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CenZUb / techniques de combat en Zone Urbaine


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C'est les unités les plus entrainées de l'armée francaise tout simplement. Si la 2 du 92 vient au CENZUB tous les 2 ans la forad sur la meme période aura affronté au moins une trentaine de compagnie différentes, plus des unités étrangères.

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Sa métonne pas trop ,il y a pas mal de posibilité pour les "petits" dans les ville ! Je voit trop les russe faire des petit char par contre...

Historiquement les Russes produisent pourtant les chars les plus petits (avec la série IS on frisait le danger pour les équipages tellement l'espace leur étant attribué était restreint).

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  • 1 month later...

Le Centre d’entraînement aux Actions en Zone Urbaine (CENZUB), implanté à Sissonne, prendra officiellement l’appellation “CENZUB-94e Régiment d’Infanterie” à compter du 1er juillet. Une cérémonie marquant cet évènement sera organisée le 14 juin.

Ce changement d’appellation ne se traduira pas par une augmentation des effectifs du CENZUB, qui compte environ 600 militaires et civils. Centre d’entraînement unique en Europe, sa mission est de préparer les forces au combat urbain dans des conditions les plus réalistes possibles.

Le CENZUB ne sera pas le seul à changer d’appellation. Ce sera aussi le cas du Centre d’entraînement au combat (CENTAC) de Mailly-le-Camp, qui se verra accoler le nom du 5e Régiment de Dragons (RD), dont il garde l’Etendard.

La mission du CENTAC et de ses 600 personnels (militaires et civils) est d’évaluer la capacité opérationnelle des unités de combat de l’armée de Terre.

http://www.opex360.com/2013/06/08/le-94e-regiment-dinfanterie-et-le-5e-regiment-de-dragons-vont-renaitre/

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  • 3 months later...

en y pensant ,je me demande si un jour le CENZUB aura une zone à part ,avec un village ou un quartier vraiment en ruine ,détruit par de vrai tir .

 

sa pourrait  être intéressant pour un parcours finale ,un complément après avoir travaillé dans des zones "propres" pour la formation .

 

bien entendu ,on aurait consolidé se qui pourrait tombé ,pour la sécurité .

 

enfin si vous voyez se que je veux dire .

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Des zones de ruines existent dans des centres étrangers, GB, NLD entre autres. Elles n'apportent pas non plus une plus value tactique énorme, et doivent être très "aseptisées" pour limiter les risque de blessures. L'intérêt est surtout "paysagé" et permet de familiariser le combattant à une structure qu'il peut rencontrer. Si Sissonne est relativement aseptisé, c'est que les infras doivent durer et être entretenues et que la ville sera à terme complètement équipée de système de géopositionnement et de simulation des bâtiments eux même. Chose difficile à réaliser, encore plus dans des structures très complexe. Cependant l'architecture actuelle offre déjà bien des pièges et des difficultés. Même si je comprends bien l'intérêt du type d'infrastructures dont tu parles. D'ailleurs cela me donne des idées =D .   

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Les tirs indirects sont simulés par des munitions d'exercice spécifiques, un peu comme un feu d'artifice pour simplifier, qui monte en l'air et détonne. Les pièges AP sont utilisés pendant l'instruction sous forme de simulateur au talc, de mines factices et de dispositifs sonores (alarme de porte). Les IED et les mines AC par des dispositifs factices et des simulateurs. Bref il y a de la fumée, des bruits, des cris.    

 La forad au travail: http://www.youtube.com/watch?v=cyTdgcpxgvM

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Les tirs indirects sont simulés par des munitions d'exercice spécifiques, un peu comme un feu d'artifice pour simplifier, qui monte en l'air et détonne. Les pièges AP sont utilisés pendant l'instruction sous forme de simulateur au talc, de mines factices et de dispositifs sonores (alarme de porte). Les IED et les mines AC par des dispositifs factices et des simulateurs. Bref il y a de la fumée, des bruits, des cris.    

 La forad au travail: http://www.youtube.com/watch?v=cyTdgcpxgvM

Colonio ,la video que tu a mis est vraiment super intéressante merci beaucoup ,mais serait t-il possible que tu nous( les abrutie de civil  =D ) explique et décrive un peu cette video ,car il y a pas mal de chose que je n'est pas compris....

 

ps :J'adore de plus ce char ,surtout avec ça petite tour d'observation !

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Dis moi ce que tu n'as pas compris

Pour le cadre général, il s'agit de la Forad qui attaque les unités joueuses qui sont en défensive. Ils approchent par la zone industrielle favorable avec ces grands axes au combat blindé. Voilà pourquoi on voit les amx30 arrivés en appui mutuel. Arrivé aux abords du centre ville, les chars protégés par l'infanterie établissent une base d'appui. L'infanterie appuie les sapeurs qui ouvrent des passages dans les obstacles, points minés et barbelés. Tu peux voir les sapeurs poser des charges allongées et baliser des passages. Puis les fantassins accompagnés de sapeurs (ceux avec des échelles et des charges de brechage dans le dos) abordent le centre ville protégés par un amx10p. Le reste de la vidéo montre la section qui attaque de bâtiments en bâtiments par l'intérieur en évitant au maximum de passer dans les rues (d'où le moment ou il passe en silence dans la cave pour rejoindre un autre batiment par le sous sol) . Jusqu'à la prise de leur objectif final.

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  • 4 weeks later...

le RMT travail le combat en ZUB au niveau du régiment ,facilité par les bâtiments de l'ancienne base aérienne qu'occupe le régiment depuis un moment déjà .

 

on voit que les pièces sont modulable ,et qu'avec du matos de récupération (armoires métallique militaire etc ...) on peu faire du bon travail .

 

 

s'est là qu'on s'aperçoit que les gens sont motivé en ayant disons organisé un mini "cenzub" au niveau régiment .après tout dépend du lieu ou se trouve le régiment et des infrastructures disponible .

 

http://www.dna.fr/videos/2013/10/14/village-de-combat-au-regiment-de-marche-du-tchad

 

 

http://www.dna.fr/actualite/2013/10/14/photos-village-de-comat-au-regiment-de-marche-du-tchad

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Très bon petit reportage. à voir. La manœuvre de la section avait l'air vraiment fluide, c'est presque beau à regarder^^

 

Y a beaucoup d'autres régiments qui ont ce genre d'installation "fait maison" ?

j'avais vu que le 1°ri avait arrangé un truc dans se genre ,plus petit peut-être .

 

il me semble que le 2°REI aussi .

 

sa serait intéressant de connaître les travaux "perso"  au niveau des régiments en se qui concerne le combat loc (petite infrastructure ,etc ...) .

 

effectivement ,comme tu dis le travail de la section avait l'air vraiment fluide et presque beau à regarder .

 

pour se préparer à un CENZUB ,s'est très bien .

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Bon je sais pourquoi nous avons vu des AUF 1 au CENZUB 

Parce que si  la notion de SGTIA est désormais pleinement acquise, il faut encore descendre d’un niveau et favoriser la création de détachements interarmes (DIA).

 

La création d’un DIA consiste donc bien, en pratique, à détacher d’abord un engin de cavalerie blindée et un groupe génie auprès d’une section d’infanterie. L’engin de cavalerie apporte le choc de ses feux et permet de créer des relances de l’action.  Le sapeur travaille lui dans les quatre niveaux de la zone urbaine, souterrain, sol, étages et aériens. Cette configuration octroie à la section une plus grande autonomie et sur tout elle lui permet de maintenir un rythme élevé, gage de réussite de la mission, pour bousculer l’adversaire et ne pas lui laisser le temps de se réarticuler. L’extension de l’intégration à ce détachement peuvent être ajoutés d’autres éléments, provenant de cellules très diverses. L’équipe cynotechnique en premier lieu est particulièrement adaptée au combat en localité par la capacité du chien à entrer en premier dans des pièces et à déceler toute personne cherchant à se dissimuler ou à défendre une position conquise pendant une pause tactique.

 

Il y aussi des DIA lourd qui sont composés de 2 Leclerc 1 AUFI et un EBG.  Le toute éclairé par des fantassins et des Drac. Voir des drones terrestres

Les avantages procurés par FELIN en ZUB sont non seulement conservés, mais permettent surtout un abordage et une pénétration plus efficace de l’unité. La numérisation permet au SGTIA de mieux coordonner sa manœuvre. Le commandant d’unité (CDU) a en permanence une connaissance claire de sa situation tactique. Les véhicules comme les sections débarquées sont géolocalisées et communiquent avec son SIR Les sections d’infanterie peuvent s’infiltrer au plus près, en toute discrétion, combinant les capacités de navigation et de communications discrètes du RIF.

 Les éléments interarmes – sapeurs, artilleurs, cavaliers – sont également numérisés et apparaissent sur la situation tactique (SITAC).Une fois le dispositif en place, les informations recueillies ennemie, population, obstacles, etc.  Sont partagées par tout le SGTIA.

 

 

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La composition d'un DIA n'est pas fixe. Le DIA est une structure temporaire et conjoncturelle, c'est à dire qu'elle n'existe que pour réaliser une mission précise et le temps de cette mission. Le but étant de donner au chef de section/peloton commandant le DIA toute l'autonomie et l'initiative nécessaire à l'exécution de la mission. On peut donc former des DIA pour des missions variées et composés de façon différente selon la mission, les moyens dont on dispose et ceux que l'on estime nécessaire au succès de la mission et des autres. On trouvera par exemple un DIA à dominante infanterie pour reconnaitre une rue(1 section d'infanterie,1 groupe génie, 1 patrouille blindée, 2 équipes cyno...). Pour franchir une barricade on trouvera par exemple le même DIA avec un EBG et un observateur d'artillerie en plus. Les combinaisons sont ainsi infini à dominante infanterie ou cavalerie naturellement. Afin de ne pas être saturé par le nombre de pion à commander il va pratiquer l'intégration au plus bas échelon des éléments interarmes, c'est à dire renforcer ces propres éléments de base pour leur donner des capacités supplémentaires. Ainsi 2 groupes de voltige pourront être renforcés d'un trinôme génie afin de donner au groupe de l'autonomie en matière de mobilité ( effraction, franchissement, détection neutralisation d'explosifs), le char pourra être renforcé de fantassins assurant sa protection rapprochée, et devenir le pion feu du DIA en étant lui même autonome etc. Le principe étant de pouvoir réagir à une situation donnée avec le pion le plus approprié, c'est à dire celui auquel l'ennemi rencontré est le plus vulnérable. Les diverses armes unissant leurs effets pour la réalisation d'une mission unique. J'espère ne pas être trop confus.

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En effet, il est très important de bien comprendre qu'un DIA n'est pas une structure permanente. Elle est ad-hoc tant dans sa durée d'existence que dans son articulation.

Le DIA est mis en place pour accomplir une mission particulière. Pour remplir cette mission, le commandant d'unité décide de créer un DIA en prenant un noyau tactique (section ou peloton) en y adjoignant des capacités complémentaires nécessaires à la mission. Une fois celle-ci remplie, alors les renforts repartent et le DIA n'existe plus.

L'un des problèmes est comme toute chose nouvelle que l'on ne croit plus qu'en cela. Le point positif est que le CENZUB a démontré les limites du DIA. Aussi, ce concept semble être à sa place dans la pensée tactique française.

Autre chose, la conséquence de la numérisation des unités de combat. C'est le problème majeur pour toute rearticulation au cours du combat. En combat, les unités se rearticulent régulièrement. Elles créent des DIA puis les dissouent. Sauf que la numérisation signifie que tous les moyens de communication sont parametrés avant la guerre et parametrages qui ne peuvent changer. Donc, s'il n'est pas prévu que la section X reçoive l'AMX-RC Y, alors X et Y ne peuvent communiquer en DIA. Y est prévu de communiquer avec son peloton, la compagnie mais pas la section X. Le DIA est donc un enseignement majeur pour la prochaine version de la NEB.

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