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Opérations au Mali


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les troupes du Tchad vont vers le Mali

Oui ça fait une semaine qu'ils partent pour le Mali ...  :P

Ha d'accord, j'ai pensé un moment avec les 2000 hommes qu'ils souhaitaient engagé qu'ils allaient ouvrir un troisième front à l'ouest afin de prendre AQMI et consort en "tenaille".

La stratégie est plutôt de les prendre en sardine ... (humour je précise ...)

Il y avait le Ministre Le Drian sur France 5 en direct également. Il a confirmé la commande de drones supplémentaires dans les 15 jours. (Français ou étrangers)

Non, ce ne sera pas Français ou étrangers, ce sera drones étrangers dispo ASAP donc pas de modifs ou drones étrangers modifiés pour y installer du matos français et être "autonome" (donc pas dispo avant disons 2-3 ans, au moins ...)

On peut aussi imaginer un contrat mixte :

- quelques drones mis à disposition avec pilotes Fr allant dans l'Arizona pour être formées sur des missions terrain réel : Mali,

- un achat plus large et francisé pour du plus long terme.

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Le replay de 7 à 8. Impressionnant. Autant BFM avait arraché 30 secondes de vidéos de FS, autant le reportage de 7 à 8 est autrement plus éloquent.

- Les FS ont installé un QG a Markala.

- Elles font effectivement bien du mentoring auprès de l'armée Malienne.

http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/exclusif-en-premiere-ligne-avec-les-soldats-francais-au-mali-7781639.html

C'est quoi les gros fusils à lunette qu'ils ont, en 4m40s et en 5m33s, quelqu'un connait ? ca a l'air mortel

quel distance ?

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c'était une facon de parler  ;) je doute que ca soit un paintball, je me suis mal exprimé, en fait je me demandais a quelle distance pouvait tirer ce type de fusil ?

Dans le domaine des guns, je ne suis pas un connaisseur. va falloir que je fasse du rattrapage coté fusil  =)

Il parlait de 700m en visuel

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c'était une facon de parler =) je doute que ca soit un paintball, je me suis mal exprimé, en fait je me demandais a quelle distance pouvait tirer ce type de fusil ?

je ne suis pas un connaisseur dans ce domaine.

Il parlait de 700m en visuel

Il dit qu'il a 700m de visibilité, le fusil semble être un Hecate 2.

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Il y avait le Ministre Le Drian sur France 5 en direct également. Il a confirmé la commande de drones supplémentaires dans les 15 jours. (Français ou étrangers)

Bonsoir à tous!

Alors là je comprend pas... cette annonce est elle un hasard du calendrier ou bien une façon de répondre a d'éventuelles critiques concernant des déficits capacitaires? Car dans ce second cas je ne vois pas pourquoi il faudrait des déscisions hatives et précéder les conclusions du futur livre blanc (qui si j'ai bien compris doit fixer le format des forces futures...). Après tout on a bien attendu des années, et de toute manière ces moyens ne seront pas disponibles pour le theatre malien (ou du moins j'en doute fort, cf.l'exemple drogen...).

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Le monde politique n'est fait en surface que d'annonces politiques... A part les médias spécialisés et les gens un peu intéressés, qui va comprendre qu'on n’achète pas un reaper comme une clio, et que même en procédure accélérée via le FMS, on ne rend pas ce genre d'engin (et toute la chaîne qui va derrière) opérationnel en 6 mois.

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Merci pour les précisions, dans tous les cas ce sont des drones "passifs" si j'ai bien interprété ?

Mais qu'est ce que tu entends par "passifs"  :P ...

ça va être la décision du ministre mais les opérationnels, Philippe et moi, nous voulons des Reapers, armés.

C'est ce qui, à cours terme, est le mieux que l'on puisse avoir et qui nous fait avancer en matière capacitaire.

Pourquoi pas des drones israéliens ou allemands ?

Il n'y a pas de drones allemands, ils sont dans la même mélasse que nous avec moins de besoins vu qu'ils ne s'engagent nulle part.

Les drones israéliens ont en a soupé ...  :P , malheureusement, l'option reste sur la table d'acheter du Héron TP.

Bonsoir à tous!

Alors là je comprend pas... cette annonce est elle un hasard du calendrier ou bien une façon de répondre a d'éventuelles critiques concernant des déficits capacitaires? Car dans ce second cas je ne vois pas pourquoi il faudrait des déscisions hatives et précéder les conclusions du futur livre blanc (qui si j'ai bien compris doit fixer le format des forces futures...). Après tout on a bien attendu des années, et de toute manière ces moyens ne seront pas disponibles pour le theatre malien (ou du moins j'en doute fort, cf.l'exemple drogen...).

Bonsoir à toi!  =)

Très bonne question.

Effectivement, c'est en dehors de toute raison et peut-être avec précipitation, notamment car le ministre est sous les projecteurs en ce moment ...

Il était déjà question que le ministre prenne une décision à la fin de l'été, puis fin d'année puis pour l'anniversaire du traité de l’Élisée le 22 janvier si une décision commune avec l'Allemagne avait été prise (ça ne sera pas le cas ...).

Il est relativement clair que s'il n'y avait pas eu le Mali, et ce défaut capacitaire à nouveau pointé du doigt, le timing aurait été différent, on aurait même pu attendre le Bourget (option encore possible).

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J'ai pas l'habitude de voir l'alpha en méchant., y a des hind qui arrivent aussi.

Mali: Nigeria deploys 2 jet fighters, helicopter gunships arrive Saturday

http://www.asian-defence.com/2013/01/mali-nigeria-deploys-2-jet-fighters.html

Image IPB

Nigerian air component contingent in Mali - Two Dassault-Breguet Dornier Alpha fighter jets took off Friday from the Nigerian capital Abuja to assume duty as part of the first deployment of the Nigerian air component contingent in Mali, PANA reported from here.

 The next presence of the Nigerian Air Force there will be the deployment of the Mi-35 Helicopters to Mali Saturday.

Meanwhile, the Nigerian Air Force C-130 aircraft have continued to airlift Nigerian Army personnel and equipment to Mali.

The air component contingent, led by its commander, Air Vice Marshal Tayo Oguntoyibo, left the domestic wing of the Nnamdi Azikiwe International airport, Abuja, by 4.25pm local time.

Oguntoyibo was the lead pilot in the flight to the Malia operation.

The alpha jets, the lead fighter aircraft during Nigeria's peacekeeping and enforcement duties in Liberia and Sierra Leone, are to be based in Niamey, Niger.

The two fighter jets - NAF 452 and NAF 455 - were flagged off at a brief ceremony which was attended by senior officers of the Nigerian Air Force headquarters, Abuja.

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Cela devient une affaire de famille pour moi. Mon beau frère part avec son unité demain la bas.

Sinon, côté hélicoptère, le Mali a acheté 4 moteurs de Hind a la Bulgarie il y a quelques mois pour ses 2 Mi-24 restant et au moins un d'entre eux a participé aux combats. Les pilotes sont sans doute des mercenaires est européens.

Quelqu'un reconnaît le type précis de Toyota que les maliens utilisent ? J'ai lu dans Jeune Afrique que près de 150 ont était achetè en Algérie et équipé de mitrailleuses lourdes au lieu des 7,62 russes utilisé auparavant. Voir l'article sur l'armée malienne du Wikipédia ou j'ai rajouté l'info.

J'écris depuis mon portable, pas de copié collé de liens...

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Aucune idée pour les pick-up. Par contre, c'est toi qui a fait le passage sur l'armée de l'air malienne ? Ils n'ont plus grand chose de tout cela. Voilà la fiche que j'en avais faite pour un site aéronautique.

A savoir que l'essentiel de ces matériels rouillent depuis des années à Bamako.

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C'est la version allemande  d'appui feu (canon de 30 en pod ventral et points d'emports pour pods roquettes ou bombes lisses)

Non justement, c'est la version française. La version allemande a le nez un peu plus pointu et dispose d'un canon de 27 mm.

C'est juste que la version française est rarement utilisée avec des armements en France. Mais ils sont câblés pour.

En fait si on le souhaitait, on n'aurait qu'une décision politique à prendre pour déployer une demi douzaine de détachements de 4 à 6 alpha jet d'appui léger un peu partout. (et oui ce serrait presque aussi irresponsable que d'envoyer des AMX ou des SEM)

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Le Bénin va envoyer 650 soldats au Mali, au lieu des 300 annoncés dans un premier temps, pour participer à la force africaine chargée de combattre les islamistes qui occupent le nord du territoire, a déclaré dimanche un haut responsable militaire.

"Le président de la République Thomas Boni Yayi a décidé que nous ajoutions 350 soldats aux 300 prévus pour composer un bataillon organique de 650 hommes", a déclaré le chef d'état major général de l'armée béninoise, le contre amiral Dénis Gbessemehlan à l'AFP au téléphone.

http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/18/en-direct-dernieres-informations-conflit-mali_n_2501229.html?utm_hp_ref=france#171_le-benin-va-envoyer-650-soldats-au-mali

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un article intéressant paru sur http://www.slateafrique.com/

Opération Serval: les Africains craignent un enlisement

Après avoir unanimement applaudi l'opération militaire française Serval au Nord-Mali, les réactions des Africains commencent à diverger en fonction des intérêts nationaux.

Avec l'arrivée, le 17 janvier 2013, d'un premier contingent de soldats togolais et nigérians, l'envoi de deux avions Transall par l'Allemagne, et, enfin, l'annonce d'un acheminement prochain de troupes et de matériels par les Etats-Unis, l'opération Serval s'internationalise.

Une internationalisation accrue par la prise d'otages dans une base gazière près d'In Amenas, en Algérie.

S'agissant du théâtre des opérations en lui-même, le site du quotidien burkinabè Le Pays pointe du doigt les atermoiements des responsables africains et la lenteur des contingents africains susceptibles de se déployer sur le terrain.

«Attention à ne pas décevoir la France!», titre ainsi Le Pays, comme un avertissement aux troupes africaines qu’il soupçonne de ne pas réagir à temps. «Les unités africaines, qui étaient du reste censées assurer le combat terrestre, tardent à se mettre en place», estime Le Pays.

Pour le quotidien burkinabè, le risque d’enlisement est grand: la France ne doit en aucun cas se retrouver seule au Nord-Mali.

Une mise en garde qui reflète les questions qui commencent à fuser quant aux répercussions du conflit nord-malien dans d'autres pays africains, une semaine après le début de l’intervention française.

Les vexations de la Côte d'Ivoire

«Disons qu’il a été royalement ignoré par la France», s’exclame le quotidien ivoirien Le Temps, à propos du mécontentement du chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), furieux de ne pas avoir été associé à la décision prise par la France d’intervenir au Mali, et qui désapprouve «la manière abrupte» dont l'offensive a été déclenchée.

Pour Ouattara, rappelle le quotidien ivoirien, toute intervention dans le Nord-Mali aurait dû être précédée d’une éviction du chef de la junte, le capitaine Sanogo. Car, pour ce dernier, le «vrai combat, ce n’est pas la libération du Nord-Mali», avance Le Temps.

Bien qu’il ait convoqué plusieurs réunions sur le Mali, le président ivoirien n’a donc «jamais été aussi froid pour la libération du nord du Mali», ajoute encore le quotidien ivoirien, avant de conclure: «On peut le dire, avec l’absence de l’ancien président [malien] Amadou Toumani Touré (ATT), l’omniprésence du capitaine Amadou Haya Sanogo qui semble tirer les marrons du feu, la libération du nord du Mali, si elle est réussie, bénéficierait à beaucoup d’entités actrices, sauf au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.»

Vue du Bénin, la guerre au nord-Mali fait honte à l'Afrique

Au Bénin, l'heure n’est plus non plus aux cris de joie. «La guerre de la France qui fait honte à l’Afrique», titre La Nouvelle Tribune, qui critique l’attitude des journalistes africains, qui auraient trop vite dénoncé, selon le quotidien, l'attentisme des pays africains.

Depuis le début de l’expédition de l’armée française contre les djihadistes du Nord-Mali baptisée ‘‘opération Serval’’, le sentiment dominant en Afrique et au Mali même est la joie, regrette ainsi le quotidien de Cotonou. Et d'ajouter: «Aucune voix discordante, en dehors de celle de la Tunisie dont le ministre des Affaires étrangères, qui a estimé hier que cette guerre pouvait être menée par les seuls Africains.»

Pour La Nouvelle Tribune, l’intervention française n’augure rien de bon. Si elle permet au président français de redorer son image, elle fait, en revanche, passer les pays africains pour des acteurs de second rang.

«Il y a quelque chose d’humiliant pour nous autres Africains à voir une puissance occidentale, et de surcroît l’ancien colonisateur, venir faire la guerre à notre place, comme au temps de la colonisation et décider de comment cette guerre va être menée.»

Le lourd silence du Nigeria et du Maroc

Au Nigeria, c'est la situation sécuritaire à l'intérieur du pays qui semble davantage préoccuper les médias. Le pays fait face à des attaques répétées des islamistes de Boko Haram.

Pourtant, des troupes nigérianes sont déployées au Nord-Mali depuis le 17 janvier. Un déploiement qui correspond, selon le Guardian du Nigeria, à la peur d'être confronté à une situation similaire à celle du Mali.

En témoignent ces propos du chef d’état-major de l’armée de l’air nigériane, Alex Barde, repris par The Guardian: «Nous ferons ce que Goodluck Jonathan [le président du Nigeria] nous a demandé de faire. Il nous a dit d’y aller et d’aider le Mali à se débarrasser de ces djihadistes parce qu’il sait que si les islamistes réussissent leur coup au Mali, leur prochaine victime sera le Nigeria.»

Au Maroc, explique le site marocain Yabiladi, on attend avec anxiété l’envoi ou non de troupes vers le Mali, mais on se soucie davantage, tout comme au Nigeria, de la sécurité du pays.

«Le Maroc suit avec une attention particulière la guerre au Mali. Ses services de sûreté sont en état d’alerte en prévision à d'éventuelles attaques de groupes terroristes ayant des accointances avec les antennes locales d’al-Qaida qui contrôlent la grande partie du territoire de ce pays», rapporte Yabiladi.

Difficile de ne pas mettre en perspective les déclarations des autorités marocaines sur le renforcement de la sécurité dans la royaume avec la prise d’otages sur le site gazier d'In Amenas par un groupe lié à al-Qaida.

S’ils se rendaient sur le théâtre des opérations au Mali, les soldats marocains devraient d'ailleurs être prêts à se battre contre des nationaux ayant rejoint les rangs des islamistes.

Yabiladi s’intéresse tout particulièrement à une lettre qui aurait été écrite par un ancien soldat marocain ayant rejoint les rangs d’Ansar Dine, et dans laquelle il serait demandé aux militaires marocains susceptibles d’être envoyés au Nord-Mali de «refuser les ordres de leur hiérarchie».

L'Afrique du Sud ne veut pas se disperser

L'Afrique du Sud, quant à elle, envisage le conflit au Mali sans perdre des yeux la Centrafrique, où elle a envoyé des troupes, et la République démocratique du Congo (RDC).

«Selon Jacob Zuma, après la chute du président libyen Mohammar Kadhafi, la situation politique de nombreux pays africains s’est aggravée, faisant allusion à la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Mali», explique Angola Press, qui commente la rencontre, le 16 janvier 2013, à Luanda, du président sud-africain et du chef de l'Etat angolais José Eduardo Dos Santos.

«Pour le président sud-africain, il semble qu’il y ait une tendance en Afrique à la formation de groupes armés se tournant contre leurs gouvernements et qui deviennent ensuite une rébellion», explique encore Angola Press.

Ainsi donc, et si l'on s'en tient au site du Cape Times, l'attention en Afrique du Sud, semble plus tournée vers les contingents déjà déployés en Centrafrique.

Lou Garçon

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+1 pour Outtara "Pour Ouattara, rappelle le quotidien ivoirien, toute intervention dans le Nord-Mali aurait dû être précédée d’une éviction du chef de la junte, le capitaine Sanogo. Car, pour ce dernier, le «vrai combat, ce n’est pas la libération du Nord-Mali», avance Le Temps."

Je ne sais pourquoi nous n'avons pas profité de cette intervention, et du levier de pression qu'elle nous offre sur le Mali (administration et armée) pour écarter les acteurs qui ont été des obstacles (et c'est un euphémisme) à la consolidation du pouvoir civil et démocratique.

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«Il y a quelque chose d’humiliant pour nous autres Africains à voir une puissance occidentale, et de surcroît l’ancien colonisateur, venir faire la guerre à notre place, comme au temps de la colonisation et décider de comment cette guerre va être menée.»

Il suffisait simplement d'être déjà déployé sur place ...

:oops:

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Je ne sais pourquoi nous n'avons pas profité de cette intervention, et du levier de pression qu'elle nous offre sur le Mali (administration et armée) pour écarter les acteurs qui ont été des obstacles (et c'est un euphémisme) à la consolidation du pouvoir civil et démocratique.

pour ne pas faire "colonisation 2 : le retour" ?
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+1 pour Outtara "Pour Ouattara, rappelle le quotidien ivoirien, toute intervention dans le Nord-Mali aurait dû être précédée d’une éviction du chef de la junte, le capitaine Sanogo. Car, pour ce dernier, le «vrai combat, ce n’est pas la libération du Nord-Mali», avance Le Temps."

Je ne sais pourquoi nous n'avons pas profité de cette intervention, et du levier de pression qu'elle nous offre sur le Mali (administration et armée) pour écarter les acteurs qui ont été des obstacles (et c'est un euphémisme) à la consolidation du pouvoir civil et démocratique.

C'est pas la priorité.

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Je ne sais pourquoi nous n'avons pas profité de cette intervention, et du levier de pression qu'elle nous offre sur le Mali (administration et armée) pour écarter les acteurs qui ont été des obstacles (et c'est un euphémisme) à la consolidation du pouvoir civil et démocratique

Tu crois que ça marche comme ça? Débarquer avec des troupes et changer le gouvernement, c'est juste se créer un deuxième et terrible problème sur ses arrières avant même de commencer la campagne vers le nord: super efficace pour se plomber avant même de commencer. Sans compter évidemment le léger problème de s'en prendre plein la gueule de partout pour jouer, et là pas sans justification, les colonisateurs nouveau genre. Un gouvernement, ça se crée pas du jour au lendemain: le Mali est fragile, terriblement fragile en tant qu'Etat, et le premier fautif dans le changement de gouvernement, c'est toujours celui qui se fait renverser, pas celui qui le renverse. La faute est au faible, à celui qui ne peut pas se soutenir lui-même.

Ouattara peut ergoter parce qu'il est vexé, et décréter de grandes "vérités" autant qu'il le veut: il n'a pas fait grand-chose et ne fait que beugler du bas de son impuissance, en essayant de jouer les grands sages et de tirer ses marrons du feu. Le privilège de toute opposition ou de tout spectateur est de dire n'importe quoi, il en profite. Le problème de ceux qui sont dans le merdier, c'est de faire ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont, et c'est ce que la France fait (pour une fois diront certains :lol:). C'est peut-être pas le moment de se lancer dans une grande opération de state building à Bamako et dans le sud, tout en menant une campagne militaire et civilo-militaire au nord, et sans doute aussi une lutte antiterroriste plus diffuse à l'échelle du Sahel.... Le tout avec quelque part entre 2500 et 4000h (à terme) qui sont là pour un temps on l'espère limité, et que le pays semble en plus devoir avoir du mal à équiper en suffisance: en ajoutant l'effort financier qui accompagnera l'aide en général au Mali, ça donne l'idée de ce qu'il y a à faire. Se payer un changement politique imposé à la tête d'un Etat malien pas vraiment en top forme par-dessus ça, c'est peut-être un tantinet, juste un tantinet, délirer: faire regagner un peu de marge de manoeuvre au dit Etat malien, encadrer légèrement son action pendant la période d'intervention (lui donner surtout des bornes pour ne pas servir de caution à un apprenti dictateur), et, à terme, exiger une élection libre à un horizon donné (avec observateurs internationaux et, si besoin est, appui policier/militaire pour le contrôle de leur déroulement) pour accompagner un rétablissement d'un processus démocratique, ce serait déjà pas mal, si on peut le faire. En attendant, aussi fragile que soit l'Etat malien ou ce qu'il en reste, aussi contestable que soit celui qui le dirige, c'est ce qu'on a et c'est celui qui tient ce qui peut être tenu, donc c'est ce avec quoi il faut faire en attendant les listes au Père Noël....

Bref, les dirigeants africains qui émettent maintenant doutes et critiques le font parce que la présence française les met bien à l'abri des Islamistes qui vont être maintenant très occupés à autre chose que leur "expansion", mais ils révèlent surtout leur propre nullité; l'inefficacité des armées africaines, au moins celles autour du Mali, est le reflet de la faiblesse de leurs Etats qui veillent à ce qu'elles ne soient pas trop efficaces pour éviter de les voir devenir plus "politiques" (la faiblesse des moyens n'excuse pas tout). Seuls des gouvernements faibles (peu légitimes, sans marges de manoeuvres, imposant la loi d'un groupe contre trop d'autres, trop compromis, voire complètement corrompus) agissent ainsi et maintiennent cet état de fait, et donc, quand c'est mis en évidence par une situation telle que celle du Mali, se mettent à gueuler comme des putois (mais une fois qu'ils sont en sécurité, ici par l'action de la France). Ils gueulent pour éviter de se mettre en face de leur faiblesse ou de leur nullité, ils incriminent leurs armées qu'ils ont sciemment maintenues peu opérationnelles (pour quelques bonnes raisons et beaucoup de mauvaises) afin d'éviter que ce soit l'Etat et/ou leur gouvernement qui soit incriminé (une armée est le reflet de son Etat, pas l'inverse).... Bref, des politiciens: c'est tout la faute aux autres, et c'est les autres qui font tout mal et foutent la merde :P.

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