire, le journal local El Khabar a révélé que cinq militants ont été tués dans une opération de chasse lancée par une unité de l'Armée nationale contre un groupe armé à la frontière bordant le Mali, ajoutant qu'une charge de kalachnikovs et munitions ont été saisis.

Selon la même source, ce groupe armé lié au MUJAO a essayé d'atteindre la localité de Timiaouine, dans la province d'Adrar, à 1400 km au sud-ouest d'Alger, à la frontière avec le Mali, pour s'y approvisionner.

En juillet dernier, les forces armées algériennes ont tué 7 militants liés à Al-Qaïda à la frontière avec le Mali.

Depuis que les Touareg de l'Azawad ont proclamé le Nord du Mali en tant qu'un Etat indépendant en avril 2012, l'armée algérienne a intensifié son déploiement à la frontière avec le Mali, pour contrer toute intrusion de militants de la région troublée de ce pays du Sahel. Fin

Source: Agence de presse Xinhua

http://french.china.org.cn/foreign/txt/2013-06/14/content_29116645.htm
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BAMAKO (Xinhua) - Un détachement français et les forces maliennes ont découvert un atelier de fabrication d'uniformes des forces maliennes et celles des troupes de la Misma à Bamba, une localité située à 270 km de Tombouctou sur l'axe qui mène à Gao, jeudi 13 juin.

Les mêmes forces ont retrouvé dans ce même atelier une quantité importante de produits chimiques destinés à la fabrication d'engins explosifs improvisés.

"Les terroristes avaient cousu une quantité importante de tenues des militaires de l'armée malienne, du contingent Burkinabé et Niger. Leurs intentions étaient de monter des faux check-points en vue de tendre des embuscades, puis de s'infiltrer aussi facilement dans les casernements des ces différentes forces déployées à Gao et Tombouctou", indique une source à Tombouctou.

"Les menaces d'actions kamikazes, danger de mines sur les forces maliennes et alliées et sur les convois logistiques, demeurent dans les zones reconquises. A cela s'ajoutent les braquages et agressions des forains pour les dépouiller de leurs biens et leurs bétails", a souligné un officier des affaires publiques des forces maliennes.

http://www.afriquinfos.com/articles/2013/6/13/mali-decouverte-dun-atelier-couture-tenue-militaire-alentours-bamba-223828.asp

on a bien raison de resté ,la pression s'est maintenant et dans un mode continu .

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Photos du 30 mai 2013 (Gallerie de la MINUSMA)

Image IPB

Soldats de Burkina Faso à Tombouctou par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr (les informations Exif précisent qu'il fait une température de 50°C et qu'ils restent comme ça des heures)

Image IPB

Soldats français à Tombouctou, "cité de 333 saints" par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr

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Pour comprendre le Mali, essayons de le placer dans son contexte sous-régional : la Boucle du Niger : Côte d'Ivoire-Mali-Burkina-Ghana-Togo-Bénin-Niger-Nigéria-Tchad. Le port de Cotonou vient d'être reconnu comme le port le plus performant d'Afrique occidentale :

9NoTt5Eybyc

Interview de Kassim Traoré, directeur du port de Cotonou, le 15 mai 2013.

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La Brigade Serval découvre encore des caches d’armes; 2 militaires des forces spéciales blessés.

(...) les opérations se poursuivent toujours à un rythme relativement soutenu, avec, rien qu’au niveau de l’armée de l’Air, près de 90 sorties aériennes hebdomadaires, dont une trentaine dédiées à l’appui aérien aux troupes au sol.

(...) Par ailleurs, selon le ministre, “la sécurisation se poursuit, elle est largement gagnée, le sanctuaire jihadiste a disparu, mais il faut être extrêmement vigilants par rapport à des éléments sporadiques qui peuvent remettre en cause la stabilisation du pays.” Le fait est, il y a encore des incidents puisque deux membres des forces spéciales ont été blessés cette semaine, a-t-il indiqué, sans donner plus de précisions.

http://www.opex360.com/2013/06/14/mali-la-brigade-serval-decouvre-encore-des-caches-darmes-2-militaires-des-forces-speciales-blesses/

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Je ne comprend pas trop la stratégie globale coté Français.

On sait  qu'il y a un fossé profond qui s'est creusé entre les "peau claire" (touareg, berbères et arabe - c'est comme ça que les bambaras noir les appelent - utilisons les terminologies locale) et les noirs essentiellement d'ethnie bambaras du sud.

Chaque jour apporte son lot d'exactions et de netoyage ethnique entre les peaux clairs evacué dans le meilleur des cas de Gao (pour ne parler que de la ville du sud la plus au nord§...), et maintenant les noirs bambaras qui sont expulsés de Kidal et de l'Azawad.

C'est quoi l'idée?

Une réconciliation? Ce n'est qu'un mot à ce stade et tout le monde sera d'accord.... mais ça ne veut rien dire.

Concrètement l'idée c'est quoi?  Installer une branche essentiellement touareg de l'armée malienne à Kidal?

Puis laisser du temps au temps pour appaiser les choses?

Les politiques (et Fabius ainsi que les diplomates), on sait ce qu'ils en pensent: souvent des concepts fumeux qui ne veulent rien dire de concret du genre "l'intangibilité de l'état malien, bla, bla...") mais qu'en pensent les militaire français? Avec qui travaillent-ils? Quelle serait leur stratégie sur le terrain si on leur donnait carte blanche?

Quel est leur mission? Eliminer les djiadi sur la durée ou reconstruire l'état malien?

 

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Je ne comprend pas trop la stratégie globale coté Français.

On sait  qu'il y a un fossé profond qui s'est creusé entre les "peau claire" (touareg, berbères et arabe - c'est comme ça que les bambaras noir les appelent - utilisons les terminologies locale) et les noirs essentiellement d'ethnie bambaras du sud.

Chaque jour apporte son lot d'exactions et de netoyage ethnique entre les peaux clairs evacué dans le meilleur des cas de Gao (pour ne parler que de la ville du sud la plus au nord§...), et maintenant les noirs bambaras qui sont expulsés de Kidal et de l'Azawad.

C'est quoi l'idée?

Une réconciliation? Ce n'est qu'un mot à ce stade et tout le monde sera d'accord.... mais ça ne veut rien dire.

Concrètement l'idée c'est quoi?  Installer une branche essentiellement touareg de l'armée malienne à Kidal?

Puis laisser du temps au temps pour appaiser les choses?

Les politiques (et Fabius ainsi que les diplomates), on sait ce qu'ils en pensent: souvent des concepts fumeux qui ne veulent rien dire de concret du genre "l'intangibilité de l'état malien, bla, bla...") mais qu'en pensent les militaire français? Avec qui travaillent-ils? Quelle serait leur stratégie sur le terrain si on leur donnait carte blanche?

Quel est leur mission? Eliminer les djiadi sur la durée ou reconstruire l'état malien?

 

intéressante questions :

je pense que pour l'instant les militaires s'attachent à leur mission ,sachant que se n'est pas l'armée Malienne qui viendra s'en prendre à eux ,et que les Touaregs peuvent pas se permettre de se mettre l'armée Française à dos .

sa laisse aux militaire une marge pour réduire au maximum la menace islamistes .

donc les affaires internes les militaires Français laisse sa aux politiques Français .

les politiques Français savent qu'ils ne peuvent pas disons imposé l'armée Française dans se conflit interne car la grosse menace s'est toujours les barbus .de plus on aurait pas les effectifs pour mené ses deux actions en même temps (et même si on  ne réduit pas trop le contingent sur place ,on ne l'augmentera pas ) .

tant qu'il y aura des troupes Française dans ses zones pour neutralisé les barbus ,on limitera les PB entre eux (ils éviteront de faire sa avec des militaires Français dans les parage même si on sait très bien que la force Serval ne peut-être derrière chaque soldats Malien ou Touareg ),mais après ils savent qu'ils sont observé par les instances international .

donc l'armée Française rend compte si elle constate ses PB internes ,mais elle ne peu pas être sur plusieurs front en même temps .

de plus je pense qu'on veut pousser l'armée Malienne à être plus sur le terrain pour continué la chasse aux barbus ,pendant se temps là elle fait pas de connerie .

pour les Touaregs ,sa doit discuté beaucoup en se moment avec eux et nos politiques .

une fois la menace des Barbus vraiment minimisé ,peut-être si il n'y a pas de solution politique pour se PB interne au Mali l'armée Française changera de missions ,et passera en mode interposition .

mais s'est pas pour maintenant je pense .le pays est vaste ,nos effectifs ben pas nombreux pour mené deux gestion de crises en même temps .

enfin j'espère ne pas être confus dans ma réponse  =)

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Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal algérien El Watan, jeudi 6 juin 2013.

"Nous avons des intérêts et des objectifs communs avec l’Algérie"

Image IPB

El Watan : Vous êtes en Algérie dans le cadre du groupe de travail sur le Sahel du Sénat français. Quel est l’objet de votre visite ?

Jean-Pierre Chevènement : C’est une mission d’information et d’enquête du Sénat coprésidée par Gérard Larcher et moi-même sur le Sahel, au sujet des problèmes de sécurité et du développement, qui sont liés. Nous avons centré notre réflexion sur le Mali. Maintenant, nous essayons de l’élargir. C’est l’objet de la visite que nous effectuons à Alger avec les sénateurs. Nous avons été reçus par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères.

Lors de vos entretiens avec vos interlocuteurs algériens, avez-vous constaté une convergence de vues à propos de l’analyse de la crise du Sahel ?

Je pense que nous avons des intérêts et des objectifs communs. Je pense que la France n’a pas l’intention de maintenir des forces au Mali. Nous allons réduire notre présence à environ 1000 militaires en appui de la force de l’ONU qui va progressivement s’installer à partir du mois du juillet. Une force de maintien de la paix composée de 12 600 Casques bleus. Naturellement, c’est aux Africains eux-mêmes de garantir la sécurité dans ces régions. Le pays le plus important est l’Algérie ; de loin, elle est le pays le plus puissant avec une armée plus forte de 300 000 hommes. Il y a d’autres zones qui posent problème, la Libye, le Niger et, plus largement, tous les pays de la zone qui est quand même très vaste. Nous œuvrons avec le souci d’associer autant qu’il est possible.

Selon vous, l’Algérie joue-t-elle le rôle qu’on attendait d’elle ?

L’Algérie a ses propres intérêts qui recouvrent largement ce que nous poursuivons. Nous cherchons à stabiliser cette région. C’est un intérêt commun. Les frontières sont ce qu’elles sont, l’Union africaine les reconnaît, comme l’ONU. Il faut faire prévaloir, notamment au Mali, des autorités légitimes. Des élections doivent avoir lieu à la fin du mois de juillet pour désigner un nouveau Président. Et nous souhaitions qu’elles aient lieu dans tout le Mali, au Nord comme au Sud. Il faut faire converger nos efforts pour que le processus de réconciliation aille à son terme. C’est vraiment l’intérêt du Mali et de tous les pays riverains, et celui de la France aussi.

L’intervention française a effectivement empêché la prise de Bamako par les groupes terroristes. Ces derniers n’ont opposé aucune résistance remarquable quand l’armée est intervenue au Nord-Mali, mais l’action terroriste déplace le terrain de son action, comme le montre le double attentat au Niger. Pensez-vous que la France cerne toute la problématique du Sahel ?

Il n’y a pas de solution seulement militaire, comme l’a dit le président Larcher. Il faut des solutions politiques, mais dans l’immédiat nul ne peut accepter qu’un sanctuaire terroriste s’installe. Et c’est ce qui a failli se passer. Ils s’en est fallu de très peu pour que ce danger se concrétise pour l’ensemble du Mali, donc l’intervention française a été une intervention en urgence, à l’appel des autorités légitimes du Mali, mais nous n’avons pas l’intention de la prolonger indéfiniment. Quand vous dites que les groupes terroristes n’ont pas opposé de résistance, mais si. Dans l’Adrar des Ifoghas, ils étaient constitués en forteresse avec des armes, de la logistique, des caches, des matériels, des engins explosifs improvisés. Il a fallu des combats très durs pour les déloger. Et effectivement, une partie d’entre eux ont pu se disperser dans des pays comme le Niger, la Libye. L’Algérie elle-même a fermé ses frontières.

Comment ces pays de la bande du Sahel (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie) des années après l’indépendance, des Etats forts, n’arrivent toujours pas à se construire ?

Ma première réponse, c’est qu’il y a un problème de démographie qui n’est pas maîtrisé. Un pays comme le Mali, avec 15 millions d’habitants, atteindra les 50 millions en 2050. Il en va de même pour le Niger. Or, ces pays sont pauvres. Ces Etats se sont révélés plus fragilisés. Mais il n’y a pas d’autre perspective que de les aider à se reconstituer à se développer, à constituer des forces armées puissantes, faire l’effort de dominer leurs problèmes. Derrière, il y a toute une aide internationale. Trois milliards d’euros ont été promis par la conférence qui s’est tenue à Bruxelles le 15 mai dernier. Le Japon, 750 millions de dollars pour la bande sahélienne. Toute cette aide doit être concentrée sur le développement durable, centré sur les infrastructures, l’agriculture, l’éducation.

Des voix s’élèvent et pointent du doigt le rôle trouble du Qatar dans la région. Cet Etat est accusé d’avoir financé les groupes islamistes radicaux. Qu’en dites-vous ?

Nous évoquons, dans notre rapport, le financement de mosquées, de madrasas (écoles) et d’ONG. Il n’y a pas que le Qatar, nous abordons aussi l’Arabie Saoudite tout en essayant d’être le plus objectif qui soit. Il faut une vision large. Responsabiliser les gouvernements.

Il semblerait que l’instabilité en Libye est partie pour s’installer dans la durée. Qu’en pensez-vous ?

Au point où nous en sommes, c’est aider le gouvernement libyen à reconstituer une armée, une police, constituer un Etat, une administration, à faire en sorte qu’il puisse contrôler son territoire qui est immense avec une très longue frontière commune avec l’Algérie. Donc l’Algérie peut déjà contrôler sa frontière et c’est important.

Le Premier ministre nous a rappelé que constitutionnellement, l’armée algérienne n’intervient pas en dehors de ses frontières, mais l’Algérie peut aider à la constitution, à la formation des forces armées, de la police, dans les pays voisins. L’intérêt de l’Algérie est de faire en sorte que les pays riverains soient des Etats dignes de ce nom. C’est-à-dire qu’on les aide à marcher sur leurs jambes.

Ne pensez-vous pas qu’en intervenant avec le largage des armes, l’OTAN n’avait pas mesuré toutes les conséquences qui pouvaient en découler ?

Les appréciations peuvent diverger. Disons que Gueddafi n’était pas un homme très commode. Il faut bien le reconnaître, cela n’aidait pas. On peut toujours refaire l’histoire. Les choses sont ainsi qu’il vaut mieux repartir de la situation actuelle et voir comment on peut les améliorer. J’avais fait quelques réserves sur ce qui a été entrepris à l’époque par Sarkozy. Je suis conscient de l’immense difficulté de traiter ces problèmes. Je dirais que l’interdiction de toute fonction des gens qui ont servi à l’époque de Gueddafi me paraît excessive. On aurait pu limiter cette interdiction au cercle étroit qui avait coopéré à ce gouvernement.

http://www.chevenement.fr/Nous-avons-des-interets-et-des-objectifs-communs-avec-l-Algerie_a1492.html
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Patrick Gourdin (professeur à l'école de l'Air) : « Touaregs du Mali. Des hommes bleus dans une zone grise ».

Vidéo consultable en ligne : http://www.centregeopolitique.com/index.php?option=com_content&view=article&id=103&Itemid=260&lang=fr (43 minutes, 5 avril 2013)

Texte : http://www.diploweb.com/Touaregs-du-Mali-Des-hommes-bleus.html (5 mai 2013)

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Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal algérien El Watan, jeudi 6 juin 2013.

« Nous évoquons, dans notre rapport, le financement de mosquées, de madrasas (écoles) et d’ONG. Il n’y a pas que le Qatar, nous abordons aussi l’Arabie Saoudite tout en essayant d’être le plus objectif qui soit. Il faut une vision large. Responsabiliser les gouvernements. »

http://www.chevenement.fr/Nous-avons-des-interets-et-des-objectifs-communs-avec-l-Algerie_a1492.html

Le rapport cossigné par Jean-Pierre Chevènement et Gérard Larcher comporte en effet une partie II-A-3 intitulée "La montée des courants salafistes et wahhabites dans la société malienne, au Nord comme au Sud" : http://www.senat.fr/rap/r12-513/r12-513_mono.html#toc148

Cette partie contient une imprécision. Car après avoir évoqué une période allant des années 1990 à 2012, on aboutit à une phrase en caractères gras parlant d'une « forme d'islam jusqu'alors étrangère à l'Afrique sub-saharienne ».

On pourrait donc avoir l'impression que la charnière se situe dans cette période 1990-2012. Mais les courants fondamentalistes sont présents au Mali depuis plus longtemps. J'avais précédemment indiqué les années 1950 en citant le mémoire d'Émilie Roy sur les médersas  : http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,18217.msg687763.html#msg687763

On peut compléter avec l'article « Mass médias et figures du religieux au Mali : entre négociation et appropriation de l’espace public » de Naffet Keïta : http://www.codesria.org/IMG/pdf/Nafffet_Keita.pdf (2008)

et avec l'émission de RFI du 30 mars 2013 http://www.rfi.fr/emission/20130330-2-mali-terre-islam où sont notamment interviewés Ousmane Madani Haïdara et Mahmoud Dicko.

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Et pendant ce temps la chez AQMI...

http://www.liberation.fr/monde/2013/06/16/aqmi-confirme-la-mort-de-son-chef-abou-zeid_911266

Il m'avait semblé lire quelque part que lorsqu'il avait été localisé, Abou Zeid s'est pris une volée de GBU et que les CAESARS ont terminé le boulot en labourant la même zone.... Si quelqu'un retrouve la source !

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urgent: le chef de la katiba el fourqane neutralisé par les forces françaises

www.cridem.org/C_Info.php?article=644223

16-06-2013 12:53 - Al-Qaïda annonce la mort du chef de la Katiba « Alvourghan » Abdallah Al Chinghitty

L’organisation Alqaida a annoncé la mort de  l’émir de la Katiba « Alvourghan » le mauritanien Abdalla Al Chinghitty de son vrai nom Mohamed Lemine Ould Al Hacen.

Dans un communiqué de l’organisation signé au nom de la katiba Sahara, dont copie est parvenue à l’ANI, titré « Condoléances et félicitations » consacré à l’annonce de la mort d’Abou Zeid (chef de la Katiba Tarek Ibn Zeyad) et de Abdallah Al Chinghitty, les deux hommes ont été tués au cours des affrontements ayant opposé les combattants de l’organisation aux troupes françaises et tchadiennes, il ya de cela quelques mois (allusion à l’opération Serval) au moment où ces dernières tentaient d’occuper les chaînes montagneuses de Tigharghart dans le nord du Mali .

Selon ce communiqué « d’autres combattants jihadistes ont été également tué » au cours des mêmes affrontements.

Le communiqué a souligné que l’attaque au cours de laquelle Abou Zeid avait été tué, « avait également occasionné à l’ennemi des pertes importantes ». Le communiqué, qui fait les états de service d’ Abdallah Al Chinghuitty l’a décrit comme étant « prédicateur, éducateur » parce qu’il s’agit, en effet, de l’un des principaux théoriciens et idéologues jihadiste d’Al-Qaïda.

Il était l’auteur de nombreuses conférences de jihadisme publié sur les sites des groupes extrémistes, au moment où il était chargé d’information au sein de l’émirat du Sahara. Il sera, par la suite désigné émir de la Sariya Al Vourghan en novembre2012 au moment où l’algérien Yahya Abou Al Houmam passait à la tête des bataillons d’AQMI dans la région du Sahara.

L’organisation a souligné Abou Zeid et Al Chinghuitty sont « mort sur le champ de bataille défendant la oumma et la charia islamiques». Le communiqué a enfin mis en garde la France contre « sa réjouissance de la mort de nos héros,dont elle subira la conséquence le plutôt possible inchallah ».........

www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=21992

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Sur l'entretien de Chevenement, on indique un triplement de la population en moins de 40 ans au Mali avec 50 millions d'habitants en 2050. Cela est crédible ? Je pensais avoir lu que même l'Afrique noire subissait un ralentissement démographique.

Voir les graphiques page 12 de http://recherche-iedes.univ-paris1.fr/IMG/pdf/etude_Mali_1.pdf (Jean-Pierre Guengant, IRD pour l'Agence Française de Développement, 2011). Si je lis correctement ces graphiques, dans l'hypothèse haute il arrive à 55 millions, et dans l'hypothèse basse 40 millions d'habitants en 2050.

Page 9 on voit que le taux de natalité a commencé à baisser significativement entre 2000 et 2010, mais comme il reste bien supérieur au taux de mortalité (qui est lui aussi sur une pente décroissante), la population est toujours en croissance.

Cela veut dire qu'on est tout juste au beau milieu de la transition démographique : le début de la "phase 3" du schéma 1 "représentation simplifiée de la transition démographique" de http://www.oecd.org/fr/csao/publications/39803778.pdf page 3

Le même auteur a procédé à des études similaires sur différents pays d'Afrique : http://recherche-iedes.univ-paris1.fr/membres/membres-permanents/guengant-jean-pierre/article/recherches-559

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J'avais déjà mentionné http://blog.mondediplo.net/2011-01-07-Au-Niger-le-cycle-des-crises-alimentaires article de Jean-Pierre Olivier de Sardan qui fait le tour des différents freins au progrès sur le plan agricole au Niger, et la vidéo sur le projet sucrier de Markala au Mali. Aux dernières nouvelles, c'est un groupe sucrier indien qui a repris le dossier :

http://www.primature.gov.ml/index.php?option=com_content&view=article&id=10230:projet-sucrier-de-markala-bienvenue-a-uttam-sucrotech&catid=5&Itemid=100037 (10 juin 2013)

Les documents de convention marquant le protocole ont été paraphés samedi dans la salle de réunion de département du commerce, par le ministre Abdoul Karim Konaté et le directeur Afrique du Groupe Uttam Sucrotech International de l’Inde.

Un article écrit par Alexis Roy en 2008, "L’Initiative riz au Mali : une réponse politique à l’insécurité alimentaire ?" souligne les paradoxes des politiques agricoles officielles : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=POLAF_119_0087

Cet article revient sur un programme d’appui à la culture du riz, l’Initiative riz, lancé au Mali en 2008, dans le contexte d’une crise alimentaire liée au renchérissement du coût des céréales. Ce programme témoigne de la place particulière accordée au riz dans les orientations des politiques agricoles, tant de la part de l’État malien que des bailleurs de fonds. Il reflète également la dimension sociopolitique du riz, dans la mesure où cette denrée alimentaire est peu consommée par ceux qui souffrent de la faim, du fait de son coût prohibitif. À la fin de la campagne agricole 2008-2009, cette question du prix du riz s’est trouvée au cœur d’une polémique sur les responsabilités respectives de l’État, des commerçants et des producteurs. Pour mieux la comprendre, nous proposons un retour sur l’histoire de leurs rapports et sur celle de la riziculture au Mali.

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2 avril 2013

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2 avril 2013

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22 avril 2013

Vidéos officielles de l'Union Européenne sur l'EUTM-Mali à Koulikoro. Ce sont des vidéos assez bizarres dans la mesure où parfois le narrateur parle en anglais, puis des officiers français parlent en français, puis un officier allemand parle en allemand. Le tout sans le moindre sous-titrage.

[dailymotion=640,390]xx9w44_mali-mode-d-emploi-1-3_news[/dailymotion]

[dailymotion=640,390]xxaguj_mali-mode-d-emploi-2-3_news[/dailymotion]

[dailymotion=640,390]xxcfbp_mali-mode-d-emploi-3-3_news[/dailymotion]

Émission avec les universitaires Pierre Boilley, Alexis Roy, Johanna Siméant et Ophélie Rillon, 4 février 2013

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[info]

Al Qaïda au Maghreb islamique a confirmé dans un communiqué la mort d’un de ses principaux leaders, Abou Zeid.

Trois mois et demi après les faits, la confirmation vient d’AQMI. La nébuleuse terroriste a confirmé ce dimanche la mort d’Abou Zeid, l’un de ses chefs, survenue le 23 février dernier au Mali. Abdelhamid Abou Zeid, surnommé «L’émir», avait trouvé la mort dans un assaut des troupes maliennes dans la région d’In Sensa, dans le massif montagneux de Tigharghar. AQMI a confirmé l'information dans un communiqué transmis à l'agence de presse mauritanienne ANI.

Considéré comme le plus sanguinaire des chefs d’AQMI, Abou Zeid détenait notamment les otages français et africains de la société Areva. Cet Algérien de 45 ans avait en tout ­organisé l’enlèvement d’une vingtaine d’Occidentaux. Il était un chef particulièrement cruel, ­capable de refuser des médicaments aux otages. Mais selon les notables de la région de Kidal, et le MNLA, ces otages ne seraient plus dans la zone de l’Adrar de Ifoghas. Confiés par Abou Zeid au commandant d’AQMI pour le « Grand Sud », Yahya Abou El Hammam, la plupart des otages seraient répartis par petits groupes cachés dans le désert au nord de Tombouctou.[/info]

Source Paris Match

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