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CenZUb / techniques de combat en Zone Urbaine


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c'est surtout qu'avec 40km de porté a on vraiment besoin de "collé" ? 

 

Bah en même temps si dans une guerre moderne et donc avec la mobilité d'aujourd'hui tu n'avances pas de plus de 40km en quelques heures ou journée, c'est que tu as un gros probléme :lol:

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Il me semble que ce lien est plus complet car donnant accès à tous les numéros de doctrine tactique en plus des anciens numéros de doctrine que fournissait ton lien ;)

http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/periodiques/reflexions-tactiques-doctrine-tactique/archives-doctrine-tactique

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je t'ai répondu dans le fil EBRC , mais je colle ici pour ne pas être HS :

C'est dans le numéro 3 de Doctrine du CDEF 

Bon cela date de 2004 et n'intègre les Retex de Fallugia (et ne mentionne pas le superbe travail de Michel Goya, sur "les diables furieux de Fallujah").

Dans ce numéro, le plus intéressant n'est pas l'étude CAPAZUB, qui manque de détails, même si l'on note que dans les capacités à acquérir il est mentionné celle de "tirs de saturation à partir de véhicules et de production d'effet de zone"

 

Mais plutôt le Retex sur Grozny 1 et 2 , où l'on documente la "casse" lors des raids blindés en intramuros, qui conduisent logiquement à privilégier le maintien à distance des blindés et de l'artillerie et une pénétration raisonnée où les véhicules sont tous dotés d'armement antiaériens dans les 23 à 30 mm pour tirer en hauteur.

(ce qui valide le choix du 40CTA de ce point de vue).

Ou encore la chance des Youesses lors de la prise de Bagdad, où leur force blindée rentrée dans la ville n'aurait pas survécu si les irakiens avaient eu l'expertise des tchéchènes.

 

On note toutefois le chapitre des "Feux indirects" (avec un joli AUF-1 en image) , il est dit :

"L'artillerie ennemie étant le seul moyen d'appui direct de l'adversaire et ses possibilités de manoeuvre et d'esquives réduites, la contrebatterie prend ici une importance particulière".

 

Si l'on parle de contrebatterie, n'est ce pas souligner l'intérêt de véhicules protégés comme le sont les AUF-1 par rapport aux CAESAR et par voie de conséquence l'intérêt d'un successeur "déployable"  ???

 

d'où mon regret de ne pas profiter de l'option EBRC pour avoir un chassis compatible avec un 155 mm.

 

5793880863_2cc3a73e8c_z.jpg

 

A grozny, les russes sont allés comme des boeufs....

 

Les USA ont mis en place des systèmes de box avec un appuie massif de l’aviation, une excellente coordination infanterie blindé avec des rush pour déstabiliser les forces adverses etc....

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  • 2 years later...
Le 22/07/2016 à 20:57, ascromis a dit :

Entraînement des Marines basés à Moron à Sissonne.

 

 

Je n'avais pas vu que tu avais posté cette vidéo , et quand je l'ai trouvé sur youtube je l'ai partagé sur le file USMC .

 

Nos gars avec les VBCI sont au top !

Pour les marines , il y a un très  très bon niveau pour le combat en ZUB , il s'adapte bien à l'environnement ,s'est fluide et sa percute rapidement .

 

 

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Ce n'est pas au CENZUB mais CETIA .

 
La SAED en action

La section d’aide à l’engagement débarqué (SAED) du 2e RIMa a effectué un parcours groupe au centre d’entraînement au tir inter armes (CTIA) le 20 mai 2016. Immersion au cœur de l'action !

Publié par Armée de Terre sur vendredi 29 juillet 2016

 

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  • 1 year later...
  • 1 year later...

Je viens de tomber sur le témoignage d'un soldat membre de la FORAD au Cenzub et c'est très intéréssant : https://www.aumilitaire.com/communaute/topic/22746-retex-cenzub/

On y apprend que les mecs de la FORAD n'ont qu'une vie tandis que les assaillants peuvent revivre à l'infini, et il semble que les taux de mortalités chez les assaillants soient vraiment super élevés. Supérieur à 1 pour 5.

Bref petit retex utile sur le déroulement  concret d'un entrainement au CENZUB.

  • J'aime (+1) 1
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Pour le combat en zone urbaine je me demande si on a pensé à étudier le jet de grenade à main par rebond sur les murs. Trouver l'angle, voir les types de revêtement sur murs, bien évidemment aussi le type de grenade à main ( on a une différence entre celle d'exercice, les réelles). 

Ça peut paraître dangereux , mais je pense que sur certains lieux, pièce, coin de couloir , cage d'escalier, etc... Ça pourrait être très utile afin d'éviter une trop grosse exposition pour le lanceur. 

Alors bien évidemment, il y a toujours le risque que l'adversaire  dispose des éléments ( meubles, portes démontrée, etc...) qui pourraient gêner et faire renvoyer la grenade qui rebondirai sur ces éléments , mais c'est pas forcément généralisé, et puis en visant vers le haut  d'un mur on pourrait limiter le risque. 

Bon c'est juste une observation comme ça, ça vaut se que cela vaut. 

 

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  • 2 months later...
  • 1 month later...

@Tancrède

Je pense que cet article sur un combat de Fallujah mais aussi d'une autre affaire en Irak va t'intéresser sur le type de préparation, de l'intérêt d'avoir une certaine continuité avec des cadres d'expérience pour garder le contrôle des gars formaté à un combat violent en mode urbain, ayant vécu en réel de type de combat à Fallujah, puis devant gérer l'année suivante ( il me semble) un autre type de combat ou là ça a poser des pb qui ont fini dans un tribunal militaire, parmi eux des gars qui avaient vécu se combat relaté dans l'article. 

Je pense que c'est très intéressant car ça apporte de la réflexion sur le degré d'agressivité nécessaire pour gérer un combat urbain, mais aussi de disons garder un cadre ou avoir des vétérans homme du rang avec des plus jeune peut ne pas être simple si il n'y a plus de référent gradé eux aussi vétéran. 

 

On a aussi des infos d'ordre technique  tactique en combat urbain, des pb qu'une technique a connue.

J'ai observé qu'à Fallujah, on voyait régulièrement des marines avec une baïonnette au bout du fusil, je pense que le côté tension et proximité avec des insurgés pouvant débouler à tout instant à dû être se qui a motivé la mise en place de la baïonnette. 

Je me rappel dans un très vieux Raid magazine, des soldats belges à l'entraînement avait des techniques pour l'emploi de la baïonnette en combat urbain, mais n'ayant plus se magazine, je ne me souviens plus des arguments qui été mis en avant par ces militaires belge, mais j'avais trouvé ça très intéressant dans mon souvenir. 

https://www.vice.com/en_us/article/7xgbdy/inside-the-kill-zone-of-fallujahs-hell-house

  • Merci (+1) 1
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Le 06/09/2019 à 13:21, Gibbs le Cajun a dit :

Pour le combat en zone urbaine je me demande si on a pensé à étudier le jet de grenade à main par rebond sur les murs. Trouver l'angle, voir les types de revêtement sur murs, bien évidemment aussi le type de grenade à main ( on a une différence entre celle d'exercice, les réelles). 

Ça peut paraître dangereux , mais je pense que sur certains lieux, pièce, coin de couloir , cage d'escalier, etc... Ça pourrait être très utile afin d'éviter une trop grosse exposition pour le lanceur. 

Alors bien évidemment, il y a toujours le risque que l'adversaire  dispose des éléments ( meubles, portes démontrée, etc...) qui pourraient gêner et faire renvoyer la grenade qui rebondirai sur ces éléments , mais c'est pas forcément généralisé, et puis en visant vers le haut  d'un mur on pourrait limiter le risque. 

Bon c'est juste une observation comme ça, ça vaut se que cela vaut. 

 

On préconise en général le jet d'une grenade à fragmentation avant d'entrer dans un bâtiment (par une porte ou une fenêtre). Il est en effet quasiment impossible d'avoir un rebond qui ferait ressortir la grenade, de plus, le lanceur est protégé des éclats et du souffle par un mur porteur. A l'intérieur, une erreur peut rapidement être mortelle pour le lanceur vu la quantité d'objets ou d'angles pouvant nous retourner la grenade sans compter les effets sur un mur interne.

Pour cette raison, on utilise plutôt des grenades incapacitantes une fois à l'intérieur.

Accessoirement, enfumer une maison avec des fumigènes fonctionne très bien, plus qu'à attendre que "l'ennemi" se décide à sortir :chirolp_iei:. Mais, on évite d'utiliser cette méthode lors des exercices au vu des risques qu'elle fait courir aux opposants.

Modifié par Cadia
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31 minutes ago, Cadia said:

On préconise en général le jet d'une grenade à fragmentation avant d'entrer dans un bâtiment (par une porte ou une fenêtre). Il est en effet quasiment impossible d'avoir un rebond qui ferait ressortir la grenade, de plus, le lanceur est protégé des éclats et du souffle par un mur porteur. A l'intérieur, une erreur peut rapidement être mortelle pour le lanceur vu la quantité d'objets ou d'angles pouvant nous retourner la grenade sans compter les effets sur un mur interne.

Pour cette raison, on utilise plutôt des grenades incapacitantes une fois à l'intérieur.

Accessoirement, enfumer une maison avec des fumigènes fonctionne très bien, plus qu'à attendre que "l'ennemi" se décide à sortir :chirolp_iei:. Mais, on évite d'utiliser cette méthode lors des exercices au vu des risques qu'elle fait courir aux opposants.

Interdit ca maintenant. On nous a assez reproché (la France) cette propension à la frag au Kosovo ;)

Modifié par prof.566
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  • 4 weeks later...
  • 7 months later...
  • 1 month later...

Un compte rendu avec retex sur une opération en zone urbaine durant la 2ème guerre mondiale lors de la prise d'une ville allemande par les britanniques. 

https://51hd.co.uk/accounts/town_clearing

Ici j'ai mis le compte rendu retex :

Révélation

"TOWN CLEARING" - DÉGAGEMENT DE GENNEP ET GOCH,
OPÉRATION PLUNDER, PASSAGE DU RHIN, MARS 1945

"Notes on Town Clearing" écrit par le Lt Col JA GRANT-PETERKIN, DSO, OC, 1 GORDONS

Ces notes sont rédigées sur les expériences d'un bataillon qui a participé au nettoyage de deux grandes villes, GENNEP et GOCH, contre un ennemi déterminé et organisé. Une ville avait été lourdement bombardée, mais l'autre non, des civils avaient été évacués des deux. Les leçons apprises montrent que les principes énoncés dans Inf Trg Pt VIII sont solides dans la mesure où ils vont.

1. PLANIFICATION.

Plus que toute autre opération, une planification très minutieuse et détaillée est nécessaire avant de lancer une unité ou sous-unité dans une ville défendue. Des cartes à grande échelle, des photos aériennes agrandies et en particulier dans les obliques basses sont nécessaires pour déterminer les bâtiments clés sur lesquels il est probable que l'ennemi basera sa défense. Il ne tient pas toutes les maisons ou usines, mais celles d'où il peut obtenir un bon champ de tir et en particulier celles d'où il peut arrêter tout mouvement d'encerclement vers ses arrières.

L'idéal est que chaque section puisse voir exactement quels bâtiments elle doit nettoyer avant de franchir la ligne de départ.

2. PRINCIPES.

Il est essentiel que chaque sous-unité part d'une base très ferme, possède un petit objet compact, généralement un bâtiment clé sur lequel le commandant qui a fait une reconnaissance visuelle personnelle avant de se lancer.

Avec sa compagnie de fusiliers, il a prouvé qu'il n'est pas sage d'avoir plus d'une sous-unité en fonctionnement à la fois et que le commandant de l'unité ou de la sous-unité suivante doit être juste en avant avec le commandant attaquant pour voir le résultat et effectuer sa propre reconnaissance. . Comme toujours aussi, une réserve doit être réservée pour faire face aux postes inattendus qui prennent soudainement vie.

Le bruit et les échos du déblaiement des rues sont déconcertants et les hommes doivent toujours être «qui vive» pour essayer de localiser l'ennemi - le facteur le plus difficile de tous. Il est essentiel qu'ils se battent légèrement vêtus et sans le petit paquet et la pioche et la pelle, qui attrapent dans les cadres de fenêtres des portes de cave, etc. Un fusil et une baïonnette, le Bren, une offre libérale de grenades, des cœurs robustes et un niveau de leadership très élevé sont tout ce qui est nécessaire. Le degré de contrôle que les dirigeants doivent conserver dans ces opérations doit être élevé. Les individus et les sections doivent rester fidèles à leurs objectifs et ne sont pas autorisés à chasser l'étrange allemand.

Il a en effet été appris par une expérience amère que le défrichage est une opération fastidieuse et très fatigante qui ne peut être précipitée.

3. JOUR OU NUIT

Il a été prouvé que même dans l'obscurité complète, l'infanterie peut saisir un objectif limité dans une ville et dégager complètement cette zone, à condition qu'elle soit réduite. C'est peut-être le meilleur moyen de prendre pied dans une zone défendue, de précipiter immédiatement les concentrations d'artillerie dans l'obscurité et d'attraper l'ennemi alors qu'il est encore sous terre. Les opérations de nettoyage à grande échelle ne sont pas possibles dans l'obscurité car il est impossible de ne pas contourner l'ennemi - un principe - qui prend vie avec la lumière du jour et cause des dégâts et une confusion hors de proportion avec leur nombre. Les projecteurs ne sont pas d'une grande aide dans une ville.

4. SOUTIEN AU FEU.

Avant zéro, le poids le plus élevé de toute l'artillerie est nécessaire, mais à zéro et après, il devrait être soulevé des objectifs vers les faubourgs les plus éloignés de la ville, car il est déconcertant pour les troupes qui se défilent d'entendre des explosions devant eux, et se noient également. au bruit des tireurs d'élite s'ils sont tirés en appui rapproché. Aussi bien entraîné qu'il soit, dans une rue, il est impossible de dire avec précision de quel obus il s'agissait et les effets d'un 25 pdr sur une maison ne suffisent pas pour justifier son utilisation dans le soutien rapproché des troupes de déminage dans une ville. 4.2 Les mortiers ont par contre de la valeur lorsque les bombes atteignent le rez-de-chaussée: elles, en raison de leur zone de danger, sont naturellement mieux utilisées à l'arrière de la ville.

Les mouvements de tir des fantassins restent plus importants que jamais et les 77 grenades ont prouvé leur grande utilité pour couvrir les passages à niveau.

5. BOMBER SUR NE PAS BOMBER.

Du point de vue du fantassin, les bombardements lourds ont tous les inconvénients et aucun avantage, à moins qu'ils ne soient exécutés immédiatement avant l'assaut. Ensuite, les photos aériennes perdent certaines de leurs valeurs et la zone de danger pour les bombes lourdes empêche la précipitation immédiate de l'objectif lorsque la dernière bombe tombe. Les cratères et les gravats empêchent l'utilisation de chars, de crocodiles ou de guêpes et rendent l'évacuation des blessés encore plus difficile; cela rend l'exercice de défrichage à travers les jardins arrière peu pratique et le nettoyage des maisons du haut impossible. Cela rend également la tâche de l'ennemi de se cacher et de se camoufler plusieurs fois plus facilement; ses tireurs d'élite empêchent toujours l'utilisation de tous les bulldozers jusqu'à très tard dans les opérations.

De notre expérience de nettoyage d'une ville non bombardée, à celle qui a été lourdement bombardée, il ne fait aucun doute que le fantassin demanderait à l'aviateur d'aller ailleurs, d'autant plus qu'il ne tue ni même combat les défenseurs de l'infanterie et qu'il arrive à rencontrer.

6. MÉTHODES ENNEMIS.

Nous avons constaté que les Allemands que nous avons rencontrés, pour la plupart des parachutistes, se sont concentrés et combattus depuis les bâtiments clés, puis depuis le rez-de-chaussée; seuls les tireurs d'élite Spandau ont fait une histoire ou deux. Les pièges n'ont pas été rencontrés en grand nombre, des mines ont cependant été posées dans et autour de leurs démolitions, aux principaux carrefours et dans certains jardins, mais ces derniers étaient généralement marqués.

7. LES RÉSULTATS DE L'EXPÉRIENCE.

En repensant à nos expériences, les points que nous avons particulièrement notés sont peut-être: -

a) la lenteur de l'opération et la rapidité avec laquelle les troupes se fatiguent.
(b) la petitesse des objectifs qu'un peloton peut prendre la certitude,
(c) l'effet immédiat de la «guerre des flammes» - ce n'était pas une surprise, mais la vitesse avec laquelle l'ennemi a réagi était.
(d) les grandes difficultés supplémentaires que représentent les effets secondaires des bombes lourdes faites pour le fantassin.

8. PRINCIPES DE DÉGAGEMENT DE VILLE.

Enfin, les principes sur lesquels nous travaillerons pour la prochaine ville allemande que nous clarifions -

1. Planifiez toujours dans les moindres détails et informez chaque soldat visuellement si possible. Chaque homme doit connaître ce rôle particulier dans l'exercice de peloton.

2. Commencez chaque opération à partir d'une base très ferme.

3. N'opérez jamais plus d'un peloton à la fois dans la zone de l'entreprise.

4. Gardez une réserve prête, mais ne gardez pas les troupes en attente d'attendre leur tour sous le feu. Une fois en bas, il est parfois difficile de se relever.

5. Limitez sévèrement vos objectifs et basez vos opérations sur les bâtiments clés.

6. Ne contournez jamais un poste ennemi - ceci ne s'applique pas aux troupes coupées si elles sont envoyées largement autour de l'objectif entier.

7. Le feu et le mouvement s'appliquent autant que jamais - utilisez la flamme autant que possible.

8. Ne surchargez pas le soldat.

9. Priez pour que les troupes aient un grand cœur, désireuses de détruire l'ennemi dans un autre bastion allemand, car sans la plus grande combativité, les meilleurs plans peuvent acheter les chefs ne serviront à rien.

 

 

 

https://51hd.co.uk/accounts/notes_clearing

Révélation

LES LEÇONS DES OPÉRATIONS RÉCENTES.

Corps principal du QG 30

Ci-joint "Notes sur la compensation de la ville" écrites par le Lt Col JA GRANT-PETERKIN, DSO, OC, 1 GORDONS, à la suite d'expériences récentes dans ce type de combat.

Les pouvoirs publics chinois considèrent que les leçons tirées de ces notes sont d'une grande valeur et très bonnes. Il considère qu'il faut admettre qu'il faut du temps pour dégager une zone bâtie défendue par des troupes déterminées et que l'urgence de contourner la ville avec des unités pour empêcher l'arrivée de renforts et aussi à cause de l'effet moral de cet enveloppement sur les défenseurs de la la ville est importante. Les crocodiles ont toujours un effet immédiat mais il est souligné qu'ils ne peuvent pas fonctionner s'il y a des cratères de bombes causés par les bombardements aériens.

Il est considéré que ces notes auraient de la valeur pour être incluses dans les «Notes d'outre-mer» ou aux écoles de combat à la maison, et six exemplaires sont envoyés ci-joint pour transmission ultérieure.

 

https://51hd.co.uk/accounts/town_clearing

Révélation

"TOWN CLEARING" - DÉGAGEMENT DE GENNEP ET GOCH,
OPÉRATION PLUNDER, PASSAGE DU RHIN, MARS 1945

"Notes on Town Clearing" écrit par le Lt Col JA GRANT-PETERKIN, DSO, OC, 1 GORDONS

Ces notes sont rédigées sur les expériences d'un bataillon qui a participé au nettoyage de deux grandes villes, GENNEP et GOCH, contre un ennemi déterminé et organisé. Une ville avait été lourdement bombardée, mais l'autre non, des civils avaient été évacués des deux. Les leçons apprises montrent que les principes énoncés dans Inf Trg Pt VIII sont solides dans la mesure où ils vont.

1. PLANIFICATION.

Plus que toute autre opération, une planification très minutieuse et détaillée est nécessaire avant de lancer une unité ou sous-unité dans une ville défendue. Des cartes à grande échelle, des photos aériennes agrandies et en particulier dans les obliques basses sont nécessaires pour déterminer les bâtiments clés sur lesquels il est probable que l'ennemi basera sa défense. Il ne tient pas toutes les maisons ou usines, mais celles d'où il peut obtenir un bon champ de tir et en particulier celles d'où il peut arrêter tout mouvement d'encerclement vers ses arrières.

L'idéal est que chaque section puisse voir exactement quels bâtiments elle doit nettoyer avant de franchir la ligne de départ.

2. PRINCIPES.

Il est essentiel que chaque sous-unité part d'une base très ferme, possède un petit objet compact, généralement un bâtiment clé sur lequel le commandant qui a fait une reconnaissance visuelle personnelle avant de se lancer.

Avec sa compagnie de fusiliers, il a prouvé qu'il n'est pas sage d'avoir plus d'une sous-unité en fonctionnement à la fois et que le commandant de l'unité ou de la sous-unité suivante doit être juste en avant avec le commandant attaquant pour voir le résultat et effectuer sa propre reconnaissance. . Comme toujours aussi, une réserve doit être réservée pour faire face aux postes inattendus qui prennent soudainement vie.

Le bruit et les échos du déblaiement des rues sont déconcertants et les hommes doivent toujours être «qui vive» pour essayer de localiser l'ennemi - le facteur le plus difficile de tous. Il est essentiel qu'ils se battent légèrement vêtus et sans le petit paquet et la pioche et la pelle, qui attrapent dans les cadres de fenêtres des portes de cave, etc. Un fusil et une baïonnette, le Bren, une offre libérale de grenades, des cœurs robustes et un niveau de leadership très élevé sont tout ce qui est nécessaire. Le degré de contrôle que les dirigeants doivent conserver dans ces opérations doit être élevé. Les individus et les sections doivent rester fidèles à leurs objectifs et ne sont pas autorisés à chasser l'étrange allemand.

Il a en effet été appris par une expérience amère que le défrichage est une opération fastidieuse et très fatigante qui ne peut être précipitée.

3. JOUR OU NUIT

Il a été prouvé que même dans l'obscurité complète, l'infanterie peut saisir un objectif limité dans une ville et dégager complètement cette zone, à condition qu'elle soit réduite. C'est peut-être le meilleur moyen de prendre pied dans une zone défendue, de précipiter immédiatement les concentrations d'artillerie dans l'obscurité et d'attraper l'ennemi alors qu'il est encore sous terre. Les opérations de nettoyage à grande échelle ne sont pas possibles dans l'obscurité car il est impossible de ne pas contourner l'ennemi - un principe - qui prend vie avec la lumière du jour et cause des dégâts et une confusion hors de proportion avec leur nombre. Les projecteurs ne sont pas d'une grande aide dans une ville.

4. SOUTIEN AU FEU.

Avant zéro, le poids le plus élevé de toute l'artillerie est nécessaire, mais à zéro et après, il devrait être soulevé des objectifs vers les faubourgs les plus éloignés de la ville, car il est déconcertant pour les troupes qui se défilent d'entendre des explosions devant eux, et se noient également. au bruit des tireurs d'élite s'ils sont tirés en appui rapproché. Aussi bien entraîné qu'il soit, dans une rue, il est impossible de dire avec précision de quel obus il s'agissait et les effets d'un 25 pdr sur une maison ne suffisent pas pour justifier son utilisation dans le soutien rapproché des troupes de déminage dans une ville. 4.2 Les mortiers ont par contre de la valeur lorsque les bombes atteignent le rez-de-chaussée: elles, en raison de leur zone de danger, sont naturellement mieux utilisées à l'arrière de la ville.

Les mouvements de tir des fantassins restent plus importants que jamais et les 77 grenades ont prouvé leur grande utilité pour couvrir les passages à niveau.

5. BOMBER SUR NE PAS BOMBER.

Du point de vue du fantassin, les bombardements lourds ont tous les inconvénients et aucun avantage, à moins qu'ils ne soient exécutés immédiatement avant l'assaut. Ensuite, les photos aériennes perdent certaines de leurs valeurs et la zone de danger pour les bombes lourdes empêche la précipitation immédiate de l'objectif lorsque la dernière bombe tombe. Les cratères et les gravats empêchent l'utilisation de chars, de crocodiles ou de guêpes et rendent l'évacuation des blessés encore plus difficile; cela rend l'exercice de défrichage à travers les jardins arrière peu pratique et le nettoyage des maisons du haut impossible. Cela rend également la tâche de l'ennemi de se cacher et de se camoufler plusieurs fois plus facilement; ses tireurs d'élite empêchent toujours l'utilisation de tous les bulldozers jusqu'à très tard dans les opérations.

De notre expérience de nettoyage d'une ville non bombardée, à celle qui a été lourdement bombardée, il ne fait aucun doute que le fantassin demanderait à l'aviateur d'aller ailleurs, d'autant plus qu'il ne tue ni même combat les défenseurs de l'infanterie et qu'il arrive à rencontrer.

6. MÉTHODES ENNEMIS.

Nous avons constaté que les Allemands que nous avons rencontrés, pour la plupart des parachutistes, se sont concentrés et combattus depuis les bâtiments clés, puis depuis le rez-de-chaussée; seuls les tireurs d'élite Spandau ont fait une histoire ou deux. Les pièges n'ont pas été rencontrés en grand nombre, des mines ont cependant été posées dans et autour de leurs démolitions, aux principaux carrefours et dans certains jardins, mais ces derniers étaient généralement marqués.

7. LES RÉSULTATS DE L'EXPÉRIENCE.

En repensant à nos expériences, les points que nous avons particulièrement notés sont peut-être: -

a) la lenteur de l'opération et la rapidité avec laquelle les troupes se fatiguent.
(b) la petitesse des objectifs qu'un peloton peut prendre la certitude,
(c) l'effet immédiat de la «guerre des flammes» - ce n'était pas une surprise, mais la vitesse avec laquelle l'ennemi a réagi était.
(d) les grandes difficultés supplémentaires que représentent les effets secondaires des bombes lourdes faites pour le fantassin.

8. PRINCIPES DE DÉGAGEMENT DE VILLE.

Enfin, les principes sur lesquels nous travaillerons pour la prochaine ville allemande que nous clarifions -

1. Planifiez toujours dans les moindres détails et informez chaque soldat visuellement si possible. Chaque homme doit connaître ce rôle particulier dans l'exercice de peloton.

2. Commencez chaque opération à partir d'une base très ferme.

3. N'opérez jamais plus d'un peloton à la fois dans la zone de l'entreprise.

4. Gardez une réserve prête, mais ne gardez pas les troupes en attente d'attendre leur tour sous le feu. Une fois en bas, il est parfois difficile de se relever.

5. Limitez sévèrement vos objectifs et basez vos opérations sur les bâtiments clés.

6. Ne contournez jamais un poste ennemi - ceci ne s'applique pas aux troupes coupées si elles sont envoyées largement autour de l'objectif entier.

7. Le feu et le mouvement s'appliquent autant que jamais - utilisez la flamme autant que possible.

8. Ne surchargez pas le soldat.

9. Priez pour que les troupes aient un grand cœur, désireuses de détruire l'ennemi dans un autre bastion allemand, car sans la plus grande combativité, les meilleurs plans peuvent acheter les chefs ne serviront à rien. 

 

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Une technique de travail à 2 et en sécurité pour l'ouverture de porte, c'est bien vu. 

Ce sont des fantassins canadiens qui font une instruction à des réservistes des Marines, vous noterez que dans la tenue, le physique entretenu on fait pas la différence avec des marines d'active. 

Sinon voici la technique :

 

Modifié par Gibbs le Cajun
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