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Imposer un budget équilibré, est-ce possible ?


alexandreVBCI
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M'enfin dans l'ensemble un président puissant ça me va.

Que n'en a t on pas eu un quand il s'agissait de taper du poing sur la table quand il y avait un Pétain capituleur en face

Ou autre chose qu'un Louis XV tout le temps à la chasse pour abandonner les Indes et les Ameriques et une partie de la Flandre

Ou encore un Mendes France compétent mais les poings liés par une structure de république favorisant l'indécision et l'immobilisme politique.

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Euhhhhh.

Pétain et Louis XV... Élus avec combien de voix?

À chaque une seule voix suffit

Celui-ci élu de droit divin (et tu ne me diras pas le contraire, cela n'en fait qu'une ;) )

Celui-là de celle de Darlan, retourné devant la promesse du ministère de la Marine (dans mon souvenir, n'étant pas historien de profession ;) )

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Pétain a tout de même recu les voix de la grande majorité des députés présents à l'AN pour le vote des pleins pouvoirs, et de la majorité absolue en comptant les absents. C'est une élection indirecte.

On a tendance à l'oublier, mais son accession au pouvoir n'est pas illégale en 1940: c'est plutot l'usage qu'il a fait de cette légalité qui est honteux, et le fait que la loi n'aime pas les perdants de l'Histoire. Dans ces genre de situation, la loi se modifie de manière rétroactive en cherchant la petite bête juridique qui fera dire "tiens on s'est rendu compte très longtemps après que c'était illégal"  :P.

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Il me semble que les députés de l'époque ne pouvaient pas confier les pleins pouvoirs de façon constitutionnelle. Donc ça resterait "illégal".

Cela se discute du point de vue juridique puisque c'est une affaire d'interprétation.

Il aurait été plus simple que dire que la loi ne fait la légitimité dans ce genre de cas extrême, ce qui aurait évité le débat sur le sexe des anges.  :lol:

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Pour les partisans de l'indépendance financière, du retour de la dette à zéro ou pour tous ceux qui comme moi en ont marre d'entendre chaque jour la liste des milliards de cadeaux que nous promettent les candidats à l'élection présidentielle.... est-il possible d'imposer un budget équilibré à l'état mais aussi bien sur aux régions, aux départements et communes sous menace de sanctions électorales ?

=> Mettre dans la loi que le non respect de la règle de l'équilibre budgétaire pendant plus de deux ans (par exemple) entraine une élection anticipée et l'interdiction de se représenter aux sortants pendant 5 ans ne serait-il pas suffisant pour forcer les politiques à ne plus dépenser plus qu'ils n'ont dans leur budget ?

Est ce que c'est souhaitable ???

Un budget perpétuellement équilibré, signifie que la quantité d'argent en circulation restera toujours la meme, sauf création de monnaie "horizontale" (crédit octroyés par les banques commerciales au privé), l'économie va devenir simplement un jeu de chaises musicales où le capital se fera rare, la production de biens continuera bon an mal an mais pour une quantité équivalente de monnaie en circulation, d'où déflation avec son cortege d'effets destructeurs sur l'économie.

On fait tous l'erreur de penser que le budget d'un état est equivalent au budget d'un menage ou d'une entreprise, et les hommes politiques ne sont pas les derniers à relayer cette contre-vérité (par ignorance ou idéologie), mais l'état "naturel" d'une économie moderne prospère est celui  où l'état a des dettes importantes (mais pas superieures à un certain seuil du PIB pour eviter l'effet boule de neige) et fait regulierement du déficit.

Ou pris autrement, comment voulez vous que le secteur privé s'enrichisse (en accumulant $ ou €) si cet argent n'a pas été créé auparavant par un mécanisme de dette ? C'est une histoire de vases communicants.

Ce qui est mauvais pour l'économie mondiale ou celle d'une région ce sont les déséquilibres trop grands et trop durables, pas les déficits divers (budgetaire ou balance commerciale). Si nous transformions l'Europe en super-Allemagne, budget equilibré et exportation en majorité on deviendrait une Chine-bis, sauf que le Forex nous le fera payer en renchérissant l'euro à des niveaux stratospheriques.

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On fait tous l'erreur de penser que le budget d'un état est equivalent au budget d'un menage ou d'une entreprise, et les hommes politiques ne sont pas les derniers à relayer cette contre-vérité (par ignorance ou idéologie)

Pas tous, y en a certains qui expliquent que c'est une inéptie de comparer les comptes/finances d'une entité publique avec une entreprise ...

Le problème est que l'on applique à la "chose/vie publique économique" les indicateurs et règles du secteur privé et financier, ce qui est là aussi une malhonnêté grossière.

La mission d'un état, d'une région, d'une commune n'est pas nécessairement de faire des dépenses qui vont rapidement entrainer des recettes supérieures. Enormément de dépenses "courantes" servent à une "pseudo-rentabilité" (j'aime pas le terme pour l'économie publique) à moyen ou long terme. On éduque pas un gosse de 4 ans, pour le revendre avec profit quand il en aura 6 .... A l'échelle d'un pays, quel est le "return on invest" d'avoir en permanence un ou deux SNLE près à vitrifier 50 mio d'énnemis potentiels ?

Il y a dans l'activité publique un spectre très large uniquement basé sur le très long terme et le bien-être des populations (économiquement parlant l'on devrait euthanasier toute personne partant à la retraite .....) pour lesquels les fonds engagés ne peuvent être quantifiés, controlés, mesurés, comme l'achat d'une machine-outil, le coût de transport de 2 tonnes sur 500 km ou les heures supplémentaires d'un ouvrier spécialisé. Et pourtant l'on applique à cette économie uniquement les quotas, indices, systèmes de gestions, régles,  utilisés dans l'économie la plus capitalistique et libérale telle qu'en vigueur aujourd'hui ..

C'est comme si à partir de demain, les règles du Rugby s'appliquaient au foot, sous prétexte que c'est un sport collectif, se jouant sur gazon, dans un stade ...

Alors les règles d'or et autres lois interdisant les déficits, très bien mais sur quelles bases, quels critères ? Une ville coupe-gorge, polluée, sale, sans eau courante potable, mais ne faisant pas de déficit serait mieux côtée que sa voisine, propre, protégée, respirable, mais présentant un déficit de 3 % ?

Clairon

Clairon

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Pas tous, y en a certains qui expliquent que c'est une inéptie de comparer les comptes/finances d'une entité publique avec une entreprise ...

Clairon

ça serait pas une bonne excuse pour le laissé aller ?

Désolé si les missions de l'état ne sont pas les memes que celles des entreprises privée, je vois pas pourquoi la gestion serait différente : équilibre des comptes, amortissement, évaluation des investissements, gestion des ressources humaines, etc..

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Un déficit pemanent c'est cumulatif, de même que les intérêts. Intérêts qui augmentent les dépenses de l'état à leur tour et réduise sa marge de manoeuvre. A terme on constate la situation actuelle : on s'endette pour payer les intérêts des dettes précédentes (on parle même pas de rembourser le capital !). C'est le cercle infernal qui ne profite qu'aux préteurs.

100 %  de l'impôt sur le revenu sert à rembourser les intérêts de nos dettes.

La dette n'augmente pas la capacité financière de l'état, elle la réduit : on est obligé d'augmenter les impôts et de réduire nos dépenses réelles pour payer nos frais financiers.

Une ville coupe-gorge, polluée, sale, sans eau courante potable, mais ne faisant pas de déficit serait mieux côtée que sa voisine, propre, protégée, respirable, mais présentant un déficit de 3 % ?

C'est une illusion. Si je fais un emprunt pour acheter une ferrari alors que mon voisin s'est acheté avec ses économies une twingo, j'ai l'illusion d'être plus riche que lui.... jusqu'à que je me rende compte que j'ai pas les moyens de payer ne serait-ce que les intérêts de ma dette... et que je fais un emprunt de plus pour les payer....ce qui augmente encore plus ma dette... et ainsi de suite. C'est du surendettement, et c'est exactement ce qu'à fait notre pays. 

Dans un budget équilibré, l'augmentation du PIB doit nous apporter mécaniquement par l'impôt une augmentation des recettes, ce qui permet une augmentation des dépenses. Aujourd'hui nos dépenses sont déconnectées de nos recettes, ça ne peut pas marcher à titre privé, ça ne peut pas marcher dans une entreprise, ça ne peut pas marcher au niveau de l'état.

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Voilà vous continuez tous à comparer le budget d'un état avec celui d'un particulier ou d'une entreprise.

C'est intellectuellement confortable mais économiquement faux. Je ne sais pas en quelle langue il faut le dire.

Deja la première erreur c'est de considerer la dette en valeur absolue, si on la regarde sous cet angle elle ne fait qu'augmenter exponentiellement dans tous les pays. Cette métrique est ridicule. Il faut considérer le ratio DETTE/PIB. On peut très bien continuer à s'endetter et le poids de la dette s'alléger relativement. En revanche, les tenants de l'austérité (pleine de bon sens terrien) ne comprennent pas que la rigueur en période de crise aggrave considérablement celle ci, entrainant une chute importante du PIB, on pourra réduire d'un coté la dette à force de coupes, mais la chute du PIB sera encore plus importante, ce qui aura pour effet d'augmenter le ration DETTE/PIB. C'est ce qui se passe en Grèce, et à peu près partout où celà a été tenté.

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Le souci qu'on a c'est qu'on est incapable de supprimer les dispositif "d'aide" des périodes de crise, lors des periode de reprises ... Ce qui rend cette logique d'endettement pour la croissance peu lisible en cas de crise, vu que justement elle s'applique finalement tout le temps.

Exemple simple l'Assedic, quand ca va mal les comptes sont déficitaire quand ca va bien ils sont bénéficiaire, et d'assez petit variation de croissance font basculer de l'un a l'autre. Sauf que en cas de bénéfice, plutot que de mettre l'argent au chaud pour préparer un matelas pour les crises ... on le claque en dopant les prestations - celles qu'on a baissé un peu avant certes -. Résultat plutôt que d'envisager des plan a long terme avec des investissements formations, des financement de chômage partiel extensif etc. on cède a la redistribution des fruit d'une croissance qui ne sont meme pas encore mur. On a assisté a la même chose avec le paquet TEPA, qui a voulu redistribuer de la croissance qui n'exista pas au détriment de projet de fond de restructuration du tissu économique ... résultat le peu de cartouche qu'on a on les brule systématique - c'est vrai avec TEPA mais c'était vrai des précédent globalement aussi -. Si on ajoute a ca le fait qu'on se soit lié les mains monétairement, et qu'on se refuse par sentimentalisme a des travaux d'économie de fonctionnement de l'état - y a des milliards a économiser dans le fonctionnement des commissions, sous commission, strate et méandre de l'administration, et du mille feuille mairie, département, région etc. - ...

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Si l'on va dans la logique qui veut que les affaires d'état doivent être gérées comme une entreprise ou un budget familial (ce que je réfute complètement, une famille ne va pas tuer un de ses gosses ou le revendre si il coute trop cher, ce que toute entreprise fait. On investit pas dans l'éducation des enfants pour les revendre au mariage en faisant un bénéfice ....)

Et bien en appliquant la logique d'un budget équilibré d'une famille, que ce passe-t-il pour beaucoup de personnes : certains mois on économise, d'autres mois on dépense plus en puisant dans ses économies. Perso ayant un salaire variable, c'est ce que je fais. Je touche mes coms tous les trimestres, je mets une partie de côté en sachant que j'en boufferais une partie pour de la consommation courante les mois sans coms ...

Le problème des états est que durant les périodes de vaches grasses (et il y en a eu quelques unes ces dernières décenies), les états n'en profitent pas alors pour faire certaines économies et mettre des fonds de côté, pour les années de vaches maigres. C'est malheureusement assez typique d'un pays comme la France qui ne fait ses réformes et changements que dans la douleur et au moment ou cela fait le plus mal.

Si l'on avait envisagé certaines économies au moment ou la machine économique allait bien, les effets auraient été moins sensibles pour une bonne partie de la population, et lors de la période suivante de vaches maigres, on relache un peu la pression pour là ré-investir et supporter la machine. Mais les buts électroralistes empêchent une telle stratégie, surtout en France.

Clairon

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Voilà vous continuez tous à comparer le budget d'un état avec celui d'un particulier ou d'une entreprise.

C'est intellectuellement confortable mais économiquement faux. Je ne sais pas en quelle langue il faut le dire.

confortable ? il me semble qu'il est beaucoup plus confortable de penser que l'état "c'est pas pareil" et qu'il peut faire a peut pret n'importe quoi.

Deja la première erreur c'est de considerer la dette en valeur absolue, si on la regarde sous cet angle elle ne fait qu'augmenter exponentiellement dans tous les pays. Cette métrique est ridicule. Il faut considérer le ratio DETTE/PIB. On peut très bien continuer à s'endetter et le poids de la dette s'alléger relativement. En revanche, les tenants de l'austérité (pleine de bon sens terrien) ne comprennent pas que la rigueur en période de crise aggrave considérablement celle ci, entrainant une chute importante du PIB, on pourra réduire d'un coté la dette à force de coupes, mais la chute du PIB sera encore plus importante, ce qui aura pour effet d'augmenter le ration DETTE/PIB. C'est ce qui se passe en Grèce, et à peu près partout où celà a été tenté.

Déjà ça c'est déjà croire que le PIB appartient à l'état. Désolé non, l'état ne peut pas (ou ne devrait pas) pouvoir prendre ce qu'il veut.

Mais effectivement la dette/PIB est une indication de la capacité d'endettement. M'enfin il y a PIB et PIB : quand on importe des télé Coréennes, ça fait augmenter le PIB mais je vois pas en quoi ça augment la capacité d'endettement de l'état si ce n'est sur la TVA perçue m'enfin t'avouera que c'est pas super sain comme fonctionnement.

Concernant la rigueure : ce qui compte c'est que la baisse des dépenses de l'état soit plus rapide que la baisse du PIB. C'est sur que si ce n'est pas le cas il y a pas trop d'interet.

Alors il y en a qui disent "mais non,, ce qu'il faut c'est que la croissance du PIB soit plus rapide que les augmentations des dépenses de l'état". Merci on avait deviné, c'est défoncer une porte ouverte que de dire ça.

Sauf que la croissance elle se décrète pas. Croire qu'en augmentant les dépenses de l'état tu va générer une croissance du PIB supérieure a l'augmentation des dépenses c'est ce que la gauche et les syndicats nous rabachent depuis 30 ans (politique de la demande / néo-keynesianisme) et c'est de la foutaise. C'est croire au mouvement perpetuel. Elle est pas belle la vie ? t'as une crise, tu claque de la tune, ça fait de la croissance et ça rembourse  la tune que t'as claqué. Et bien ça, c'est peut etre super confortable mais ça marche PAS !

 

Donc on a la croissance qui ne se décrète pas, si tu sait pas comment faire de la croissance qu'est ce qui te reste comme solution ? et bien de tailler dans les dépenses, et tailler PLUS VITE que la baisse du PIB. ça on sait toujours faire. Si t'as pas le courage politique de le faire en bon ordre (en préservant le régalien) et bien c'est le banquier qui le fera en te coupant les vivres.

Au bout du bout, il y a 2 choses qui nous on foutu dedant:

1- la politique de la demande,

2- l'illusion de l'économie post-industrielle basée uniquement sur les services.

si on se fout bien profond dans le crane qu'on avait tout faux sur ces deux stratégies, on aura fait 80% du boulot de redressement : les français sont super bon quand ils ont compris un truc. Le probleme c'est qu'il y a que quand ils sont dans le noir qu'ils voient la lumière.

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Je n'y connais rien en éco et je cherche à comprendre les différentes positions de chacun ; Un pote que je pense etre en désaccord avec toi amarito me dis ceci :

créer de la croissance via des dépenses publiques, ça ne marche pas, ça ne peut pas marcher, pour une bonne raison : tout l'argent dépensé par l'état doit être prélevé

l'état ne fait pas surgir des richesses du néant.

Soit il prend via l'impôt, et c'est un jeu à somme nulle, moins les pertes liés aux frais de prélèvement de l'état

Jeu nuisible, parce qu'on passe d'un argent librement dépensé, donc dans les secteurs qui apportent le plus à ceux qui dépensent, vers des secteurs arbitrairement choisis par l'état

ou alors l'argent vient d'un emprunt, et là, c'est la croissance future qu'on sacrifie au profit de la croissance actuelle

problème : on fait ça depuis 30 ans

faire ça sur 2 ou 3 ans, pourquoi pas

mais sur 30 ans, c'est de la folie furieuse, et ça finit forcément par casser ; on ne peut pas résoudre le problème de la dette par plus de dette

C'est de la logique de base

Par contre, oui, une baisse brutale des dépenses étatiques sans baisse d'impôt peut faire chuter la croissance

c'est à mon avis une cure de sevrage indispensable dans l'état dans lequel on est

après, vaut-il mieux le faire très progressivement ou brutalement ?

là je n'ai pas la réponse

mais il faut le faire

et les faits sont là : tant qu'il est possible de dépenser, l'état dépensera

il l'a prouvé

il a fallu attendre qu'on soit vraiment dans la mouise, au point où il est impossible de s'en sortir sans dommage pour qu'on commence à parler de réduction du déficit (on ne parle même pas de la réduction de la dette elle-même)

deux choses de plus sur l'austérité

1. on a pas le choix

il n'y a plus d'argent

on pourrait retarder cette échéance pour les grecs, mais pour nous, quand on sera à court, il n'y aura personne pour nous prêter encore de l'argent par charité

2. elle redonne confiance aux créancier

cela permet d'adoucir le sevrage en empruntant encore un peu et en évitant un défaut brutal

pour les exemples, ce qu'il dit est faux, ou du moins à courte vue

bien menée, l'austérité est salutaire pour une économie

exemple, la suède

les théories keynésiennes, en plus d'avoir été infirmées par l'histoire, partent d'une erreurs de raisonnement fondamentale ; selon elles, il faut stimuler la consommation, via l dépense publique, ce qui entrainera la hausse de l'économie.

c'est inverser cause et conséquences !

pour eux, la consommation est la cause et la production la conséquence ; la consommation est nécessaire et la production souhaitable

c'est dément !

c'est exactement l'inverse !

le rôle entier de l'économie est de produire, pour nous permettre de consommer, pas l'inverse

application "brutale" des théories de la consommation : embauchons la moitié des chômeurs pour creuser des trous de matin et l'autre moitié pour les reboucher le soir

plus de chomage, magique

sera-t-on plus riche pour autant ?

Qu'en penses tu amarito ?

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Ok Roland, le néo-keynesianisme c'est des foutaises de syndicats et de la gauche  :oops:

Pas la peine de discuter face à une position dogmatique.

Moi je te parle de science, toi tu parles de politique.

ben voyons tu m'as vachement convaincu.

Ta "science" est bien jolie mais t'as rien compris au film : le keynesianisme c'est tirer sur la batterie pour faire redemarrer un moteur qui a calé. ça ça peut marcher mais faut un moteur qui fonctionne, du carburant et du ju dans la batterie. La politique de la demande ou neo_keynesianisme, c'est rouler sur le demarreur en tirant sur la batterie. Et bien ça, c'est super confortable, mais ça marche PAS.

Autre image : c'est comme croire qu'une voiture avec un moteur electrique sur les roues arrieres et une dynamo sur les roues avants pour alimenter le moteur à l'arriere, ça roule. Et bien non ça ne roule pas. C'est de la science, pas ta pseudo-science a la mort moi le n***d. La science a depuis longtemps prouvé par a + b que le mouvement perpetuel est impossible (ce qui n'empeche pas beaucoup d'illuminés de continuer a chercher)

Je me repete mais le fric il faut:

1) le gagner

2) le depenser

et dans cet ordre

Les politiciens continuent a nous seriner la douce musique de la politique de la demande ? continues a te faire embobiner par ces charlatans, au final quand le banquier coupera les vivres je crois pas que je serais de ceux qui souffrirons le plus. Si t'es dans le secteur public, appretes toi a passer un sale moment (pour une fois)

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Je me repete mais le fric il faut:

1) le gagner

2) le depenser

et dans cet ordre

Tu mélange argent/monnaie  et richesse ... promesse de richesse etc.

Un entrepreneur commence par dépenser ... construit un outil de production ... et produit de la richesse ... gagne de l'argent ... et accessoirement compense la dépense initial. Cette dépense initiale ne correspond pas a une richesse réelle mais a une richesse promise ou espéré.

Si tu attend de gagner de l'argent pour en dépenser tu n'arrivera a rien ;)

La vrai question c'est la finalité de la dépense, et la pertinence de l'espérance de création de richesse associé.

Pour ce qui est de la stimulation économique, il s'agit de stimuler l'investissement et la création de richesse ... pas de jeter de l'argent par les fenetres! Or jusque la on stimule la consommation de produit chinois et l'investissement dans des cailloux qui ne crée aucune richesse ... forcément que ça ne marche pas!

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Honnetement je ne sais pas où donner de la tête les amis.

Il y a tellement de choses dites dans la confusion la plus totale : Keynes, le keynesianisme, le néo-keynesianisme, la politique de la demande, et ce SANS APPORTER LE MOINDRE CHIFFRE, LA MOINDRE PREUVE SCIENTIFIQUE DE CE QUI EST AVANCE. Roland, toutes tes affirmations péremptoires (mais tu n'es pas le seul) peuvent être REDUITES A UN SEUL AXIOME : "DEPENSE ETAT=MAL"

voire "ETAT=MAL"

C'est quand meme fou, on est sur un forum dédié à la défense et on voit mal comment ce secteur existerait sans l'Etat. Secundo, les intervenants sont tres éduqués, intelligents, mesurés et visiblement dotés d'un esprit cartésien et scientifique. Mais curieusement dès qu'on parle d'économie, c'est le retour à l'age des ténèbres, on se croirait en pleine guerre des religions ou un film des Monthy Pyhton  :happy:

Pourtant je vous assure que la macroéconomie est une science moderne. Et les modèles néo-keynesiens fonctionnent VRAIMENT. L'aller-retour entre ce qu'on observe dans la réalité et les équations est quasi-parfait, c'est même un des domaines les plus exacts de cette (encore très jeune) science économique. Et je ne dis pas ca pour fâcher qui que ce soit ou pour faire plaisir à la CGT ou à la gauche  :oops:

Donc, je baisse les bras (pour l'instant), la tache est trop herculéenne : la conception et le rapport à l'argent de chacun est trop viscéralement "imprimé" dans nos esprits et subsconscients que la majorité des gens se refusent à croire quoi que ce soit meme face à des preuves définitives.

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Je n'y connais rien en éco et je cherche à comprendre les différentes positions de chacun ; Un pote que je pense etre en désaccord avec toi amarito me dis ceci :

Qu'en penses tu amarito ?

Ce que j'en pense honnetement : c'est que c'est du BS de comptoir :happy:

Pas l'ombre d'un raisonnement rigoureux, une méconnaissance totale de ce qu'est l'ARGENT, la RICHESSE, la DETTE, etc.

Bref, on a l'impression d'etre d'avoir pris une machine à voyager dans le temps et de se faire expliquer le mouvement des astres par des types persuadés que la terre est au centre de l'univers, ni plus ni moins.

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Et sinon, de manière un peu plus constructive ?  O0

Par exemple les effets bénéfiques de l'austérité sur la Suède

Un article de l'époque (1995) :

http://www.liberation.fr/economie/0101145069-suedois-modeles-a-l-ecole-de-l-austerite-a-l-image-d-un-pays-qui-decouvre-la-crise-les-renoncements-de-la-famille-ryk

Ce qu'on en dit maintenant

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/07/l-austerite-viatique-vers-la-croissance_1583717_3232.html

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Si l'on va dans la logique qui veut que les affaires d'état doivent être gérées comme une entreprise ou un budget familial (ce que je réfute complètement, une famille ne va pas tuer un de ses gosses ou le revendre si il coute trop cher, ce que toute entreprise fait. On investit pas dans l'éducation des enfants pour les revendre au mariage en faisant un bénéfice ....)

Et bien en appliquant la logique d'un budget équilibré d'une famille, que ce passe-t-il pour beaucoup de personnes : certains mois on économise, d'autres mois on dépense plus en puisant dans ses économies. Perso ayant un salaire variable, c'est ce que je fais. Je touche mes coms tous les trimestres, je mets une partie de côté en sachant que j'en boufferais une partie pour de la consommation courante les mois sans coms ...

Le problème des états est que durant les périodes de vaches grasses (et il y en a eu quelques unes ces dernières décenies), les états n'en profitent pas alors pour faire certaines économies et mettre des fonds de côté, pour les années de vaches maigres. C'est malheureusement assez typique d'un pays comme la France qui ne fait ses réformes et changements que dans la douleur et au moment ou cela fait le plus mal.

Si l'on avait envisagé certaines économies au moment ou la machine économique allait bien, les effets auraient été moins sensibles pour une bonne partie de la population, et lors de la période suivante de vaches maigres, on relache un peu la pression pour là ré-investir et supporter la machine. Mais les buts électroralistes empêchent une telle stratégie, surtout en France.

Clairon

et combien d'électeurs soutiendront cela ? Comme tu le dis les buts électoralistes empêchent une telle stratégie, mais l'élection est la base de notre démocratie.

On n'a jamais élus des gens parce qu'ils promettent de réduire la dette ou faire un budget équilibré !

C'est justement quand l'idée du chaos, de nécessité faisant loi est bien établie qu'on arrive à un certain soutien/acceptation populaire de l'austérité.

De toute façon, pour la toute grande majorité des gens, c'est toujours la crise, il n'y a jamais assez d'argent.

Je bosse avec des gens qui ont des revenus de couple supérieur à 7000€ net par mois et ils ont "dur", la vie est "chère"... Je suis le seul à dire que je trouve que je gagne bien ma vie : on me regarde bizarrement et ca coupe la conversation des pleureurs. (je bosse au GD Luxembourg paradis fiscal pour les travailleurs aussi).

On dit qu'il faut toujours se plaindre sinon c'est d'autres qui auront votre argent ou qu'ils font toujours regarder vers le haut pour "gagner dans la vie".

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Et sinon, de manière un peu plus constructive ?  O0

Par exemple les effets bénéfiques de l'austérité sur la Suède

Un article de l'époque (1995) :

http://www.liberation.fr/economie/0101145069-suedois-modeles-a-l-ecole-de-l-austerite-a-l-image-d-un-pays-qui-decouvre-la-crise-les-renoncements-de-la-famille-ryk

Ce qu'on en dit maintenant

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/07/l-austerite-viatique-vers-la-croissance_1583717_3232.html

Si tu t’intéresses un peu au suédoises tu vas vite comprendre d’où vient la croissance. De l'investissement. La suède passe près de 4% de son PIB dans la R&D - c'est le plus gros ratio R&D sur PIB d'Europe - pendant que chez nous on se traine a a peine 2% ... 60% des petits suédois font des étude supérieurs - c'est le plus haut niveau d'enseignement d'Europe - ... chez nous c'est plutôt 40% etc.

Je ne parle meme pas de la proximité industrie / université il suffit d'aller faire un petit tour a Linköping pour comprendre l'interaction presque symbiotique entre les étudiants les chercheurs et l'industrie.

Si tu poursuis en bas de l'article il y a indiqué trois condition indispensable pour que les restriction des budget public ne sabote pas tout ... et dedans il y a en premier, l'investissement privé prenant le relai de l'investissement public ... si tu crois un instant qu'en France ca se passera comme cela tu te trompes, en France l'investissement privé ne s'investis pas dans des activité a risque par aversion congénital au  risque - je ne parle meme pas de la sécurité juridique et fiscale désastreuse -.

Accessoirement l'austérité a l'échelle d'un pays alors que ses clients étrangers sont en phase de croissance c'est la bonne affaire - au final la réduction de la dépense publique, sans hausse d'impot, n'est pas ressenti du tout -... c'est même du parasitisme :lol: Une austérité massive a l'échelle de toute une zone économique qui fonctionne a moitié en vase clos c'est du suicide.

Je bosse avec des gens qui ont des revenus de couple supérieur à 7000€ net par mois et ils ont "dur", la vie est "chère"... Je suis le seul à dire que je trouve que je gagne bien ma vie : on me regarde bizarrement et ca coupe la conversation des pleureurs. (je bosse au GD Luxembourg paradis fiscal pour les travailleurs aussi).

En même temps a Luxembourg a 7k€ t'es pas vraiment riche :lol: il est difficile a suivre le standing local  :happy:

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Et sinon, de manière un peu plus constructive ?  O0

Deja comprendre ce qu'est l'argent aujourd'hui, ce qu'est une politique monétaire, ce qu'est un déficit budgetaire, le role des banques, etc.

J'ai fourni un lien plus haut (http://pragcap.com/understand-the-modern-monetary-system/understanding-modern-monetary-system), c'est vraiment le pré-requis indispensable pour reflechir calmement à la question.

On y apprend, que OUI HORREUR ULTIME ULTIME L'ETAT PEUT DEPENSER AUTANT QU'IL VEUT CAR IL PEUT CREER AUTANT D ARGENT QU IL VEUT. OUI L ETAT DEPENSE D ABORD ET PRELEVE ENSUITE. NON L ETAT FRANCAIS N A RIEN A CRAINDRE DES BANQUES (c'est un peu moins vrai depuis l'euro devenu une sorte de nouvel étalon-or pour les européens).  

Rien que le fait de dire ça, y en a qui sautent au plafond, leur nez se met à saigner et ils arretent de t'ecouter. Je veux bien continuer mais je n'ai pas envie de parler seul.

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Je continue de transmettre :  ;)

Oui l'état peut (pouvait) imprimer de la monnaie à volonté mais c'est un impôt qui ne dit pas son nom

la quantité de richesse ne dépendant pas de la quantité de monnaie, si on augmente la quantité de monnaie, on diminue son pouvoir d'achat ;

et ainsi l'état draine de façon invisible mais certaine la richesse de l'ensemble des gens possédant sa monnaie en imprimant des billets

Et une politique non maitrisée d'émission de monnaie ("L'ETAT PEUT DEPENSER AUTANT QU'IL VEUT CAR IL PEUT CREER AUTANT D ARGENT QU IL VEUT."), ça conduit à ça : l'hyperinflation - http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperinflation

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