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L'Algérie


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Récit de l'horreur indicible.

http://www.leberry.fr/france-monde/actualites/a-la-une/international/2013/01/20/les-survivants-d-in-amenas-racontent-quatre-jours-denfer-et-de-cauchemar-1412575.html

Les survivants d'In Aménas racontent quatre jours d’enfer et de cauchemar

Image IPB

Des otages transformés en bombes vivantes, terrés pendant des heures pour tenter d’échapper au commando ou exécutés sommairement : les rescapés de l’attaque d’In Aménas, en Algérie, ont livré un récit effrayant d’un cauchemar de quatre jours qui s’est terminé en bain de sang.

S'il n'y a eu aucune image officielle encore ce dimanche, des employés ont filmé, pris des photos de l'attaque. Mais les premiers témoignages décrivent des scènes de terreur.

Un Roumain, qui travaillait sur le site gazier d’In Aménas et qui s’est retrouvé aux côtés de centaines d’employés algériens et d’expatriés, sous la menace d’un commando proche d’al-Qaïda ayant pris le contrôle des installations, raconte : « Je me trouvais à l’extérieur du bureau quand j’ai vu les terroristes arriver. Ils ont commencé à tirer sur les gardiens, puis ils sont entrés et ont commencé à prendre des otages. Je me suis barricadé avec un autre collègue dans le bureau, en bloquant la porte avec un meuble. ».

Certains ont trouvé refuge dans de faux plafonds, d’autres se sont terrés sous leur lit, comme Alexandre Berceaux, un Français resté « caché pendant presque 40 heures » sous un sommier : « J’ai mis des planches un peu partout au cas où, j’avais un peu de nourriture, un peu à boire… ».

Mais les assaillants, lourdement armés avec des lance-roquettes en plus des kalachnikovs, étaient visiblement « prêts à tout pour débusquer les étrangers qui tentaient de se cacher », comme en a témoigné un Algérien employé sur le site, qui a réussi à leur échapper.

Des explosifs autour du cou

Ils ont pris un Britannique et pointant leurs armes sur lui, « ils l’ont menacé jusqu’à ce qu’il appelle en anglais ses amis en leur disant : “Sortez, sortez, ils ne vont pas vous tuer. Ils cherchent des Américains”. Quelques minutes après, ils l’ont abattu ».

Les expatriés étaient apparemment systématiquement ciblés. « Les terroristes nous ont dit : Vous n’avez rien à faire dans cette histoire, vous êtes algériens et musulmans. On va vous relâcher », a expliqué Iba El Haza, un chauffeur algérien employé sur le site.

Un récit corroboré par celui, anonyme, d’un autre employé algérien : « Ils sont allés dans un des bâtiments, ont rassemblé les expatriés, les ont fait mettre en cercle et ils leur ont tous mis des explosifs autour du cou ».

« Nous autres, Algériens, étions regroupés à part et traités avec bienveillance. Ils nous ont dit que nous ne serions pas tués car nous étions musulmans et qu’ils ne cherchaient que les chrétiens ». Selon lui, les Algériens avaient le droit d’envoyer des textos ou de passer des appels, mais les preneurs d’otages, très bien renseignés sur la configuration des lieux, ont fait couper le réseau pour empêcher les expatriés de le faire. Certains y sont toutefois parvenus, grâce à un circuit de secours.

« Vous m’entendez ? J’ai été pris en otage par al-Qaïda », a ainsi écrit à sa famille Stephen McFaul. Cet Irlandais de 36 ans a ensuite réussi à s’échapper quand l’armée algérienne a attaqué les véhicules dans lesquels des membres du commando tentaient de déplacer des otages, bardés d’explosifs.

Froidement abattus

D’autres aussi ont réussi à prendre la fuite, comme ce Norvégien de 57 ans qui a passé 15 heures dans le désert avec sept autres personnes et a regagné à pied la ville d’In Amenas à près de 50 km de là, déshydraté et épuisé…

Tous n’ont pas eu cette chance : trois Japonais ont été exécutés au moment où ils tentaient de s’enfuir d’un car?; six de leurs compatriotes ont été froidement abattus dans leurs chambres sur le site.

Les assaillants sont « arrivés avec des arrache-clous et ils se sont dirigés vers les chambres des Japonais », a déclaré très ému un otage algérien, témoin de la scène. « Un terroriste a crié “Open the door” (Ouvrez la porte) avec un accent nord-américain. Puis il a tiré ».

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...Comme les algériens ne voyaient pas d'un mauvais oeil, la focalisation des groupes islamistes sur le Sahel. Tant qu'ils foutaient le boxon au nord du Mali et du Niger, ils délaissaient leur maquis habituels en Kabylie et dans les Aurès.

La principale preoccupation des algeriens etaient de ne pas aggraver le probleme et de lui donner une dimension qu'il n'a pas a la base: A savoir des occidentaux qui se battent contre des musulmans. C'est exactement ce que cherchaient les groupes djihadistes.

Pour vraiment eliminer les djihadistes, encore selon la perception algerienne, il fallait les separaient du milieur touareg, obtenir de ces derniers le rejet des djihadistes. C'est toute la logique de negotiation dans une premier temps avec tous les groupes touaregs.

Ce que les algeriens comprennent, a travers notre experience, c'est qu'un probleme d'insurrection ne se regle pas uniquement par des moyens militaires. Cet aspect est meme secondaire. Un probleme de ce genre se regle en ayant la population de son cote. Un poisson ne peut vivre en dehors de l'eau. Une armee mal equipee mais ayant le soutien populaire peut mieux regler un probleme de ce genre que les meilleurs armees du monde (cf. toutes les dernieres guerres contre le terrorisme).

Avec la precipitation de l'intervention c'est le prisme de lecture djihadiste qui a ete renforcé.

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Je prendrais le contre pied de ce qui a été dit jusqu'ici et j'hasarderais ceci

Les japonais ont ceux qui ont le moins de valeur en tant qu'otages occidentaux auprès des islamistes

Pas/plus de troupes deployées en pays musulman

Pas de jihadistes prisonniers

Pas de minorité musulmane

pays non onterventionniste avec une voix inexistante du point de vu international (hors sa propre sphère d'influence)

Donc quasi aucun interet (d'un point de vue politique) comme pions d’échanges ou moyens de pression

Alors les jap ont juste servi comme support pour transmettre un message de determination de la part des terros aux autres nations susceptibles d'influées sur la decision d'Alger ?

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La principale preoccupation des algeriens etaient de ne pas aggraver le probleme et de lui donner une dimension qu'il n'a pas a la base: A savoir des occidentaux qui se battent contre des musulmans. C'est exactement ce que cherchaient les groupes djihadistes.

Pour vraiment eliminer les djihadistes, encore selon la perception algerienne, il fallait les separaient du milieur touareg, obtenir de ces derniers le rejet des djihadistes. C'est toute la logique de negotiation dans une premier temps avec tous les groupes touaregs.

Ce que les algeriens comprennent, a travers notre experience, c'est qu'un probleme d'insurrection ne se regle pas uniquement par des moyens militaires. Cet aspect est meme secondaire. Un probleme de ce genre se regle en ayant la population de son cote. Un poisson ne peut vivre en dehors de l'eau. Une armee mal equipee mais ayant le soutien populaire peut mieux regler un probleme de ce genre que les meilleurs armees du monde (cf. toutes les dernieres guerres contre le terrorisme).

Avec la precipitation de l'intervention c'est le prisme de lecture djihadiste qui a ete renforcé.

Quelle leçon de stratégie, vraiment !

A par vous, personne d'autre n'était apte à appréhender la situation !

En attendant, ça a lamentablement foiré puisque le MNLA qui me semble représenter une partie des Touaregs s'est d'abord accoquiné avec les extrémistes avant de se faire éjecter.

Quand à la précipitation, faudrait pas inverser les rôles de qui à attaqué qui.

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Je ne comprends pas ta critique d'AfriKa qui se borne à expliquer la position majoritaire des Algériens.

La position des algériens ou du GVT Algérien ?

Les tractations avec Ansar dine, le MNLA et vas savoir pour les autres pour aboutir à quoi, à une scission du Mali  ?

"Acheter" une tranquillité relative dans le Sud et à leurs frontières sans vraiment se soucier de ce qui se passe de l'autre coté et servir à l'occasion de bases  de replis.

S'il craignait un probable affrontement occidentaux/musulmans et ben fallait prendre ses responsabilités en accord avec les pays voisins !

Surtout après la Libye ou je reconnais que ça a été du n'importe quoi sur l'après guerre.

Mais les intérêts des uns et des autres ne sont apparemment pas convergents.

Maintenant, avec la tragédie à In Amenas quelle va être la position du GVT Algérien ?

L'occasion lui est donné de démontrer le contraire, que ce sera une guerre sans merci contre des barbares qui sous couvert de la religion salissent l'Islam et insultent les Musulmans.

c'est aussi l'affaire du Maroc qui s'il ne fait rien aujourd’hui 'hui se retrouvera avec la même problématique à terme.

Edit: j'ai corrigé les fautes =)

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http://www.europe1.fr/International/Algerie-les-otages-racontent-1386217/

Algérie : les otages racontent

Par Benoist Pasteau avec agences

Publié le 20 janvier 2013 à 22h49 Mis à jour le 21 janvier 2013 à 11h26

Image IPB

RECIT - De retour dans leur pays, plusieurs otages ont raconté leur calvaire.

Désormais saufs, plusieurs otages retenus sur le site gazier d'In Amenas pendant plusieurs jours ont raconté leur calvaire dès leur retour dans leur pays. Extraits de leurs témoignages poignants.

Mercredi matin, la surprise.

Au lendemain d'une partie de foot sur le site, l'atmosphère s'alourdit très vite. Vers 5h30 du matin, les alarmes retentissent. C'est l'incompréhension. "On n'en avait aucune idée", se souvient Alexandre Berceaux, l'un des Français rescapés, qui ne s'était jamais senti menacé depuis son arrivée sur le site gazier du Sahara algérien, un an plus tôt. D'abord convaincu que "tout le monde était en danger" car "ça tirait partout", il réalise que les assaillants ciblent les expatriés.

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Système D pour se cacher.

Il se cache alors sous un lit dans une chambre en préfabriqué, et pense à dissimuler son passeport "pour cacher qui j'étais". Pendant quarante heures, Alexandre Berceaux ne bougera pas, ravitaillé en nourriture par des employés algériens qui avaient eux la liberté de leurs mouvements mais qui prennent "des risques énormes". Chacun avait sa parade. Certains ont trouvé refuge dans de faux-plafonds, d'autres, comme ce Roumain, se sont "barricadés" dans un bureau "en bloquant la porte avec un meuble".

Exécution en règle.

Tous n'ont pas eu cette chance, comme en témoigne le bilan officiel qui fait état de 48 otages tués. Abdelkader, employé de BP a vu les terroristes "se diriger vers les chambres des Japonais". Devant l'une d'elle, "un terroriste a crié 'open the door' avec un accent nord-américain puis il a tiré. Deux autres Japonais sont morts et nous avons trouvé après quatre autres cadavres de Japonais", se souvient-il, très secoué. Un Algérien a vécu une scène similaire avec des Anglais. "Ils ont pris un Britannique et pointant leurs armes sur lui, 'ils l'ont menacé jusqu'à ce qu'il appelle en anglais ses amis en leur disant : 'sortez, sortez, ils ne vont pas vous tuer. Ils cherchent des Américains'. Quelques minutes après, ils l'ont abattu".

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Les Algériens épargnés mais courageux.

"Vous, Algériens et musulmans, n'avez rien à craindre : nous cherchons les chrétiens qui tuent nos frères au Mali et en Afghanistan pour piller nos richesses", criaient les islamistes armés aux otages algériens lorsqu'ils débarquent sur le site gazier. "Les Algériens pouvaient se déplacer librement", se remémore Alan Wright, expatrié écossais. Et eux seuls avaient le droit d'envoyer des textos ou de passer des appels. Mais les preneurs d'otages, très bien renseignés sur la configuration des lieux, ont fait couper le réseau pour empêcher les expatriés de le faire. Ce sont des Algériens qui ont notamment monté l'évasion d'un petit groupe. Pour que l'Ecossais Alan Wright ait "moins l'air d'un expatrié", ils lui ont donné un petit chapeau. Puis ils ont "découpé le grillage et ça y est, nous étions partis". "Nous avons une dette éternelle à leur égard", ajoute-t-il, bien conscient des risques pris par ces Algériens non visés par les terroristes. "Je ne pourrai jamais assez dire de bien de ces gars qui étaient avec nous dans ce bureau et qui avaient la possibilité de se rendre et d'être en sécurité mais qui ont décidé de rester avec nous et de nous aider à nous échapper".

Plusieurs évasions.

Le petit groupe d'Alan Wright n'est pas le seul à être parvenu à filer discrètement du site. Un Norvégien de 57 ans qui a passé 15 heures dans le désert avec sept autres personnes est parvenu à regagner à pied la ville d'In Amenas à près de 50 km de là, déshydraté et épuisé.

Des assaillants "bien renseignés".

L'organisation des terroristes laisse dubitatif Riad, un des otages algérien d'In Amenas. "Ils avaient des complicités à l'intérieur car ils connaissaient les chambres des expatriés et tous les détails sur le fonctionnement de la base", explique-t-il. Par exemple, "ils ne se sont pas rendus au site de l'algérienne GTP, ni sur celui de Sarpi, italien, vide au moment de l'attaque. Ils connaissaient les procédures internes, les numéros de chambres des expatriés et ils ont attaqué les bases de BP et de JGC, les seuls où il y avait des étrangers. "Ils étaient bien renseignés", confirme Abdelkader.

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"Ils avaient des complicités à l'intérieur car ils connaissaient les chambres des expatriés et tous les détails sur le fonctionnement de la base", explique-t-il. Par exemple, "ils ne se sont pas rendus au site de l'algérienne GTP, ni sur celui de Sarpi, italien, vide au moment de l'attaque. Ils connaissaient les procédures internes, les numéros de chambres des expatriés et ils ont attaqué les bases de BP et de JGC, les seuls où il y avait des étrangers. "Ils étaient bien renseignés", confirme Abdelkader.

Cela confirme l'existence de "taupes"/informateurs islamistes dans le complexe gazier.

Ils nous ont dit que nous ne serions pas tués car nous étions musulmans et qu'ils ne cherchaient que les chrétiens

Par contre, le mystère de cette focalisation meurtrière sur les Japonais n'est toujours pas résolu.

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Le CNT libyen devra s'en expliquer.

http://www.tsa-algerie.com/divers/les-terroristes-ont-penetre-en-algerie-avec-des-vehicules-officiels-libyens_23506.html

Comme souvent sur les très longues frontières dans le désert les accords bilatéraux font que les postes frontières peuvent être gardés par les services de gardes frontières d'un seul pays en collaboration avec le pays riverain qui aura la charge d'un poste plus loin

Les terroristes avaient d'énormes soutiens en armes et en logistique en Libye ....

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tout à fait Anzar

l'origine de leurs armes ne fait aucun doute. «On a trouvé parmi leurs kalachnikovs un modèle typiquement ­libyen, l'AK104, confie une source proche des militaires. Mais aussi des roquettes F5, petits modèles apparus pendant la guerre en Libye. Les rebelles avaient modifié des lance-roquettes d'avion pour en fabriquer des modèles ­artisanaux.»

Leurs tenues aussi venaient de Libye. «Il s'agit de celles données par le Qatar aux rebelles du CNT (le Conseil national de transition, NDLR), reconnaissables à leur couleur. Les gilets pare-balles sont jaunes avec des taches marron aux dessins très spécifiques», poursuit notre source. Des copies de ceux que portaient les Américains pendant la guerre du Golfe. Et aussi des vestes et des pantalons d'un vert très reconnaissable. Enfin, «ils avaient du mortier à calibre 60, particulier à la France, dont se servaient aussi les rebelles en Libye.»

http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/20/01003-20130120ARTFIG00209-algerie-l-etonnant-casting-des-djihadistes.php

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Cette intervention en Libye était vraiment une excellente idée.

Mais non, on aurait dû laisser Kadhafi et son armée commettre un massacre de grande ampleur histoire d'en faire un petit souvenir de l'an 2011, un peu comme Srebrenica l'est pour 1995, non?

Franchement, qu'est-ce qu'il ne faut pas lire sur les forums! Non, et puis non, on ne va pas tout mettre sur le dos de l'intervention en Libye, sinon on pourrait aussi reprocher aux romains d'avoir intervenu, hein! La cause à effet ça tend plutôt dans l'infini! Il faut appeler un chat un chat : le GSPC (devenu AQMI avec le temps, dont Belmokhtar et son groupe sont une branche plus ou moins dissidente) sont de fabrication locale et s'ils ont réussi à faire rentrer des armes depuis la Libye la faute est autant imputable aux Libyens qu'aux Algériens, puisqu'aucun des deux n'arrive à sécuriser ses frontières. Reprocher aux Français l'attaque d'In Amenas pour cause d'intervention en Libye relève de la bêtise, et désolé si je me suis emporté mais parfois ça pousse un peu trop sur la plaie.  O0

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Mais non, on aurait dû laisser Kadhafi et son armée commettre un massacre de grande ampleur histoire d'en faire un petit souvenir de l'an 2011, un peu comme Srebrenica l'est pour 1995, non?

Les rumeurs de "massacre" type Srebrenica a benghazi (ou ailleurs) des pro-khadafi se sont avérées complètement fausses, de même que les soi disant bombardement aériens de manifestants à Tripoli.

Par contre nos chers "démocrates" de misrata ne se sont pas génés pour raser les villes voisines sous des prétextes bidon et lyncher les noirs.

Non, et puis non, on ne va pas tout mettre sur le dos de l'intervention en Libye

Et pourtant:

- L'effondrement de Khadafi a laissé un pouvoir central très faible devant tout négocier avec les milices et complètement incapable de controler son territoire notamment le sud, sud où Khadafi avait des alliances de longue date avec les touareg et maintenait l'ordre car il aurait été tenu pour responsable de tout problème.

- Les armes des arsenaux libyens en circulation incontrolée participent à l'instabilité régionale, de même que les envoi francais/qataris/etc peu regardants sur les destinataires. L'accès facile à un armement puissant est une aubaine pour quiconque veut en découdre dans les pays voisins, ce n'est jamais neutre que tu le veuilles ou non.

- Khadafi n'était pas sans défauts mais était notre allié objectif et participait à la lutte contre l'extrêmisme islamiste ainsi qu'à la stabilité régionale ce qui sont deux objectifs de notre politique étrangère.

Cette guerre en Libye est un véritable mode d'emploi pour déstabiliser une région et était déja dénoncée à l'époque.

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Et pourtant:

- L'effondrement de Khadafi a laissé un pouvoir central très faible devant tout négocier avec les milices et complètement incapable de controler son territoire notamment le sud, sud où Khadafi avait des alliances de longue date avec les touareg et maintenait l'ordre car il aurait été tenu pour responsable de tout problème.

Le statut quo autour d'un dictateur n'apportera jamais l'ordre, jamais. Il y aura toujours à un moment ou un autre une instabilité.

- Les armes des arsenaux libyens en circulation incontrolée participent à l'instabilité régionale, de même que les envoi francais/qataris/etc peu regardants sur les destinataires. L'accès facile à un armement puissant est une aubaine pour quiconque veut en découdre dans les pays voisins, ce n'est jamais neutre que tu le veuilles ou non.

Donc pour préserver la stabilité "générale" on refusera le droit d'émancipation d'un peuple. C'est beau comme concepte. Je suis certains que les mouvements contre révolutionnaire au lendemain de la révolution française auraient été très sensible à cette argument

- Khadafi n'était pas sans défauts mais était notre allié objectif et participait à la lutte contre l'extrêmisme islamiste ainsi qu'à la stabilité régionale ce qui sont deux objectifs de notre politique étrangère.

Encore une fois c'est faux, et le stricte contraire. Il a été démontré mainte fois que c'est le despotisme de ces dirigeants avec le concours des occidentaux qui a aidé à développé l'islamisme radicale.

C'est trop facile de pointer la responsabilité de l'intervention en Libye est d'omettre la responsabilité des partis en présence de sécurisé leurs frontières mais aussi surtout leurs installations sensible. Et de toute façon il ne faut pas se disperser dans les reproches. Les principaux responsables de cette tragédie c'est quand même les terroristes.

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Les rumeurs de "massacre" type Srebrenica a benghazi (ou ailleurs) des pro-khadafi se sont avérées complètement fausses, de même que les soi disant bombardement aériens de manifestants à Tripoli.

Par contre nos chers "démocrates" de misrata ne se sont pas génés pour raser les villes voisines sous des prétextes bidon et lyncher les noirs.

Et pourtant:

- L'effondrement de Khadafi a laissé un pouvoir central très faible devant tout négocier avec les milices et complètement incapable de controler son territoire notamment le sud, sud où Khadafi avait des alliances de longue date avec les touareg et maintenait l'ordre car il aurait été tenu pour responsable de tout problème.

- Les armes des arsenaux libyens en circulation incontrolée participent à l'instabilité régionale, de même que les envoi francais/qataris/etc peu regardants sur les destinataires. L'accès facile à un armement puissant est une aubaine pour quiconque veut en découdre dans les pays voisins, ce n'est jamais neutre que tu le veuilles ou non.

- Khadafi n'était pas sans défauts mais était notre allié objectif et participait à la lutte contre l'extrêmisme islamiste ainsi qu'à la stabilité régionale ce qui sont deux objectifs de notre politique étrangère.

Cette guerre en Libye est un véritable mode d'emploi pour déstabiliser une région et était déja dénoncée à l'époque.

Yep vaut mieux laisser faire comme en Libye. Labas la guerre est finie et le pays stable et en paix.
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Le statut quo autour d'un dictateur n'apportera jamais l'ordre, jamais. Il y aura toujours à un moment ou un autre une instabilité.

Sauf que la présence d'armes puissantes à faible cout et en circulation incontrolée peut transformer des nuisances locales en menaces majeures capables de vaincre une armée régulière comme au mali. Ca peut aussi convaincre certaines mouvances d'abandonner un processus de conciliation et d'imposer leur point de vue par la force (l'argent des trafics permettant d'avoir désormais un arsenal beaucoup plus puissant), ça crée aussi un marché de l'emploi guerrier avec une main d'oeuvre très peu couteuse.

De plus l'instabilité libyenne facilite la création de sanctuaires à cheval sur les différentes frontières.

Encore une fois c'est faux, et le stricte contraire. Il a été démontré mainte fois que c'est le despotisme de ces dirigeants avec le concours des occidentaux qui a aidé à développé l'islamisme radicale.

Le concept consistant à imposer des élections (ce qui est très différent de la démocratie) par des pays étrangers pour régler les problèmes d'instabilité dans le tiers monde (discours de la baule de mitterand sur l'afrique) a échoué de manière répétée voire a aggravé la situation (irak, libye).

Il faut revenir à une approche plus réaliste: ne pas prétendre transformer un pays du tiers monde en démocratie libérale mais maintenir le pouvoir en place tout en cherchant un très relatif compromis entre les différentes factions en présence, sans se faire d'illusion sur les faibles chances de succès et le très long chemin qui reste à parcourir aux pays en question.

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Le concept consistant à imposer des élections (ce qui est très différent de la démocratie) par des pays étrangers pour régler les problèmes d'instabilité dans le tiers monde (discours de la baule de mitterand sur l'afrique) a échoué de manière répétée voire a aggravé la situation (irak, libye).

Tu te trompes de conflit là. On ne parle pas de l'Irak ou de l’Afghanistan. Rien a été imposé aux Libyens, c'est eux qui ont pris les armes hier et qui construisent leurs institutions aujourd'hui. Parler d'échec dans le cas Libyens me semblent un peu précipité, il faudra voir dans plusieurs années, surtout quand on sait que des trois révolutions terminé, ceux sont les seuls qui n'ont pas élu des islamistes.

Et de toute façon on peut reprocher à la Libye de mal sécuriser ses frontières aujourd'hui, d'avoir des groupes armées sur son sol qui attaquent des voisins (cas qui nous intéresse sur ce sujet), mais pas de s'être révolté contre Kadafie. La question n'est pas de savoir si il fallait garder le dictateur, mais comment faire aujourd'hui pour que la situation se stabilise et que l'Algérie ne voit plus des groupes l'attaquer depuis cette dernière.

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Rien a été imposé aux Libyens

Pourtant on est intervenus pour faire basculer le rapport de force, nous avons de fait imposé  le vainqueur de notre choix et nous sommes donc co-responsables de la situation actuelle.

Par ailleurs dire "les libyens ont pris les armes" n'a pas de sens, tant "les libyens" sont des factions diverses avec des objectifs très différents, et du fait que khadafi avait des soutiens assez importants pour avoir tenu aussi longtemps malgré la coalition et la faiblesse de ses moyens militaires.

Que le gouvernement lybien n'aie pas élu d'islamiste trop extrêmiste ne doit pas cacher que la marge de manoeuvre de ce gouvernement est très faible et qu'il doit en permanence négocier ses prérogatives avec des milices qui elles sont en partie extrêmistes.

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